Si l’arbre s’endurcit au vent, alors nous pouvons s’endurcir et devenir plus fort devant les défis, les difficultés que nous rencontrons sur notre route
Nuage
L’arbre
« L’arbre devient solide sous le vent »
(Sénèque, De Providentia)
Si l’arbre s’endurcit au vent, alors nous pouvons s’endurcir et devenir plus fort devant les défis, les difficultés que nous rencontrons sur notre route
Nuage
L’arbre
« L’arbre devient solide sous le vent »
(Sénèque, De Providentia)
ça me fait penser à une fable de J. De La fontaine : Le chêne et le roseau :
Mais dans cette fable , l’arbre résiste mais est finalemet déraciné par un fort vent , alors que le roseau plie sous le vent , mais survit :
LE CHÊNE ET LE ROSEAU
Le Chêne un jour dit au roseau :
Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir .
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n’auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l’orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste.
Votre compassion, lui répondit l’Arbuste ,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts.