Le chien garde le vélo dans la rue


Il y a des chiens qui sont remarquables ! C’est une vidéo tournée en 2012 en Chine, un chien surveille un vélo en se mettant debout sur ces pattes sur le vélo de son maître. Quand il revient, le chien monte sur le vélo comme passager.
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Le chien garde le vélo dans la rue

 

Le Saviez-Vous ► Quatre faits fascinants au sujet des œufs


Les oeufs font partie de notre quotidien, on les utilises un peu partout en cuisine. Voici 4 points sur les oeufs
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Quatre faits fascinants au sujet des œufs

 

Par Christine Anawati

 

Nous aimons tous les œufs – que ce soit des œufs brouillés au déjeuner ou dans une sauce au souper ou, encore, dans la préparation d’un dessert, nous savons tous que les œufs sont polyvalents et délicieux.

Mais ces petites merveilles ovales cachent encore de nombreux secrets! En fait, du jaune jusqu’à la coquille, vous seriez surpris de savoir jusqu’à quel point les œufs sont complexes, inspirants et tout simplement historiques!

50 nuances de jaune

Lorsque l’on parle des jaunes d’œufs, le jaune est toujours à la mode. Mais les aliments que consomment les poules affectent grandement la teinte du jaune que vous voyez dans votre assiette. D’ordre général, si le jaune est pâle, la poule pondeuse a consommé du blé alors qu’une teinte plus foncée est le produit du maïs.

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Protection de la coquille

À elle seule, la coquille de l’œuf que vous êtes sur le point de casser est très complexe. Elle est en fait formée de carbonate de calcium, le même ingrédient utilisé dans certains antiacides. De plus, la coquille a son propre système de ventilation puisqu’elle est poreuse (en fait, chaque œuf compte entre 7 000 et 17 000 pores minuscules) afin de laisser échapper l’oxygène, le dioxyde de carbone et l’humidité.

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Faites-lui faire quelques tours

Incertain à savoir si l’œuf en coquille devant vous est cuit ou non? Pas de problème. Il suffit de lui faire faire quelques tours. Si l’œuf est cuit, il devrait tourner en douceur. S’il ne l’est pas, toutefois, il tournera de façon inégale

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Les œufs bien avant J.C.

Bien que l’on demande encore qui de l’œuf ou la poule est apparu en premier, nous savons que les poules pondeuses sont domestiquées depuis très longtemps. En fait, la volaille sauvage a d’abord été domestiquée par une civilisation de l’Inde orientale autour de 3 200 avant J.C. Mais le plus grand plaisir fut de découvrir que nos amies de la ferme pouvaient pondre des œufs que nous pouvions manger, et cette découverte qui remonte à 1 400 avant J.C. a été faite par les Égyptiens et les Chinois.

http://www.producteursdoeufs.ca/

Pourquoi nous allons ressusciter les mammouths laineux


On entend parler depuis un temps, de vouloir ressusciter le mammouth laineux. En fait, c’est plutôt de jouer avec la génétique des éléphants pour créer un éléphant ayant les caractéristiques du mammouth. Ceci dit, la raison est pour sauvegarder la prairie en Sibérie en diminuant la rapidité du dégel d’un parc entre l’Alaska et le Yukon. L’idée peut-être bonne, mais delà a créer un animal, alors que d’autres animaux qui existent toujours pourraient participer a ce projet  couterait moins cher. Et cela ne risquerais pas de faire des rater irréparables avec des animaux qui n’existent pas ou plus
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Pourquoi nous allons ressusciter les mammouths laineux

Source : Wikimédia https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ice_age_fauna_of_northern_Spain_-_Mauricio_Ant%C3%B3n.jpg

Source : Wikimédia https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ice_age_fauna_of_northern_Spain_-_Mauricio_Ant%C3%B3n.jpg

Repéré par Xavier Ridel

Repéré sur The Atlantic

D’ici une dizaine d’année, le mammouth laineux pourrait refaire son apparition et être intégré au Pleistocene Park, en Sibérie. Dans quel but?

Ressusciter des animaux de l’ère glaciaire et les placer dans un parc? L’histoire a l’allure d’un mauvais remake de Jurassic Park, version écologique. Détrompez-vous. Tout ça est en réalité très sérieux: le mammouth laineux pourrait revenir fouler notre chère planète d’ici peu de temps. Un courageux journaliste de The Atlantic s’est (très) longuement plongé sur le sujet en se rendant là où tout est en train de se passer, dans les plaines de Sibérie.

Bienvenue dans le Pleistocene Park. Avec ce nom, le parallèle avec le film de Spielberg devient encore plus évident. Pour ceux qui auraient oublié leurs cours de SVT du collège, le terme pleistocene désigne l’ère glaciaire, qui a couru de 2,58 millions à 11.700 années avant le moment où ces lignes sont écrites. L’être humain est notamment apparu à cette période de l’histoire.

Dans ce parc, donc, entre l’Alaska et le Yukon, une gigantesque bande de glace est en train de fondre. Et si cela arrivait, elle libérerait chaque année autant de gaz à effet de serre que les 4×4, les avions de ligne, les bateaux containers, et les usines d’Amérique. Des scientifiques russes ont décidé de se battre contre cette catastrophe annoncée, en commençant à fonder ce parc, ayant pour but de décélérer le dégel.

Moins d’arbres, et des centaines de mammouths

Et pour ce faire, Nikita Zymov et son père, Sergey, affirment qu’il faut déraciner les arbres dans les forêts. Et ce, afin de faire revenir une étendue d’herbe dont la fonction serait de refléter les rayons du soleil, au lieu de les absorber. Une chose qui permettrait au sol d’arrêter de chauffer. Le piétinement des animaux serait également d’une grande aide, et Nikita aurait donc besoin d’un maximum d’herbivores. Soit des chevaux sauvages, des bisons, des élans et des prédateurs pour garder les animaux en troupeaux. Mais aussi de mammouths laineux, notamment pour continuer à briser les arbres.

Nikita affirme:

«Demandez à n’importe quel enfant où vivent les animaux, et ils vous répondront: “dans la forêt”. C’est ce à quoi pensent les gens quand on leur parle de la nature. Ils pensent aux oiseaux qui chantent dans la forêt, mais devraient penser aux prairies.»

Pour ressusciter l’animal, les scientifiques n’ont pas forcément besoin de son ADN, et un échantillon parfaitement conservé de ce dernier est d’ailleurs introuvable. George Church et son équipe d’Harvard tentent donc de le recomposer à partir de la double hélice de l’éléphant d’Asie, en y ajoutant les traits caractéristiques du mammouth. Beth Shapiro, la plus grande experte mondiale sur le sujet des ADN des espèces disparues, affirme:

«George Church est formidable. Il est sur la bonne voie, personne n’a jamais été aussi avancé que lui là-dessus.»

Elle nuance néanmoins ses propos en disant que le nombre de gènes pose problème, afin de ressusciter totalement l’animal. Sauf que Church n’est pas obligé de créer un mammouth parfait. Il doit simplement faire en sorte que l’éléphant d’Asie puisse survivre à l’hiver sibérien, et pense pouvoir y arriver d’ici une décennie

http://www.slate.fr/s

Le cerveau des astronautes se remodèle dans l’espace


Dans l’espace, le cerveau flotte dans la boite crânienne et cela peut avoir des conséquences négatives et positives. Reste à voir, si le corps peut vraiment s’adapter à tout changements si part pendant plusieurs années vers d’autres planètes
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Le cerveau des astronautes se remodèle dans l’espace

 

 

un astronaute en scaphandre dans l'espace

En l’absence de pesanteur, le cerveau flotte dans la boîte crânienne. Il doit aussi gérer des informations complètement différentes provenant notamment des jambes. Sa plasticité est fortement sollicitée.

Après plusieurs mois passés en orbite, les astronautes reviennent avec un cerveau différent. En mieux ou en moins bien ?

Sébastien Bohler

 

Comment nos descendants évolueront-ils, si l’humanité prend un jour le chemin des étoiles ? Dans un avenir plus proche, les astronautes séjournant dans l’espace verront-ils leurs capacités cérébrales modifiées par les conditions de vie particulières à bord des stations spatiales ?

Déjà en 2014, de premières études laissaient planer des inquiétudes sur ce plan, révélant que les voyageurs de l’espace souffraient parfois de pathologies de l’œil et du nerf optique dues à une augmentation de la pression du liquide qui baigne le cerveau dans la boîte crânienne, celui-ci n’étant plus attiré vers le bas du corps par la gravité. Dans une recherche plus récente, des chercheurs de la NASA et de l’université du Michigan ont placé des astronautes dans une IRM pour voir ce qui avait pu changer dans leur cerveau, après un séjour de deux semaines à bord d’une navette spatiale, ou de six mois dans la station orbitale internationale. Ils ont observé des changements surprenants dans la forme de leur cerveau.

Un lobe frontal aplati

Tout d’abord, la partie antérieure, le cortex frontal et temporal, a réduit de volume. Le cortex est une enveloppe épaisse d’environ 3 millimètres qui forme la partie externe du cerveau et assure des fonctions essentielles comme l’abstraction, la planification, les mouvements, la mémoire, la vision ou l’audition. Ches les astronautes, elle est amincie, d’autant plus que ceux-ci sont restés longtemps dans l’espace. La cause : du fait de l’apesanteur, le liquide céphalo rachidien n’est plus attiré vers le bas du corps et sa pression augmente dans la boîte crânienne, comprimant l’avant du cerveau.

Les zones motrices se développent!

Mais un phénomène inverse se produit dans la portion du cortex située sur le haut du crâne. Cette fois, c’est un épaississement qui est observé. La partie du cerveau qui grossit est dédiée au contrôle des mouvements des jambes, et aux sensations produites au niveau de celles-ci. En effet, c’est pour les jambes que les choses changent le plus lors d’un voyage spatial. Habituées à soutenir le poids du corps, les voilà presque inutiles. Le cerveau change alors ses connexions pour essayer à la fois de les sentir et pour ajuster leurs mouvements dans ce nouvel environnement. Ces recâblages se traduisent par la création de plus nombreuses connexions entre neurones, qui prennent plus de place. Un phénomène de plasticité neuronale dont le but est de s’adapter à de nouvelles conditions, et que l’on observe aussi chez des personnes qui doivent apprendre des séries de mouvements totalement nouveaux en laboratoire.

http://www.pourlascience.fr

Regarder des vidéos d’animaux rend plus heureux


Pour aider a se sentir bien et heureux, rien de plus facile, selon une étude ! Il suffit de regarder des vidéos d’animaux ou de la nature.
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Regarder des vidéos d’animaux rend plus heureux

 

Photo promotionnelle BBC

Photo promotionnelle BBC

Repéré par Galaad Wilgos

Repéré sur BBC, Yahoo! Finance

 

 

 

 

Une récente étude de la BBC a démontré que regarder des vidéos sur la nature ou les animaux a des effets bénéfiques sur la santé.

Thomas d’Aquin, traduisant Aristote, estimait que l’homme est par nature un animal social, et s’il est vrai qu’il est difficile de vivre heureux sans la présence aimante des autres, c’est aussi une perception commune que l’on ne saurait vivre heureux sans la présence de la nature. La nature serait-elle donc nécessaire au bonheur?

Si de nombreuses études scientifiques semblent désormais donner raison au bon sens, et démontrent ainsi qu’évoluer entouré de la nature a des impacts positifs sur la psyché d’un individu –elle rendrait «plus gentil, plus heureux et plus créatif»–, une nouvelle étude s’ajoute à la longue liste de preuves, avec un argument massue: non seulement la nature rend heureux, mais le simple fait de la regarder sur un écran est déjà bénéfique!

À l’heure où Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand récoltent des sommes immenses grâce à leurs documentaires et autres travaux, BBC Earth en partenariat avec l’université de Californie, Berkeley, vient de publier les conclusions d’une étude nommée The Real Happiness Project. Les résultats? Regarder ne serait-ce qu’un extrait de vidéo montrant la nature accroît les sentiments d’admiration, de contentement, de joie et d’amusement, tout en diminuant l’anxiété, la peur et la fatigue!

Servant entre autre de publicité pour leur dernière émission «Planet Earth II» –au succès colossal–, elle a été conduite par le professeur Dacher Keltner, un expert dans la science de l’émotion. Ce projet global de recherche quantitative a étudié les réactions de plus de 7.500 participants originaires des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Singapour, de l’Inde, de l’Afrique du Sud et de l’Australie. Il s’appuie également une synthèse de plus de 150 études scientifiques sur les liens entre nature et bien être.

Émerveillement

Les participants devaient compléter un sondage sur leur humeur avant de voir des extraits de la série «Planet Earth II» ainsi que des extraits d’une série populaire et d’un journal télévisé pour la comparaison. Leurs réponses en temps réel étaient en même temps capturées par la technologie de cartographie du visage Crowd Emotion, avant de compléter des tests psychométriques ainsi qu’un autre questionnaire sur leur humeur. Les résultats ont montré que, par ailleurs, l’impact était 35% plus grand chez les femmes, et aussi plus grand chez les jeunes de 16 à 24 ans.

«Les changements d’émotions, démontrés par l’étude de la BBC comme étant le résultat du fait de regarder cette puissante série d’histoire animalière, sont significatifs car nous savons que l’émerveillement et le contentement sont les bases du bonheur humain, commente Dacher Keltner. Si les gens ressentent de l’admiration, ils auront plus tendance à faire preuve d’empathie et de charité ainsi qu’à mieux gérer le stress.»

 

http://www.slate.fr/

 

Pourquoi tant de caries chez les tout-petits?


L’hygiène dentaire commence dès la naissance, car même le lait qu’il soit naturel, ou maternisé, contient du sucre. Bref, ce n’est pas seulement les bonbons qui causent problème, les aliments en général peuvent être susceptibles de donner des caries surtout aujourd’hui avec les aliments industrialisés
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Pourquoi tant de caries chez les tout-petits?

 

Le brossage des dents tôt dans l'enfance est important pour prévenir les caries.

Le brossage des dents tôt dans l’enfance est important pour prévenir les caries. Photo : Radio-Canada

La carie dentaire chez l’enfant est un véritable problème de santé publique. Les causes : le manque d’hygiène et les mauvaises habitudes alimentaires. Et les bonbons ne sont que la pointe de l’iceberg.

Un texte d’Émilie Jacob, de l’émission L’épicerie

La carie dentaire représente la première cause d’anesthésie chez les enfants d’âge préscolaire. Au Québec, 85 % des élèves de la 2e année du primaire ont au moins une dent temporaire ou permanente atteinte de carie réversible (une lésion qui se limite aux premiers stades du développement de la carie dentaire et qui peut être prévenue).

Les caries dentaires peuvent survenir dès l’apparition des premières dents, avant même que l’enfant ne commence à manger des sucreries. Le lait, le premier aliment, est riche en nutriments, mais aussi en sucre.

Dans son cabinet de dentiste, le Dr Pierre Jobidon reçoit de très jeunes enfants qui ont déjà d’importants problèmes de caries. Chaque année, il anesthésie 2500 enfants afin de les traiter.

« Le lait maternel, c’est le meilleur repas pour les bébés, mais il faut aussi savoir que si la fréquence n’est pas contrôlée, la durée n’est pas contrôlée, le lait maternel va aussi causer de la carie », dit-il.

Le dentiste Pierre Jobidon

Le dentiste Pierre Jobidon Photo : Radio-Canada

Il en va de même pour les bébés qui boivent des préparations lactées pour nourrissons et qui ont accès au biberon en tout temps.

À chaque rendez-vous, le Dr Jobidon répète aux parents qu’ils sont les responsables de l’hygiène dentaire de leur enfant.

« Avec un enfant qui n’a pas encore de dents, on devrait nettoyer ses gencives tous les jours à l’aide d’une débarbouillette. Juste ça, ça l’habitue à ce que quelqu’un fasse quelque chose dans sa bouche », explique-t-il. Puis, dès l’apparition de la première dent, il faut la brosser.

La dentition primaire, c’est la base. C’est ce qui dirige toute la croissance et le développement de la dentition adulte. Dr Pierre Jobidon, dentiste

Le pédiatre de l’Hôpital de Montréal pour enfants Denis G. Leduc est du même avis.

« Les parents sont étonnés qu’on leur conseille de brosser les dents aussitôt qu’elles apparaissent. Ils sont aussi surpris qu’on leur dise que la première visite chez le dentiste devrait être six mois après l’éruption de la première dent ou à l’âge de 1 an. »

Gâteries pour enfants

Gâteries pour enfants Photo : Radio-Canada

Il est important de faire attention aux premiers aliments solides que l’on donne à nos enfants. L’industrie alimentaire ne se gêne pas pour séduire les parents avec toutes sortes de gâteries pour nourrissons souvent riches en sucre, comme le confirmait récemment une étude publiée dans le journal de l’Association médicale canadienne, CMAJ Open.

« Je ne vois pas pourquoi on doit se fier à des aliments qui sont manufacturés et qui contiennent des produits chimiques », déplore le Dr Leduc, qui confirme que les habitudes de grignotage peuvent se créer très tôt.

Le pédiatre Denis G. Leduc

Le pédiatre Denis G. Leduc Photo : Radio-Canada

Pour la collation, il est recommandé de donner aux enfants des fruits et des légumes qui ne collent pas.

« Ça contient un peu de fructose, mais si on brosse ou on rince la bouche avec de l’eau après, on va contrôler », explique le Dr Jobidon.

Le dentiste va encore plus loin. Selon lui, il faut même limiter certains aliments sains dans l’alimentation des petits.

« Les pires, ce sont les bananes. Ça colle aux dents, ça va rester collé longtemps. Même chose pour les fruits secs. On les évite entre les repas. On peut en prendre au dessert. Tout ce qui colle, on le donne au dessert et on brosse les dents après. »

 Les bananes et les fruits secs collent aux dents.

Les bananes et les fruits secs collent aux dents. Photo : Radio-Canada

Les ravages peuvent se faire très rapidement.

« L’état général de la bouche est cariogène, la bouche est en état d’acidité, il y a toujours des sucres dans la bouche, il y a de la plaque bactérienne. À un moment donné, on n’en a pas, et six mois plus tard, on se réveille avec six, huit caries », conclut le dentiste.

http://ici.radio-canada.ca

Une intelligence artificielle détecte les criminels grâce à leurs ondes cérébrales


Si l’intelligence artificielle peut détecter un crime en temps réel, pourrait-il le faire quand un crime est passé ? C’est ce que les scientifiques essaient de réaliser pour que cette technologie puisse servir à la justice.
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Une intelligence artificielle détecte les criminels grâce à leurs ondes cérébrales

 

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

 

La sentence du robot est tombée, l’accusé est déclaré coupable de trafic de drogue. Cette scène est totalement fictive, mais pourrait-elle devenir réalité un jour? Dans une étude publiée ce lundi 13 mars, des chercheurs affirment avoir réussi à détecter si une personne a réalisé une action criminelle simplement en analysant son cerveau, rapporte le Guardian.

Pour réaliser cet exploit, une première, les scientifiques ont scanné les ondes cérébrales de cobayes, grâce à un IRMf, qui permet de mesurer l’activité de nos méninges, puis ont analysé les résultats à l’aide d’une intelligence artificielle.

Attention, cela ne veut pas dire que l’on pourra bientôt dire grâce à cette technique si quelqu’un est coupable. D’abord, l’étude, publiée dans la revue Pnas, devra être répliquée sur des milliers d’autres personnes pour vérifier sa véracité. Surtout, pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont analysé l’activité du cerveau au moment même de la réalisation d’un crime fictif. En général, on n’enfreint pas la loi tout en se trouvant dans un scanner.

Valises et prise de risques

Ils ont demandé à 40 personnes d’utiliser un petit jeu sur ordinateur où on leur demandait de traverser une frontière équipés d’une valise. Certains savaient clairement que le bagage contenait du matériel de contrebande. Les autres devaient choisir une valise parmi 5, en sachant que l’une d’entre elles contenait des choses illégales. Il y avait donc un risque, mais aucune certitude.

Pendant tout ce temps, leur activité cérébrale était enregistrée. Ensuite, une intelligence artificielle a été utilisée pour comparer les résultats du scanner. Celle-ci a réussi à détecter, avec une grande précision, des activités dans certaines zones du cerveau en fonction de la situation. Bref, à faire la distinction entre ceux qui ont enfreint la loi consciemment et ceux qui ont pris un simple risque, sans être sûr de faire quelque chose d’illégal.

artificial intelligence

Encore une fois, ces résultats n’ont pu être obtenus qu’en analysant le cerveau en temps réel. Cela semble donc très difficile d’imaginer pour le moment des applications pratiques. Mais plusieurs pistes de recherche pourraient affiner la technique.

Remémorer les crimes passés ?

Déjà, il va falloir que d’autres études tentent de réitérer les résultats, pour être certain de ce lien entre l’activité des zones cérébrales et la réalisation d’un crime. Il faudra également mieux cerner ces zones cérébrales, comprendre pourquoi elles s’activent, ou encore si c’est le cas quel que soit le type de crime.

Si ces premiers résultats sont confirmés, il serait alors intéressant de voir si le cerveau réagit de la même manière quand on montre à quelqu’un les lieux d’un crime qu’il a commis dans le passé, estiment les chercheurs. Des possibilités énormes et renversantes, qui, si elles se concrétisent dans plusieurs années, nécessiteront un débat sur l’utilisation de telles technologies par la justice.

http://quebec.huffingtonpost.ca/