Être heureux


Je crois que trop souvent que les gens ont une mauvaise notion d’être heureux, du bonheur en somme. Ce n’est pas une commande que l’on peut passer comme par téléphone, mais plutôt de reconnaitre ces moments uniques qui viennent et qui passent durant notre vie. Notre attitude face à la vie peut cependant, la faire durer et donné dans l’ensemble de nos années difficiles admettre que malgré tout, nous avons été heureux
Nuage

 

Être heureux

 

Être heureux, ce n’est pas avoir une vie parfaite, c’est s’attacher à la joie et reconnaître que la vie en vaut la peine malgré les difficultés

Inconnu

Certains paysages ou phénomènes météorologiques semblent irréels


La nature est maître en art et il est difficile d’être à la hauteur devant toute cette beauté offerte à nos yeux. La nature nous réserve souvent des spectacles fabuleux si on prend le temps de la regarder. Certains paysages ou phénomènes météorologiques semblent irréels et grâce à la technologie, nous pouvons voir la beauté de la Terre partout dans le monde
Nuage

 

Certains paysages ou phénomènes météorologiques semblent irréels

1-UN SPECTACLE MAGIQUE SUR L’ÎLE VAADHOO GRÂCE AU PLANCTON BIOLUMINESCENT

16

IMGUR / XENOF

2-DES COLONNES DE BASALTE DE LA CHAUSSÉE DES GÉANTS EN IRLANDE DU NORD

15

HOTEL CLUB

3-UN MAGNIFIQUE NUAGE EN FORME D’OURSON

14

TWITTER / @CEREALSOCHIN

4-CES ÉTRANGES FORMATIONS SOUS-MARINES SONT L’ŒUVRE D’UN POISSON-GLOBE CHERCHANT AINSI À ATTIRER UN PARTENAIRE

9

CONSCIOUS LIFE NEWS

5-SUR L’ÎLE CHRISTMAS, PRÈS DE LA CÔTE AUSTRALIENNE, LES CRABES ROUGES SE REJOIGNENT À L’ÉPOQUE DES MIGRATIONS

10

THOUSAND WONDERS

6-LA FOUDRE DE CATATUMBO EST UN PHÉNOMÈNE MÉTÉOROLOGIQUE IMPRESSIONNANT LOCALISÉ AU VENEZUELA

11

NEAT NATURE

7-AU TURKMÉNISTAN, LA PORTE DE L’ENFER C’EST CE CHAMP DE GAZ QUI S’EST EFFONDRÉ ET BRÛLE DEPUIS PRÈS DE 50 ANS

12

WIKIPEDIA / FLYDIME

8-DES BULLES DE GAZ NATUREL PRISONNIÈRES DES GLACES

13

REDDIT / MIND_VIRUS

9-CE LAC SE TROUVE EN TANZANIE ET ON Y A RECENSÉ PRÈS DE 2.5 MILLIONS DE FLAMANDS ROSES

5

BRITISH BIRD LOVERS

10-EN ANGLAIS, LORSQUE PLUS DE 50.000 OISEAUX VOLENT ENSEMBLE, ON APPELLE ÇA «MURMURATION»

7

TAUBERT CONTEMPORARY / ALAIN DELORME

11-ON PENSE QUE CE GIGANTESQUE TROU BLEU PRÈS DE LA CÔTE DU BELIZE S’EST FORMÉ À CAUSE D’UN GLACIER PRÉHISTORIQUE

6

TWISTED SIFTER

12-UN LAC QUI SEMBLE TROUÉ AU CANADA

4

AMUSING PLANET

13-D’ÉTRANGES CERCLES APPARAISSENT DANS PLUSIEURS PAYS AFRICAINS LAISSANT LES SCIENTIFIQUES STUPÉFAITS

8

INHABITAT

14-UN ORAGE VOLCANIQUE DANS TOUTE SA SPLENDEUR

TWITTER / @JUVENALSV

15-CES COLONNES DE LUMIÈRES SONT EN FAIT COMPOSÉES DE CRISTAUX SUSPENDUS DANS L’AIR ET REFLÉTANT LA LUMIÈRE

2

MNN

16-CES FLEURS DE GLACE SONT TELLEMENT POÉTIQUES

3

DEEP SEA NEWS

http://incroyable.co

Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on que les blancs sont caucasiens?


On dit les blancs sont des caucasiens, mais en fait, ce terme n’est pas exact, sauf qu’il est toujours utilisé
Nuage

 

Pourquoi dit-on que les blancs sont caucasiens?

 

La région du Caucase en 1994 via Wikimedia Commons

La région du Caucase en 1994 via Wikimedia Commons

Ce mot est utilisé aux Etats-Unis pour décrire les blancs. Les personnes blanches viennent-elles vraiment du Caucase?

Les suspects puis reconnus coupables des attentats de Boston, Dzhokhar et Tamerlan Tsarnaev, sont originaires du Daghestan, une région voisine de la Tchétchénie dans le Caucase russe. Aux Etats-Unis, les blancs sont qualifiées de «caucasiens» (une expression également utilsée pontuellement en France), et dans ce cas précis les Tsarnaev le sont donc doublement. L’origine géographique des personnes blanches se situe-t-elle dans le Caucase?

Cela paraît très peu probable. S’il existe des désaccords scientifiques sur l’époque et le contexte où des personnes à la peau foncée ont vu leur épiderme s’éclaircir, la recherche suggère que les humains se sont déplacés vers les continents asiatique et européen il y a environ 50.000 ans.

Certains anthropologues pensent que la sélection naturelle a favorisé les mutations cutanées, la peau s’éclaircissant à mesure que les humains s’éloignaient de l’équateur, se retrouvant ainsi confrontés à une plus faible exposition aux ultra-violets. Dans ce cas de figure, il serait imaginable que les peaux claires soient apparues indépendamment dans plusieurs endroits du monde.

Alors, pourquoi appelle-t-on les blancs des «caucasiens»? Le terme a été popularisé par le scientifique allemand Johann Friedrich Blumenbach qui, en 1795, a divisé l’espèce humaine en cinq «races» ou «variétés»: les Caucasiens (la «race» blanche); les Mongols (la «race» jaune); les Malais (la «race» marron); les Ethiopiens (la «race» noire) et les Américains (la «race» rouge).

Pour lui, les Caucasiens constituaient la première race sur Terre, une théorie en accord avec la conception commune du Caucase comme un lieu d’origine humaine. Dans La Bible, Noé est décrit en train d’amarrer son arche dans un endroit appelé le Mont Ararat. Un endroit que les Européens –à l’époque de Blumenbach– imaginaient à la frontière actuelle entre la Turquie et l’Arménie (Ararat est encore aujourd’hui encore le nom de la plus haute montagne en Turquie). Dans la mythologie grecque, Zeus enchaîne Prométhée à un rocher dans les montagnes du Caucase.

Blumenbach considérait que les crânes des Georgiens constituaient le parangon de la «race blanche», et il nomma donc la première classe d’êtres humains d’après le territoire du pays, dans les montagnes du Caucase. La classification des Caucasiens selon Blumenbach incluait nombre d’Européens, des Nord-Africains et des Asiatiques vivant jusqu’au delta du Gange en Inde. Dans les années 1800, les scientifiques travaillant sur la classification raciale se sont appuyés sur la nomenclature de Blumenbach, renforçant l’héritage de la région en anthropologie.

Les Américains utilisent toujours le mot «caucasien» pour dire «blanc» même si aux yeux de la loi, ils n’ont pas toujours été synonymes. Dans l’affaire opposant les Etats-Unis à Bhagat Singh Thind en 1923, la Cour suprême a fait valoir que les Indiens d’Asie étaient techniquement caucasiens, mais qu’ils ne pouvaient devenir des citoyens américains puisqu’ils n’étaient pas «blancs». Cette décision a été renversée par le Luce-Celler Act de 1946, qui a rendue légale la naturalisation des Philippins et des Indiens d’Amérique.

Derek Thompson, journaliste à Slate.com

Traduit par Robin Panfili

L’Explication remercie Darmon Dozier et Joseph Jones de l’American Anthropological Association.

http://www.slate.fr

Elle cherche 3 millions pour placer une sculpture sur la Lune


Je peux comprendre le symbolisme de la sculpture que l’auteur veut faire, mais l’envoyer sur la lune … Je ne vois pas vraiment l’utilité en plus de prendre propriété d’une parcelle d’espace sur la Lune qui n’appartient à personne
Nuage

 

Elle cherche 3 millions pour placer une sculpture sur la Lune

 

Elle

Illustration du projet de sculpture «Vitae».Capture d’écran Vimeo

Pascale Mollard-Chenebenoit

 

Envoyer une sculpture sur la Lune: c’est le projet ambitieux mais tout à fait sérieux d’une artiste française qui s’apprête à faire tester une maquette de son oeuvre par les astronautes de la Station spatiale internationale (ISS).

Sorte de fleur «vivante», la sculpture d’Anilore Banon, Vitae, aura la forme d’un cocon doré qui sera fermé le jour et s’ouvrira la nuit, découvrant des silhouettes de personnages stylisés. À certains moments choisis, un point lumineux devrait être visible depuis la Terre avec un télescope basique.

Oeuvre participative, elle emportera avec elle les empreintes de nombreuses mains de Terriens qui seront gravées sur la corolle.

«L’objectif est de réunir symboliquement l’humanité autour d’un projet susceptible d’emmener les gens vers un futur positif», explique à l’AFP Anilore Banon qui a conçu l’oeuvre dans son atelier parisien.

Si l’aventure va jusqu’à son terme, cela ne sera pas la première oeuvre d’art installée sur la Lune. En 1971, la mission Apollo 15 a déposé en toute discrétion une petite sculpture en aluminium à la surface de notre satellite.

Réalisée par le Belge Paul Van Hoeydonck et intitulée Fallen astronaut, elle rend hommage aux spationautes américains et russes morts pour la conquête spatiale.

Pour mettre toutes les chances de son côté, Anilore Banon a travaillé pendant quatre ans avec des scientifiques de la société française Dassault Systèmes et avec l’ingénieur britannique Shaun Whitehead.

Habituée aux oeuvres monumentales, Anilore Banon a dû se tourner vers des matériaux légers pour pouvoir les envoyer dans l’espace. L’oeuvre pèsera 1,5 kg dans sa version la plus modeste, pour un diamètre de 1,50 m.

La sculpture sera recouverte d’un film capable de supporter les importantes variations de température sur la Lune.

Grâce à un alliage de nickel et de titane à mémoire de forme, lorsque la température sera élevée le jour, le cocon sera clos. Avec l’arrivée de la nuit et la chute des températures, la corolle s’ouvrira.

TROUVER DE L’ARGENT

Une nouvelle étape devrait être franchie le 18 février, date prévue pour le lancement d’un cargo ravitailleur SpaceX Dragon depuis Cap Canaveral en Floride. Il doit emporter entre autres un modèle réduit de Vitae.

L’objectif est de tester en situation de micro-gravité le comportement de ce matériau à mémoire de forme.

«Il fallait que la maquette rentre dans les petites boîtes de la Nasa», raconte l’artiste. «Nous l’avons donc pliée comme un origami. Dans la station, une fois déployée, elle fera 50 cm de diamètre».

«La Nasa nous a donné son accord, notamment sur le plan de la sécurité».

Les astronautes devront en effet chauffer la maquette avec une toute petite batterie.

Autre défi, cette fois sur le plancher des vaches: récupérer un maximum d’empreintes de mains pour ce «Lascaux moderne». La plasticienne rêve de recueillir un million de photos de mains, de tous les continents.

Ces images de mains seront numérisées et leur taille sera réduite pour les graver sur la sculpture.

Anilore Banon a créé un site dédié pour inviter le public à participer au projet et à aider à le financer.

Elle pense qu’elle n’aura pas de mal à trouver un lanceur pour sa sculpture, avec l’émergence récente d’acteurs privés mais aussi grâce au regain d’intérêt pour la Lune dont semblent faire preuve les agences spatiales de plusieurs pays.

Sa préoccupation, c’est l’argent.

«Il faut encore trouver 2,5 ou 3 millions de dollars pour pouvoir accomplir le projet».

Mécénat, financement participatif:

«C’est l’énergie de chacun qui permettra d’aller jusqu’au bout», dit-elle.

Se définissant comme un «forgeron nomade», Anilore Banon est notamment connue pour avoir réalisé en 2004 sur la plage d’Omaha Beach une sculpture monumentale Les braves, en hommage au Débarquement de Normandie du 6 juin 1944.

http://fr.canoe.ca/

Inquiète pour la santé de son chat, une fillette envoie le plus adorable des emails à un vétérinaire


Pour faire changement, un petit billet qui fait sourire d’une enfant de 12 ans inquiète de son chat qui a goûté à son lait aux fraises envoie un courriel pour faire part de son inquiétude pour la santé de son chat
Nuage

 

Inquiète pour la santé de son chat, une fillette envoie le plus adorable des emails à un vétérinaire

 

fillette avec son chat

Il n’y a pas d’âge pour être un maître responsable. Une jeune fille l’a d’ailleurs récemment prouvé en envoyant un message électronique à un cabinet vétérinaire tant elle était inquiète pour son félin domestique.

Maggie a 12 ans et il y a un être qu’elle aime par-dessus tout : Shadow, son chat. Alors qu’il regardait tranquillement la télé avec sa petite humaine, le tigre de salon a décidé d’aller se désaltérer directement dans le verre de cette dernière. Problème : il était rempli de lait à la fraise. Terriblement inquiète, la jeune fille s’est donc emparée de son ordinateur pour envoyer un e-mail à une clinique vétérinaire, comme le montre cette photo postée sur Reddit par ChiefAcorn, un vétérinaire qui a lu le mot :

lettre à un vétérinaire pour un chat qui a bu du lait

«Bonjour. Mon chat, Shadow, était en train de regarder la télévision avec moi et a bu quelques gorgées de mon lait à la fraise. Il était sur la table et il l’a bu lorsque je ne regardais pas. Je suis inquiète de ce que ça peut lui causer parce que je ne sais pas s’il a déjà bu du lait ou du lait à la fraise. Je suis également inquiète parce que je suis la seule personne de ma famille à être réveillée et j’ai seulement 12 ans et demi donc je ne sais pas quoi faire. S’il vous plait aidez-moi», peut-on lire.

Touchés par la démarche très responsable de la fillette, les vétérinaires ont décidé de lui répondre. Et voici ce que lui a écrit l’une d’entre eux :

 

lettre à un vétérinaire pour un chat qui a bu du lait

«Bonjour Maggie ! Je suis désolée nous n’avons pas pu te répondre plus tôt. Merci d’être une maîtresse si responsable et d’être préoccupée lorsque ton animal fait quelque chose qu’il ne devrait pas. Bonne nouvelle ! Tu n’as pas besoin de t’inquiéter. Même si le lait n’est pas ce qui se fait de meilleur pour les chats, en petite quantité il ne devrait pas être dangereux. A ta place je ne le laisserai pas prendre des gorgées de ton lait à la fraise de façon régulière, mais ça ira pour cette fois. Si tu remarques que ton chat se met à vomir ou à être pris de diarrhées, s’il te plait dis-le à ta maman et ton papa pour qu’ils l’emmènent faire un examen. Merci encore d’être une maîtresse si attentionnée. Reviens vers nous si tu as besoin de plus d’aide. Passe une bonne journée.»

 

https://wamiz.com

Mars : des potagers pleins de produits frais pour les futurs colons


Coloniser Mars doit demander beaucoup de préparation, dont l’alimentation. Une solution serait de produire des plantes malgré le sol stérile de Mars. Enfin, si cette technique de jardinage qu’ils sont en train d’étudier fonctionne, cela pourrait peut-être servir sur Terre ou le climat est trop sec. Il ne faut pas oublier que nombre d’invention dans l’espace a permis aussi à nous faciliter la vie dans divers domaines. Reste que les produits d’un jardin, n’est pas assez pour avoir une alimentation équilibrée
Nuage

 

Mars : des potagers pleins de produits frais pour les futurs colons

 

Les potagers spatiaux deviennent réalité. Quelques mois après la première salade mangée par des astronautes de la Station spatiale internationale et cultivée sur place, des chercheurs, sur Terre, affinent les techniques qui serviront lors de futures explorations lointaines. C’est le cas de Victoria Da-Poian, étudiante à Supaéro, qui va tester, dans le cadre de la mission de simulation MDRS 175 de la Mars Society, dans l’Utah, plusieurs potagers dans des conditions semblables à celles de Mars.

Les six étudiants et le jeune ingénieur de l’ISAE-Supaéro (Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace) qui vivent depuis le 11 février une simulation de vie sur Mars dans une base de la Mars Desert Research Station, au milieu du désert de l’Utah, aux États-Unis, ont prévu de réaliser plusieurs expériences. Parmi celles-ci, la culture de produits frais dans des conditions semblables à celles de la Planète rouge.

Actuellement, les astronautes à bord de l’ISS « consomment principalement de la nourriture lyophilisée, pour des raisons de conservation et de masse au décollage », nous explique Victoria Da-Poian, étudiante en deuxième année et responsable de l’expérience GreenHab. « Heureusement, un stock de produits frais arrive régulièrement avec les cargos qui la ravitaillent ». Sur Mars, un tel approvisionnement est inenvisageable, donc si les astronautes souhaitent améliorer l’ordinaire avec une touche de fraîcheur, « ils devront faire pousser eux-mêmes leur nourriture ».

La nourriture n’est pas seulement vitale à l’organisme humain, elle influe également sur la santé psychologique, ce qui oblige à réfléchir sur la façon dont seront produits, consommés et recyclés les aliments qu’emporteront les futurs explorateurs. Il est intéressant de noter que le français Romain Charles, qui a vécu confiné avec cinq autres personnes pendant 520 jours pour les besoins de l’expérience Mars 500 (entre juin 2010 et novembre 2011), a eu comme seul regret celui de ne pas avoir pu cuisiner !

Les repas « étaient tout prêts, on avait juste à faire bouillir de l’eau pour les plats lyophilisés ».

Cette absence de préparation de repas a été vécue comme un véritable manque :

« on est resté en quelque sorte… sur notre faim », nous expliquait-il à la fin de son expérience.

La Nasa envisage très sérieusement de cultiver sur Mars, des produits frais made in Earth. © Nasa

La Nasa envisage très sérieusement de cultiver sur Mars, des produits frais made in Earth. © Nasa

C’est pourquoi, souligne Victoria Da-Poian, « nous nous sommes rapprochés de la start-up française Vegidair, qui nous fournira plusieurs potagers connectés pour cultiver nos produits frais dans des conditions semblables à Mars ».

Le moral de l’équipage n’en sera que meilleur !

Vegidair est un potager autonome « permettant une pousse rapide de laitue et de plantes aromatiques (basilic, persil, etc.) sur une durée de 2-3-4 semaines selon les plantations ».

C’est un système simple qui s’autogère (avec LED, arrosages, capteurs…) et qui permet aux « Marsonautes de manger ce qu’ils cultivent ».

Il y a donc un aspect positif sur le moral, avec « une modification des habitudes alimentaires, l’enthousiasme de manger ce qu’on cultive » et surtout, amener des graines sur Mars prend bien moins de place que de la nourriture. Les résultats de l’expérience seront fournis à Vegidair qui « lui seront, j’espère, utiles pour de possibles améliorations et modifications de ce potager innovant ».

En quoi consiste cette expérience ?

Victoria Da-Poian : L’idée est de tester différents substrats avec les mêmes semences et de mesurer leurs performances. Certains substrats seront trempés dans de l’engrais sec ou moyennement humide de façon à voir la différence sur la pousse. Nous allons également étudier les impacts de variation de fréquence et de durée d’arrosage ainsi que la durée d’éclairage pour observer leurs impacts sur la pousse.

Quel éclairage allez-vous utiliser ?

Victoria Da-Poian : Plusieurs. Nous allons tester différents éclairages plus ou moins puissants pour voir la différence de pousse. Nous utiliserons deux sources de lumière différentes : un panneau Led Standard Vegidair (installé à environ 30 centimètres au-dessus des plantes) et le deuxième panneau (environ 40 cm au-dessus des plantes), destiné à la culture des plats psychotropes, qui utilise des Led bleues et rouges. Ce n’est donc pas un « full spectrum » à proprement parler. Ce choix a été fait par Vegidair qui a souhaité un compromis entre les besoins en hydroponie (technique horticole permettant de réaliser de manière efficace une culture hors-sol : la terre est remplacée par un substrat stérile) et le confort de l’utilisateur (lumière blanche).

Avec trois semaines d’utilisation, que comptez-vous produire ?

Victoria Da-Poian : En trois semaines nous pensons qu’il devrait être possible d’obtenir de petites salades et des microgreens (entre la graine germée et la plante adulte, 2-3 semaines de germination avec des pousses longues et fines). L’avantage des microgreens est leurs apports nutritifs et gustatifs.

http://www.futura-sciences.com

Se parler à soi-même fait du bien !


Si vous parler à vous-même à voix haute, c’est normal. Et même cela est une excellente habitude pour se donner confiance en soi.
Nuage

 

Se parler à soi-même fait du bien !

 

S’encourager tout haut en prononçant des mots qui nous donnent de la force est une excellente technique utilisée d’ailleurs par de nombreux sportifs.

La prochaine fois que vous murmurez quelques phrases à vous-même, n’ayez pas peur d’avoir l’air ridicule : c’est bon pour le mental ! Même de simples affirmations comme « je vais être en retard », ou « j’ai tellement faim », nous aident à mieux nous ancrer dans l’instant présent et peuvent modifier notre façon d’affronter la journée.

La psychothérapeute Lisa Ferentz, citée par Reader’s digest, explique que le fait d’exprimer nos pensées tout haut est une excellente habitude que chaque personne devrait prendre. Elle peut servir notamment à nous donner ou à maintenir une vision positive de nous-même si elle est utilisée correctement. Pour y parvenir, notre monologue intérieur ne doit pas se transformer en des critiques constantes, jugements ou attitudes négatives, au risque de nous plonger dans la mauvaise humeur.

S’encourager soi-même

Entrainez-vous plutôt en écrivant quelques petites phrases encourageantes et positives, basées sur vos qualités et vos accomplissements, puis placez-vous devant un miroir et lisez-les à voix haute, en vous regardant. L’impression de ridicule est tout à fait normale, et finira par passer. Cet exercice permet de gagner en confiance au fil du temps, et nous aide à nous habituer au son de notre voix.

Se parler de façon négative peut parfois avoir un effet soulageant, précise Lisa Ferentz. Ne vous en privez pas, mais veillez à ce que ces moments ne soient qu’une façon de réévaluer et de vous débarrasser d’une frustration ou d’une idée qui vous hante. Une fois que vous l’avez explicitée, passez à autre chose.

Des études ont confirmé le pouvoir des paroles positives adressées à nous-même, qui sont capables de nous faire changer de perspective, d’attitude et de réaction. C’est d’ailleurs assez fréquent de voir des sportifs murmurer quelques mots d’auto-encouragement avant une épreuve. Si vous avez besoin de vous donner du courage, pensez à écouter votre voix !

http://www.santemagazine.fr/

Des traces de pollution chimique au fond des abysses


S’il y a 40 ans des produits chimiques interdits se sont retrouver dans les abysses, la dernière frontière écologique alors que seront les autres produits chimiques qui se retrouvent actuellement dans les eaux dans 40 autres années ? Si on ne peut rien changer à cela, il serait peut-être temps d’y voir pour les autres années futures
Nuage

 

Des traces de pollution chimique au fond des abysses

 

Un Amphipode.... (Photo Ivanoh Demers, archives La Presse)

Un Amphipode.

PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE

 

Agence France-Presse
Paris

Les plus grandes profondeurs océaniques n’échappent pas aux pollutions d’origine humaine, révèle une étude publiée lundi, qui a décelé des traces de produits chimiques interdits sur de minuscules crustacés vivant dans les abysses.

«Nous voyons encore les abysses comme un royaume lointain et immaculé, préservé de l’action de l’Homme, mais nos travaux montrent que malheureusement cela est loin de la vérité», souligne Alan Jamieson, chercheur à l’Université de Newcastle (Royaume-Uni), coauteur de cette étude parue dans la revue Nature Ecology & Evolution.

Pour collecter ces crustacés, ressemblant à des mini-crevettes translucides et appelés amphipodes, des outils spéciaux ont été conçus, permettant de descendre dans la fosse des Mariannes, la plus profonde connue (près de 11 km), près de l’île de Guam, et dans la fosse de Kermadec (plus de 10 km), au nord de la Nouvelle-Zélande, toutes deux dans le Pacifique.

Même dans ces lieux reculés, au plus profond de la croûte terrestre, les amphipodes, rares organismes à pouvoir vivre à de telles profondeurs et niveaux de pression, affichaient des niveaux «extraordinaires» de contamination chimique, écrivent les chercheurs.

La présence de PCB (polychlorobiphényles), bannis il y a 40 ans, et de PBDE (polybromodiphényléthers), longtemps utilisés pour ignifuger matières plastiques et textiles, a notamment été prouvée.

PCB et PBDE étaient présents dans tous les échantillons, prélevés à des profondeurs différentes (entre 6 et 11 km) et dans les deux fosses, précisent les chercheurs.

«Trouver ces polluants dans un des endroits les plus reculés et inaccessibles de la Terre nous fait réaliser l’impact dévastateur, à long terme, de l’Homme sur la planète», souligne Alan Jamieson.

Les écosystèmes des grandes failles marines, générées par la tectonique des plaques, restent peu connus et peu explorés, souligne l’équipe, pour qui il s’agit de «la dernière grande frontière écologique».

Entre les années 1930 et 1970, 1,3 million de tonnes de PCB ont été produites dans le monde. Depuis, selon des estimations, quelque 35 % auraient fini dans l’océan et les sédiments.

Dans la fosse des Mariannes, les plus forts taux de PCB constatés étaient 50 fois plus élevés que ceux relevés sur des crabes de rizières alimentées par une des rivières les plus polluées de Chine, soulignent les scientifiques.

http://www.lapresse.ca/