Supériorité


Personne ne devrait se croire supérieure à une autre personne. Ni le droit de mépriser les valeurs d’un autre.
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Supériorité

 

La plus terrible des injustices est qu’un homme puisse  se croire supérieur à un autre homme, se croire en droit de le mépriser.

Joseph Wresinski

Le Saviez-vous ► Diabète, insuline et metformine


Le diabète est une maladie qui existait à l’époque des pharaons. Cela a pris plusieurs millénaires pour comprendre cette maladie et trouver des remèdes pour diminuer le taux de sucre dans le sang
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Diabète, insuline et metformine

 

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

    Le diabète est une maladie connue depuis la nuit des temps. Tel que décrit dans le Papyrus Ebers, le diabète fait partie de ce qu’on appelait alors: les anomalies des vases d’eau du corps. Amenhotep III, neuvième pharaon de la dix-huitième dynastie ayant vécu entre 1700 et 1600 ans avant Jésus-Christ, en souffrait. Le père de la médecine occidentale, Hippocrate, lui donna le nom de diabète, car les malades semblaient toujours assoiffés et urinaient rapidement après avoir bu comme si l’eau traversait les voies de leur corps (dia – baina en grec signifie : passer à travers). Le médecin romain Galène parlait de deux maladies : l’une pour décrire le besoin fréquent d’uriner qu’il appelait diarrhoea urinosa et l’autre pour la soif excessive qu’il nommait dipsakos.

    Diabètes et sucre

    L’association entre le diabète et le sucre fut aussi remarquée assez tôt dans l’histoire. Un des textes fondateurs de la médecine ayurvédique cite deux illustres médecins indiens du 5e et 6e siècle après J.-C., Sushruta et Chakura qui constatent que l’urine des patients souffrant de polyurie gouttait comme le miel, était collante au toucher et attirait les fourmis en grand nombre. Les médecins chinois firent le même constat, mais selon eux, ce sont les chiens qui étaient attirés par ces urines. Avicennes, un grand médecin perse décrivit deux complications courantes du diabète : la gangrène et la réduction des fonctions sexuelles. Une dizaine de siècles plus tard, le médecin suisse Von Hohenheim (1494-1541), mieux connu sous le nom de Paracelse, remarqua que l’évaporation de l’urine de diabétique laissait une poudre blanche anormale. Il croyait cependant qu’il s’agissait de sel ce qui, selon lui, expliquait aussi la grande soif des diabétiques. Finalement, ce fut le docteur Thomas Willis (1621-1675), éminent anatomiste et pathologiste britannique, qui ramena les concepts de sucre dans les urines après avoir observé le goût de sucre qui se dégageait des urines de diabétiques.

    De la connaissance de la maladie

    Thomas Willis

    Mis à part cette association, soif, urines fréquentes et sucre, peu était connu sur mécanismes menant à la maladie. Thomas Willis, avait avancé un début d’explication toujours en vogue. Il fut le premier à relier le diabète au mode de vie. Il affirmait que le diabète avait été une maladie rare durant l’Antiquité et le Moyen-âge. Il était devenu plus fréquent à son époque parce que les gens mangeaient avec grand faste et consommaient plus de vin. Thomas Sydenham croyait que la maladie provenait d’un chyle non entièrement digéré. Il avait cependant été le premier à considérer le diabète comme une maladie systémique et non une déficience rénale.

    Vers la fin du XVIIIe siècle, Mathew Dobson (1735-1784) admit un patient à son hôpital du nom de Peter Dickonson. L’homme de 33 ans affichait à l’extrême tous les symptômes du diabète, son volume d’urine quotidien dépassait les 15 litres (chiffre qui sembla quelque peu exagéré…). N’empêche que Peter permit à Dobson de se livrer à une foule d’expérimentation et d’analyse tant de son sang que de ses urines. En 1776, le médecin publia ses observations dans le Medical Observations and Inquiries.

    Certaines de ces observations mettent en lumière qu’il existerait deux formes de diabète, l’un a évolution très rapide (Dobson fait part d’un de ses patients décédés en moins de cinq semaines et un autre à évolution chronique. Il nota aussi que l’urine et le plasma sanguin contenaient un taux de sucre anormalement élevé révélant le concept d’hyperglycémie. Avec les résultats de ce médecin, diverses cures firent leur apparition tentant de modifier la diète et l’apport en eau quotidien.

    Puis, plus de 150 ans plus tard les médicaments

    Frederick Grant Banting

    Héros militaire de la Première Guerre mondiale, Frederick Grant Banting, jeune médecin, commence sa pratique médicale en orthopédie à London en Ontario. Durant la guerre, en France à la bataille de Cambrai, il s’était porté au secours de sa garnison au risque de sa vie et il avait été blessé. Il fut d’ailleurs honoré de la Croix militaire pour héroïsme. De retour au pays, la clientèle se faisant rare, il accepte un poste comme assistant de recherche du professeur Miller, à l’University of Western Ontario.

    En 1920, il est appelé à donner un cours sur le pancréas. C’est en préparant ses cours que l’idée lui traverse l’esprit que le pancréas possède en réalité deux fonctions : l’une exocrine par la sécrétion des sucs gastriques et l’autre, endocrine en produisant une hormone capable d’abaisser la glycémie sanguine. Banting n’a dès lors plus qu’une passion : consacrer toutes ses énergies à découvrir un remède contre le diabète. Il a besoin de locaux et d’animaux pour faire sa recherche. Son patron le présente donc au professeur Macleod de l’université de Toronto, qui décide en mai 1921 de lui fournir un laboratoire, dix chiens et un assistant de recherche, un de ses élèves les plus brillants du nom de Charles Best. En moins de six mois, Banting présente son rapport préliminaire de recherche au Physiological Journal Club of Toronto.

    De la découverte à la commercialisation

    Les premières insulines furent fabriquées artisanalement directement à partir des laboratoires de l’University of Toronto. Très tôt, les compagnies Eli Lilly aux États-Unis et Connaught en Ontario ont commencé la fabrication commerciale du produit. On utilisait alors des pancréas de porc ou de bœuf à partir desquels on extrayait et purifiait l’insuline. En 1976, les méthodes allaient changer radicalement. Une jeune compagnie américaine révolutionne la fabrication de l’insuline par la biotechnologie. En modifiant l’ADN de certains microorganismes et en y greffant les gènes codant pour la fabrication d’insuline chez l’homme, il devenait possible de synthétiser rapidement et efficacement une insuline humaine. Genentech qui, sous simple présentation de son idée, a vu ses parts grimper en bourse plus que toute autre entreprise inaugure une ère nouvelle en fabrication de médicaments.

    La metformine : De la plante à la pilule

    Le lilas français (Galega officinalis) est une plante qui fut utilisée en médecine populaire depuis plusieurs siècles en Europe tant pour ses vertus diurétiques qu’antiparasitaires.

    Dans les années 1920, on avait remarqué que l’ablation de la glande thyroïde provoquait une hypoglycémie. Et l’on attribuait cette conséquence à une production accrue de guanidine, ce qui s’est d’ailleurs révélé faux par la suite. Parallèlement, la galégine, un produit semblable, mais dérivé de la plante Galega officinalis avait été isolé et démontrait une certaine efficacité avec moins de toxicité que la guanidine pour abaisser les taux de sucre sanguin. Mais la galépine était d’une courte durée d’action et les réponses aux traitements pouvaient varier d’un individu à un autre.

    L’arrivée sur le marché de l’insuline allait diminuer de beaucoup l’intérêt pour les recherches sur la metformine qui fut alors considéré comme un petit produit sans grand intérêt.

    À partir d’un dérivé de la guanidine, la N’N’- dimethylguanidine, Emil Werner et James Bell ont été les premiers à parler de la metformine en 1922. Sept ans plus tard, Slotta et Tschesche confirmèrent que leurs expériences avec les lapins démontraient clairement que la metformide pouvait abaisser la glycémie, et ce avec plus d’efficacité que tous les autres dérivés de la guanidine. Mais l’arrivée sur le marché de l’insuline allait diminuer de beaucoup l’intérêt pour les recherches sur la metformine qui fut alors considéré comme un petit produit sans grand intérêt.

    Une mise au rencart de trente ans pour la metformine

    En 1950, un médecin philippin Eusebio Y Garcia testa la metformine chez les humains. Il lui trouva des vertus antibactériennes, antivirales, antipaludéennes, analgésiques et hypoglycémiantes. Toutes ces recommandations ne purent être confirmées par la suite, mais il avait tout de même pu démontrer la non-toxicité du produit chez l’humain et sa capacité de réduire la glycémie sanguine.

    Près d’une dizaine d’années plus tard, Jean Sterne du laboratoire français Aron en banlieue de Paris, démontra l’efficacité de la metformine dans les cas de diabètes peu sensibles à l’insuline et de diabètes instables. Le produit fut commercialisé pour la première fois donc en 1959 sous le nom de glycophage (qui mange le sucre). Aujourd’hui, il se vend pour plus de 3 milliards de dollars de metformine.

    Des recherches récentes tendent à démontrer que la metformine pourrait aussi avoir des effets préventifs sur certains cancers, dont celui du poumon et celui du pancréas. C’est à suivre…

    http://quebec.huffingtonpost.ca/


Bangladesh: des femmes attaquées à l’acide deviennent mannequins lors d’un défilé de mode


Chacune des femmes ont à leur manière de souligner la journée de la Femme. Au Bangladesh, des femmes victimes d’attaque à l’acide ou choisi d’être mannequin dans un défilé de mode. Ces femmes paraîtres au grand public ne veulent plus être isolés socialement et sont prête a relever les défis pour y arriver
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Bangladesh: des femmes attaquées à l’acide deviennent mannequins lors d’un défilé de mode

 

Bangladesh: des femmes attaquées à l'acide deviennent mannequins lors d'un défilé de mode

AFP

DACCA – Une quinzaine de survivantes d’attaques à l’acide ont arpenté le podium à l’occasion d’un défilé de mode à Dacca, capitale du Bangladesh, initiative destinée à lutter contre les préjudices envers les victimes de ces agressions.

Étudiante de 14 ans, Shonali Khatun a ouvert le bal avec un ensemble conçu par la mannequin bangladaise devenue couturière Bibi Russell.

La jeune femme avait dû subir une reconstruction faciale après avoir été attaquée à l’acide peu après sa naissance. Alors qu’elle n’était âgée que de 17 jours, un voisin avait versé du vitriol sur son visage pendant son sommeil en raison d’un litige foncier avec ses parents.

«Je me sens si bien d’être là. Je me sens plus puissante», a déclaré à l’AFP la collégienne, qui a ouvert la voie à la quinzaine de femmes survivantes d’attaques à l’acide sur le podium pour un défilé organisé par l’organisation britannique ActionAid.

Après l’agression, Shonali Khatun a passé trois années à l’hôpital. Elle a été opérée à huit reprises pour traiter les brûlures sur son visage et ses bras.

Malgré le mépris quotidien de ses proches et des habitants du village, elle dit aspirer à devenir docteur.

«J’atteindrai ce but un jour. La douleur m’a enseigné à être forte.»

Originaire d’un milieu modeste, devenue une célèbre mannequin présente jusque dans les pages de Vogue ou Harper’s Bazaar, la designeuse Bibi Russell a déclaré qu’elle espérait que ce défilé apportera davantage de reconnaissance à ces femmes.

«C’est une chose qui me tient vraiment à coeur (…) Laissons-les avoir une vie dans ce monde», a-t-elle dit.

Les attaques à l’acide, généralement contre des femmes dans les zones rurales, sont un problème majeur au Bangladesh.

L’année dernière, 44 de ces agressions ont été enregistrées, en nette baisse par rapport aux plusieurs centaines par an du début des années 2000.

Selon la fondation Acid Survivors, ce déclin est attribuable à la plus grande sévérité de la loi, qui peut aller jusqu’à la peine de mort.

Mais les survivantes de ces agressions restent confrontées à une ostracisation sociale et aux discriminations en raison de leur difformité physique dans cette société conservatrice.

http://fr.canoe.ca

L’homme de Néandertal, pionnier de l’automédication?


L’homme de Néandertal n’était vraiment pas si bête qu’on pourrait le croire, ils se servaient déjà de plante médicinale pour se soigner, des dérivés de l’aspirine et de la pénicilline par exemple. En plus grâce à la plaque dentaire, les scientifiques ont pu même découvrir que leur alimentation étaient selon l’accessibilité de la viande ou non.
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L’homme de Néandertal, pionnier de l’automédication?

 

 

Représentation d’un homme de Néandertal

 

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
Paris

L’homme de Néandertal, notre cousin disparu, se soignait déjà à l’«aspirine» il y a 48 000 ans, en mangeant du peuplier qui libère une substance aux propriétés anti-inflammatoires et antalgiques, selon une étude publiée mercredi.

Cette découverte a été réalisée par une équipe internationale de chercheurs qui a étudié le tartre dentaire de quatre fossiles d’hommes de Néandertal. Retrouvés en Belgique (grotte de Spy) et en Espagne (site d’El Sidron), ils ont entre 42 000 et 50 000 ans.

La plaque dentaire est un véritable attrape-tout: elle capture les micro-organismes de la bouche, les agents pathogènes de l’appareil respiratoire et digestif, mais aussi de petits morceaux de nourriture coincés dans les dents. Lorsqu’elle se minéralise sur les dents, elle se transforme en tartre.

«L’analyse génétique de l’ADN « enfermé+ dans la plaque dentaire représente une fenêtre unique sur le mode de vie de l’homme de Néandertal», souligne Laura Weyrich, de l’Université d’Adélaïde (Australie), principal auteur de l’étude publiée dans la revue Nature.

 Le tartre donne des informations sur le régime alimentaire de ces hommes préhistoriques,  leur état de santé, l’impact de l’environnement sur leur comportement, ajoute-t-elle.

Pour les chercheurs, la «principale surprise» est venue de l’étude du tartre dentaire d’un jeune adulte néandertalien trouvé dans la grotte d’El Sidron (nord-ouest de l’Espagne). Il souffrait d’un abcès dentaire encore visible sur sa mâchoire. L’analyse de son tartre montre qu’il était aussi affecté par un parasite intestinal (Enterocytozoon bieneusi) qui provoque des diarrhées sévères.

Cet homme malade mangeait du peuplier, dont les bourgeons sont «réputés pour contenir des concentrations élevées d’anti-inflammatoires ou antalgiques, comme notamment la salicine», métabolisée en acide salicylique (aspirine) par notre foie, explique à l’AFP Bastien Llamas, coauteur de l’étude.

L’ADN de la moisissure Penicillium, qui produit naturellement l’antibiotique pénicilline, est également présent dans le tartre, ajoute ce chercheur.

«Apparemment, les hommes de Néandertal connaissaient bien les plantes médicinales, leurs propriétés anti-inflammatoires et antidouleur et semblent s’être automédiqués», déclare Alan Cooper, directeur du Centre Australien pour l’ADN ancien (ACAD) de l’Université d’Adélaïde.

Rhinocéros ou pignons de pain

L’analyse ADN corrobore une étude parue en 2012 dans la revue Naturwissenschaften qui évoquait la possibilité que l’homme de Néandertal se soit servi de plantes médicinales comme la camomille ou la millefeuille pour se soigner. Elle s’appuyait sur l’analyse chimique du tartre de fossiles de Néandertaliens retrouvés là aussi à El Sidron.

Dans l’étude parue mercredi, les scientifiques indiquent également être parvenus à réaliser le séquençage presque complet d’une bactérie très similaire au Methanobrevibacter oralis, qui provoque des parodontites (l’infection de la gencive et du tissu osseux). Vieux de 48 000 ans, il s’agit du plus vieux génome microbien à avoir été décrypté.

L’étude illustre aussi la diversité des régimes alimentaires de l’homme de Néandertal suivant la région où il vivait et le type de nourriture disponible.

En Belgique, les Néandertaliens de la grotte Spy mangeaient du rhinocéros laineux et des mouflons, accompagnés de champignons, selon les chercheurs.

«Ils vivaient dans un environnement de steppes» et «les gros animaux herbivores représentaient pour eux une source majeure d’aliments», déclare à l’AFP Laura Weyrich.

Plus au sud, les hommes de Néandertal du site d’El Sidron «vivaient dans une forêt dense à l’époque». «Leur régime était largement composé de champignons, de pignons de pain et de mousses, plutôt que de gros gibier», ajoute-t-elle.

«Il semble donc que la population belge était chasseuse et cueilleuse, alors que la population espagnole était juste cueilleuse», souligne Bastien Llamas, lui aussi chercheur à l’université d’Adélaïde.

L’homme de Néandertal, du genre Homo comme l’homme moderne, est apparu il y a environ 300 000 ans en Eurasie et s’est éteint il y a environ 30 000 ans.

http://www.lapresse.ca/

Thaïlande : 900 pièces retrouvées dans l’estomac d’une tortue


Aberrant ! À quoi pensent les gens ! Jeter des pièces dans des bassins d’eau, alors que des animaux marins y vivent. C’est déconcertant de tels agissements.
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Thaïlande : 900 pièces retrouvées dans l’estomac d’une tortue

 

Une tortue fluorescente. - Capture d'écran Youtube

Une tortue fluorescente. Capture d’écran Youtube

Drôle de découverte à l’intérieur de l’estomac d’une tortue verte en Thaïlande. Plus de 900 pièces de monnaies ont été extraites de son abdomen lors d’une opération chirurgicale de quatre heures menée par cinq vétérinaires de l’université de Chulalongkom.

L’argent ingurgité par la tortue prénommée Bank provenaient de pièces jetées dans son bassins par des touristes qui s’adonnaient alors à un rituel porte-bonheur.

« Je suis très en colère. Comment peut-on continuer à jeter des pièces dans un bassin lorsque l’on constate que cela porte préjudice à la santé de la tortue ? » s’est interrogée la responsable de la clinique vétérinaire où a eu lieu l’opération.

Du liquide pendant quinze jours

Durant l’intervention, Bank a subi une anesthésie générale. Une incision de dix centimètres a été nécessaire pour retirer chacune des pièces. Certaines ont d’ailleurs été retrouvées abîmées par la corrosion alors que d’autres été carrément dissoutes.

« Le résultat est satisfaisant. Maintenant, c’est à Bank de bien récupérer » a déclaré un vétérinaire qui a participé à l’opération.

Pour cela, elle devra observer un régime strict et ingurgiter du liquide pendant deux semaines.

http://www.ladepeche.fr/

Vous partagez les avis de disparition d’enfants sur Facebook? Attention, dit la GRC


Voilà une bonne raison de ne pas publier n’importe comment une disparition d’enfant si, cette disparition n’est pas confirmer par un média sérieux ou par une source policière qu’on peut vérifier les coordonnées. Car on ne sait pas qu’elles sont les motifs de n’importe qui met une photo d’enfant de disparition. Cela peut mettre des vies en danger plus que l’on pense pour plusieurs raisons. En plus, si c’est vraiment une disparition, il est beaucoup plus facile de vérifier ou en sont les recherches. Hier, j’ai vu sur Facebook, quelqu’un qui a partagé une photo disant qu’il avait volé certaines choses a une famille qui l’avait accueilli sans source policière. Est-il vraiment coupable, si oui, la famille a-t-elle fait des démarches policières ? Ou c’est simplement une vengeance personnelle pour une autre raison .. Il faut faire attention ce que l’on partage
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Vous partagez les avis de disparition d’enfants sur Facebook? Attention, dit la GRC

 

Huffington Post Canada  |  Par Michelle Butterfield

En parcourant votre fil d’actualités Facebook, vous apercevez une publication sur un enfant porté disparu. Naturellement, votre premier réflexe est de partager la publication. Ça peut contribuer à ramener un enfant sain et sauf à la maison, alors pourquoi pas?

Pas si vite, répond la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Dans une publication Facebook, le détachement de Kindersley, en Saskatchewan, rappelle les dangers de partager ce type de publications sans d’abord faire quelques vérifications.

Souvent, explique la GRC, ces publications proviennent de personnes mal intentionnées. Parfois, l’enfant dont la photo est largement partagée ne manque même pas à l’appel.

Même si l’on souhaite bien faire en partageant la publication, on ne connaît pas toujours tous les faits.

«Par exemple, un parent qui se voit refuser l’accès à ses enfants par un ordre de la cour pourrait mettre leurs photos sur Facebook et affirmer qu’ils ont disparu», écrit le corps de police.

Parfois – dans les cas de violence domestique, par exemple -, l’autre parent et l’enfant peuvent se cacher pour leur propre protection.

En partageant une telle photo, vous pourriez mettre des vies en danger, avertit la GRC.

facebook
Cliquer sur «Partager» pourrait faire plus de tort que de bien. (Photo: Getty Images)

La GRC recommande de toujours vérifier la source d’une photo avant de la partager.

«Si la publication ne provient pas d’une source policière officielle et ne contient pas de lien vers un article publié par un média sérieux confirmant la disparition, elle n’est probablement pas légitime.»

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les édulcorants sont-ils si dangereux pour notre santé?


On fait attention au sucre, dans les bonbons, les gâteaux, le café, les sodas etc … On prend des édulcorant pour éviter ce sucre soit pour éviter le diabète ou pour maigrir, alors qu’en fait c’est le contraire qui se passe.
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Les édulcorants sont-ils si dangereux pour notre santé?

 

L'aspartame, édulcorant controversé | Jeff Golden via Flickr CC License by

L’aspartame, édulcorant controversé | Jeff Golden via Flickr CC License by

Guy Fagherazzi

De nouveaux résultats confirment les inquiétudes entourant ces produits alimentaires et notamment l’aspartame.

On les consomme en buvant des sodas dits «light» ou en sucrette avec le café. Les édulcorants comme l’aspartame, le plus courant, ou le sucralose, le plus récent, sont utilisés depuis plus de trente ans en remplacement du sucre, dans le but de ne pas grossir. Ils sont cependant controversés, suspectés de favoriser la prise de poids et le diabète de type 2, ou encore d’être cancérigènes. The Conversation

La quantité d’édulcorants dans notre alimentation a augmenté massivement ces dernières années sous des formes plus ou moins visibles, les industriels les intégrant de façon croissante dans les céréales, les biscuits, les gâteaux, les produits laitiers comme les yaourts aux fruits allégés en sucre, et même dans certains médicaments.

Dans le même temps, une recherche indépendante de l’industrie agro-alimentaire s’est développée à l’échelle internationale pour tenter de mesurer leurs effets sur la santé, en particulier leur impact sur les maladies métaboliques. Notre équipe du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de l’Inserm apporte depuis 2012 sa contribution à travers son programme sur les facteurs de risque de diabète de type 2.

Ses résultats incitent à la plus grande prudence vis-à-vis de la consommation de faux sucre. Dans une étude publiée en février, nous venons en effet de montrer que le risque de diabète augmente avec la consommation de sucrettes. Nous avions montré auparavant que ce risque était également supérieur avec les boissons dites «light», par comparaison avec les sodas classiques.

Près de 100.000 femmes suivies depuis vingt-sept ans

Ces travaux se fondent sur les données issues d’une cohorte de près de 100.000 femmes baptisée E3N, pour Étude épidémiologique auprès des femmes de l’Éducation nationale, l’une des rares de cette taille dans le monde.

Cette étude de cohorte prospective suit depuis maintenant vingt-sept ans la santé de femmes adhérentes à la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN). Initiée par l’épidémiologiste Françoise Clavel-Chapelon, cette étude vise à mieux comprendre la santé des femmes et leurs risques de développer des pathologies chroniques comme le cancer ou le diabète de type 2.

À

L’aspartame fait grossir, pas maigrir

Les participantes ont rempli des questionnaires très détaillés sur leur alimentation en 1993, passant en revue chaque repas, y compris les collations et apéritifs précédant les trois repas principaux, et la collation du soir. Les chercheurs disposent ainsi d’informations précises à la fois sur les aliments consommés, mais également sur les apports nutritionnels moyens pour chacune.

Les sodas «light», plus à risque que les sodas classiques

En étudiant ces données, notre équipe a mis pour la première fois en évidence, en 2013, un risque de diabète supérieur avec les boissons dites «light», par comparaison avec les sodas classiques.

Sur les 66.118 femmes suivies entre 1993 et 2007, 1.369 ont en effet reçu un diagnostic de diabète de type 2. Notre équipe a modélisé le risque de développer cette maladie en fonction de la consommation de trois types de boissons: sodas classiques, sodas édulcorés et jus de fruit 100 % pur jus. Nous avons pris en compte d’autres facteurs comme l’activité physique, l’indice de masse corporelle et les antécédents familiaux.

Risque de diabète de type 2 dans l’étude E3N en fonction de la consommation de boissons sucrées (à gauche), de boissons édulcorées (au centre), et de jus de fruits 100% pur jus (à droite). Le trait continu indique le risque en fonction de la quantité consommée. Guy Fagherazzi

D’autres études avaient déjà montré, auparavant, une augmentation du risque de diabète associée à une consommation élevée de boissons sucrées en général. Cette fois, nous avions réussi à les distinguer. À consommation égale, par exemple 1,5 litre par semaine, soit l’équivalent d’une grande bouteille, le risque de diabète était 60% plus élevé avec les boissons «light», comparé aux boissons sucrées classiques. Des résultats d’autant plus marquants que leur consommation, à l’époque, était moins élevée qu’aujourd’hui. Les femmes de l’étude consommaient alors en moyenne chaque semaine 328 ml de boissons sucrées, soit environ une canette, et 568 ml de boissons «light».

Autre enseignement majeur de l’étude: on ne constatait aucune augmentation du risque de diabète avec les jus de fruits 100% pur jus, des produits sucrés naturellement.

Un risque accru de diabète avec les sucrettes

Récemment, notre équipe s’est intéressée à la consommation d’édulcorants en sucrettes et en sachets chez les femmes de l’étude E3N. Dans l’étude que nous venons de publier, citée plus haut, celles qui en consomment «toujours ou presque» voient augmenter de 83% leur risque de développer un diabète, par rapport à celles qui n’en consomment «jamais, ou rarement». Les participantes qui en ont consommé régulièrement pendant plus de 10 ans voient leur risque augmenter de 110% par rapport à celles qui n’en consomment jamais ou rarement, ce qui suggère un effet cumulatif avec le temps.

http://www.slate.fr