Le dialogue


Le dialogue est un art qui s’apprend. Apprendre à écouter au lieu de préparer sa réponse pour contredire l’autre. Le dialogue n’est pas de trouver qui a raison ou tort, mais bien de comprendre les idées de l’autre avant de répondre
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Le dialogue

 

Le dialogue est ce moment qui consiste pour chacun à mettre provisoirement entre parenthèses ce qu’il est et ce qu’il pense pour essayer de comprendre et d’apprécier, même sans le partager, le point de vue de l’autre.

Dominique Pire

L’agriculteur montre ce qu’il y a dans cette oeuf géant d’une de ses poules


C’est vraiment étonnant ! Un agriculteur à trouver un oeuf que sa poule avait pondu. C’est déjà arrivé 5 fois auparavant oeuf est anormalement gros. Cette fois-ci, l’agriculteur a filmé ce que contient l’oeuf
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L’agriculteur montre ce qu’il y a dans cette oeuf géant d’une de ses poules

Le Saviez-Vous ► Et l’homme créa la vache d’étable


Les aurochs sont devenu des vaches pour les étables. La domestication de ces animaux a eu plusieurs évolutions faites par l’homme qui ont fait de ces bêtes totalement différentes de ces ancêtres. La science s’en est mêlé pour que les vaches ne soit plus accouplées par les mâles, mais inséminée artificiellement, la génétique a aussi une grande place dans le choix de spermes des mâles sans compter que des scientifiques ont même ajouté des gènes humains pour faire … du lait de femme humaine. Je trouve cela décevant ce genre de manipulation animale
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Et l’homme créa la vache d’étable

Les vaches ont évolué au gré des besoins de l’industrie.

Les vaches ont évolué au gré des besoins de l’industrie. Photo : Reuters/Leonhard Foeger

Il y a 10 000 ans, la vache n’existait pas. Il y avait l’auroch, cet impressionnant ruminant de 2 mètres au garrot et aux longues cornes menaçantes, dont les premiers humains faisaient des portraits sur les parois des cavernes. Comment l’auroch, aujourd’hui disparu, est-il devenu la vache de nos étables?

Un texte d’Aubert Tremblay, de la Semaine verte

Un jour, l’humain s’est mis à en contrôler rigoureusement la sexualité. Ce faisant, il a remodelé l’animal d’origine pour l’adapter à ses propres besoins. Et la dangereuse bête sauvage est devenue la placide et calme productrice de lait qui rumine tranquillement dans nos étables et nos champs.

Quand on dit  » domestication « , cela signifie : « Je crée une barrière à la reproduction, je ne les laisse plus se reproduire comme elles veulent. »  Eva-Maria Geigl, paléogénéticienne, Institut Jacques Monod

Quatre cents ans après la mort du dernier auroch, la vache parade dans les foires. Elle est bichonnée, jugée, examinée sous toutes les coutures, et les plus belles – selon nous – reçoivent des trophées.

Elles ne ressemblent plus à leurs ancêtres et leur corps a évolué au gré des besoins de l’industrie. Il y a quelques décennies, par exemple, on cherchait des pis plutôt bas, faciles à traire à la main. Depuis la traite mécanique, ils sont remontés!

Pendant plus de trois siècles, le façonnage des bovins a été relativement lent, les humains se contentant de choisir qui s’accouplait avec qui. La copulation était naturelle. Toutefois, dans les années 60 a eu lieu la grande révolution sexuelle des vaches, en deux temps : insémination artificielle, puis congélation du sperme.

Révolution sexuelle

Un taureau dans un laboratoire d’insémination artificielle en Autriche.

Un taureau dans un laboratoire d’insémination artificielle en Autriche. Photo : Reuters/Leonhard Foeger

Il n’y a plus de taureaux dans les étables, ou si peu. Les vaches ne voient jamais de mâles. C’est l’inséminateur qui vient les voir avec, dans de fines paillettes de verre, des dilutions de sperme soigneusement choisies pour chacune, selon les besoins : l’amélioration du pis, des pattes ou même du lait.

Une main profondément enfoncée dans l’anus de la vache, l’inséminateur guide la paillette, qu’il a insérée dans le vagin, pour lui permettre de franchir le col de l’utérus. Les spermatozoïdes sont ainsi injectés tout près du but.

Un taureau laitier monte un jeune mâle. Au bon moment, le sperme sera récolté.

Un taureau laitier monte un jeune mâle. Au bon moment, le sperme sera récolté. Photo : Reuters/Leonhard Foeger

Certains éleveurs séparent même leur troupeau de femelles en deux : les donneuses et les porteuses.

Les premières, une fois inséminées, fournissent les embryons (plusieurs par vache, parce qu’on provoque chimiquement une « superovulation »), et on transplante ensuite chacun de ces embryons dans une mère porteuse.

Les mâles, de leur côté, sont peu nombreux. On ne garde que ceux dont les descendantes ont le profil recherché. Pour les choisir, on suit un protocole compliqué qui dure cinq ans et on ne garde que les meilleurs 10 %, qu’on installe dans des centres spécialisés pour recueillir leur sperme.

Un taureau d’insémination artificielle peut produire, si on ne l’arrête pas, des millions de doses.  Didier Boichard, professeur de génétique animale, INRA (Institut national de la recherche agronomique)

Pour les taureaux laitiers, la sexualité se résume à monter de jeunes mâles (pas des femelles pour ne pas avoir de vraie copulation) et à éjaculer dans un vagin artificiel présenté juste au bon moment.

Le sperme est ensuite dilué (chacun peut donner jusqu’à 1000 doses), congelé et expédié n’importe où dans le monde.

Un taureau vedette français, Jocko Besné, a été « collecté » ainsi trois fois par semaine pendant 15 ans. Il a eu 400 000 filles dans 60 pays. Cela représente un revenu total de 20 millions de dollars.

Un taureau canadien exceptionnel

Hanoverhill Starbuck est un taureau canadien considéré comme le taureau ayant eu le plus d’impact dans la population bovine à l’échelle mondiale. On évalue à au moins 200 000 le nombre de filles issues de ce taureau dans le monde. Quelque 685 000 doses de sa semence ont été vendues dans 45 pays pour un revenu net cumulatif de près de 25 millions de dollars.

Sa carrière en insémination artificielle a duré 19 ans et 4 mois. Starbuck est mort en 1998, mais son clone, Starbuck II, est né en 2000.

Révolution génétique

Du sperme de taureau dans un centre d'insémination artificielle en Autriche.

Du sperme de taureau dans un centre d’insémination artificielle en Autriche. Photo : Reuters/Leonhard Foeger

Après cette révolution sexuelle, il y a eu la révolution génétique.

Depuis 2009, on peut choisir les meilleurs taureaux et les meilleures vaches en examinant leurs gènes. Cela accélère encore la sélection, et le processus est bien meilleur marché.

On ne garde plus les mâles qu’un ou deux ans. Ils sont vite remplacés par de meilleurs. Le remodelage de la vache n’a jamais été aussi rapide.

Par contre, cette grande efficacité de reproduction a créé un problème de consanguinité. Qu’à cela ne tienne, la génétique permet de diminuer le risque. Il suffit de créer un indice de consanguinité et de l’intégrer à l’équation complexe qui permet de choisir le bon taureau pour la bonne vache.

La science nous dit assez clairement que, lorsqu’on s’éloigne trop de la forme qu’une espèce a prise au cours de son évolution, la fertilité et la santé sont en danger.  Leslie Hansen, professeur de génétique, Université du Minnesota.

Une vache un peu femme

On a même commencé à modifier artificiellement le génome des vaches, comme cela se fait couramment pour les plantes.

La vache Rosita, par exemple, qui a l’air bien ordinaire dans son petit enclos en Argentine, a des gènes humains. Elle produit un lait de femme, grâce à deux gènes que le chercheur Nicolas Mucci, généticien de l’Institut national de technologie agricole en Argentine, a tout bonnement achetés sur Internet.

Rosita, la première vache transgénique, produit du lait humain.

Rosita, la première vache transgénique, produit du lait humain. Photo : Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria

Il a mis quatre ans à réussir à produire un embryon viable à partir d’ovules dans lesquels il avait inséré ces fameux gènes. Il lui reste maintenant à s’attaquer à l’acceptabilité sociale.

Il est peut-être choquant de lire sur une boîte de lait pour bébés : « produit venant d’un animal génétiquement modifié ». Mais la tendance va s’inverser quand on acceptera que cette nourriture apporte des bienfaits plutôt que des dommagesNicolas Mucci, généticien de l’Institut national de technologie agricole en Argentine

http://ici.radio-canada.ca/

Nounours piratés : des millions de messages d’enfants et de parents dérobés


Pourquoi acheter une peluche connectée et lui parler à travers le toutou par le truchement de Smartphone ? Pourquoi pas lui parler par téléphone si le parent est au travail ou toutes autres raisons ? Je veux bien croire qu’on veut être à la mode et être connecté de partout, mais les enfants en ont-ils vraiment besoin ? C’est un risque de plus pour le piratage des objets connectés
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Nounours piratés : des millions de messages d’enfants et de parents dérobés

 

Nounours piratés : des millions de messages d'enfants et de parents dérobés

Les animaux en peluche de CloudPets (page d’accueil du site web de CloudPets)

Parler à son bébé via son doudou, c’est charmant… mais faute de sécurité, c’est la porte ouverte au vol de données et aux demandes de rançon informatique.

 

Thierry Noisette

Comme c’est trognon : des lapins et des ours en peluche connectés, qui permettent aux parents d’envoyer un message vocal à leur enfant qui le reçoit via son jouet, et peut répondre à papa ou maman, ou tout autre proche. Charmante idée en apparence, sauf que, dans le cas des doudous du californien CloudPets, il y avait une faille de sécurité, révèle un spécialiste en sécurité informatique, Troy Hunt.

Résultat, plus de 820 000 comptes utilisateurs étaient exposés, ainsi que 2,2 millions de messages audio enregistrés dont l’URL (l’adresse web du fichier) était facile à retrouver.

Troy Hunt explique que les gens « ne pensaient pas au fait que quand vous vous connectez à l’ours en peluche, la voix de vos enfants se trouve dans un serveur d’Amazon ».

Les jouets de CloudPets sont reliés à des applis mobiles ; l’utilisateur crée un compte chez CloudPets en donnant le nom de son enfant, une adresse e-mail et une photo. Il peut ensuite envoyer ou recevoir des messages par le truchement du joujou.

Voici la vidéo publicitaire de ces jouets :

 

CloudPets, qui a lancé ses jouets connectés (chat, chien, lapin et ours en peluche) en 2015, héberge ses données en ligne, mais cette base de données n’était pas protégée. Hunt a expliqué à CNN que c’est du même ordre qu’avoir un smartphone non verrouillé par un code. Cette base de données était indexée par Shodan, un moteur de recherche d’objets connectés à Internet – qui peut servir à détecter des dispositifs mal sécurisés, comme des caméras, ce que Rue89 a fait en 2014.

L’entreprise n’a rien dit à ses utilisateurs

Selon Hunt, quelqu’un a volé les données du service de CloudPets, puis les a effacées et a demandé à l’entreprise une rançon, en bitcoins. Au lieu de payer les malfaiteurs pour récupérer ces données, CloudPets les a restaurées avec une sauvegarde antérieure. Cependant, la compagnie n’a pas prévenu ses utilisateurs de la fuite (des témoignages rapportés par Hunt montrent même que plusieurs messages d’alerte de clients ont été ignorés pendant des jours), et les mots de passe dérobés sont toujours valides, ont constaté les chercheurs.

CNN relève que cela pourrait être un délit : la loi californienne oblige les entreprises à signaler aux utilisateurs si leurs informations ont été exposées en ligne, et CloudPets et son fabricant Spiral Toys se trouvent en Californie.

Le site Motherboard, alerté par les chercheurs en sécurité, souligne qu’en janvier la base de données en ligne de CloudPets a été effacée au moins deux fois, et que des pirates y ont accédé à plusieurs reprises.

Ce n’est pas le premier piratage de jouets connectés : fin 2015, Troy Hunt avait découvert une faille dans des gadgets Vtech, exposant les données de millions de parents et d’enfants.

Poupées interdites en Allemagne

Il y a quelques jours, l’Allemagne a interdit la vente des poupées Cayla en raison de leur facilité à être piratées, et recommandé aux parents en ayant déjà acheté de les jeter – le distributeur a assuré qu’en suivant le mode d’emploi elle ne permettait pas l’espionnage, et déclaré qu’il irait en justice contre cette décision du régulateur des télécoms.

Peu avant Noël, l’UFC Que Choisir avait alerté contre les lacunes en sécurité et en protection des données de deux jouets, la poupée Cayla et le robot i-Que. L’association de défense des consommateurs a saisi la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) et la DGCCRF.

Motherboard note qu’en attendant que les concepteurs et fabricants d’objets dits « intelligents » de « l’Internet des objets » se décident à en améliorer la sécurité, « si vous êtes un parent qui ne voulez pas que vos messages affectueux à vos enfants soient divulgués en ligne, vous pourriez vouloir un bon vieux nounours à l’ancienne, qui ne soit pas relié à un serveur à distance non sécurisé ».

La CNIL a publié en novembre un rappel sur la sécurité des objets connectés.

http://tempsreel.nouvelobs.com

Humain comme un drone…


Les drones sont utilisés pour n’importe quoi et souvent pour des mauvaises choses ou même extravagantes. Cependant, d’autres sont utilisé à des fins humanitaires qui donnent un atout indispensable à l’engin
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Humain comme un drone…

 

Un drone du groupe néerlandais Women on Waves livre des pilules abortives en Irlande du Nord. (Photo: M. Godefroy/womenonwaves.org)

Un drone du groupe néerlandais Women on Waves livre des pilules abortives en Irlande du Nord. (Photo: M. Godefroy/womenonwaves.org)

Les drones servent de plus en plus à des fins humanitaires.

Il y a les drones qu’on envoie tuer de présumés terroristes au Moyen-Orient; les drones qui livrent clandestinement de la drogue en prison; ceux qui espionnent les territoires ennemis. Mais ces véhicules aériens sans pilote, conçus pour remplir des objectifs militaires, ne servent plus seulement à ces fins funestes. De plus en plus, on les emploie pour faire avancer des causes sociales ou environnementales.

Par ici les pilules

Un groupe néerlandais de défense du droit à l’avortement, Women on Waves, a récemment envoyé un petit engin livrer des pilules abortives en Irlande du Nord et en Pologne, où les interruptions volontaires de grossesse sont illégales.

Gardes forestiers ailés

En Namibie, des drones fournis par le Fonds mondial pour la nature patrouillent dans les immenses parcs nationaux pour protéger les rhinocéros contre le braconnage. Ces appareils contiennent entre autres un dispositif de repérage GPS, des systèmes d’autopilotage perfectionnés ainsi que des caméras thermiques.

Reforestation aérienne

BioCarbon Engineering, jeune entreprise britannique, compte semer un milliard d’arbres par année en déployant une flotte de drones chargés de semences au-dessus des forêts coupées à blanc, en Amazonie et en Afrique du Sud, notamment.

Les médicaments s’en viennent!

Une petite boîte de San Francisco, Zipline, vient de commencer à tester son drone médical au Rwanda: l’appareil parachute des produits sanguins et des vaccins dans des régions difficilement accessibles du pays, où les cliniciens peuvent les commander par texto.

http://www.lactualite.com

« Le mépris des droits de l’homme est une maladie qui se propage », s’alarme l’ONU


    Depuis que Donald Trump a accédé à la présidence, il semble clair que les droits de l’homme sont maintenant bafoués dans ce pays et on sent bien les répercussions dans le monde d’une effervescence à l’extrémiste de tout genre et un profond racisme qui malheureusement s’installe
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« Le mépris des droits de l’homme est une maladie qui se propage », s’alarme l’ONU

 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres Photo : Getty Images/Drew Angerer

À l’occasion de l’ouverture de la 34e session du Conseil des droits de l’homme, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, y est allé d’une charge à fond de train contre les politiciens populistes, les extrémistes, les partisans du repli sur soi et autres politiques qui s’en prennent aux minorités.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

L’avertissement de M. Gueterres survient alors que les États-Unis prendront la parole mercredi au Conseil, une première depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

On voit prospérer le phénomène pervers du populisme et de l’extrémisme, qui se nourrissent l’un l’autre sur fond de déferlante raciste, xénophobe, antisémite et islamophobe, entre autres formes d’intolérance. Antonio Guterres

« Le mépris des droits de l’homme est une maladie, une maladie qui se propage partout, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. Une maladie que le Conseil des droits de l’homme doit contribuer à éradiquer », a-t-il ajouté.

Le chef de l’ONU n’a jamais mentionné de pays ou de chef de gouvernement, mais il a critiqué ceux qui s’en prennent aux migrants, aux musulmans, aux LGBT, aux journalistes et aux minorités en général, tous des groupes ou des communautés qui ont été visés à un moment ou à un autre par l’administration Trump.

Un nuage plane au-dessus de l’avenir des États-Unis au sein du Conseil. Le pays est redevenu membre du Conseil cette année. Cependant, certains médias américains affirment que les États-Unis songent à s’en retirer.

Donald Trump n’a pas nommé de nouvel ambassadeur au Conseil des droits de l’homme, dont 47 États sont membres – élus par l’Assemblée générale de l’ONU pour un mandat de deux ans.

Le mouvement de repli et de retrait donnerait un « feu vert » aux pays qui bafouent « régulièrement les droits de l’homme, comme la Chine et l’Arabie saoudite pour faire obstruction et empêcher le principal organisme des droits de l’homme d’exposer les atrocités commises par les pires contrevenants du monde », a déploré Louis Charbonneau, membre de la direction de Human Rights Watch.

Même si les déclarations de Donald Trump sur les droits de l’homme restent « limitées », il a « souligné la nécessité pour les États-Unis d’être considérés comme des gagnants sur la scène internationale » dans ce domaine, a récemment rappelé le Council on Foreign Relations.

Une présence active au sein du Conseil, dont les États-Unis sont membres jusqu’en 2019, « peut faire avancer ces objectifs », fait valoir ce groupe de réflexion américain.

http://ici.radio-canada.ca/

Les trous noirs supermassifs «dévorent» fréquemment les étoiles


Je trouve les trous noirs très mystérieux, ils avalent des étoiles, des galaxies… Ils sont très voraces. Un trou noir est présent dans chaque galaxie et notre galaxie ne fait pas exception. Un jour, la terre et notre galaxie, dans environs 5 milliards seront engloutis par ce trou noir
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Les trous noirs supermassifs «dévorent» fréquemment les étoiles

Au centre de chaque galaxie, y compris la... (Photo AFP)

 

Au centre de chaque galaxie, y compris la nôtre, siège un trou noir supermassif. Leur gravité est si puissante que même la lumière ne peut s’en échapper. Leur masse représente entre un million et un milliard de fois celle du Soleil.

PHOTO AFP

Les étoiles sont déchiquetées et dévorées par les trous noirs supermassifs 100 fois plus souvent qu’on ne le pensait jusqu’alors, lorsque deux galaxies entrent en collision, affirme une étude publiée lundi.

Les astronomes pensaient que ce type d’événement était très rare et se produisait tous les 10 000 à 100 000 ans par galaxie, notent les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Nature Astronomy.

Au centre de chaque galaxie, y compris la nôtre, siège un trou noir supermassif. Leur gravité est si puissante que même la lumière ne peut s’en échapper. Leur masse représente entre un million et un milliard de fois celle du Soleil.

Normalement, ces trous noirs supermassifs sont en sommeil et les étoiles tournent autour de lui.

Mais si l’orbite d’une de ces étoiles se modifie légèrement, celle-ci risque de s’approcher trop près du trou noir.

Sous l’effet du champ gravitationnel de celui-ci, l’étoile se déchire. La matière qui s’en échappe est irrésistiblement attirée vers le trou noir, elle fonce de plus en plus vite, s’échauffe et émet une lumière très importante. Les astronomes ont appelé ce phénomène TDE, pour Tidal Disruption Event (événement de rupture lié aux effets de marée).

Une équipe de l’Université de Sheffield (Royaume-Uni), menée par le professeur Clive Tadhunter, a détecté un de ces flashs de lumière provenant d’une étoile en train de se faire dévorer, au sein d’un «petit» échantillon de 15 galaxies.

«Chacune de ces galaxies est en train de vivre une collision avec un galaxie voisine», précise James Mullaney, l’un des auteurs de l’étude.

«Nos travaux ont permis de découvrir que lorsque deux galaxies entrent en collision, celle-ci accroît considérablement la fréquence des événements où les étoiles sont avalées par un trou noir supermassif», déclare-t-il à l’AFP.

«Nous pensons que la collision modifie l’orbite de l’étoile», qui est alors attirée vers le trou noir, explique-t-il.

Les astronomes ont utilisé les données du télescope spatial infrarouge Herschel développé par l’Agence spatiale européenne.

En comparant les observations de la zone des 15 galaxies réalisées en 2005 puis en 2015, les astronomes ont noté un changement notable pour l’une des galaxies située à 1,7 milliard d’années-lumière de la Terre.

Grâce aux données du Catalina Sky Survey qui surveille notamment la luminosité des objets célestes, ils ont pu mettre en évidence la survenue d’un TDE en 2010 dans cette galaxie (F01004-2237).

«Sur la base de nos résultats, nous nous attendons à ce que ce type d’événement TDE devienne commun lorsque notre galaxie, la Voie lactée, finira par fusionner avec la galaxie voisine d’Andromède, dans environ 5 milliards d’années», anticipe Clive Tadhunter.

«A ce moment-là, le trou noir de la Voie lactée mettra en pièce une étoile tous les 10 ou 100 ans», selon James Mullaney. «Vu de la Terre, on verrait des +éclats» de lumière durant des mois ou des années», plus brillants que toutes les étoiles, ajoute-t-il.

Une sorte de bouquet final? Mais il n’y aura vraisemblablement plus personne pour profiter du spectacle.

http://www.lapresse.ca/

12 «superbactéries» contre lesquelles il faut développer de nouveaux antibiotiques


Les antibiotiques sont très utiles pour soigner des infections, mais à trop les utiliser, nous sommes confrontés avec des bactéries qui résistent et deviennent des superbactéries.
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12 «superbactéries» contre lesquelles il faut développer de nouveaux antibiotiques

 

AFPQC  |  Par Agence France Presse

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié lundi une liste de 12 familles de bactéries contre lesquelles elle juge urgent de développer de nouveaux antibiotiques, en raison des risques que font peser leurs résistances aux traitements actuels.

« Cette liste a été établie pour essayer d’orienter et de promouvoir la recherche-développement de nouveaux antibiotiques », explique l’institution des Nations unies, qui veut empêcher la résurgence de maladies infectieuses incurables.

Le risque est jugé « critique » pour trois familles de bactéries: les Acinetobacter, les Pseudomonas et les entérobactéries (dont l’E.coli), résistantes y compris aux antibiotiques les plus récents, dits de dernier recours, et à l’origine de la plupart des infections graves en milieu hospitalier.

« La résistance aux antibiotiques augmente et nous épuisons rapidement nos options thérapeutiques. Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps », a alerté Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale à l’OMS pour les systèmes de santé et l’innovation.

L’OMS classe six familles d’agents pathogènes en « priorité élevée », dont le staphylocoque doré, les salmonelles et l’Helicobacter pylori (la bactérie responsable notamment des ulcères de l’estomac), du fait de leur résistance à plusieurs types d’antibiotiques.

Trois autres familles de bactéries sont elles placées en « priorité moyenne »: le pneumocoque, qui peut conduire à des pneumonies et des méningites, l’Haemophilus influenzae, responsable d’infections comme les otites, et les Shigella spp., cause d’infections intestinales telles que la dysenterie.

En septembre, une étude britannique affirmait que les bactéries résistantes pourraient « tuer jusqu’à 10 millions de personnes par an d’ici 2050, soit autant que le cancer ».

http://quebec.huffingtonpost.ca/