S’aider soi-même


C’est une citation dure, pourtant, elle est réaliste. On peut accuser tous et chacun que notre vie est difficile, mais qu’avons-nous fait pour améliorer les choses ?
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S’aider soi-même

 

 

Apprends à t’aider toi-même et arrête de te plaindre.

Leonardo Padura Fuentes

Incontrôlable, ce chien s’amuse comme un fou sur un parcours d’agility


À l’occasion de la 126e édition du Crufts qui s’est déroulée à Birmingham (Angleterre) il y a quelques jours, un chien a participé à une épreuve d’agilité. Un Jack Russell s’est amusé avec sa démonstration vraiment particulière de franchir les obstacles. Il a fait n’importe quoi au grand plaisir des spectateurs
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Incontrôlable, ce chien s’amuse comme un fou sur un parcours d’agility

 

Le Saviez-Vous ► « La belle et la bête » aurait 4 000 ans


Si vous croyez que les contes qu’on raconte aux enfants datant de quelques siècles, ce n’est pas le cas, certains ont été racontés oralement dans une langue indo-européenne éteinte, bien avant la langue écrite. Et pourtant, elles sont parvenues jusqu’à nous et nous les partageons encore avec nos enfants et petits-enfants
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« La belle et la bête » aurait 4 000 ans

 

La Belle et la Bête aurait environ 4.000 ans, Jacques et le Haricot magique, 5.000 et la légende de Faust 6.000 ans : les contes célèbres, toujours populaires et stars des dessins animés, auraient traversé les millénaires et les cultures, d’après une étude phylogénétique.

Il était une fois, il y a très très très longtemps… C’est peut-être ainsi que devraient commencer certains contes populaires. Au 19e siècle, Wilhelm Grimm pensait déjà que beaucoup d’histoires qu’il avait popularisées étaient plus anciennes que les langues indo-européennes. D’autres les voyaient plus récentes, car il leur semblait improbable que ces histoires se soient transmises sur autant de générations sans support écrit. Mais une recherche suggère qu’un certain nombre de contes existaient dans les traditions orales indo-européennes bien avant qu’ils soient écrits, donnant ainsi raison à Grimm.

En utilisant des méthodes de phylogénétique habituellement employées par les biologistes de l’évolution, pour décrire les liens entre les espèces, Jamshid Tehrani, un anthropologue de l’université de Durham, et Sara Graca Da Silva de la nouvelle université de Lisbonne, ont étudié les liens entre des histoires du monde entier. Leur étude est paru dans Royal Society Open Science. L’objectif était de trouver les origines des contes.

Les contes se sont transmis à la fois verticalement dans les populations ancestrales, des parents aux enfants, mais aussi horizontalement, entre sociétés contemporaines. Dans leur article, les chercheurs montrent que les traditions orales des contes trouvent probablement leur origine bien avant l’émergence de la littérature, comme l’explique Sara Graca Da Silva.

 « Certaines de ces histoires remontent beaucoup plus loin que les premiers enregistrements littéraires, et bien plus loin que la mythologie classique – certaines versions de ces histoires apparaissent dans des textes latins et grecs -, mais nos résultats suggèrent qu’ils sont beaucoup plus vieux que cela. »

Jacques et le Haricot magique trouve son origine dans un groupe d’histoires racontant qu’un petit garçon a volé le trésor d’un ogre. © Kletr, Shutterstock

Jacques et le Haricot magique trouve son origine dans un groupe d’histoires racontant qu’un petit garçon a volé le trésor d’un ogre. © Kletr, Shutterstock

Des histoires racontées dans une langue indo-européenne disparue

Par exemple, des contes comme La Belle et la Bête ou Le nain Tracassin, populaire en Allemagne, remonteraient à plusieurs milliers d’années, même avant l’apparition des langues comme l’anglais ou le français. Ces deux contes ont été écrits aux 17e et 18e siècles et ont des équivalents dans la mythologie grecque et romaine. Mais la reconstruction de l’arbre des contes montre qu’ils sont encore plus anciens.

Le nain Tracassin est un des contes de Grimm et possède de nombreuses variantes. Au Royaume-Uni, il s’appelle Tom Tit Tot, et en France on le trouve aussi sous le nom d’Outroupistache. Tracassin apparaît dans Shrek 4 où il est l’un des principaux personnages. La Belle et la Bête a été écrit pour la première fois par l’auteure française Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve et sa version a ensuite été reprise par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont. Ces contes auraient en réalité environ 4.000 ans.

Jacques et le Haricot magique, quant à lui, trouve ses racines dans un groupe d’histoires regroupées autour du thème d’un garçon qui vole le trésor d’un ogre. Cette histoire aurait environ 5.000 ans. Plus vieux encore : Le Forgeron et le diable, qui raconte l’histoire d’un forgeron qui vend son âme en faisant un pacte avec le diable pour acquérir des pouvoirs surnaturels. Ce thème faustien remonterait à 6.000 ans, c’est-à-dire l’âge de bronze.

Pour Jamshid Tehrani, « nous estimons qu’il est assez remarquable que ces histoires aient survécu sans être écrites. Elles étaient racontées même avant que l’anglais, le français et l’italien existent. Elles ont probablement été dites dans une langue indo-européenne éteinte ».

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L’épave du Titanic risque de disparaître à jamais


L’épave du Titanic va disparaitre d’ici à peu près 20 ans. La cause est une bactérie qui survit à une très forte pression des eaux et à l’obscurité du fond de la mer. Nous aurons bien sûr quelques vestiges qui ont pu être remontés à la surface, et l’histoire dans les livres, mais le paquebot sera disparu
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L’épave du Titanic risque de disparaître à jamais

 

© DR.

Julien Collignon

Cela fait plus d’un siècle que l’épave du Titanic gît par 3800 mètres de profondeur au large de Terre-Neuve. Selon un article de la BBC, la carcasse du paquebot est en train d’être dévorée par une bactérie capable de résister à la pression des profondeur et à l’obscurité. Un jour, le navire disparaîtra totalement.

Le 14 avril 1912, le Titanic a sombré au fond de l’Atlantique. Près de 1500 personnes sont mortes cette nuit-là. Le paquebot, annoncé insubmersible à l’époque, a emporté avec lui son histoire et sa légende.

Il a fallu de nombreuses années pour retrouver sa trace. Ce fut chose faite en 1985 par l’océanographe Robert Ballard. Mais un siècle passé dans l’océan a forcément un impact sur l’état du navire.

En 2010, on a ainsi détecté la présence d’une bactérie sur un échantillon d’une sorte de rouille récupéré en 1991. Cette bactérie, appelée Halomonas titanicae, s’attaque à la coque du bâteau, résiste à la pression écrasante des eaux ainsi qu’à l’obscurité qui y règne.

Les chercheurs ne peuvent pas déterminer comment elle est arrivée là. Mais c’est une mauvaise nouvelle pour les scientifiques, car le Titanic risque fort de disparaître complètement d’ici une vingtaine d’années, à l’horizon 2030.

5 dangers du printemps pour le chat


Heu, le printemps montre des signes …? Vraiment ! Enfin pas dans mon coin du monde en tout cas, une bonne tempête de neige, comme seul le mois de mars sait faire après nous avoir montré la pelouse, les trottoirs .. Bref, le printemps s’en vient et nos chats vont enfin pouvoir sortir presqu’à volonté du moins pour certain. Mais dehors, il y a des dangers qu’ils devront affronter, c’est là qu’on doit être vigilant pour l’observer voir si tout va bien
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5 dangers du printemps pour le chat

 

chat au soleil

    Le temps s’adoucit, les températures remontent : pas de doute, le printemps est là. Une bonne nouvelle pour tous, y compris pour nos matous qui adorent le soleil. Attention cependant, car la nouvelle saison ne vient pas sans son lot de dangers. Parasites, allergies et intoxications…

    Voici les menaces de la saison à surveiller de près pour le bien-être de votre chat :

    1. Les parasites

    Il est important de traiter régulièrement votre chat contre les parasites, surtout au printemps. Avec le soleil la température monte, ce qui favorise la prolifération d’insectes comme les puces ou les tiques. Et même si votre animal sort peu, les parasites peuvent voyager jusqu’à chez vous en s’accrochant à vos vêtements.

    Il existe deux types d’antiparasitaires, chacun remplissant un rôle précis : les insectifuges ont une fonction de prévention. Ils éloignent les puces, moustiques et autres indésirables. Les insecticides, quant à eux, tuent les nuisibles en plus de les repousser.

    Attention à réserver chaque produit à l’utilisation qui lui est prévue. Un antiparasitaire pour chien ne s’utilise pas sur un chat, et inversement. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.

    2. Les allergies

    Tout comme les humains, les chats sont susceptibles de souffrir d’allergies diverses. La plus fréquente est l’allergie aux puces, qui chez le chat se traduit par une Dermatite Allergique à la Piqûre de Puce (ou DAPP). Une seule piqûre suffit à affecter un chat qui se grattera parfois jusqu’au sang.

    Avec le printemps mieux vaut donc faire attention aux allergies et guetter les symptômes : toux, vomissement, irritations… Dès le moindre doute, mieux vaut aller consulter un vétérinaire. Il saura trouver le bon remède pour calmer les symptômes et empêcher l’allergie de prendre de l’ampleur.

    Par ailleurs, faites aussi très attention aux chenilles processionnaires. Urticantes et hautement allergènes, elles sont un vrai danger pour les matous !

    3. Les plantes toxiques

    Le printemps rime aussi avec la prolifération de plantes et de fleurs ! Si elles sont agréables à regarder et agrémentent parfaitement nos jardins, certaines sont très toxiques pour le chat.

    Les moins nocives ne provoqueront que quelques irritations chez nos amis félins (comme les orties). D’autres en revanches, une fois ingérées, donneront lieu à des troubles de la digestion (chèvrefeuille, jacinthe, ou lierre par exemple), ou affecteront son cœur (aconit, muguet) ou son système nerveux (belladone, cannabis).

4. Les chutes

Les chats se faufilent partout, et avec les beaux jours nous avons tendance à ouvrir beaucoup plus souvent les fenêtres. Mais attention : un petit félin de compagnie a vite fait de se glisser à l’extérieur.

Bien qu’il soit un animal agile, il n’est pas rare que le chat tombe d’un appui de fenêtre ou d’un balcon. Il est donc recommandé d’être particulièrement vigilant. Même si vous avez des fenêtres battantes, les chats essayeront probablement de se faufiler dehors en prenant le risque de se retrouver coincés ! Amis des chats, mieux vaut alors garder les fenêtres fermées ou y installer des sécurités, pour garder vos compagnons à l’abri d’une chute pouvant être fatale.

5. Les mues

Rien de plus naturel au printemps pour le chat que la perte des poils. Pourtant, une mauvaise digestion peut rendre dangereuses les boules de poils que le chat a l’habitude de recracher. Elles peuvent être à l’origine de vomissements, d’anorexie ou encore d’occlusion intestinale.

Il est donc recommandé d’aider à atténuer les boules de poils de nos chats. On peut par exemple aider à sa toilette pour éliminer une partie de sa mue, ou lui donner une alimentation riche en fibres pour faciliter sa digestion.

Crédits photo :Shutterstock

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Découverte d’une plante fossilisée, vieille d’1,6 milliard d’années


Il est plutôt rare qu’on entend parler d’un fossile, même pour une plante qui daterait à plus d’1 milliards d’années et c’est pourtant le cas. Alors, que cette plante démontre que la vie multicellulaire existerait bien plus tôt que les scientifiques croyaient
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Découverte d’une plante fossilisée, vieille d’1,6 milliard d’années

 

Des scientifiques ont découvert en Inde la plus ancienne plante fossilisée connue, apparemment une algue rouge, vieille de 1,6 milliard d’années.

Cette découverte laisse penser que la vie multicellulaire avancée existait sur la Terre bien plus tôt qu’on ne le croyait jusqu’alors, expliquent ces chercheurs dont les travaux sont publiés mardi dans la revue américaine PLOS Biology.

Le fossile indien est 400 millions d’années plus ancien que les algues rouges fossilisées mises au jour avant cela, et de loin la plus vieille plante fossilisée jamais découverte. Cela suggère que la datation des premières branches de l’arbre de la vie doit être révisée.

Ces scientifiques ont trouvé deux types de fossiles qui ressemblent à l’algue rouge dans des roches sédimentaires exceptionnellement bien préservées à Chitrakoot, dans la partie centrale de l’Inde. L’un est celui d’une plante de type filandreux et l’autre charnue. Les scientifiques ont pu voir les structures internes des cellules, dont des faisceaux de filaments qui forment la partie charnue caractéristique des algues rouges.

« On ne peut pas être totalement certains qu’il s’agit d’algues rouges pour des spécimens aussi anciens dans lesquels il ne reste pas d’ADN, mais les traits correspondent bien à la morphologie et à la structure d’une algue rouge », explique Stefan Bengtson, professeur émérite de paléozoologie au Musée suédois d’histoire naturel, un des co-auteurs de cette découverte.

Les premières traces de vie sur Terre datent d’au moins 3,5 milliards d’années. Il s’agissait d’organismes unicellulaires qui, à la différence des eucaryotes, les organismes multicellulaires (animaux, plantes, champignons), n’ont pas de noyau. Des grands organismes eucaryotes multicellulaires sont devenus fréquents beaucoup plus tard dans l’histoire de la planète, il y a environ 600 millions d’années, à l’approche de la transition vers l’ère phanérozoïque, la période durant laquelle la vie est visible.

Les découvertes des premiers organismes eucaryotes multicellulaires ont été sporadiques et difficiles à interpréter, compliquant la tâche des scientifiques pour reconstituer et dater l’arbre de la vie.

« L’ère de la vie visible semble avoir commencé beaucoup plus tôt qu’on ne pensait », relève le professeur Bengtson.

Cette algue rouge était piégée dans des formations calcaires contenues dans des sédiments de phosphorite vieux de 1,6 milliard d’années.

Les chercheurs ont pu regarder à l’intérieur de l’algue par tomographie microscopique aux rayons X, qui fournit des images en trois dimensions. Ils ont pu entre autres observer dans chaque cellule de l’algue ancienne ce qui semble être des parties de chloroplaste, où se produit la photosynthèse dans les plantes. Ces scientifiques ont également vu distinctement des structures régulières au centre de la membrane de toutes les cellules, ce qui est typique de l’algue rouge.

 

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"Si ma fille a gâché votre dîner, c’est parce que je l’éduque"


Bravo, voilà un témoignage qui rejoint bien des parents et toutes personnes qui s’occupent des jeunes enfants. Combien de fois quand un enfant fait une crise en public, des gens au regard réprobateurs envers leurs parents et passent des commentaires désobligeants alors que l’éducation se passe autant à la maison que dans des espaces publics
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« Si ma fille a gâché votre dîner, c’est parce que je l’éduque »

 

« Les enfants qui hurlent alors que vous voulez manger tranquillement au restaurant sont agaçants. Mais avant de vous emporter, rappelez-vous que ces crises ne sont pas le témoignage d’une mauvaise éducation. Ne jugez pas les parents qui essaient péniblement de régler la situation ».

Cette pertinente lettre ouverte d’un père américain au sujet de la désapprobation de clients face à sa fillette « difficile » dans un lieu public est devenue virale.

Le 4 mars, l’Américain Clint Edwards a mis en ligne une publication, entre-temps partagée 100.000 fois sur les réseaux sociaux, sur les parents aux prises avec l’éducation de leurs enfants.

« Si vous ne savez pas contrôler votre enfant, restez chez vous »

A l’origine de cette lettre ouverte, un moment en famille que Clint et les siens ont partagé dans un restaurant. Censée être du « quality time », cette escapade familiale a rapidement viré au cauchemar lorsque la fillette de deux ans du couple a fait une crise pour un caprice auquel ses parents refusaient de céder. Clint Edwards, qui est auteur du blog « No idea what I’m doing » (Je ne sais pas du tout ce que je suis en train de faire), a tenu à débriefer sur sa page Facebook après cet épisode désagréable et culpabilisant.

« Elle a fait une crise parce que sa maman ne voulait pas la laisser lancer ses bâtonnets de poulet. Elle a pleuré, pleuré, donné des coups de pied encore et encore et vu que j’étais le premier à avoir fini mon assiette, j’ai eu le plaisir de l’emmener hors du restaurant. De la porter le long du bar alors que tous les clients, des gens sans enfant je suppose, m’observaient. Aucun parent ne m’aurait jeté ce regard, bouche crispée, avec l’air de dire: Si vous ne savez pas contrôler votre enfant, restez chez vous« .

« Ces leçons de vie nécessitent d’expérimenter le monde réel, comme vos parents l’ont fait avec vous »

« Eh bien non, rétorque-t-il dans son post, je ne sais pas la contrôler. Pas tout le temps. Pas encore. Elle a deux ans seulement, cela prendra des années encore pour lui apprendre à se comporter correctement en public, et le seul moyen de le lui apprendre est justement de l’emmener dans des endroits publics et de lui montrer ce qui se fait ou non. En lui disant non un million de fois, en la laissant faire une crise, et en lui répétant non à nouveau.

Ces leçons de vie impliquent de la patience, un travail acharné, et nécessitent de faire l’expérience du monde qui nous entoure, et je suis désolé pour les clients du bar qui ont été irrités par notre fille, mais vous faites partie de cette expérience. Vos parents ont fait la même chose avec vous, et c’est pour cela que vous êtes à même de reconnaître un enfant dérangeant dans un restaurant. C’est comme cela que vous avez appris à vous dire: Ces parents doivent contrôler leur enfant. C’est comme cela que vous avez appris à devenir des adultes respectables.

Preuve d’éducation

Je comprends. Il est désagréable que des enfants se mettent à crier dans des lieux publics. Je sais. Je le vis. Mais avant de vous énerver et de poser un jugement sur les parents, n’y voyez pas la preuve d’une mauvaise éducation. Ce que vous voyez en réalité, ce sont des parents qui travaillent dur pour arranger la situation. Vous êtes en train de regarder ce que cela implique de faire grandir un enfant ».

Ses mots aussi sensés que percutants ont touché de nombreux internautes qui ont dû se reconnaître dans ce (parfois) rude combat pour l’éducation que mènent tous les parents du monde. La gêne que cela implique de résister face à un enfant qui s’entête, et la difficulté de tenir bon qui est décuplée par la désapprobation des « spectateurs » de la scène que ce soit en rue, devant l’école, dans les magasins ou dans un endroit où, comme tous les autres clients, les parents souhaitaient passer un moment paisible et agréable. Par ses mots, Clint Edwards a rappelé que l’éducation est la mission de la société tout entière et qu’elle nécessite un peu de solidarité.

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2000 ans d’histoire révélés, la plus importante découverte archéologique d’Algérie


Alors qu’on doit faire un métro à Alger en Algérie, de grandes découvertes ont permis de retrouver 2000 ans d’histoire en passant par l’époque romaine, byzantine et ottomane sans oublier la colonisation française
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2000 ans d’histoire révélés, la plus importante découverte archéologique d’Algérie

 

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Photo AFP

«C’était spectaculaire! D’un seul regard, on pouvait embrasser deux millénaires de l’histoire d’Alger», raconte, la voix empreinte d’émotion, l’archéologue Kamel Stiti en se remémorant la découverte en 2009 de vestiges en plein coeur de la capitale algérienne.

L’histoire de la plus importante découverte archéologique d’Algérie a commencé avec des sondages exploratoires sur le tracé du métro d’Alger.

Ces trouvailles ont ensuite mené à des fouilles, lancées en 2013, qui ont permis d’exhumer des vestiges s’étendant de l’ère romaine — à la fin du Ier siècle avant J.-C., quand Alger s’appelait Icosium — à celle de la colonisation française, en passant par les époques byzantine et ottomane.

Un édifice public pavé de mosaïques du Ve siècle et une vaste nécropole byzantine du VIIe siècle renfermant plusieurs dizaines de tombes ont ainsi émergé de ce chantier de 3000 mètres carrés.

Un grand nombre de vestiges et de matériaux, souvent fragmentés, ont été récupérés, notamment un ensemble de 385 pièces de monnaies (des réaux, monnaies royales) et des outils de défense comme des «boules catapultiques».

Dans cette stratification de l’histoire, des parties de la mosquée Es Sayida, construite par les Ottomans, ont également été découvertes. Cette mosquée avait été rasée en 1831, au tout début de la colonisation française, afin, selon l’archéologue, de réaliser une grande place: la place du Roi, devenue ultérieurement place du Gouvernement, et rebaptisée place des Martyrs après l’indépendance du pays en 1962.

L’Algérie recèle des ruines romaines (en plein air) qui comptent parmi les plus importantes au monde, mais beaucoup pensaient qu’il ne subsistait rien de ces temps lointains à Alger même, assure le codirecteur des fouilles, M. Stiti.

Menées par un groupement constitué du Centre national de recherches archéologiques (CNRA) et de l’Institut national des recherches archéologiques préventives (INRAP, français), ces fouilles ont montré au contraire que les sites dans la capitale ont été bien conservés.

Les résultats complets sont actuellement en phase d’analyse et d’interprétation. Un rapport est attendu en fin d’année.

L’archéologie, une plus-value

La mise au jour des vestiges archéologiques place des Martyrs a entraîné une modification du chantier du métro, relève avec satisfaction M. Stiti, membre du CNRA.

«C’est une première» en Algérie, souligne-t-il. Le projet a pu être adapté sans être supprimé, signe que l’archéologie et le développement ne sont pas incompatibles, ajoute-t-il.

«C’est une plus-value», l’archéologie accompagne le développement «sans le freiner», dit-il en regrettant que les archéologues soient souvent vus comme des empêcheurs de construire.

Afin de préserver le patrimoine historique de la ville, la station de métro ne fera que 3250 m2 au lieu des 8000 m2 prévus initialement, et le tunnel du métro devra passer à 35 mètres sous terre.

«Pour ne pas accuser un retard, facteur de surcoûts pour le projet du métro, les archéologues ont travaillé d’arrache-pied, y compris les jours fériés», souligne M. Stiti.

Plus de 150 personnes de différentes nationalités et spécialités ont participé aux fouilles, une aubaine pour les jeunes archéologues algériens.

Une future station-musée

Place des Martyrs, la future station-musée qui doit être inaugurée en novembre s’inspirera de musées italiens et grecs.

«Mais à Rome ou à Athènes, le musée présente des séquences particulières alors qu’ici, le visiteur pourra embrasser toute l’histoire d’Alger sur 2000 ans. C’est une fierté!», se réjouit M. Stiti.

Une partie des objets mis au jour sera ainsi exposée dans un musée classique, à l’extérieur, doté d’une ou plusieurs salles. Mais les vestiges immobiliers seront eux présentés dans un musée in situ, pour certains à plus de 7 mètres sous terre, et sur 1200 m2.

«Je suis impatiente de voir la station ouverte. Fini les désagréments des travaux, je pourrai circuler en métro et surtout visiter le musée avec mes deux petites-filles qui sont écolières», se félicite Aïcha, 70 ans, une «voisine» du chantier des fouilles.

Saïd, 50 ans, rêve maintenant «de visites guidées pour les jeunes, scolarisés ou pas». «Afin qu’ils puissent s’approprier le passé de notre ville plusieurs fois millénaire», explique cet enseignant d’histoire-géographie au lycée Emir Abdelkader.

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