Parole d’enfant ► Mannequin


Mlle pense déjà à son avenir … Elle n’a pas gagnée, mais ils l’ont rappeler car ils veulent la revoir. Même si elle aime les princesses, je suis certaine qu’elle choisira une belle profession surtout avec l’exemple de sa mère. A noter que ce n’est pas des mannequins du genre hypersexualité 
Nuage

 

Mannequin

 

Maman raconte :

Ana, viens de se faire demander de participer à un concours de mannequin
– Maman, je savais bien que c’était une journée chanceuse
Elle réfléchit
– Je dois voir si je veut être une princesse

Ana-Jézabelle, 5 ans / 28 Janvier 2017

Plus de 10 enfants qui ont étonné le monde et remporté le concours de photographie pour enfants organisé par le National Geographic.


 

Des enfants de 7 à 14 ans ont gagné des prix dans un concours de photographies organisé par le National Geographic. Ce sont des futurs photographes pleins de potentiels. Ces photos sont magnifiques
Nuage

 

Plus de 10 enfants qui ont étonné le monde et remporté le concours de photographie pour enfants organisé par le National Geographic.

N° 1 —Gagnant du premier prix/Premier prix dans la catégorie « Oser explorer » : Dewi Baggerman, 11 ans, Pays-Bas.

Dewi Baggerman

N° 2 —Mention honorable dans la catégorie « Animaux incroyables » : Jennifer Jayne Evans Koumbatis, 10 ans, Pays-Bas.

Jennifer Jayne Evans Koumbatis

N° 3 —Des dromadaires sur la plage de Diani, Second prix dans la catégorie « Vacances sauvages » : Pirs Nicklin, 12 ans, États-Unis.

Piers Nicklin

N° 4 —Mention honorable dans la catégorie « Étrange, mais vrai » : Devananda Hardi, 7 ans, Indonésie.

Devananda Hardi

N° 5 —Baiser de prairie, Second prix dans la catégorie « Animaux incroyables » : Frey Youssef, 12 ans, États-Unis.

Kate Anderson

N° 6 —Finaliste, Premier prix dans la catégorie « Étrange, mais vrai » : Pan Yinzhi, 13 ans, Chine.

Frey Youssef

N° 7 —Une arcade sur Cesky Krumlov, Second prix dans la catégorie « Oser explorer » : Alexia Saigh, 14 ans, États-Unis.

Pan Yinzhi

N° 8 —Ailes, Premier prix dans la catégorie « Animaux incroyables » : David Hopkins, 13 ans, États-Unis.

Alexia Saigh

N° 9 —Sur scène, Gagnant du premier prix/Premier prix dans la catégorie « Étrange, mais vrai » : Kate Anderson, 12 ans, États-Unis.

David Hopkins

N° 10 —Finaliste, Premier prix dans la catégorie « Animaux incroyables » : Maj Kastelic, 13 ans, Slovénie.

Maj Kastelic

N° 11 —Portes mystiques, Premier prix dans la catégorie « Oser explorer » : Riley Harlan, 12 ans, États-Unis.

Riley Harlan

N° 12 —Finaliste, Premier prix dans la catégorie « Vacances sauvages » : Sanya Jain, 12 ans, Inde.

http://bridoz.com/

Le Saviez-Vous ► La peinture flamande de 1559 qui illustre 120 proverbes


Un tableau peint en 1559 regroupe en lui seule une multitude de proverbes flamands dont l’auteur est Pieter Brueghel l’Ancien.
Nuage

 

La peinture flamande de 1559 qui illustre 120 proverbes

 

Pieter Brueghel l’Ancien, un des peintres les plus célèbres de l’école flamande, a peint ce tableau d’1m20 par 1m60 que l’on nomme Les Proverbes flamands en 1559.

En montrant une scène de rue dans un village remplie de petits personnages qui semblent faire des activités étranges, il illustre en fait avec humour entre 88 et 120 proverbes populaires flamands suivant les interprétations.

Un index numéroté pour se retrouver dans les emplacements des proverbes :

Et la liste des proverbes, avec d’abord la traduction littérale du néerlandais et entre parenthèses une traduction modernisée :

1 – Lier le diable au coussin (Les femmes sont plus malines que le diable)
2 – Un mordeur de pilier (Être un faux dévot)
3 – Porter l’eau d’une main et le feu de l’autre (Cancaner; Faire le mal d’un côté et le réparer de l’autre)
4 – Se cogner la tête contre le mur / Une chaussure à un pied, et l’autre nu (L’équilibre est primordial)
5 – Pas à n’importe quel prix / Tonds-la, ne l’écorche pas (Vas-y doucement)
5/6 – L’un tond le mouton, l’autre la truie (L’un a tous les avantages, l’autre aucun)
7 – Doux comme un agneau (Être très docile)
8 – Elle vêt son mari d’une cape bleue (Elle trompe son mari)
9 – Combler le puits quand le veau s’est déjà noyé (Ne réagir qu’après la catastrophe)
10 – Jeter des roses (perles) aux cochons (Gaspiller son argent pour quelque chose d’inutile)
11 – II faut se courber pour réussir dans le monde (Pour réussir, il faut faire des sacrifices)
12 – Il tient le monde sur son pouce (Tout faire à sa volonté)
13 – Tirer pour obtenir le plus gros morceau (Tenter de prendre l’avantage)
14 – Qui a renversé sa bouillie, ne peut la ramasser en entier (Les dégâts ne peuvent être complètement réparés)
15 – L’amour est du côté où pend la bourse (L’amour est à vendre)
16 – Une houe sans manche (Une chose inutile)
17 – Peiner à aller d’un pain à un autre (Ne pas arriver à joindre les deux bouts)
18 – Chercher la hachette (Inventer une excuse) – Il éclaire avec sa lanterne (Mettre les choses au clair) –Une grande lanterne et une petite lumière (Beaucoup de paroles, mais qui ont peu de sens) – Avec une lanterne pour chercher (Difficile à trouver)
18 – Une hache avec un manche (Le manche et la cognée (la chose complète)
19 – Le hareng ne se frit pas ici (Ce n’est pas comme il devrait) – Frire tout le hareng pour consommer les œufs (Faire beaucoup pour obtenir peu)
19 Se mettre un couvercle sur la tête (Finir par prendre une responsabilité)
19 – La hareng est pendu par ses ouïes (Vous devez assumer la responsabilité de vos actes) – Il y a plus qu’un hareng vide dans tout cela (Il y a des choses cachées)
19 – Que peut la fumée contre le fer (Il ne faut pas essayer de changer ce qui ne peut l’être)
20 – La truie tire la bonde (La négligence mène au désastre)
21 – Attacher un grelot au chat (Entreprendre quelque chose publiquement)
22 – Être armé jusqu’aux dents (Être lourdement armé) – Mordre le fer (Être furieux)
23 – L’une enroule sur la quenouille ce que l’autre a filé (Commérage)
24 – Le cochon est saigné par la panse (Par une puissante action, le terrain a été dégagé) / Tout est préparé, la partie est engagée, le cas est prévu.
25 – Deux chiens sur un os ne peuvent s’accorder (Argumenter sur une seule chose)
26 – Faire une barbe de lin à Dieu (Hypocrites)
Entre 26 et 27 – Se tenir dans sa propre lumière (Être fier de soi) – Personne ne cherche des gens dans le four, s’il n’y a été lui-même (Imaginer la faiblesse chez les autres, est un signe de sa propre faiblesse)
27 – Ramasser l’œuf de la poule et pas celui de l’oie (Faire le mauvais choix)
28 – Vouloir bailler comme un four (Tenter ce qui ne peut être accompli)
29 – Tomber en défonçant le panier (Montrer sa déception) – Être suspendu entre ciel et terre (Se trouver dans une situation embarrassante)
30 – Trouver un chien dans la marmite (Arriver trop tard quand tout a été mangé)
30 – S’assoir entre deux chaises dans les cendres (Rester dans l’indécision)
31 – Les ciseaux pendent là (Il ne doit pas avoir confiance)
31 – Ronger un seul os (S’obstiner longtemps en vain)
32 – Le tâteur de poules (Quelqu’un qui se soucie des œufs non comptabilisés)
33 – Porter la lumière du jour dans un panier (Perdre son temps)
34 – Allumer une bougie pour le diable (Flatter tout le monde sans discernement)
35 – Se confesser au diable (Révéler ses secrets à son ennemi)
35 – Un souffleur dans l’oreille (Un mauvais orateur)

– Les fuseaux tombent dans les cendres (Tirer à vide)
30 haut droit – Si tu laisses entrer le chien, il va dans l’armoire (Donne un doigt, on te prend le bras)
36 – À qui sert un beau plat s’il n’y a rien dedans ?
36 haut – La cigogne reçoit le renard (allusion à la fable d’Ésope)
36 haut droit – C’est marqué à la craie (Cela ne pourra pas être oublié?)
36 haut – Une cuillerée d’écume (Vendre du vent)
36 droite – Pisser sur la broche (Insulter à mort)
38 gauche – On ne peut pas tourner la broche avec lui (On ne peut pas raisonner avec lui)
38 – Être sur des charbons ardents
42 – Cela dépend de la manière dont tombent les cartes
(Le hasard)
42 droite – Laisse au moins un œuf dans le nid (Sois discret)
43 dessous – Parler par deux bouches (Être mauvaise langue)
43 gauche – Le pot de chambre est dehors (On ne peut pas cacher une activité honteuse)
46 – Les gros poissons mangent les petits
49 – Attraper l’anguille par la queue
(Se tirer d’affaire avec peine?)

39 dessous – Attacher chaque hareng par ses propres ouïes (II faut payer de sa propre bourse)
39 – Le monde à l’envers
40 – Chier sur le monde
(Se moquer de tout)
41 – Regarder les cartes (Connaître le dessous des cartes?)
41 droite – Se tenir par le nez (Avoir quelqu’un dans le nez)
42 – Les dés sont jetés
42 dessus – Œil pour œil dent pour dent
43 haut – Avoir la peau épaisse derrière les oreilles
(Être un fourbe fieffé)

43 – Pisser à la lune
44 – Faire la barbe au fou sans savon
(Profiter de la sottise d’autrui)
45 – Pêcher derrière le filet des autres (Se contenter des restes)
47 – Enrager parce que le soleil se reflète dans l’eau (Entre envieux)
48 – Nager contre-courant
48 droite Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse
48 droite – Dans le cuir d’autrui on taille de belles courroies
(Être généreux avec le bien des autres)

50 – Regarder à travers ses doigts (Laisser dire)
51 – Le couteau est accroché (il s’agit d’un symbole de défi)
52 – Rester les sabots aux pieds (Attendre inutilement)
53 – Il y a un trou dans son toit (Avoir la tête fêlée)
53 droite – Un vieux toit a toujours besoin de réparations
53 bas – II y a des lattes sur le toit
(les murs ont des oreilles)
54 – Tirer une flèche après l’autre (Ne pas être récompensé de ses efforts)
55 gauche – Deux fous sous le même manteau (Combiner deux sottises en même temps)
55 – Pousse hors de la fenêtre (Ne pas pouvoir se cacher)
56 – Jouer de la musique sous le carcan (Ne pas se rendre compte de ses propres ridicules)
57 – Tomber du bœuf sur l’âne (Passer du coq à l’âne)
58 – Se frotter le derrière contre la porte (Manquer de reconnaissance)
58 & 68 – Le mendiant n’aime pas qu’un autre mendiant s’arrête à la même porte
58 droite – Réussir à voir à travers une planche de chêne pourvu qu’il y ait un trou dedans (Enfoncer des portes ouvertes)
59 – Être suspendu comme chiottes sur un fossé (cette locution désigne peut être une chose usuelle, évidente)
59 haut – Deux qui chient par le même trou (Faire de nécessité vertu)
60 – Jeter l’argent dans l’eau (Jeter l’argent par la fenêtre)
60 droite – Un mur fendu est vite abattu
61 – II pend sa tunique à la barrière
(Jeter son froc aux orties)
62 – II regarde danser les ours (II est affamé)

63 haut – Le balai est dehors (Les maris ne sont pas à la maison)
63 bas – Être mariés sous le balai (vivre en concubinage)
64 – Les galettes poussent sur le toit (Vivre dans l’abondance)
65 – Les porcs errent dans le blé (Tout va de travers)
66 – II a le feu au derrière (Être pressé)
67 – Tourner son manteau selon le vent
68 – Baiser l’anneau
(courber l’échine)
69 gauche – Rester planté à regarder la cigogne (Laisser échapper la fortune)
69 droite – À son plumage on reconnaît l’oiseau
70 – Jeter les plumes au vent
(Perdre le fruit de son propre travail)
71 – Tuer deux mouches d’un coup (Faire d’une pierre deux coups)
72 – Peu importe à qui est la maison qui brûle pourvu qu’on puisse se chauffer aux tisons
73 – Traîner une souche (Traîner un boulet)
74 – Crottin de cheval n’est pas figue
75 haut – Un aveugle guide les autres
75 gauche – La peur fait trotter la vieille (La peur donne des ailes)
76 – Le voyage n’est pas fini parce qu’on aperçoit l’église et le clocher (Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué)
77 haut – Surveiller la voile (Faire attention)
77 bas – Avoir le vent en poupe
78 – Pourquoi les oies marchent-elles pieds nus?
(Être indifférents à ce qui ne nous regarde pas)
79 gauche – Chier sous le gibet (Danser sur un volcan)
79 droite – Les corbeaux volent où est la charogne (Il n’y a pas de fumée sans feu)

http://www.laboiteverte.fr/

Les «extropiens», ces chasseurs de mort


À la recherche de l’immortalité grâce à la technologie. Personnellement, j’aimerais vivre longtemps, pour voir mes petits enfants grandir, mais de là que la technologie remplace les morceaux défaillants ou ajouter des logiciels pour être plus performante, ça jamais ! Qui veut voir des dictateurs vivre 100 et plus … ? En plus, on parle de surpopulation, il y aurait plus encore plus de personnes âgées, sans compter le manque de ressources de la terre pour nourrir tout ce beau monde. Sans compter que ce serait les plus riches qui en profiteraient, là, un fossé de plus en plus grand entre riche et les moins nantis.
Nuage

 

Les «extropiens», ces chasseurs de mort

 

Pixabay  Domaine public

Pixabay Domaine public

Repéré par Xavier Ridel

Repéré sur New Republic

L’extropianisme, un courant du cherche à rendre les êtres humains immortels grâce aux technologies.

En ce moment même, des hommes cherchent à tuer la mort. Ceux qui se font appeler les «extropiens» placent ainsi tous leurs espoirs dans la science et les avancées technologiques qui, selon eux, permettront de devenir immortels et de réaliser l’impossible. Le site américain New Republic s’est longuement penché sur leur cas, en s’appuyant sur le livre To Be A Machine du journaliste Mark O’Connell.

Voilà comment Max More, philosophe et co-fondateur de l’extropianisme, décrit ce mouvement de pensée:

«Nous voyons l’humanité comme une phase de transition dans le développement évolutionnaire de l’intelligence. Nous défendons l’usage de la science pour accélérer notre passage d’une condition humaine à une condition transhumaine, ou posthumaine.»

Le courant philosophique en question n’est pas neuf. Ses principes de base, écrits par More, ont été publiés en 1993; et dès 1994, le magazine Wired publiait une très longue enquêtesur ces hommes en quête d’immortalité, cherchant à «devenir plus que des humains». Une quête qui, en dehors de toute idée métaphysique, est également motivée par les avancées technologiques, et la crainte d’être un jour dépassé par les machines.

Un business en pleine expansion

Il semble facile de voir dans l’extropianisme un ensemble d’idées absurdes et loufoques. Pourtant, les géants du numérique ont déjà investi des sommes colossales dans les recherches contre la mort. Dmitry Itskov, le milliardaire russe, est un grand partisan de ce courant de pensée. Il a notamment lancé le projet 2045 et déclarait à ce propos en 2015 dans L’Obs:

«Tout le monde aura le droit de vivre éternellement. Au pied du mur vous le ferez, car personne n’a envie de mourir. Ni vous ni moi.»

Il n’est pas le seul à s’être positionné sur le sujet et à rêver d’immortalité, puisque ces dernières années, Google s’est aussi lancé dans la course. En effet, Larry Page, le co-fondateur de l’entreprise, a investi 750 millions de dollars dans Calico, un laboratoire de recherche sur les technologies anti-âge. Et Ray Kurzweil, internationalement connu pour être en faveur du transhumanisme, a été nommé ingénieur en chef de la société.

Quitter le corps?

Les extropiens se subdivisent en deux camps. Ceux qui, d’un côté, souhaitent se libérer de leur enveloppe de chair (et, pourquoi pas, finir par faire migrer leur conscience dans un hologramme), et ceux qui veulent conserver leur corps en bonne santé le plus longtemps possible. Max More fait partie de cette seconde catégorie. Il a ainsi créé Alcor Life Extension Foundation, qui propose de cryogéniser des corps humains, mais aussi des animaux de compagnie. Pour l’instant, l’homme abrite 149 «patients», même si la science n’a pas encore trouvé le moyen de réanimer un corps.

Il paraît néanmoins essentiel de noter que l’extropianisme pose de nombreux problèmes, autant d’un point de vue philosophique que social. Si on se projette dans un futur où l’Homme verrait son espérance de vie atteindre les 100 ans, tout serait chamboulé. Le concept même d’enfance finirait par évoluer, la planète serait probablement surpeuplée, et le paysage politique serait totalement modifié. En outre, comme le notait le philosophe Bernard Stiegler pour Sciences et Avenir, au vu des prix exorbitants de ces technologies, on peut supposer que seuls les riches auront accès à l’immortalité, et qu’un fossé finira forcément par se creuser entre les différentes classes sociales. Sans compter que ce rejet de la mort et des imperfections ressemble fort à une dictature du bien-être, telle que l’esquissent ces quelques mots d’Itskov, parus dans l’Obs:

«Rendez-vous compte : il n’y aura plus de vieillards, plus de malades, et tout le monde sera beau.»

http://www.slate.fr

Des chercheurs espèrent ressusciter le mammouth d’ici deux ans


Pourquoi vouloir ressusciter un mammouth, (enfin, c’est d’ajouter la génétique d’un mammouth laineux aux embryons d’éléphants actuel) alors qu’il serait vraiment mieux de sauver les espèces existantes … Si les éléphants sont en grand danger face au braconnage, les mammouths pourraient l’être encore plus
Nuage

 

Des chercheurs espèrent ressusciter le mammouth d’ici deux ans

 

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

Dans quelques années, « Jurassic Park » sera peut-être devenu réalité, mais peuplé de mammouths et de dodos. Car si la science semble avoir fait une croix sur la possibilité de cloner des dinosaures, l’idée de faire revivre des espèces disparues plus récemment (de-extinction) suit son chemin.

Lors d’une conférence organisée par l’Association américaine pour l’avancement de la science, le chef d’une équipe de scientifiques d’Harvard a affirmé qu’un embryon hybride entre un éléphant d’Asie et un mammouth laineux sera créé dans les deux ans, rapporte le Guardian ce mercredi 16 février.

Le généticien en question, George Church, cherche à faire revivre les mammouths, disparus il y a 4000 ans, depuis 2015. L’année dernière, il espérait arriver à créer un embryon viable d’ici cinq ans, dans une interview au Huffington Post. En 12 mois, il a donc diminué son estimation de deux années.

L’idée ne consiste pas à ressusciter le mammouth au sens propre, mais à créer une nouvelle espèce hybride qui pourrait vivre dans les environnements où évoluaient ces pachydermes. Objectif: repeupler certaines zones, par exemple en Sibérie, afin de stabiliser le milieu et d’endiguer le réchauffement climatique.

George Church précisait au Huffington Post avoir obtenu des résultats positifs sur la température du sol en soumettant des parcelles de terrain  » à un traitement similaire à celui qu’aurait engendré la présence de mammouths ».

Des ciseaux à ADN révolutionnaires

On est encore loin de ce lointain rêve, qui est par ailleurs assez critiqué. Pour l’instant, les chercheurs d’Harvard n’ont travaillé que sur des cellules, pas sur un embryon entier. Ils ont utilisé la technique d’édition génétique révolutionnaire Crispr-Cas9. Grâce à ce « ciseau à ADN » low cost, facile à utiliser et très efficace, ils ont réussi à faire 45 modifications dans une cellule d’éléphant, en y incorporant des gènes du disparu mammouth. Il y a un an, ils n’en étaient qu’à 15 modifications.

Un nouveau matériel génétique qui devrait notamment entraîner chez cet « éléphant OGM » des oreilles plus petites, une graisse plus importante ou encore de plus longs poils, précise George Church. La prochaine étape, en plus de réaliser plus de modifications génétiques pour coller le plus possible aux traits des mammouths, consiste à modifier non pas des cellules isolées, mais un véritable embryon. Un travail qui devrait leur prendre deux ans.

Encore une fois, on est loin de la science fiction. Des chercheurs ont récemment, grâce à ces mêmes ciseaux à ADN, créé des embryons de vaches génétiquement modifiées pour être résistantes à la tuberculose. Elles sont nées et ont vécu trois mois, la durée de l’expérience, sans problème majeur.

Vers un utérus artificiel ?

mammouths

Pour autant, George Church précise que le passage de simple embryon à petit mammouth velu prendra ensuite plusieurs années. Car il y a un petit problème.

« Il ne serait pas raisonnable de mettre une femelle reproductrice d’une espèce menacée dans une situation risquée », a précisé le généticien.

En effet, s’il existe encore des milliers d’éléphants d’Asie, ces animaux sont menacés d’extinction. Du coup, les chercheurs réfléchissent à une solution alternative et radicale: faire grandir ces éléphants-mammouths dans un utérus artificiel.

Si le Guardian précise que d’autres experts estiment que ce genre de technologie ne sera pas au point avant la prochaine décennie, George Church est, comme toujours, optimiste. Dans son laboratoire, son équipe aurait réussi à faire grandir des embryons de souris pendant dix jours dans un utérus artificiel, soit la moitié du temps de gestation normal des rongeurs.

Evidemment, les travaux de George Church posent de nombreuses questions et soulèvent plusieurs critiques.

Interrogé par le Guardian, le professeur de zoologie Matthew Cobb affirme que cette idée d’utérus artificiel « semble ambitieuse à tout le moins, l’animal qui en sortirait aurait été privé de toutes les interactions pré-natales avec sa mère ».

Un projet critiqué et incertain

« Qu’arrivera-t-il une fois que l’hybride éléphant-mammouth sera né? Comment sera-t-il accueilli par les éléphants? », demande également le zoologiste, qui rappelle que les deux espèces sont des animaux très sociaux, où le rapport à l’autre est important.

À la question de l’isolement social de ces animaux OGM, George Church répliquait en 2016 que « la solution, c’est d’en créer tout un troupeau », tout simplement.

Autre problème: et si ces animaux réintroduits dans la nature ne survivaient pas à leur environnement? Après tout, s’ils se sont éteints il n’y a pas si longtemps, les causes de leur extinction sont peut-être encore présentes. Peut-être également que les changements qui ont eu lieu depuis leur disparition font que ces espèces ne seront pas adaptées au monde actuel.

À ce sujet, une étude a été publiée en mai 2016 dans la revue Biological Conservation. En prenant l’exemple de trois espèces d’oiseaux disparues, les chercheurs expliquaient que leur environnement historique ne serait pas à même de les accueillir convenablement.

Il y a aussi des questions d’ordre éthique plus large, concernant l’idée même de modifier des espèces et de créer des hybrides génétiquement modifiés. Mais il faut dire que sur cette thématique, George Church est un habitué. En dehors des mammouths, le généticien est notamment connu pour avoir organisé une réunion polémique traitant de, entièrement fabriqué en laboratoire.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les téléphones en passe de révolutionner la médecine


Alexander Graham Bell n’aurait jamais pu imaginer jusqu’où irait l’invention du téléphone. Aujourd’hui, c’est un moyen de communication orale, écrite, et visuelle. Plus encore, la médecine semble aller vers une révolution grâce au téléphone
Nuage

 

Les téléphones en passe de révolutionner la médecine

 

SMARTPHONE MEDICINE

Les smartphones sont en passe de révolutionner la façon de diagnostiquer et de traiter des maladies chroniques grâce à des capteurs et des applications utilisés à des fins médicales, ont expliqué vendredi des chercheurs dans une conférence scientifique.

« La caméra, le flash, le micro, le GPS » des téléphones portables sont « de plus en plus performants » et capable de « rivaliser avec des instruments d’imagerie spécialisés », a expliqué Shwetak Patel, professeur de science informatique et d’ingénierie à l’université de Washington à Seattle, à la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science de Boston.

Les smartphones peuvent déjà faire office de podomètre, compter les calories consommées ou mesurer le rythme cardiaque.

Mais téléphones mobiles et tablettes électroniques peuvent aussi devenir des outils de diagnostics performants en modifiant l’utilisation de leurs capteurs.

« On peut se servir des micros pour mesurer les capacités pulmonaires et détecter une crise d’asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive », a précisé le professeur Patel, ce qui permet de mieux contrôler ces pathologies chroniques en dehors du cabinet du médecin.

Il est aussi possible de se servir de la caméra et du flash pour mesurer, sur un doigt, à l’aide d’une application, le taux d’hémoglobine dans le sang et déterminer si la personne est anémique ou manque de fer. Ces application font actuellement l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration).

Un capteur de mouvement dans les smartphones peut être utilisé pour détecter l’ostéoporose, une diminution de la densité osseuse normalement diagnostiquée par un scanner.

Il suffit de tenir le téléphone dans une main et de taper sur son coude pour créer des ondes détectées par le capteur de mouvement de la caméra. Une diminution de la densité de l’os se traduit par un changement de la fréquence des ondes.

« On peut ainsi créer des outils de diagnostic et de dépistage qui étaient impossibles dans le passé, ce qui bouleverse la manière de diagnostiquer, de traiter et de gérer des maladies chroniques », résume le professeur Patel.

« On peut imaginer un impact encore plus grand de ces avancées dans les pays en développement où de tels équipements de dépistage n’existent quasiment pas dans les cabinets médicaux », pointe-t-il.

Réduction des coûts

Dans les pays développés, ces nouveaux outils médicaux individualisés changent la relation entre les patients et les médecins en donnant aux malades la possibilité d’obtenir fréquemment des données médicales qui n’était auparavant recueillies qu’une fois par an dans le cabinet du médecin.

Les performances des téléphones portables permettent déjà d’aider des malades atteints de diabète ou de cancers à mieux gérer leur maladie, indique Elizabeth Mynatt, professeur d’informatique interactive au Georgia Institute of technology.

« Notre étude montre que la technologie portable a profondément modifié le comportement de ces malades (…) capables de mieux se prendre en main », dit-elle.

Ces chercheurs ont fourni une tablette électronique à des femmes issues de milieux modestes et traitées pour un cancer du sein, permettant un accès en temps réel à toutes les informations sur le diagnostic, la gestion de leur traitement ou les effets secondaires. L’application peut également apporter une aide si les patientes n’ont pas les moyens de payer un déplacement pour aller se faire soigner.

« La généralisation des plateformes mobiles est très encourageante pour répondre aux disparités socio-économiques dans l’accès aux soins médicaux », juge la professeur Mynatt.

Gregory Hager, directeur du Centre d’ingénierie et de soins médicaux à la faculté de médecine Johns Hopkins, relève que de plus en plus de médecins et de chercheurs dans cette université voient dans les smartphones et les plateformes mobiles un moyen prometteur de recueillir de vastes quantités de données médicales pour effectuer des essais cliniques plus performants.

Actuellement, une étude clinique coûte au moins 12 millions de dollars. Avec les smartphones, il est possible d’effectuer des « micro-essais cliniques beaucoup plus efficaces » avec des données en temps réel, plus proches de la réalité, et pour un coût nettement plus bas, a-t-il expliqué.

http://quebec.huffingtonpost.ca

En Islande, les aurores boréales rendent les routes dangereuses


Si vous allez en Islande pendant que le ciel met ses plus beaux atours lors des aurores boréales, et que vous conduisez, mieux vaut se garer en toute sécurité pour éviter des accidents regrettables
Nuage

 

En Islande, les aurores boréales rendent les routes dangereuses

 

Northern lights iceland | Greenland Travel via Flickr CC License by

Northern lights iceland | Greenland Travel via Flickr CC License by

Repéré par Grégor Brandy

Repéré sur Iceland Magazine

Deux conducteurs ont été arrêtés par des policiers qui pensaient qu’ils étaient ivres au volant. Ceux-ci étaient juste en train d’admirer le ciel.

 

Le ciel est parfois plus enivrant qu’une bouteille d’alcool. La preuve en Islande, pays connu pour ses paysages superbes et ses aurores boréales magnifiques. Des phénomènes météorologiques tellement extraordinaires qu’ils poussent parfois les conducteurs à se comporter de façon dangereuse sur la route. Le site islandais Iceland Magazine raconte ainsi que la police a arrêté à deux reprises des conducteurs étrangers en l’espace de quelques jours pour les mêmes raisons, comme l’explique le site d’informations locales, Víkurfréttir.

Au vu de leur façon de faire des embardées de chaque côté de la route, en franchissant les lignes, ou en prenant des virages à la dernière seconde, les policiers étaient persuadés que ces conducteurs étaient en état d’ivresse. Après les avoir arrêtés, ils ont réalisé que les deux conducteurs n’étaient pas du tout en état d’ébriété, mais simplement captivés par les aurores boréales qui venaient d’apparaître.

Le premier s’est ainsi retrouvé «incapable de garder les yeux sur la route». Même chose pour le deuxième, qui était tellement captivé qu’il était dans l’incapacité «de conduire de façon responsable», écrit le magazine.

«La police a conseillé aux conducteurs des deux véhicules de garder les yeux sur la route et de trouver un coin en sécurité pour arrêter leur voiture, et continuer à se perdre dans le ciel.»

http://www.slate.fr

Un projet ingénieux pour recongeler l’Arctique


Un projet pour recongeler l’Arctique parait irréalisable par la quantité de matériaux pour construire des pompes éoliennes sans compter le prix étaler pendant quelques années. Si ce projet pouvait faire la différence à la fonte rapide de l’Arctique, cela pourrait être une solution à envisager … De toute manière, ne rien faire coûterait encore plus cher. Il y a aussi toute la pollution dans les mers, sur terre qu’il faudrait réagir au plus vite mais cela demanderait un effort dans tout les pays
Nuage

 

Un projet ingénieux pour recongeler l’Arctique

 

Un

L’Arctique se réchauffe deux à trois fois plus que ce qui était prédit il y a quelques années.Photo Gentside

Dix millions de pompes alimentées par le vent au-dessus de la calotte glaciaire arctique. C’est le plan imaginé par le physicien Steven Desch de l’Université d’Arizona pour trouver une solution aux problèmes qui frappent actuellement l’Arctique et inquiètent de plus en plus. L’objectif du plan? Épaissir la calotte en hiver et réduire la fonte en été. 

«Une glace plus épaisse signifierait une glace qui tient plus longtemps. Cela signifierait que le danger que toutes les glaces de l’Arctique disparaissent en été serait considérablement réduit», a affirmé à  The Observer, Steven Desch, principal auteur de l’étude publiée dans la revue Earth’s future.

Plus en détails, leur méthode consiste à installer ces pompes afin de transporter l’eau plus froide des profondeurs à la surface.

Cette eau gèlerait alors plus rapidement. Selon les chercheurs, le déploiement sur 10 % de l’océan Arctique de 10 millions de pompes éoliennes, placées sur des bouées, en particulier dans des zones fragiles, pourrait permettre de stopper la fonte des glaces dans ces régions et d’épaissir la surface gelée d’un mètre.

Des températures record en Arctique

Le projet peut paraitre insensé mais il le semble beaucoup moins lorsqu’on se penche sur la situation actuelle de l’Arctique. En novembre dernier, les scientifiques ont observé qu’«il a fait 20°C de plus que la moyenne sur la majeure partie de l’océan Arctique. C’est sans précédent» a affirmé à The Guardian, le professeur Jennifer Francis de l’Université Rutgers.

«Ces températures sont littéralement hors des graphiques […]. C’est assez choquant», a-t-elle ajouté.

Un sentiment renforcé par le rapport annuel sur l’Arctique (Arctic Report Card) récemment publié par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) qui a conclu que «la température annuelle moyenne de l’air au-dessus du sol a été la plus élevée jamais enregistrée».

«Nous avons rarement observé l’Arctique montrer un signal aussi fort et clair ou plus prononcé d’un réchauffement persistant et de ses effets en cascade sur l’environnement que cette année», a estimé dans un communiqué Jeremy Mathis, le directeur du programme de la recherche arctique de la NOAA.

D’après les scientifiques, l’Arctique se réchauffe deux à trois fois plus que ce qui était prédit par les modèles il y a quelques années et l’accord de Paris de 2015 ne pourra pas empêcher la disparition complète de la glace en été dans la région d’ici à 2030.

Une catastrophe effet boule de neige

«Alors que le climat de la planète a changé, l’étendue des glaces sur la mer arctique a dramatiquement diminué. Il est possible qu’en fin d’été, on y voit la disparition de toute glace pour la décennie 2030», indiquent les chercheurs. «Il est improbable que les émissions de CO2 et les températures moyennes puissent être diminuées à temps pour empêcher cette perte».

Cette disparition n’aurait d’ailleurs pas que des conséquences pour la banquise elle-même mais pour toute la région. D’une part, elle mettrait en danger de nombreuses espèces dont l’ours polaire. D’autre part, elle pourrait accentuer à  son tour le réchauffement climatique puisque la glace renvoie les rayons du soleil dans l’espace.

Ceci pourrait également favoriser la fonte du pergélisol, libérant plus de gaz carbonique dans l’atmosphère.

«Notre seule stratégie à l’heure actuelle semble être de dire aux gens de cesser de brûler des combustibles fossiles», a lancé Steven Desch à The Guardian. «C’est une bonne idée, mais il faudra beaucoup plus pour empêcher la calotte glacière arctique de disparaître». 

«Restaurer la glace marine de manière artificielle est donc devenu impératif», affirment les scientifiques.

Mais le projet des physiciens est-il réellement envisageable? 

Un projet particulièrement coûteux

Dans l’étude publiée dans Earth’s Future, les auteurs estiment que le projet pourrait avoisiner les 50 milliards de dollars par an pour une installation étalée sur 10 ans. Mais si des pompes étaient installées sur la totalité de l’océan gelé, le montant pourrait grimper à 500 milliards de dollars par an sur 10 ans.

Au-delà du coût, c’est aussi la fabrication même des pompes qui posent question. D’après les scientifiques, les pompes devraient être équipées d’éoliennes de l’ordre de 6 mètres de diamètre, avec une masse d’environ 4.000 kilogrammes d’acier. Pour garder le dispositif à  flot, il nécessiterait ainsi une bouée contenant une masse équivalente d’acier. «Pour donner un chiffre rond, nous estimons qu’environ 10 000 kg d’acier serait requis par dispositif», écrivent-ils.

Pour construire une flotte de 10 millions de pompes éoliennes sur dix ans, environ 10 millions de tonnes d’acier par an seraient alors nécessaires. 100 millions de tonnes par an si les dispositifs étaient déployés dans toute l’Arctique.

«Nous estimons que le déploiement sur toute l’Arctique en un ans consommerait essentiellement toute la production d’acier des États-Unis, mais seulement 6 % de la production mondiale», ajoutent-ils.

Loin d’être négligeables, ces estimations suffisent à certains pour qualifier le projet de difficilement réalisable voire d’impossible. Néanmoins, Steven Desch reste confiant quant à  son efficacité :

«la glace marine disparait de l’Arctique – rapidement. Les options que nous proposons doivent être envisagées et discutées maintenant. Si nous sommes provocateurs et amenons les gens à réfléchir à  ce sujet alors c’est bien», a-t-il conclu.

http://fr.canoe.ca/