Égoïsme


J’aime la diversité, les coutumes de chacun, les opinions diverses, cela fait une société plus riche.
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Égoïsme

 

L’égoïsme, ne consiste pas à vivre comme on en envie, mais à demander aux autres de vivre comme on soi-même envie de vive

Oscar Wilde

Le Saviez-Vous ► 6 articles de maison courants, mais très toxiques pour les chiens


Il y a des articles de la maison qui peuvent intoxiquer les animaux, certains sont incontestables alors que d’autres surtout dans les aliments sont moins évident pour nous.
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6 articles de maison courants, mais très toxiques pour les chiens

 

En plus des médicaments, de nombreux objets présents dans la majorité des foyers représentent un réel danger pour la santé des chiens.

Certains de ces articles sont même souvent faciles d’accès pour l’animal. On recommande donc aux propriétaires d’être toujours vigilent.

Découvrez la liste des articles que vous devriez tenir loin de votre animal de compagnie dans la galerie ci-dessous :

Le chocolat, le café et la caféine


Ces aliments sont nocifs, car ils sont composés de méthylxanthine, qui peut entraîner des vomissements, la diarrhée, des palpitations, la déshydratation, des tremblements, et même la mort chez nos amis canins.

Les noix de macadam


Les noix de macadam peuvent causer des faiblesses au niveau des pattes arrière, des vomissements, des tremblements, de l’hypothermie, et même plonger le chien dans un état dépressif durant de 12 à 48 heures après l’ingestion.

Les raisins, les raisins secs et les groseilles


Si le lien de causalité demeure encore inexpliqué, la consommation de ces fruits peut entraîner une insuffisance rénale, des vomissements, des tremblements, et plonger l’animal dans un état léthargique.

Les oignons, l’ail et la ciboulette


En cas d’ingestion excessive, la consommation de ces aliments peut causer de l’inflammation au niveau de l’intestin.

L’alcool


L’ingestion d’alcool chez les animaux peut causer des vomissements, la diarrhée, des problèmes de coordination, des difficultés respiratoires, et même la mort.

Les détergents et les insecticides


Tout comme les humains, les chiens ne devraient évidemment jamais ingurgiter de produits ménagers.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La vieillesse: une nouvelle génération


J’ai trouvé texte très intéressant et positif sur la vieillesse. Ce qu’on entend souvent des gens qui refusent de vieillir et qui se plaignent des moindres bobos. Alors, que d’autres acceptent leurs rides, leurs corps qui changent et qui ralentissent et pourtant, ils sont actifs. Ils voyagent, font du bénévolat, travaillent. Ils apportent l’expérience avec eux que tous peuvent en profiter.
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La vieillesse: une nouvelle génération

 

Claude Bérubé

Essayiste, conférencier et blogueur

Une nouvelle génération est née : la vieillesse. Elle débute à 65 ans et elle se prolonge de plus de vingt ans et même plus pour nombreux d’entre nous comme mère qui est décédée à 96 ans. La longévité augmentée en est la cause. Il n’y a pas si longtemps, elle commençait à 65 ans pour une durée d’environ cinq à sept ans. Aujourd’hui, nous vivons de nombreuses années que nos parents et nos ancêtres n’ont pas vécues. Aujourd’hui, nous pouvons faire des projets de vie, car une bonne santé et une autonomie le permettent à la majorité des ainés. Bien sûr, il y a les balafrés de la vie. Une minorité qui mérite les meilleurs soins et la meilleure attention de la société. On les retrouve surtout aux extrémités de la vie. Les vieux, tout comme chez les enfants. Entre 10 et 15 % des vieux.

Ce sont particulièrement ces cas lourds qui font la manchette dans les médias. La maltraitance dans les CHSLD, les abus, les cas d’Alzheimer, la démence, la confusion, les soins palliatifs. La perception de la vieillesse est négative. Elle ne parait que comme l’antichambre de la mort. On ne rêve pas de devenir un vieux radoteux qui ne vit que dans le passé et à ne soigner que ses bobos.


La mauvaise perception des vieux est véhiculée par beaucoup de vieux, qui continuent à importer dans la vieillesse l’impression qu’ils ont fomentée dans leurs plus jeunes années. Ils sont nombreux à décrier et nier leur vieillissement, à considérer les rides comme une abomination, à vouloir modifier leur apparence pour répondre aux critères de leurs jeunes années, à se classifier comme jeunes ou avec un cœur jeune alors qu’ils sont vieux. De nombreux ainés perpétuent eux-mêmes l’image négative de la vieillesse.

Bien sûr, la force du corps diminue d’intensité. Les cheveux blancs sont moins denses. Le cou raidi. La douleur arthritique est plus persistante. Les mouvements sont plus lents. Tous des malaises qui affectent aussi toutes les générations, mais surtout la nôtre. On s’y fait.

Les vieux sont cependant la première cible que nous devons convaincre des joies et des beautés de la vieillesse pour modifier leur perception. 65 ans, 75 ans, ce n’est plus le terminus, ce n’est pas une date de préemption, ce n’est pas une tare, c’est une nouvelle génération de notre société qui se déroule. Une nouvelle génération qui se découvre et qui s’invente.

La majorité est active avec plein de projets et d’occupations de travail et de loisirs.

La réalité est tout à fait différente de la perception. La majorité est active avec plein de projets et d’occupations de travail et de loisirs. Les appartements et résidences pour personnes âgées se multiplient sans cesse. Les agences de voyages croissent avec cette clientèle. Les restaurants se remplissent dès 17 heures de cheveux blancs. Ils constituent aussi le bassin principal du bénévolat. Ils sont nombreux à occuper un travail qui leur plait ou à aborder une nouvelle carrière. L’économie des cheveux blancs !

Le cerveau puise dans un bassin d’expérience de toute une vie un seau de savoir qui se déverse sur la plate-bande fleurie de la vieillesse. Jamais je n’aurais pensé écrire une telle phrase. L’Histoire ne s’apprend plus toujours dans les livres parce qu’on l’a souvent vécue. Il faut beaucoup d’années pour accumuler autant de souvenirs.

Nous devons stimuler la fierté des ainés, ne serait-ce que par une campagne de promotion, de marketing dont nous sommes passés maitres. Sans la valorisation des ainés envers eux-mêmes, toute campagne est vouée à l’inutilité. La place que les vieux réclament dans la société est une revendication qui doit venir d’eux. Les vieux heureux n’occuperont pas les bulletins de nouvelles, car les malheurs sont le pain des médias. Les ainés doivent solliciter les tribunes, prendre la place qui leur revient dans les débats et transmettre le savoir comme les guides de la société. L’image d’une vieillesse plus heureuse, plus active et plus fière peut changer un peu la perception misérabiliste.

La société regorge d’organismes qui vouent leurs actions à s’occuper des éclopés. Les vieux en profitent même si les moyens sont souvent déficients. Mais envisager quelques services structurés qui feraient la promotion positive des ainés, qui stimuleraient la fierté d’être vieux auprès des séniors et, aussi, face au grand public, serait certes un projet. Surtout devant la venue des baby-boomers qui, déjà, ont commencé à grossir les rangs de la cohorte !

Savoir dire merci aux ainés pour leur contribution à l’édification de la société dans laquelle on vit maintenant. Savoir dire merci aux ainés pour leur apport actuel par l’économie des cheveux blancs, par le soutien significatif du bénévolat et par la transmission de leur savoir, ne contribue qu’à modifier favorablement la perception dont il est question.

Tout ceci dans le but de tronquer le sentiment que les vieux ont profité d’une période glorieuse en ne laissant que des miettes et qu’ils sont un fardeau pour la génération qui suit. Alors que cette même génération profite amplement de l’héritage laissé par les ainés et que la nouvelle génération longue et active supporte l’économie du pays.

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Tempêtes de neige, la pelle votre meilleur ennemi?


Cela fait longtemps qu’ils en parlent les dangers du déneigement à la pelle lors de grosse tempête, pourtant, il y a encore beaucoup de personnes qui meurent suite à un infarctus du myocarde et ils semble que ce soit surtout les hommes qui en sont atteint
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Tempêtes de neige, la pelle votre meilleur ennemi?

 

RCQC  |  Par Explications d’Olivier Bachand

Des chutes de neige importantes et de longue durée, comme celles que nous observons ces jours-ci au Québec, sont associées à un risque plus élevé d’hospitalisation pour infarctus du myocarde (IDM), en particulier chez les hommes, montre une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Montréal.

Les Drs Brian Potter et Nathalie Auger pensent que c’est l’action de pelleter qui relie les chutes de neige aux infarctus du myocarde.

La « tempête parfaite »

Déneiger est un exercice cardiovasculaire très exigeant qui sollicite plus de 75 % de la fréquence cardiaque, surtout lorsqu’il s’agit de charges lourdes. Le fait de pelleter par temps froid peut mener à une « tempête parfaite » qui frappe particulièrement les personnes qui ne sont pas en forme qui ont subi ou qui risquent de subir un infarctus.

Les hommes peuvent être plus enclins à déneiger que les femmes, notamment après des chutes de neige importantes. – Dre Nathalie Auger, première auteure

Pour arriver à établir un lien entre tempêtes de neige et un infarctus du myocarde, l’équipe de chercheurs a examiné deux bases de données administratives distinctes contenant des informations sur 128 073 hospitalisations et 68 155 morts à la suite d’un IDM dans la province de Québec entre 1981 et 2014.

Les chercheurs ont aussi utilisé des informations météorologiques détaillées d’Environnement Canada pour la période de novembre à avril de chaque année, pour chacune des régions sanitaires comprises dans cette étude.

Pas moins de 60 % des hospitalisations et des morts causées par un IDM concernaient des hommes. En outre, le jour suivant une chute de neige est le plus significatif. C’est à ce moment qu’environ un infarctus sur trois se produit, et l’association est encore plus forte lorsque les chutes de neige durent deux ou trois jours.

La quantité de neige est associée à un risque plus élevé d’hospitalisation et de décès causés par des IDM chez les hommes le jour suivant les chutes de neige. – Dr Brian Potter

« Le lien entre les chutes de neige et les IDM a été plus significatif auprès des hommes, et moins visible, voire inexistant, chez les femmes », poursuit le cardiologue Brian Potter.

Ces risques demeurent élevés, quels que soient l’âge, les facteurs de risque cardiovasculaires ou tout autre état de santé. Cependant, ces effets n’ont pas été observés chez les femmes.

Le saviez-vous? Plus de 70 000 Canadiens subissent une crise cardiaque chaque année, ce qui correspond à une crise cardiaque toutes les 7 minutes.

Sensibiliser pour sauver des vies

Les auteurs de cette étude publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne encouragent la mise en place de campagnes de sensibilisation visant à informer le public des risques d’infarctus à la suite de chutes de neige et du fait qu’il est préférable d’éviter cette activité selon son état de santé.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

10 façons de mieux vivre en ville l’hiver


L’hiver en ville quand une tempête s’annonce comme celle de dimanche à lundi, (29 cm de neige dans mon coin pays) c’est le branle combat. Pelleter, déneiger l’auto, se rendre au travail. Sinon, c’est de marcher dans les sillons de pneu (car les trottoirs sont impraticables) pour se rendre au bus. Le vent quand il fait froid est qu’on est dans son champ de tir, c’est glacial. Repenser à l’environnement d’une ville peut aider que cela soit moins pénible. Mais dans le fond, nos parents et grands-parents ont vu bien pire que nous, sans chasse-neige pour dégager les rues … Tout se faisait à la pelle
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10 façons de mieux vivre en ville l’hiver

 

Chauffer des ponts, construire des mégatrottoirs, utiliser des miroirs géants: il existe plein de façons de rendre le quotidien plus agréable en ville, en hiver.

Chauffer des ponts, construire des mégatrottoirs, utiliser des miroirs géants: il existe plein de façons de rendre le quotidien plus agréable en ville, en hiver. Photo : iStock

Vous savez ce moment où vous sortez du bureau, il est 16 h 15, il fait déjà nuit noire et vous vous faites happer par un corridor de vent? Ou cet épisode classique, après une tempête, où vous devez escalader une montagne de neige simplement pour atteindre votre arrêt d’autobus? Eh bien, il existe des solutions à tout ça.

Un texte de Laurence Martin

Edmonton accueille cette semaine une conférence internationale sur l’hiver. Seront réunis : urbanistes, ingénieurs et designers de partout à travers le monde, tous désireux de rendre la saison hivernale plus agréable en ville.

En attendant leurs propositions, voici 10 solutions à explorer.

1. Des miroirs qui réchauffent

Ces miroirs permettent à une petite ville norvégienne, située dans une vallée sombre, de recevoir beaucoup plus d'ensoleillement l'hiver.

Ces miroirs permettent à une petite ville norvégienne, située dans une vallée sombre, de recevoir beaucoup plus d’ensoleillement l’hiver. Photo : Reuters/Norsk Telegrambyra AS

En Norvège, la ville de Rjukan a installé trois grands miroirs en haut d’une montagne pour refléter la lumière du soleil sur la place publique. Les trois héliostats – c’est le nom de la technologie – pivotent durant la journée pour suivre la trajectoire du soleil et mieux réchauffer les passants.

2. Des gratte-ciel qui protègent contre le vent

La Tour Edmonton est un bon exemple de construction qui limite les corridors de vent. Les piétons sont moins dérangés par le vent qui descend vers le bas de l'édifice, en raison de la base plus large qui a été installée au pied de la tour.

La Tour Edmonton est un bon exemple de construction qui limite les corridors de vent. Les piétons sont moins dérangés par le vent qui descend vers le bas de l’édifice, en raison de la base plus large qui a été installée au pied de la tour. Photo : Radio-Canada/Geneviève Tardif

Les corridors de vent : l’ennemi numéro 1 des piétons qui marchent au centre-ville par grand froid. On peut toutefois construire des tours qui limitent le problème. Il suffit d’avoir une base plus large et idéalement de planter des arbres, au bas de l’édifice, pour que les piétons soient davantage protégés du vent.

3. Chauffer des ponts

Le pont Roca Spur, au Nebraska, contient du béton chauffé à l'électricité.

Le pont Roca Spur, au Nebraska, contient du béton chauffé à l’électricité. Photo : Radio-Canada/Christopher Tuan

On parle beaucoup ces jours-ci d’avoir des trottoirs chauffants à Montréal, comme il en existe au Michigan. Mais pourquoi pas des ponts ou des viaducs chauffants?

Selon le professeur de génie civil à l’Université du Nebraska, Christopher Tuan, les ponts sont des surfaces particulièrement glissantes pour les automobilistes durant l’hiver. Il faut épandre une quantité importante de sel pour les déglacer, ce qui finit par endommager leur structure.

M. Tuan a mis sur point un « béton chauffé à l’électricité », qui empêche la neige et la glace de s’accumuler sur le pont Roca Spur, au Nebraska.

4. Plus de lumière SVP…

Le manque de luminosité durant les mois d’hiver peut vite miner le moral. Plusieurs villes ont donc commencé à jouer avec leur éclairage extérieur pour garder un peu de couleur après 17 h. Un bon exemple? L’éclairage de façades d’immeubles, d’habitude très sombres le soir.

Un exemple d'éclairage mieux adapté à l'hiver : la compagnie Verkis en Islande souhaite remplacer l'éclairage assez agressant près du vieux port de Reykjavik (image du haut) pour quelque chose de plus tamisé et agréable pour les piétons le soir (image du bas).

Un exemple d’éclairage mieux adapté à l’hiver : la compagnie Verkis en Islande souhaite remplacer l’éclairage assez agressant près du vieux port de Reykjavik (image du haut) pour quelque chose de plus tamisé et agréable pour les piétons le soir (image du bas).   Photo : Verkis

Pas question, par contre, de créer de la pollution lumineuse. Dans certains cas, comme dans le port de Reykjavik, il s’agit de changer l’éclairage pour qu’il soit plus tamisé et donc plus agréable.

5. … mais pas tout le temps!

Une aurore boréale au-dessus de la capitale de l'Islande, Reykjavik. Plusieurs fois par année, la ville ferme ses lumières et incite les résidents à faire de même pour mieux voir les aurores boréales.

Une aurore boréale au-dessus de la capitale de l’Islande, Reykjavik. Plusieurs fois par année, la ville ferme ses lumières et incite les résidents à faire de même pour mieux voir les aurores boréales. Photo : iStock

Parfois, il faut tout éteindre pour admirer les belles lumières hivernales. Il y a quelques mois, la ville de Reykjavik en Islande a éteint pendant une heure son éclairage public pour permettre aux résidents d’admirer les aurores boréales… sans avoir à sortir de la ville.

6. Déneiger les pistes cyclables en premier

Des cyclistes à Copenhague peuvent apprécier les joies du vélo à l'année longue.

Des cyclistes à Copenhague peuvent apprécier les joies du vélo à l’année longue. Photo : iStock

Imaginez si votre réseau de pistes cyclables était non seulement déneigé à longueur d’année… mais qu’il était déneigé en premier, avant de nombreuses routes! Vous pourriez circuler paisiblement à vélo, en admirant votre ville recouverte de blanc. La ville championne de cette pratique? Copenhague.

7. Un stationnement à skis… près du train de banlieue

Ce rangement pour skis de fond (à gauche) a été installé juste à côté d'une station de train de banlieue, à Edmonton.

Ce rangement pour skis de fond (à gauche) a été installé juste à côté d’une station de train de banlieue, à Edmonton. Photo : Radio-Canada/Geneviève Tardif

Pourquoi vous rendre à votre station d’autobus à pied…quand vous pouvez y aller en skiant?

La ville d’Edmonton a installé un support pour ranger, en toute sécurité, les skis de fond, juste à côté d’une station de train de banlieue. Une façon d’intégrer le sport hivernal à vos déplacements quotidiens.

8. Des cabanes chauffantes originales

Le cabane chauffante d'Anish Kapoor

Le cabane chauffante d’Anish Kapoor   Photo : Warming Huts v.2017

Besoin de vous réchauffer entre deux coups de patin? À Winnipeg, des nouvelles cabanes font leur apparition chaque année le long des rivières Rouge et Assiniboine. L’occasion pour des artistes de renommée internationale comme Anish Kapoor de faire aller leur élan créatif.

9. Des mégatrottoirs

Avec une construction comme celle-ci, la neige n’empiète pas sur l'espace réservé aux piétons. Il suffit d'avoir une surface assez large entre la route et le trottoir, où la neige peut s'accumuler.

Avec une construction comme celle-ci, la neige n’empiète pas sur l’espace réservé aux piétons. Il suffit d’avoir une surface assez large entre la route et le trottoir, où la neige peut s’accumuler. Photo : Radio-Canada/Geneviève Tardif

La neige qu’on déblaie sur la moitié du trottoir, après une tempête, ça vous dit quelque chose? Et bien, pour éviter que les trottoirs deviennent impraticables pour les piétons, mieux vaut construire des mégatrottoirs, où la neige peut s’accumuler sans déranger les piétons.

10. Des terrasses ouvertes à l’année longue

La terrasse du Café bicyclette, à Edmonton en plein hiver.

La terrasse du Café bicyclette, à Edmonton, en plein hiver. Photo : Radio-Canada

Siroter un bon chocolat chaud dehors, sans avoir froid, ça vous dirait? C’est ce que proposent maintenant certains cafés, en ouvrant leurs terrasses durant toute l’année. On distribue des couvertures aux clients et on installe des chaufferettes au gaz ou carrément des fours à bois dehors. Attention, par contre, que la terrasse ne se trouve pas en plein couloir de vent!

http://ici.radio-canada.ca/

Meurtre d’un mâle alpha chez des chimpanzés


On dit que le singe ressemble à l’homme, il semble qu’eux aussi en certaines occasions ont recours aux meurtres pour se débarrasser d’un singe gênant. Alors la raison, n’est pas tout à fait claire. Une vengeance contre un dominant tyrannique, le manque de femelles à cause du braconnage ?
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Meurtre d’un mâle alpha chez des chimpanzés

 

Photo : iStock

Les humains sont-ils les seuls à destituer violemment leurs dirigeants? La mort d’un chimpanzé, tué par le groupe qu’il tyrannisait 5 ans auparavant, fait planer le doute sur l’origine de notre violence.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

C’est un phénomène rare qui a été observé par des primatologues américains pendant une mission au Sénégal. Un groupe de chimpanzés a assassiné son ancien dirigeant alors qu’il tentait de reprendre le pouvoir. Les chercheurs ont publié leurs résultats dans l’International journal of primatology.

Pour comprendre la portée du geste, il faut d’abord savoir que les cas de chimpanzés tués par leur propre groupe sont extrêmement rares. On n’a répertorié que 9 cas confirmés dans toute la littérature scientifique.

L’intérêt des chercheurs va plus loin que ce simple « fait divers » : un meurtre de chimpanzé pourrait nous donner plus d’informations sur notre propre violence. Est-ce quelque chose que l’on a en nous et qu’on réprime en société, ou est-ce venu avec la vie en société?

Un règne difficile

Dans leur publication, les chercheurs décrivent l’histoire de Foudouko, le mâle alpha du groupe. Au cours de son règne, Foudouko se comportait en tyran et était très agressif avec les membres de la colonie. Il dirigeait le groupe avec l’aide de son bras droit, un mâle bêta que les chercheurs ont baptisé Mamadou. Les colonies de primates sont toujours dirigées par des jeux d’alliances entre mâles avec l’alpha qui trône au sommet.

Un jour, Mamadou a disparu pendant plusieurs semaines et, quand il est revenu, il était blessé et faible. Les autres mâles plus jeunes et inférieurs dans la hiérarchie en ont profité pour chasser Foudouko du groupe. Pendant 5 ans, l’ancien mâle alpha est resté en périphérie, jamais accepté, mais jamais bien loin.

Puis en 2013, Foudouko a réintégré la colonie. Il a rapidement tenté de regrimper les échelons de la hiérarchie, atteignant le rang de mâle bêta, le bras droit du nouveau chef, malgré de fréquentes altercations avec des mâles de rangs inférieurs.

Puis, un matin, les chercheurs sont alertés par des cris provenant de la colonie. Ils ont retrouvé le corps de Foudouko, couvert de blessures et de marques de dents. En étudiant la « scène de crime », les chercheurs en sont venus à la conclusion qu’il a été tué par un groupe de ses congénères.

Coup de tête ou coup d’État?

Ce qui a dérouté les chercheurs, c’est que plusieurs singes continuaient de s’en prendre au cadavre après sa mort. Seul Mamadou, son ancien bras droit, tentait de protéger le corps, mais il a rapidement été expulsé du groupe.

Dans leur analyse de la situation, les chercheurs ont émis l’hypothèse que des tensions dans le groupe étaient survenues à la suite de la baisse du nombre de femelles, victimes de braconnage. Des combats liés à la reproduction pourraient donc être la cause du meurtre.

Toutefois Foudouko n’a pas été vaincu par le mâle dominant, il a été tué par la base… les chercheurs n’excluent donc pas la vengeance pour son attitude lors de son règne et le refus des autres singes de le voir reprendre son rang de mâle alpha.

http://ici.radio-canada.ca/

Il apprend à lire à 64 ans: "C’est un monde qui s’ouvre à moi"


64 ans, est-il trop tard pour apprendre l’alphabet et lire ? Même si l’analphabétisme en Occident est moins présent, il y en a qui ne savent pas encore lire et peu importe l’âge, on peut apprendre
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Il apprend à lire à 64 ans: « C’est un monde qui s’ouvre à moi »

 

© Capture d’écran.

Cet homme téméraire peut désormais lire le menu au restaurant. Apprendre à lire lui a changé la vie.

Ralph Burns est le plus heureux des hommes: à 64 ans, il a enfin appris à lire. Cet homme du Tennessee confie dans un entretien à WVLT-TV avoir eu une vie difficile. Il n’a pas connu ses parents et a dû abandonner l’école en troisième année.

« J’ai parfois été embarrassé mais j’ai dépassé ça. »

Ralph n’a jamais appris à lire mais il n’a jamais perdu espoir. Il s’est rendu à l’association Friends of Literacy, qui apprend aux adultes à lire gratuitement. Son professeur volontaire l’a aidé pendant un an et demi à raison de deux heures par semaine.

« Il ne connaissait pas les lettres de l’alphabet ou les sons correspondant », a-t-elle expliqué.

Ralph Burns peut désormais aller au restaurant et déchiffrer le menu.

« C’est un monde qui s’ouvre à moi », se réjouit-il.

http://www.7sur7.be/