La vie n’est pas de vivre chacun pour soi, mais de vivre pour nous et pour les autres.
Nuage
Droit de l’Homme
Le premier des droits de l’homme c’est le devoir pour certains d’aider les autres à vivre.
Jean-Paul Sartre
La vie n’est pas de vivre chacun pour soi, mais de vivre pour nous et pour les autres.
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Droit de l’Homme
Le premier des droits de l’homme c’est le devoir pour certains d’aider les autres à vivre.
Jean-Paul Sartre
Un bien drôle de comportement d’un pagona, son propriétaire fait un signe à son lézard et celui-ci lui répond.
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Je l’ai essayé hier ce truc, et c’est celui qui marche le mieux, l’important, c’est d’avoir un chaudron assez haut pour que la moitié de la grille soit submergée.
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Nettoyage de la hotte
Votre filtre de hotte vous semble propre vu de l’extérieur? À moins de le retirer fréquemment pour entreprendre un nettoyage à fond, sachez qu’un petit monstre de gras et de crasse se cache tout juste derrière.
Faites le test et décrochez-le pour voir? Y’a de quoi lever le coeur n’est-ce pas?
Pour le nettoyer à fond, il faut prendre les grands moyens car un petit coup de guenille humide ne fera qu’empirer les choses.
Pour éliminer en profondeur toutes les saletés dégoûtantes incrustées dans le filtre, tentez cette astuce… C’est incroyablement efficace!
Mais attention… Coeurs sensibles s’abstenir! Vous aurez peine à croire à ce qui va sortir de là 🙂
VOTRE ARSENAL:
LA MÉTHODE:
1.Portez la casserole d’eau à ébullition
2.Rajoutez 1/2 tasse de bicarbonate de soude (allez-y doucement car ça va mousser en grand 🙂
3.Submergez la moitié du filtre dans la casserole et laissez mijoter pendant quelques minutes – Vous verrez tous les résidus et la graisse qui s’accumuleront dans l’eau… Soyez prévenu, ce n’est pas rose!
Source / image : One Good Thing by Jillee
Des petites miniatures ont été découvertes en Inde ainsi que des grenouilles nocturnes, c’est une belle découverte, mais malheureusement, elles pourraient être en danger d’extinction
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Les grenouilles miniatures mesurent jusqu’à 15,4 millimètres et vivent dans la végétation forestière humide.
Quatre nouvelles espèces de grenouilles miniatures, suffisamment petites pour tenir sur un ongle, ont été découvertes dans une zone montagneuse du sud de l’Inde, selon un rapport publié mardi.
Les scientifiques à l’origine de cette avancée ont passé cinq années à étudier la faune luxuriante de la chaîne de montagnes des Ghats occidentaux (sud-ouest de l’Inde), indique l’étude parue dans la publication scientifique PeerJ.
«Les espèces miniatures sont localement abondantes et plutôt répandues, mais elles étaient probablement passées inaperçues en raison de leur taille extrêmement réduite, leur habitat discret et leurs appels similaires à ceux d’insectes», a déclaré la chercheuse Sonali Garg citée dans l’article.
Ces grenouilles miniatures mesurent jusqu’à 15,4 millimètres et vivent dans la végétation forestière humide.
L’équipe a également fait état de la découverte de trois autres espèces de grenouilles nocturnes, ou Nyctibatrachus.
Les grenouilles nocturnes indiennes se sont séparées des autres grenouilles il y a 70 à 80 millions d’années, en faisant un groupe particulièrement ancien.
Si la dernière décennie a vu le nombre d’espèces de grenouilles connues monter en flèche dans cette région, avec plus d’une centaine d’espèces répertoriées, les scientifiques mettent en garde contre les risques écologiques qui pèsent sur elles.
«Un tiers des grenouilles des Ghats occidentaux sont déjà menacées d’extinction», a prévenu S.D. Biju, le directeur de la recherche.
En 2016, un rapport du Fonds mondial pour la Nature (WWF) avertissait qu’en 2020 la population globale de poissons, oiseaux, amphibiens, mammifères et reptiles aurait décliné de deux tiers en cinquante ans.
Des arcs-en-ciel, l’hiver, c’est plutôt rare, j’en ai vu un il y a quelques semaines, mais jamais comme celui de Singapour, cela devait être magnifique à observer
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Il s’agit là de l’un des phénomènes les plus rares que l’on puisse observer. Un « arc-en-ciel de feu », ou arc circumhorizontal a été observé dans le ciel de Singapour le 20 février. Il s’agit de la réflexion de la lumière du soleil sur des cristaux de glace en haute altitude.
Il est plutôt rare d’apercevoir un arc-en-ciel. Ces phénomènes ne se produisant que conjointement à la pluie, nous sommes rarement dehors pour les observer. Il existe cependant un phénomène encore plus rare : l’arc en ciel de feu. Le nom peut paraître pompeux mais le phénomène existe vraiment. Il ne s’agit bien sûr pas de véritables flammes, mais bien de la réflexion des rayons du soleil sur des cristaux de glace formant les nuages à haute altitude. Ce phénomène est également appelé arc circumhorizontal. Les Singapouriens ont pu être les témoins de ce spectacle rare dans la journée du 20 février.
Je peux comprendre qu’on veuille protéger une espèce de singe, mais de là à supprimer une autre espèce qui se mêle aux singes du Japon, m’apparaît comme un génocide ethnique tel qu’on connus certain peuple. Je trouve que c’est bien téméraire de la part de l’homme de prendre de telles décisions.
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Un macaque japonais.
Agence France-Presse
Tokyo
Un zoo japonais a tué 57 singes après avoir découvert qu’ils portaient des gènes d’espèces dites «exotiques envahissantes», ont annoncé mardi les autorités.
Le Takagoyama Nature Zoo à Chiba, dans la banlieue de l’est de Tokyo, avait 164 singes qu’il pensait être de purs macaques japonais.
Mais l’opérateur et les responsables locaux ont découvert qu’environ un tiers d’entre eux étaient des descendants de croisement avec le macaque rhésus (Macaca mulatta).
Cette variété de singe fait partie de la liste rouge mondiale des espèces menacées, selon L’Union internationale pour la conservation (UICN), mais au Japon le macaque rhésus est désigné comme une «espèce exotique envahissante».
«Ils sont soumis à l’expulsion en vertu de la loi, qui interdit la possession et le transport d’espèces étrangères désignées de la sorte», a expliqué à l’AFP un responsable local.
«Pour protéger le macaque japonais, nous avons supprimé ces spécimens croisés», a déclaré le responsable qui a demandé à ne pas être nommé, ajoutant qu’ils ont été mis à mort avec une injection de produits.
L’opérateur du zoo a organisé une cérémonie dans un temple pour ces singes abattus afin, selon lui, d’apporter la paix à leurs âmes.
L’espèce «envahissante» pose problème «du fait qu’elle se mélange avec les animaux indigènes et menace le milieu naturel et l’écosystème», explique le porte-parole pour le Japon du Fonds mondial pour la nature (WWF) Junkichi Mima.
Le singe des neiges, connu au Japon sous le nom de Nihonzaru (ou macaque japonais), est de couleur brune tirant sur le beige avec un visage rouge.
C’est par le biais de tests génétiques (ADN) que le zoo de Takagoyama a découvert les races mixtes, qui ressemblent aux singes purement japonais, mais avec un visage légèrement plus pâle.
Le zoo Takagoyama Nature a commencé à nourrir les singes des neiges sauvages en 1957 et en a mis des dizaines en captivité.
Mais dans les années 1990, le nombre de macaques rhésus, originaire de Chine et d’Asie du Sud-Est, a commencé à augmenter dans la région et la préfecture de Chiba a tenté de s’en défaire.
Les bâtards issus d’un croisement entre macaques japonais et macaques rhésus font l’objet d’une mesure d’abattage depuis la révision en 2013 de la «loi de protection de l’environnement indigène», a précisé un responsable préfectoral de Chiba.
Toutefois, le ministère de l’Environnement indique que des exceptions peuvent être accordées à ceux qui demanderaient la permission de les épargner.
«Il est très important de prévenir l’exposition aux animaux étrangers», note Tomoko Shimura de la Société de conservation de la nature du Japon (Nature Conservation Society of Japan).
Un écureuil qu’un couple a recueilli quand il était un bébé sans défense. Il est comme un chat dans la maison, mais aussi comme un chien garde
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Un peu plus tôt ce mois-ci, un jeune homme s’est introduit chez un couple de l’Idaho (Etats-Unis) dans le but de les déposséder de quelques biens. Il ne s’attendait pas à tomber sur l’écureuil de garde de la famille…
Certains ont des alarmes, d’autres ont des chiens. Mais pour monter la garde chez eux, Adam et Carmelita ont encore mieux : Joey l’écureuil. Alors qu’ils s’étaient absentés, un cambrioleur s’est invité au sein de leur foyer… et s’est vite retrouvé confronté au vaillant petit animal.
«Le voleur nous a raconté qu’il avait eu la peur de sa vie lorsqu’il a senti que quelque chose le griffait», a en effet déclaré l’officier de police Ashley Turner, selon ses propos rapportés par le Miami Herald. «En même temps, qui s’attend à être attaqué par un écureuil ? […] Il a dit avoir attrapé quelques affaires et avoir pris la fuite le plus vite possible.»
Et il a été retrouvé.
Joey, un écureuil sauvé bébé
Découvert dans un jardin à l’âge d’une semaine par la fille d’un ami du couple, Joey a été sauvé il y a 6 mois de ça grâce à Adam et Carmelita.
«Ses yeux étaient encore fermés et nous mettions un réveil pour le nourrir toutes les deux heures», a expliqué le sauveur de la boule de poils.
Voilà qui expliquerait donc pourquoi l’animal s’est montré aussi belliqueux vis-à-vis du jeune voleur.
Et si Adam avait un temps pensé à rendre sa liberté à Joey, il hésite désormais à le faire car il s’est attaché à lui.
«Il ressemble un peu à un chat. S’il veut de l’attention, il grimpe sur nous en montant sur nos jambes. Il aime bien les noisettes et les légumes, surtout les épinards. Il a même appris à aller tout seul dans une litière», a-t-il dévoilé.
Point de vue de la sécurité routière, les amateurs de cannabis ont-ils les même facultés affaiblis que ceux qui consomment de l’alcool et choisissent de conduire leur auto ? En fait, l’effet sur la conduite de la drogue est différent à celle de l’alcool. Mais les risques sont tout aussi réels. Le problème pour détecter la quantité de THC sur une personne est plus complexe que le taux d’alcoolémie
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Le reportage de Bouchra Ouatik
La légalisation du cannabis est imminente au Canada, mais les effets de cette drogue au volant ne sont pas toujours bien connus. À quel point le cannabis nuit-il aux facultés de conduite? Quelle devrait être la limite permise? Et surtout, comment débusquer les conducteurs intoxiqués?
Un texte de Bouchra Ouatik, de Découverte
Le cannabis est prisé pour son effet euphorisant et relaxant, mais la molécule responsable de ces sensations – le tétrahydrocannabinol ou THC – affaiblit aussi des facultés cognitives, soit la concentration, l’attention, la mémoire, la coordination et la perception du temps.
Ces facultés sont toutes essentielles à la conduite automobile. Plus la concentration de THC est élevée, plus ces effets seront importants.
Des recherches démontrent que la concentration de THC dans le cannabis a doublé depuis les 30 dernières années. La marijuana, soit les fleurs séchées de cannabis, contient aujourd’hui en moyenne 15 % de THC, tandis que le haschisch — soit la résine provenant des fleurs — en contient environ 30 %. Certains produits plus concentrés peuvent même contenir jusqu’à 90 % de THC.
Par contre, un autre cannabinoïde connu sous le nom de cannabidiol, ou CBD, a la propriété d’atténuer les effets du THC. En raison de ses propriétés anti-inflammatoires, il se retrouve en concentration élevée dans le cannabis médicinal. Mais comme il ne procure pas d’euphorie, on en trouve rarement dans le cannabis récréatif.
Une conduite au ralenti
Les Pays-Bas ont une longue expérience avec le cannabis au volant. La substance n’y est pas officiellement légale, par contre sa consommation est tolérée depuis plus de 40 ans.
À l’Université de Maastricht, le psychopharmacologue Johannes Ramaekers étudie la conduite avec les facultés affaiblies depuis plus de 30 ans.
Johannes Ramaekers, psychopharmacologue à l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas Photo : Radio-Canada/Nicolas St-Germain
Dans le cadre de ses recherches, les participants consomment du cannabis ou de l’alcool, ou les deux à la fois, avant d’effectuer un test de conduite sur une autoroute, dans des conditions réelles. Un instructeur de conduite, assis du côté passager, est prêt à freiner en cas d’urgence.
Tout au long du test, une caméra installée sur le toit enregistre la position de la voiture par rapport à la ligne blanche au centre de la route.
« Cela nous permet de calculer la déviation de la voiture sur une période de temps donnée, explique Johannes Ramaekers. Ce mouvement est une bonne indication du niveau de contrôle que le conducteur a sur son véhicule pendant un long trajet. »
Le chercheur Johannes Ramaekers utilise une voiture équipée d’une caméra sur le toit. Photo : Radio-Canada/Nicolas St-Germain
Les participants sont également soumis à des tests informatisés en laboratoire pour mesurer certaines facultés cognitives, comme leur attention, leur prise de décision et leur impulsivité.
Le constat de Johannes Ramaekers : l’effet du cannabis sur la conduite automobile est différent de l’effet de l’alcool.
« Les deux substances nuisent à la performance au volant et aux facultés telles que l’attention, le contrôle moteur et la prise de décision. Mais l’alcool augmente aussi la prise de risque. Je crois que c’est pour cela que les gens prennent le volant même lorsqu’ils sont complètement ivres. Ils sont prêts à prendre ce risque. Ils perdent leurs inhibitions. »
Sous l’effet du cannabis, au contraire, les conducteurs sont conscients de leurs limites, ils conduisent plus lentement, et ils tentent d’être plus prudents. Mais cela ne les rend pas moins dangereux, insiste le psychopharmacologue.
Un des plus grands mythes à ce sujet est que les conducteurs sous l’effet du cannabis ne sont pas dangereux sur la route, car ils savent que leurs facultés sont affaiblies et ils s’adaptent. C’est vrai qu’ils sont conscients de leur état et qu’ils essaient de compenser, mais ils échouent. Ils demeurent intoxiqués. Johannes Ramaekers, psychopharmacologue, Université de Maastricht
Les conducteurs qui ont consommé du cannabis réagissent plus lentement en cas d’imprévu et sont moins attentifs à leur environnement. Ils ont aussi plus de difficulté à rouler en ligne droite que les conducteurs qui ont consommé de l’alcool.
Les tests de salive à l’étude
Plusieurs pays européens, dont la Belgique, utilisent des tests de salive pour détecter la présence de THC chez les conducteurs. Le plus populaire d’entre eux est le DrugWipe, de la compagnie allemande Securetec. Il permet aux policiers de recueillir un échantillon de salive, au moyen d’une languette, et au bout de quelques minutes, une ligne rouge apparaît si le résultat est positif.
Un policier belge tient un test de dépistage de drogues dans la salive. Photo : Radio-Canada/Nicolas St-Germain
Le médecin Alain Verstraete, chercheur à l’Université de Gand en Belgique, a mené des études sur l’efficacité de ces instruments.
« Le grand avantage de ce dispositif, c’est que la prise d’échantillons se fait très, très rapidement. Et c’est pour ça que la police aime bien utiliser ce dispositif », souligne-t-il.
Le médecin Alain Verstraete, chercheur en toxicologie à l’Université de Gand en Belgique. Photo : Radio-Canada/Nicolas St-Germain
Le Canada évalue présentement l’efficacité du DrugWipe, ainsi que d’un dispositif de la compagnie Alere, qui fonctionne selon un principe similaire.
Comment connaître le niveau d’intoxication?
Le niveau d’intoxication d’un conducteur dépend de la quantité de drogue ou d’alcool dans son cerveau.
Pour l’alcool, la détection est simple.
« L’alcool est une molécule qui est soluble dans l’eau, explique le Dr Verstraete. Elle va se diffuser dans toute l’eau qu’il y a dans l’organisme, donc ce sera une distribution uniforme dans tout le corps. »
Pour cette raison, en mesurant la concentration d’alcool dans l’haleine à l’aide d’un éthylomètre, on peut en déduire la concentration d’alcool dans le sang, et par le fait même, dans le cerveau.
La détection de THC est beaucoup plus complexe que celle de l’alcool. Les tests de salive indiquent si la substance a été consommée dans les heures précédentes, mais ne permettent pas de connaître la concentration de THC dans le corps. Pour cette raison, les policiers doivent emmener les automobilistes suspects à l’hôpital pour subir des analyses sanguines.
Un autre obstacle se pose alors. Contrairement à l’alcool, le THC s’élimine rapidement du sang et s’accumule plutôt dans les zones du corps riches en graisses, comme le cerveau.
« Les effets maximaux du cannabis, on les voit quand la concentration est déjà [en train de] baisser dans le sang », souligne le médecin.
Quand on fait un contrôle au bord de la route, c’est important de ne pas perdre trop de temps entre le moment où il y a eu l’accident, ou le moment où l’on a arrêté le conducteur, et la prise de sang, parce que chaque heure, la concentration va diminuer de moitié. Dr Alain Verstraete, chercheur en toxicologie à l’Université de Gand
Ainsi, après quelques heures, le THC a presque entièrement disparu du sang, mais il est toujours présent dans le cerveau et le conducteur est toujours sous l’effet de la drogue.
Pour que les analyses sanguines soient fiables, les experts estiment qu’elles doivent être faites moins de deux heures après la consommation.
Fixer une limite
Un policier de Portland, en Oregon, effectue un test de sobriété. Photo : Pond5/night_stringers
Certaines études indiquent qu’une concentration de 5 nanogrammes de THC par millilitre de sang (ng/ml) pose un risque d’accident comparable à une alcoolémie de 0,08 %.
Les premiers États américains à avoir légalisé le cannabis, soit le Colorado et l’État de Washington, ont d’ailleurs fixé leur limite légale de THC à 5 ng/ml. Le Nevada a cependant adopté une limite plus basse, soit 2 ng/ml.
« Même une toute petite quantité de cannabis peut déjà vous amener à cette limite-là, souligne le Dr Verstraete. Il y a par exemple une étude qui a montré que de tirer une fois sur un joint, ça donne une concentration maximale entre 7 et 18 nanogrammes par millilitre. »
D’autres États américains, comme l’Oregon et l’Alaska, ne fixent quant à eux aucune limite légale et évaluent plutôt l’intoxication à partir de signes physiques, comme le mouvement des yeux ou l’équilibre.
Probablement qu’un joint ou même un demi-joint peut déjà doubler les risques d’accident, certainement chez une personne qui n’a pas l’habitude de fumer du cannabis. Dr Alain Verstraete, chercheur en toxicologie à l’Université de Gand
Lorsqu’un joint entier est consommé, il faut donc attendre plusieurs heures avant de prendre la route.
Si l’on inhale le cannabis, par exemple en le fumant, les effets se font sentir dès les premières minutes et ils s’estompent au bout de quatre heures. Mais si on l’ingère, par exemple sous forme de gâteaux, les effets prennent parfois une heure avant de se manifester et ils peuvent durer plus de huit heures.
Des joints de cannabis et des gâteaux à base de cannabis, dans un « coffee shop » d’Amsterdam. Photo : Radio-Canada/Nicolas St-Germain
Cependant, pour ceux qui consomment du cannabis de manière quotidienne, l’intoxication dure encore plus longtemps, car le THC s’accumule dans les graisses du corps et continue de se libérer durant les jours suivant la consommation.
« Il y a certaines études qui montrent que des gens qui ont beaucoup consommé et qui arrêtent ont encore des effets après 28 jours », souligne le Dr Alain Verstraete.
Si vous fumez quotidiennement, plusieurs fois par jour, vous êtes dans un état constant d’intoxication au cannabis. Johannes Ramaekers, psychopharmacologue, Université de Maastricht
Comme plusieurs experts, Johannes Ramaekers considère que ceux qui consomment du cannabis quotidiennement ne devraient jamais prendre le volant.
Derrick Bergman, militant pour la légalisation du cannabis aux Pays-Bas Photo : Radio-Canada/Nicolas St-Germain
C’est d’ailleurs la décision qu’a prise le militant pour la légalisation du cannabis Derrick Bergman.
« Personnellement, je n’ai pas de permis de conduire, je fais tout en transport en commun, à vélo, ou bien j’embarque avec d’autres personnes, confie-t-il. Si vous commencez à fumer, ne combinez pas ça à la conduite. Trouvez un autre moyen de transport. »