Le sort de l’homme


C’est un fait que nous ne devions jamais oublier en temps que personne, communauté et gouvernement. Tout ce que nous faisons, que nous changeons dans la nature, nous affecteras
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Le sort de l’homme

 

Le sort de l’homme et celui de la nature sont intimement liés. Il faut une consommation modérée des biens et des ressources, sans excès.

Jean-Marie Pelt

10 chats tellement poilus qu’ils n’auront pas froid cet hiver !


Des chats à poils longs, c’est magnifique, mais demande beaucoup d’entretien, de brossage. L’été, une telle fourrure doit être bien chaud, mais l’hiver, c’est plus intéressant d’aller faire quelques petites promenades dans la neige
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10 chats tellement poilus qu’ils n’auront pas froid cet hiver !

 

1. Aurora, la plus jolie des Radgoll d’Instagram

 

20 chats tellement poilus hiver

aurorapurr

2. Smoothie, le British Longhair star du Web

20 chats tellement poilus hiver

smoothiethecat

3. Le très duveteux Fluffer dans la neige

20 chats tellement poilus hiver

doubletroublebrosandtuxboy

4. Walter White, le Maine Coon qui garde ses pattes au chaud

20 chats tellement poilus hiver

walterwhite_cat

5. Panther, le beau poilu croisé Persan

20 chats tellement poilus hiver

panther.cat

6. Avec tous ses poils, ce Maine Coon ne risque pas d’avoir froid !

20 chats tellement poilus hiver

acoonielover

7. Voici Milkshake, le duveteux petit-frère de Smoothie

20 chats tellement poilus hiver

milkshake.thecat

8. Avec toute sa fourrure, Sky ressemble à un nuage !

20 chats tellement poilus hiver

sky_the_ragdoll

9. Little Hobbes a un pelage bien fourni, non ?

20 chats tellement poilus hiver

little.hobbes

10. James, l’élégant et très touffu Nebelung

20 chats tellement poilus hiver

fluffmeister_james

 

https://wamiz.com

Le Saviez-Vous ► Quelle serait la taille d’un bâtiment abritant toute l’humanité?


Une situation vraiment irréaliste, mais quand même, c’est un bon calcul mental. Cela fait remuer les méninges. Chose de certain, je vois mal toute l’humanité dans un seul édifice avec 5 personnes par mètre carré sans le moindre confort
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Quelle serait la taille d’un bâtiment abritant toute l’humanité?

 

 

Une vidéo fascinante a tenté d’imaginer la place nécessaire.

Aujourd’hui sur Terre, on estime qu’il y a 7,4 milliards de personnes, réparties de façon hétérogène tout autour de la planète. Un chiffre en constante augmentation qui a inspiré une question bien étrange au compte YouTube de RealLifeLore. Dans une vidéo publiée le 27 janvier, RLL se demande quelle serait la taille d’un bâtiment capable d’abriter tous les habitants de la Terre.

Après avoir expliqué que le plus grand stade du monde, à Pyongyang, peut accueillir 114.000 personnes ou que la Mecque voit défiler quatre millions de fidèles (avec les risques que l’on connaît), le YouTubeur explique avec précision à quoi ressemblerait un projet aussi titanesque. Il faut savoir en premier lieu qu’un mètre carré ne doit pas accueillir plus de cinq personnes. Si l’on prend compte l’espace occupé par chaque personne dans un cube d’un mètre cube, on peut considérer que l’usine Boeing Everett, le plus grand bâtiment du monde, pourrait compter 40,8 millions d’habitants. Un chiffre impressionnant mais qui représente moins de 1% des 7,4 milliards d’habitants que compte la planète. Pour contenir 100% de l’humanité, il faudrait un espace de 2.436 kilomètres cubes, soit un carré de 1.346 kilomètre de côté.

Cela peut sembler gros, mais en réalité, ce bâtiment pourrait être placé dans le centre-ville de New York, et ne serait plus haut que de 500 mètres par rapport au gratte-ciel détenteur du record jusque-là, le Burj Khalifa.

«Cela ne prendrait qu’une demi-heure pour en faire le tour», conclut le YouTubeur.

Pas sûr pour autant que les humains aient envie d’être aussi serrés.

http://www.slate.fr/

Le vidangeur spatial japonais est un échec


Les Japonais ont tenté un prototype pour une solution à la pollution spatiale. Malheureusement, ce fut un échec, espérons que cela ne les décourageront pas. D’autres aussi tente d’autres approches
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Le vidangeur spatial japonais est un échec

 

Un montage par ordinateur fait par l'Agence spatiale européenne montre les débris dans l'orbite terrestre.   Photo : ASE

Un montage par ordinateur fait par l’Agence spatiale européenne montre les débris dans l’orbite terrestre.    Photo : ASE

La poubelle que l’humanité a créée autour de la Terre ne sera pas vidée dans un proche avenir, puisque la mission du nettoyeur expérimental mis au point au Japon, qui devait tester une façon d’éliminer les débris spatiaux, est un échec.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Un texte d’Alain Labelle

Expédié en décembre dernier dans un vaisseau de ravitaillement de la Station spatiale internationale (SSI), ce nettoyeur était en fait constitué d’un câble électrodynamique de 700 mètres. Il devait effectuer un premier test en se déployant lors du retour sur Terre du ravitailleur.

Cette tige constituée de fils d’acier et d’aluminium devait, grâce à des effets électromagnétiques, déplacer les détritus pour qu’ils descendent dans des orbites de plus en plus proches de la Terre et qu’ils finissent par se consumer dans l’atmosphère.

Nous pensons que la longe ne s’est pas déployée. Il est bien sûr décevant de constater que nous avons terminé la mission sans atteindre un de ses principaux objectifs.

Koichi Inoue, responsable du projet

Cette première expérimentation devait servir de base pour la construction d’un câble bien plus grand (5000 à 10 000 mètres) jugé nécessaire pour faire le ménage spatial de façon efficace.

Une vraie poubelle

Un comité d’experts américains estimait en 2011 que la situation en orbite allait rapidement nécessiter une intervention.

Le président du comité, Donald Kessler, prévenait que ce nettoyage nécessiterait de nouvelles technologies, comme des filets cosmiques, des aimants ou des parapluies gigantesques.

Il y a actuellement en orbite 22 000 objets suffisamment gros pour être suivis depuis la Terre, et une quantité incalculable d’objets plus petits, mais potentiellement dangereux. Certains experts parlent de quelque 150 000 morceaux d’une taille supérieure à un centimètre.

La SSI doit même, de temps à autre, s’écarter de la trajectoire de l’un d’eux.

Certains débris peuvent même tourner à une vitesse de 7000 km/h. À cette vitesse, un vieux satellite ou une simple vis deviennent de dangereux missiles.

Les débris s’accumulent en orbite depuis le début de l’ère spatiale, il y a 54 ans. Des accords mis en place pour limiter l’ampleur du problème fonctionnaient plutôt bien, mais deux événements survenus au cours des dernières années ont doublé la quantité de débris en orbite autour de la Terre.

En 2007 , la Chine a procédé à un test antisatellite en pulvérisant un satellite météorologique désuet avec un missile. En 2009, une collision en orbite entre deux satellites est survenue et a aussi compliqué la situation.

Les entreprises Lockheed Martin et Electro Optic Systems tentent de mettre au point une combinaison de lasers et de systèmes optiques très sensibles pour détecter et suivre jusqu’à 200 000 objets qui flottent dans l’espace.

L’École polytechnique fédérale de Lausanne, en Suisse, travaille actuellement au projet CleanSpace One, qui vise à mettre au point un premier représentant d’une famille de satellites destinés au nettoyage des débris.

http://ici.radio-canada.ca/

L’angoisse des appels téléphoniques est bien réelle, et elle se soigne


Avec tous les téléphones qui circulent dans le monde, on est loin de se douter que certaines personnes ne sont pas à l’aise des appels téléphoniques. Parler à une personne via ce téléphone développe un stress difficile à gérer. Ces personnes préfèrent les courriels, les réseaux sociaux et les SMS. Cela se guérit ! Je présume pour ces personnes doivent faire de gros efforts pour avancer
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L’angoisse des appels téléphoniques est bien réelle, et elle se soigne

 

President Barack Obama talks with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu | The Official White House Photostream via Wikimédia CC License by

President Barack Obama talks with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu | The Official White House Photostream via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Repéré sur Science of Us, Studio404

La popularisation des SMS et des mails a rendu cette épreuve encore plus compliquée pour certaines personnes

Pour quelqu’un qui n’est pas concerné par ce problème, l’anxiété au téléphone peut paraître étrange. Après tout, l’appareil devait permettre de vaincre l’angoisse de parler, en permettant de ne plus avoir à regarder l’autre dans les yeux. Et pourtant, cette angoisse existe belle et bien, et elle est beaucoup plus complexe qu’on ne le croit. L’année dernière, dans le cadre de l’émission Studio404 (à laquelle participe la rédactrice en chef adjointe de Slate.fr Mélissa Bounoua), le chroniqueur Fibre Tigre partageait ses propres angoissesquand il s’agissait d’appeler quelqu’un:

«Vous composez un numéro et vous attendez qu’on vous réponde ou non, chaque bip est un point de suspension, vous vous introduisez dans la vie de quelqu’un sans savoir si à cet instant il souhaite vous répondre. Cette “création d’instance IRL” forcée a un petit coté agressif, voire impoli.»

Et de nos jours, comme les outils de communication (réseaux sociaux, applications de chat, SMS,…) permettent d’éviter de plus en plus les contacts vocaux, les appels deviennent de plus en plus exceptionnels, et donc angoissants.

Pour y remédier, Science of Us a étudié le phénomène et tenté de trouver des solutions. Tout d’abord, il leur fallait comprendre pourquoi ce mal existe. On vient de le voir, les appels téléphoniques deviennent plus rares, à tel point qu’on oublie comment se comporter. Mais ce n’est pas tout. En temps normal, une large partie du langage passe par le corps, une donnée qui disparaît lors d’échanges uniquement vocaux. Il est donc impossible de savoir au téléphone ce que l’autre personne pense réellement, ce qui peut provoquer une source de stress. La situation s’aggrave quand l’appel se déroule à côté d’autres personnes.

Dans un open space par exemple, il est très facile de se sentir jugé si votre voix est la seule à briser le silence ambiant. L’on a alors tendance à trop se contrôler, ce qui peut «rendre une conversation encore plus bizarre, exacerbant les problèmes et les anxiétés qui vont avec».

Ne pas hésiter à se parler à soi-même avant un appel

De plus, explique le site, l’appel téléphonique est source de «pression temporelle».

Fibre Tigre expliquait ainsi à juste titre que «le téléphone est aussi le territoire de l’improvisation: contrairement à un message écrit, vous n’avez pas la possibilité de relire vos bêtises avant d’appuyer sur entrée. Elles sont dites, et puis tant pis  – heureusement que les paroles s’envolent…»

Pour y remédier, Science of Us conseille de s’imposer des appels car c’est en répétant une expérience angoissante que l’on parvient progressivement à la rendre inoffensive. En citant le professeur Alexander Queen de l’université de Tufts, un spécialiste des phénomènes d’anxiété, le site explique qu’il faut utiliser la technique de la «restructuration cognitive».

«Vous pouvez vous dire “Bon, pourquoi est-ce qu’ils répondraient au téléphone s’ils n’étaient pas disponibles pour parler?”»

Un autre professeur explique qu’il faut s’imposer des appels d’au moins cinq minutes avec des personnes désignées.

«Peut-être que vous devriez essayer de vous dire quelques mots à vous-même, à voix haute. Puis, quand il ne reste rien d’autre à faire que de composer le numéro, vous téléphonez.» 

http://www.slate.fr/

Une image saisissante de La Patte de Chat


Dans la constellation du Scorpion se trouve la nébuleuse de la patte de Chat, il est nommé à cause d’une ressemblance des coussinets de chat. C’est grâce à la technologie poussée qu’on peut voir ce genre d’image a des millions d’années-lumière
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Une image saisissante de La Patte de Chat

 

Nébuleuses de la Patte de Chat et du Homard.

La Nébuleuse de la Patte de Chat (NGC 6334, dans l’angle supérieur droit) et la Nébuleuse du Homard (NGC 6357, dans l’angle inférieur gauche)   Photo : ESO

Voici l’image la plus vaste publiée à ce jour par l’Observatoire européen austral (ESO). Composée de quelque 2 milliards de pixels, elle montre les nuages de gaz brillant et de poussière cosmique mieux connus sous les noms de nébuleuse de la Patte de Chat et de nébuleuse du Homard.

Un texte d’Alain Labelle

Cette nouvelle et gigantesque image a été réalisée par le télescope de sondage du VLT situé à l’Observatoire du Cerro Paranal au Chili.

Les astronomes étudient ces deux régions (NGC 6334 et NGC 6357) depuis des décennies. La première se situe à quelque 5500 années-lumière de la Terre et la seconde, plus éloignée, est distante d’environ 8000 années-lumière.

Les deux appartiennent à la constellation du Scorpion et se situent non loin de l’extrémité de sa queue.

Elles ont été observées pour la première fois par l’astronome britannique John Frederick William Herschel après plusieurs nuits d’observation à l’œil nu en juin 1837.

À cette époque, la puissance limitée des télescopes n’a permis à Herschel de ne décrire que l’extrémité la plus brillante de la nébuleuse de la Patte de Chat.

Par la suite, des télescopes modernes ont permis d’apercevoir trois « coussinets », ainsi que des motifs semblables à des pinces au sein de la Nébuleuse du Homard tout proche.

 

Pouponnières d’étoiles

Une nébuleuse, c’est en quelque sorte un nuage de gaz et de poussières qui se trouve entre les étoiles et qui naît souvent des composantes d’une étoile en fin de vie.

Les deux régions observées sont constituées principalement d’hydrogène dont les atomes sont excités par la lumière en provenance des étoiles nouvellement nées. Des étoiles chaudes et brillantes, dont la masse équivaut à quelque 10 masses solaires, émettent un intense rayonnement ultraviolet.

La puissance de la caméra OmegaCam de 256 mégapixels installée sur le télescope de sondage du VLT a permis de générer cette image très détaillée sur laquelle apparaissent, pour la première fois, des filaments de poussière serpentant entre les deux nébuleuses.

http://ici.radio-canada.ca/

Itinérance: où meurt-on quand on n’a plus rien?


L’itinérance des gens de tout âge, et il semble que des personnes plus âgées deviennent plus tard des sans-abris faute de ressources. C’est aussi une période qu’ils sont plus susceptibles d’être malades. Être malade et être dans la rue, ce sont deux choses incompatibles
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Itinérance: où meurt-on quand on n’a plus rien?

 

L’homme a un cancer, coincé depuis un mois à l’hôpital. Il est sans-abri et sans famille. Comment s’assurer qu’il accède à ses séances de chimiothérapie quand chaque jour, il doit d’abord se préoccuper de manger et de se loger? C’est la mission que s’est donnée une nouvelle équipe mobile de soins palliatifs à Calgary.

Un texte de Tiphanie Roquette

Composée d’une infirmière et d’un médecin, la mini-équipe sillonne les refuges et les rues quelques heures par semaine pour aider les itinérants qui souffrent de maladies en phase terminale.

Gérer la douleur et offrir des médicaments sont seulement une partie de leur travail.

« Qui veulent-ils à leur côté s’ils deviennent trop malades pour communiquer? Qui veulent-ils voir en fin de vie? » explique l’infirmière Rachael Edwards.

Avant la mise en place de l’équipe en octobre, les sans-abri en fin de vie devaient aller à l’hôpital, mais le plus souvent ils n’accédaient pas aux soins de santé.

« La plupart des sans-abri ne veulent pas aller à l’hôpital et surtout ils ne veulent pas y mourir », explique Mme Edwards. « Malheureusement, ils n’y obtiennent pas les meilleurs soins, pas forcément à cause du personnel, mais à cause de leurs comportements, leurs dépendances à l’alcool, aux drogues… »

L’équipe a un financement très limité. Le don anonyme qu’ils ont reçu pour lancer le projet s’épuisera au mois de mars et pourtant leur service est plus que nécessaire, dit le docteur en soins palliatifs et autre membre de l’équipe Simon Colgan.

« Ce groupe d’âge [des plus de 50 ans] commence à s’accroître et ça devient une source d’inquiétude pour les refuges. Comment doivent-ils gérer des personnes qui ont souvent plusieurs maladies chroniques et qui parfois meurent doucement? » s’interroge le docteur Colgan.

Une population vieillissante

Au refuge du Drop-in Centre de Calgary, les gens de plus de 46 ans représentent ainsi 70 % des clients. La directrice du refuge Debbie Newman constate que les itinérants vieillissent et restent de plus en plus longtemps en situation de précarité.

Pour certains, ils tombent dans l’itinérance plus tard dans leur vie, a constaté la chercheuse postdoctorale en gérontologie sociale Victoria Burns.

« Il y a l’idée que les personnes âgées ne sont pas itinérantes et sont protégées de la rue, mais ils ne le sont vraiment pas », explique-t-elle. « Il y a du travail à faire pour une approche multiple. »

Aînés : à quel âge ?


La population de sans-abri est considérée comme aînée à partir de 50 ans parce que les experts ont constaté que les maladies liées au vieillissement apparaissent chez elle une dizaine d’années plus tôt que chez le reste de la population.

Si le problème de vieillissement de la population de sans-abri commence à se faire connaître, les politiques font cependant encore défaut. La chercheuse en gérontologie à l’Université McMaster Amanda Grenier a ainsi fait le tour de 42 stratégies de lutte contre l’itinérance et seulement trois au Québec et une à Vancouver étudiaient en profondeur les besoins des aînés sans-abri. Quant aux politiques à destination des aînés en général, l’accent est surtout porté sur l’obtention des services à la maison.

« Dire restons à la maison le plus longtemps est un défi, parce que qu’arrive-t-il quand on n’a pas de logement? » questionne Mme Grenier.

Besoin criant de centres de santé abordables

En attendant, les refuges adaptent leurs ressources en offrant par exemple de plus en plus de services médicaux comme de la chiropractie, de l’acupuncture ou de la podologie. Les besoins sont toutefois croissants et les stratégies pour sortir ces personnes de l’itinérance sont complexes.

Le régime de retraite du Canada et le programme de sécurité de la vieillesse ne sont ainsi pas disponibles avant d’atteindre 65 ans alors que l’espérance de vie des sans-abri est de seulement 50 ans.

Les logements abordables font également défaut. Plusieurs organismes d’aide aux sans-abri ainsi que des maires des grandes villes pressent le gouvernement fédéral de faire de l’accès au logement abordable une priorité de son prochain budget. Pour les aînés vulnérables, le loyer n’est cependant qu’une partie du problème. En plus d’être abordable, le logement doit aussi s’accompagner de soutien médical, d’aide aux dépendances ou à la santé mentale.

« Ces personnes passent d’un logement abordable à des centres de longue durée et c’est là tout le problème. Il n’y en a pas assez », explique Mme Newman du Drop-In Centre.

L’équipe mobile de soins palliatifs se voit ainsi comme un pansement, un premier pas vers un changement de mentalité, mais il en faut plus, croit le docteur Colgan.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Google Street View peut servir à contester des contraventions


Google Street View peut faire son entrée devant les tribunaux en cas de contestation d’une contravention. Bien sûr sur certaines conditions et ce n’est nécessairement bon pour l’accusé. Cependant, l’avenir avec Google Street pourrait devenir plus présent en cour de justice
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Google Street View peut servir à contester des contraventions

 

Dans une décision récente, le juge Guy Cournoyer... (Photo Google Street View)

Dans une décision récente, le juge Guy Cournoyer a eu à se pencher sur l’admissibilité de l’outil de navigation gratuit, qui pourrait être utilisé, par exemple, pour contredire en cour des policiers sur la présence de panneaux de limites de vitesse.

PHOTO GOOGLE STREET VIEW

STÉPHANIE MARIN
La Presse Canadienne

La technologie Google Street View peut-elle aider à contester des contraventions? Un récent jugement de la Cour supérieure confirme que cet outil de navigation virtuelle relativement nouveau peut servir devant les tribunaux.

Dans une décision récente, le juge Guy Cournoyer a eu à se pencher sur l’admissibilité de l’outil de navigation gratuit, qui pourrait être utilisé, par exemple, pour contredire en cour des policiers sur la présence de panneaux de limites de vitesse.

Le juge Cournoyer se penchait sur une décision rendue par un tribunal inférieur. Dans ce premier procès, c’est le procureur de la Couronne qui a voulu se servir des images d’une route de campagne pour démontrer qu’il y avait un panneau indiquant un maximum de 50 km/h, alors que le conducteur circulait à une vitesse de 94 km/h.

L’automobiliste avait témoigné qu’il n’y avait pas de panneau à cet endroit, ni de signal avancé de cette limite de vitesse, contredisant le policier qui l’avait arrêté en février 2015.

La Couronne a donc présenté les images Google Street View pour appuyer le témoignage de son policier et démontrer l’existence du panneau.

Le juge du tribunal inférieur a consulté Google Street View et vu le panneau. Il a déclaré l’automobiliste coupable.

La cause s’est ensuite rendue devant le juge Cournoyer, qui a écrit que cette technologie de navigation virtuelle, tout comme Google Earth, «soulève plusieurs questions» et que «la consultation de la jurisprudence laisse paraître des incertitudes quant aux conditions d’utilisation de ces outils».

Bref, il faut la clarifier, a poursuivi le juge Cournoyer.

Selon lui, les images tirées de Google Street View – qui sont l’équivalent moderne d’une visite des lieux – sont admissibles comme les photographies et les enregistrements vidéo.

Mais il faut que les images décrivent bien la scène, qu’elles n’aient pas été retouchées ni modifiées et qu’un témoin puisse attester en cour de ces faits sous serment, a noté le magistrat.

Si c’est le cas, à la fois la Couronne et la défense peuvent s’en servir, a indiqué en entrevue Nicolas Bellemare, chargé de cour en droit pénal à l’Université de Montréal.

«C’est un outil qui peut aider le tribunal, a-t-il dit. Mais il faut qu’on puisse témoigner que ça représente l’état des lieux au moment des faits.»

Car on ne sait pas toujours avec exactitude quand les images Google Street View ont été captées, fait-il remarquer. Parfois, elles ont été prises des mois auparavant.

«Si quelqu’un veut dire qu’il y avait un gros banc de neige et qu’il n’a pas pu voir le stop et dire «regardez, on va aller voir Google Street View, et c’est le mois de juillet… Ça ne marche pas.»

Il prévient toutefois qu’il pourrait y avoir des difficultés techniques dans les cours municipales qui ne sont pas toutes pourvues d’écrans assez grands ou de systèmes de lecture de DVD. Et puis, il faut produire des images physiques tirées de l’outil pour la Cour, note-t-il.

Il y a cinq ans, Google Street View n’était pas du tout utilisé en Cour, dit M. Bellemare. Mais il est d’avis que ça va être appelé à l’être de plus en plus.

Il entrevoit même un avenir pas si lointain où les contraventions seront transmises par courriel, avec, en pièces attachées, le fichier Google Street View des lieux et l’enregistrement audio du témoignage du policier. Et en cour, il n’y aura plus qu’à ouvrir les images sur écran géant et faire jouer le fichier sonore.

Google Street View est un service de navigation virtuelle qui vise à compléter Google Maps et Google Earth. Il permet de visualiser un panorama à 360 degrés d’un lieu situé sur une voie urbaine ou rurale, sur laquelle aura préalablement circulé un véhicule chargé d’enregistrer les prises de vue.

http://www.lapresse.ca/