C’est même un devoir de chacun d’entre nous de dénoncer toute humiliation et persécution
Nuage
J’ai juré
J’ai juré de ne jamais me taire quand des êtres humains seraient persécutés ou humiliés.
Elie Wiesel
C’est même un devoir de chacun d’entre nous de dénoncer toute humiliation et persécution
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J’ai juré
J’ai juré de ne jamais me taire quand des êtres humains seraient persécutés ou humiliés.
Elie Wiesel
Par une belle journée, un chien, un chat regarde attentivement leur maître en train de manger. Ce dernier décide de lancer une frite à son chien (pas très bon pour les animaux) On voit bien le chat qui s’apprête à voler la frite, malgré sa rapidité, cela n’a pas vraiment fonctionné.
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Il y a des routes qui sont vraiment dangereuses, par leurs virages, leurs hauteurs, leurs étroitesses. Certaines d’entre eux sont plus connues par le web, d’autres non
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15 routes les plus dangereuses du monde et pour les bons conducteurs
1. Zoji La, Inde
Entre le Ladakh et le Cachemire, 9 km de route. La cerise sur le gâteau est qu’elle est aussi très étroite, et les camions et les bovins doivent partager l’espace.
2. Transfagarasan, Roumanie
Cette route a été construite par les Carpates et se trouve à plus de 2000 mètres. Transfagarasan est donc la plus haute route en Roumanie, et est également connue pour ses belles vues – et sa dangerosité.
3. Dalton Highway, Alaska
Dalton Highway est l’autoroute la plus isolée du monde. Elle est longue de 666 km, et elle connecte ensemble trois petits villages. La route est connue pour être la plus enneigée du monde – il faut être un conducteur aguerri en hiver.
4. Khardung, Inde
Cette route est située à 5602 mètres de haut, ce qui est presque exactement aussi haut que la plus haute montagne en Europe ! Le Guinness World Records, et le National Geographic l’ont nommé comme étant la plus haute route du monde.
5. La route des Yungas , Bolivie
Cette route est l’une des plus dangereuses du monde – entre 200-300 personnes sont tuées chaque année. Les falaises Stupa d’un côté et d’autres falaises de l’autre, il est effrayant d’imaginer devoir rouler ici!
6. La route de l’Océan Atlantique, Norvège
La route de l’Ocean Atlantique relie les petits villages côtiers de l’archipel du nord de la Norvège. Cette route est particulièrement destinée aux touristes, car elle offre une vue imprenable sur la campagne.
7. Tunnel de Guoliang, Chine
Au début le Tunnel Guoliang a été construit par la population locale, et était un chemin étroit construit sur la paroi rocheuse. La route a d’abord été la seule façon pour le village de communiquer avec le monde, mais le gouvernement a construit plus tard un tunnel pour aider les résidents.
8. Le Passage du Gois, France
Cette route est unique car elle existe seulement pendant quelques heures par jour – le reste du temps, elle est cachée sous l’eau. Avant de partir pour les 4,5 km de long d’autoroute, jetez un œil aux heures des marées. Sinon, le risque est que votre voiture tombe à l’eau.
9. Le mont Tianmen, Chine
Cette route possède pas moins de 99 virages serrés et une différence d’altitude de 1000 mètres. Nous ne plaisantons pas quand nous disons que les conducteurs ici doivent avoir des nerfs solides.
10. Hana, Hawaii
Cette longue route de 22km relie Kahului et Hana sur l’île hawaïenne de Maui. La route étroite relie 59 ponts différents, dont 46 directement. La route est souvent fermée en raison de glissements de terrain.
11. ‘Kolima’, Russie
La route entre Iakoutsk et Magadan s’appell Kolima, mais les gens autour l’appellent toujours la « route de la mort». Les 90 premiers km ont été construits par des prisonniers en 1932, et la route a été achevée en 1953.
12. Col de la Bonette, France
Située à 2 000 mètres d’altitude dans les Alpes françaises dans le Col de la Bonette, une montagne dangereuse juste à la frontière italienne. La route possède des virages inattendus, ce qui explique pourquoi elle est si dangereuse.
13. Le col du Gothard, Suisse
Ceci est l’un des cols les plus élevés dans les Alpes. La route fait 64 km de long, va d’un côté à l’autre de la paroi rocheuse et surprend tout le monde avec ses belles vues.
14. La route du Caucase, Russie
Cette route étroite reliant le Village olympique de Sotchi et le lac des montagnes de Ritsa. Elle est aussi effrayante qu’impressionnante – on imagine à quel point ce doit être génial de la parcourir.
15. Le Pont Eshima Ohashi, Japon
Bien que ce soit juste un pont, il est au moins aussi dangereux que les routes ci-dessus. Les routes du pont entre Sakaiminato et Matsue, sont de plus de 1,7 km de long et 11 mètres de large. De loin on peut voir à quel point il est presque impossible de le traverser, tellement il est raide. La raison : de gros navires doivent passer en dessous.
Il existe de 10 à 15 % de gaucher (Mon petit frère en fait partie) et cela existe depuis fort longtemps donc, cela serait génétique.Le cerveau ne fonctionne pas comme un droitier, les scientifiques émettent bien des hypothèses. Cependant, ils sont certains qu’il y a des différences physiologique et neurologique en rapport aux droitiers
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Le Huffington Post | Par Carolyn Gregoire
Jusqu’à une époque relativement proche, la particularité des gauchers était considérée comme un défaut, voire une tare. Ils étaient obligés d’apprendre à écrire de la main droite, ce qui les plaçait souvent dans une position très défavorable.
Bien entendu, nous savons aujourd’hui qu’il n’y a rien de mal à être gaucher. Comme le psychologue Stephen Christmas, de l’université de Toledo, l’a expliqué au magazine Scientific American, rien ne prouve que les gauchers soient naturellement désavantagés sur le plan physique ou psychologique. D’abord ils constituent environ 10 à 15 % de la population mondiale depuis des milliers d’années. Le fait que cette particularité se soit transmise de génération en génération suggère qu’elle ne constitue pas un handicap au niveau évolutif, comme le pensaient naguère beaucoup de spécialistes.
Cependant, la main avec laquelle on écrit est liée à certaines spécificités physiologiques et neurologiques. La recherche est alors incomplète, mais voici ce que nous savons sur les particularités cognitives et psychologiques des gauchers :
Ils réfléchissent peut-être plus vite
Les gauchers pourraient accéder aux hémisphères de leur cerveau plus rapidement et plus efficacement.
D’après une étude australienne publiée en 2006 dans la revue Neuropsychology, les connexions entre les hémisphères du cerveau sont plus rapides chez les gauchers, ce qui se traduit par un traitement plus rapide de l’information. Les auteurs de l’étude en question ont confié aux participants une tâche qui leur permettait de mesurer le temps de transfert entre les hémisphères, et une autre qui nécessitait de se servir des deux hémisphères en même temps.
Ces travaux ont démontré que les gauchers traitaient l’information plus rapidement d’un hémisphère à l’autre, un atout cognitif qui pouvait les avantager dans des activités comme les jeux vidéo ou le sport.
Ils privilégient peut-être le côté gauche quand ils doivent prendre une décision
Votre préférence manuelle pourrait influer sur la façon dont vous analysez des concepts abstraits, comme les valeurs, l’intelligence et l’honnêteté. Selon une étude de 2009 de l’université de Stanford, gauchers et droitiers favorisent peut-être leur côté dominant. Les participants étaient invités à regarder deux colonnes d’illustrations, puis dire lesquelles leur paraissaient les plus joyeuses, honnêtes, astucieuses et séduisantes. Les gauchers choisissaient spontanément les illustrations de la colonne de gauche, et les droitiers, celles de la colonne de droite.
«Les gauchers pensent implicitement que les choses agréables sont du côté gauche, et les mauvaises, du côté droit, même quand la langue et la culture leur disent exactement le contraire», indiquait l’auteur principal de cette étude, Daniel Casasanto.
Ils sont meilleurs dans certains sports
Bien que les gauchers représentent moins de 15 % de la population, 25 % des joueurs de baseball professionnels sont gauchers. Pourquoi? Peut-être parce qu’ils ont un temps de réaction inférieur à celui des droitiers, comme l’a démontré l’étude australienne de 2006 citée plus haut.
Mais il y a une autre raison. Différents chercheurs se sont aperçus que les gauchers semblaient avoir beaucoup plus de facilité dans les sports interactifs, comme la boxe, l’escrime, le tennis et le baseball, mais pas les activités solitaires, comme la gymnastique ou le plongeon. Peut-être parce qu’en raison de leur posture physique singulière, ils parviennent à décontenancer les droitiers qui ont l’habitude d’affronter d’autres droitiers.
Leur cerveau gère peut-être les émotions différemment
Votre préférence manuelle pourrait déterminer la manière dont votre cerveau traite les émotions. Une étude de 2012 publiée dans la revue PlaS ONE indique que la motivation des gauchers se traduit par une plus grande activité dans l’hémisphère droit, contrairement à ce qui se passe chez les droitiers.
Ceci pourrait avoir des conséquences importantes dans le traitement de l’anxiété et des troubles de l’humeur, que l’on soigne parfois en stimulant le cerveau pour augmenter l’activité neuronale dans l’hémisphère gauche.
«Au vu de nos conclusions, ce traitement, qui soulage les droitiers, pourrait faire du tort aux gauchers, ce qui n’est évidemment pas du tout l’effet recherché», a déclaré l’un des auteurs de l’étude, Geoffrey Brookshire.
Les gauchers pourraient être plus créatifs
De nombreux experts et diverses études suggèrent l’existence d’un lien entre le fait d’être gaucher et la créativité. Est-ce vraiment le cas? Certaines études ont en tout cas démontré que les gauchers étaient plus doués pour la pensée divergente (la capacité à trouver plusieurs solutions pour un même problème), une caractéristique cognitive de la créativité. Cependant, il convient de noter que ces études établissent une corrélation, et non une causalité. Ces conclusions ne sont donc pas véritablement probantes.
Une autre possibilité, avancée par le psychologue Chris McManus, de l’University College de Londres, dans son livre «Right-Hand, Left-Hand», est que l’hémisphère droit du cerveau des gauchers est plus développé, ce qui influerait sur la créativité.
Enfin, une théorie tout à fait fascinante avance qu’en grandissant dans la minorité des gauchers, ce qui les distingue de la plupart de leurs camarades, certains enfants finissent par acquérir une construction mentale privilégiant l’individualité. Cet état d’esprit peut les prédisposer à développer des traits de caractère comme l’indépendance et l’anticonformisme, que les psychologues associent à la créativité et l’innovation.
Euh, mauvais exemple ! La fusillade dans la ville de Québec, était un Québécois d’origine qui a tiré sur des musulmans, alors je ne vois pas le rapport avec le décret de Donald Trump qui lui veut interdire l’entrée des ressortissants de certains pays majoritairement musulmans. Où est sa logique ?
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Le porte-parole Sean Spicer a commencé la séance d’information quotidienne de la Maison-Blanche en disant que Donald Trump avait appelé Justin Trudeau.
PHOTO AP
La Maison-Blanche a invoqué la fusillade dans une mosquée de Québec pour défendre la nouvelle politique controversée de sécurité nationale du président Donald Trump.
Bien que les victimes de dimanche soir soient exclusivement musulmanes, un porte-parole du président américain a utilisé l’événement pour plaider en faveur du décret qui limite les déplacements des ressortissants de sept pays à majorité musulmane aux États-Unis.
Le porte-parole Sean Spicer a commencé la séance d’information quotidienne de la Maison-Blanche, lundi, en disant que Donald Trump avait appelé le premier ministre Justin Trudeau. Le président américain a offert au Canada ses prières, ses condoléances et toute aide dont le pays pourrait avoir besoin, a dit M. Spicer.
Le porte-parole a ensuite fait cette déclaration:
«C’est un rappel terrible de pourquoi nous devons rester vigilants. Et pourquoi le président prend des mesures pour être proactif, pas réactif.»
M. Spicer a clairement indiqué, plus tard au cours de la conférence de presse, qu’il parlait du décret sur l’immigration.
Il a ensuite été interrogé quant à cette interdiction d’entrée et a repris sa remarque précédente en disant:
«Comme je l’ai dit dans ma déclaration, le président sera très proactif dans la protection de ce pays.»
Aucun acte terroriste ne doit être accepté. Ce Québécois avait des convictions (mauvaises pour ma part) et a tué pour de mauvaises causes. Il a été arrêter avec un autre homme, ce dernier a été relaché car il était un témoin qui aidait une victime mais eu peur en voyant des hommes avec des armes
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Des policiers sur les lieux de l’attentat à Ste-Foy Photo : La Presse canadienne/Francis Vachon
L’attaque d’une mosquée de Québec a fait dimanche six morts et cinq blessés graves, dont trois entre la vie et la mort. Voici le déroulement des événements.
DIMANCHE
19 h 45 : Au moins un homme cagoulé fait irruption dans le Centre culturel islamique de Québec, situé au 2877, chemin Sainte-Foy. Il ouvre le feu sur des fidèles réunis pour prier au rez-de-chaussée. Six personnes périssent sous les balles et cinq sont gravement blessés. Une soixantaine de personnes étaient dans la mosquée au moment de l’attaque. Les hommes priaient au rez-de-chaussée, tandis que les femmes et les enfants se trouvaient à l’étage.
19 h 55 : La police de Québec arrive sur les lieux de la fusillade après avoir reçu plusieurs appels provenant du 2877, chemin Sainte-Foy. Elle constate l’ampleur du drame et découvre plusieurs victimes. Peu après, un homme est arrêté à proximité de la mosquée. La police ne peut pas confirmer si celui-ci est impliqué dans la fusillade.
VERS 20 h 10 : La police reçoit l’appel d’un autre homme qui souhaite « parler de son geste ». Il affirme qu’il est impliqué dans l’affaire et précise l’endroit où il a garé sa voiture, à une vingtaine de kilomètres de la mosquée, tout près du pont de l’île d’Orléans.
20 h 40 : L’ambulance quitte les lieux de la fusillade.
21 h : Un large périmètre de sécurité est établi à l’entrée du pont de l’Île d’Orléans, où le deuxième homme est arrêté à bord d’un véhicule Mitsubishi gris par le Groupe tactique d’intervention.
VERS 21 h 30 : Premières réactions du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, sur Twitter.
Fusillade au Centre culturel islamique: le gouvernement est mobilisé pour assurer la sécurité de la population de #Québec. #polqc
— Philippe Couillard (@phcouillard) 30 janvier 2017
22 h : La Structure de gestion policière intégrée contre le terrorisme, regroupant la Sûreté du Québec, la GRC et le Service de police de la Ville de Montréal, est mise sur pied et travaille ici en collaboration avec la police de Québec.
Des policiers de Québec patrouillent dans les rues près de la mosquée visée par un attentat. Photo : Reuters/Mathieu Bélanger
VERS 22 h 30 : Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, réagit à l’attentat sur Twitter.
Ce soir, les Cdns pleurent les victimes de l’attaque lâche dans une mosquée de Québec. Mes pensées sont avec les victimes et leurs familles.
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) 30 janvier 2017
VERS 23 h : Le maire de Québec, Régis Labeaume, invite la population de Québec à s’unir et à être solidaire.
« Mes premières pensées vont vers les victimes et leurs familles touchées alors qu’ils étaient réunis pour la prière. Québec est une ville ouverte et où tous doivent pouvoir vivre ensemble en sécurité et dans le respect », peut-on lire dans le communiqué publié dimanche soir.
VERS 0 h : Le premier ministre Couillard parle désormais d’un acte terroriste.
À la suite de cet acte terroriste, j’ai demandé à l’#assnat de mettre en berne notre drapeau du #Québec. #tousunis
— Philippe Couillard (@phcouillard) 30 janvier 2017
LUNDI
VERS 0 h 45 : Des personnes se rassemblent devant la mosquée.
Rassemblement spontané près de la Grande mosquée de Québec; des citoyens plaident pour le vivre ensemble #mosqueedequebec#rcqc #fusillade pic.twitter.com/T4piJQ8owB
— Alexandre Duval (@alexduval88) 30 janvier 2017
0 h 50 : La GRC et la Sûreté du Québec dressent un premier bilan des victimes faisant état de six morts et de huit blessés. Quelque 200 agents de la police de Québec et de Montréal, de la Sûreté du Québec et de la Gendarmerie royale du Canada poursuivent l’enquête.
1 h 40 : Le premier ministre Philippe Couillard, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, et le maire de Québec, Régis Labeaume, tiennent un point de presse. Le gouvernement confirme que la sécurité sera accrue dans l’ensemble des mosquées de la province.
« Québec est en deuil », déclare le maire Labeaume, très ému.
Aucun être humain ne devrait payer de sa vie par le fait de sa race, de sa couleur, de son orientation sexuelle, de sa croyance religieuse.
Régis Labeaume, maire de Québec
Dans cette même conférence de presse, le premier ministre Couillard déclare que le Québec est « frappé par le terrorisme ». Il ajoute que les Québécois vont y faire face « ensemble avec courage et avec solidarité ». Et aux membres de la communauté musulmane, il dit : « Nous sommes avec vous, vous êtes chez vous, vous êtes la bienvenue. »
8 h 50 : Le pape François condamne l’attaque de la mosquée et appelle au respect mutuel entre les fidèles de différentes religions.
10 h : Le maire Régis Labeaume rencontre des membres de la communauté musulmane de Québec à l’hôtel de ville pour « savoir quels gestes on peut poser ».
Témoignage du président du Centre culturel islamique de Québec, Mohamed Labidi Photo : Radio-Canada/Maxime Corneau
11 h 45 : Le président des États-Unis, Donald Trump, téléphone au premier ministre Trudeau pour lui offrir ses condoléances ainsi qu’au peuple canadien. Il propose aussi son aide.
12 h : La SQ confirme qu’un seul des hommes arrêtés dimanche soir est considéré comme suspect. L’autre homme est maintenant considéré comme témoin.
13 h 40 : Au Parlement à Ottawa, les députés canadiens observent une minute de silence.
Des policiers à l’extérieur du Centre culturel islamique de Québec, dimanche soir.
PHOTO PASCAL RATTHÉ, LE SOLEIL
VINCENT LAROUCHE
La Presse
Mohamed Belkhadir, l’étudiant en génie arrêté par erreur dans la foulée de l’attentat terroriste à la mosquée de Sainte-Foy, était en train de porter secours aux victimes lorsqu’il a été confondu à tort avec un suspect.
Fraîchement revenu chez lui, le jeune homme de 29 ans a accordé une entrevue à La Presse pour indiquer qu’il n’en veut pas du tout aux policiers de Québec, qui ont été « très gentils » avec lui.
« J’étais entré pour essayer de faire les premiers soins à mon ami, par terre, et j’ai vu quelqu’un avec une arme. Je ne savais pas que c’était un policier, je croyais que c’était quelqu’un qui revenait pour tirer. Alors j’ai fui à l’extérieur, du côté du stationnement », dit-il.
« Je comprends, je respecte qu’ils m’ont attrapé. Ils m’ont vu fuir, ils ont pensé que j’étais suspect, c’est normal. Pour eux, quelqu’un qui fuit, c’est un suspect », insiste-t-il.
L’étudiant d’origine marocaine avait assisté à la prière dimanche soir, puis était sorti déneiger les escaliers de la mosquée. Peu après, il a entendu plusieurs coups de feu, pendant 15 à 20 secondes, dit-il.
Il est entré, a appelé le 9-1-1, a donné l’adresse aux services d’urgence, puis a utilisé son manteau pour réchauffer un blessé sur le sol. C’est alors qu’il a paniqué lorsqu’un policier est entré arme au poing.
Les chiens et les chats ont eux aussi des goûts en matière de musique. Il s’agissait juste de trouver ce qui peut les faire relaxer, maintenant, c’est choses faites
Nuage
«Portrait of an extraordinary musical dog» (1805) I Philip Reinagle via Wikimedia (Domaine public)
Repéré par Robin Panfili
Au classement de meilleur animal du monde, il est de plus en plus difficile de rivaliser avec les chiens.
Les chiens ont du goût, voici désormais une vérité (et un fait) que nul ne pourrait contredire. Si l’on les savait déjà assez fervents de musique classique, notamment lorsqu’il est question de se relaxer, une étude, menée conjointement par l’université de Glasgow et la SPCA écossaise —l’équivalent de la SPA au Royaume-Uni— relayée par la BBC, révèle que leurs goûts en matière de musique sont réels et ne se cantonnent pas à un genre musical en particulier. Ils se montrent même bien plus variés que ce que l’on pouvait s’imaginer jusque-là —internet nous avait pourtant bien assez prévenus, vraiment.
Parmi les styles musicaux favoris des chiens, on retrouve ainsi le soft-rock et le reggae. Tout simplement. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs sont partis à la rencontre de chiens hébergés dans un refuge pour animaux de la ville de Dumbarton en Écosse. Sur place, ils leur ont fait écouter cinq genres musicaux différents: du soft-rock, du reggae, de la musique classique, de la pop et des classiques de la Motown. Puis, ils ont étudié le comportement et les réactions physiques des animaux. À la fin du test, les chercheurs ont constaté que la majorité des réactions positives se manifestaient à l’écoute de soft-rock ou de reggae. Des capteurs mesurant leur rythme cardiaque ont également permis d’observer chez eux une baisse du stress.
À chacun son genre préféré
Fans de soft-rock et reggae, certes, mais les chiens sont toutefois capables de se distinguer et d’afficher leurs propres différences et préférences en matière de musique. Ainsi, certains ont exprimé davantage d’enthousiasme à l’écoute de la Motown qu’à un classique du reggae. Après tout, on dit bien que tous les goûts sont dans la nature.
Neil Evans, l’un des scientifiques en charge de l’étude ajoute:
«Les réponses aux différents genres de musique étaient mélangées, ce qui souligne la possibilité que, comme les humains, nos amis canins ont également leurs propres préférences musicales.»
L’objectif pour la SPCA écossaise est désormais d’établir la playlist idéale en fonction des goûts des chiens, mais également d’autres espèces comme les chats, et de sonoriser ses différents refuges d’accueil, comme c’est déjà le cas à Glasgow et Édimbourg. À terme, l’initiative pourrait faire figure de bon compromis aux concerts pour chiens qui ont déjà eu lieu par le passé à Sydney ou encore à New York, en hommage aux chiens secouristes morts après les attentats du 11 septembre 2001.
Et les chats?
Au cours de ces dernières années, les goûts musicaux des animaux ont fait l’objet de nombreuses recherches et ont largement occupé les scientifiques portés sur le sujet. En 2015, des scientifiques américains étaient ainsi parvenus à trouver la musique préférée des chats. Charles Snowdon, l’un des chercheurs, résumait sa démarche et son expérimentation en ces termes:
«Nous avons étudié les vocalisations naturelles des chats et avons fait correspondre notre musique à la même bande de fréquence, qui est au moins une octave plus haute que les voix humaines. Nous avons incorporé des tempos qui, selon nous, pouvaient intéresser les chats, le tempo d’un ronronnement dans un extrait et le tempo de lapements dans un autre, et comme les chats utilisent beaucoup de fréquences de glissement dans leurs appels, la musique pour chat a beaucoup plus de notes glissantes que la musique humaine.»
Résultat? Des musiques relaxantes que l’on pourrait facilement confondre avec nombre de chansons expérimentales à succès. Vous pouvez en écouter des extraits sur le site dédié à cette expérience ici. Parmi les compositions «humaines», seules deux ont trouvé grâce aux oreilles: l’«Elégie» de Fauré et l’«Air sur la corde de sol» de Jean-Sébastien Bach.
Il y a pire comme goûts musicaux, vous en conviendrez.
Si une chose que l’on peut faire quand nous l’on meurt, c’est bien que nos funérailles soient le plus écolo possible. Pour ma part, j’aimerais mieux être enterré dans un trou avec un linceul biodégradable ou au pire un cercueil biodégradable sans embaumement
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Un mouvement plus vivant que jamais dans l’industrie tend à prouver que les rites mortuaires et le développement durable ne sont pas incompatibles.
PHOTO NOÉMIE LETU, FOURNIE PAR ALFRED DALLAIRE MEMORIA
Jadis à la traîne du Vieux Continent et de ses voisins américains, l’industrie funéraire du Québec a pris, au cours des dernières années, ses impacts environnementaux à bras-le-corps. Virée verte dans les coulisses de la mort, où la conscience écologique est plus vivante que jamais.
Plus de 60 000 Québécois passent l’arme à gauche tous les ans et au fur et à mesure que la Faucheuse aiguise sa lame, la planète accumule les corps, les cendres… et leurs contenants.
Trêve d’euphémismes: la mort, aussi froid semble le constat, se fait un peu chaque fois au péril de la vie sur Terre. Au-delà du deuil, les rituels funéraires touchent notamment les nappes phréatiques, l’écosystème et la couche d’ozone.
Or, un mouvement plus vivant que jamais dans l’industrie tend à prouver que les rites mortuaires et le développement durable ne sont pas incompatibles. Tant s’en faut. D’abord à la remorque de l’Europe, le Québec prend le pas. Et la Fédération des coopératives funéraires entend ouvrir la marche de cette révolution verte.
«Notre but n’est pas de faire l’économie des rites funéraires, parce qu’ultimement, les funérailles les plus écologiques sont celles où personne ne va», indique France Denis, responsable des communications de la Fédération des coopératives funéraires.
«L’idée est de pallier l’émission de gaz à effet de serre et, autant que possible, de la réduire à la source», ajoute Mme Denis.
Parmi les initiatives: la plantation de milliers d’arbres par l’entremise du projet Héritage.
«Actuellement, nous sommes la seule coopérative funéraire à compenser entièrement nos émissions de gaz à effet de serre, dit Garry Lavoie, directeur de la Coopérative des Deux Rives, plus important regroupement funéraire en Amérique du Nord. Le déplacement des corbillards pendant les funérailles, le voyagement des membres et des administrateurs lors des assemblées générales, la crémation ou l’inhumation… tout est calculé.»
En 2015 seulement, l’association de la région de Québec a déboursé 30 000 $ pour que 8000 nouveaux arbres prennent racine au Pérou et au Québec. Une dizaine de coopératives funéraires du Québec participent, à différentes échelles, à l’initiative de reboisement et de collaboration Nord-Sud. Depuis 2009, un total de quelque 70 000 végétaux se sont ainsi ajoutés à la flore mondiale par l’entremise de coopératives forestières du Québec et de l’Amérique latine.
La Coopérative des Deux Rives, qui a mis noir sur blanc sa politique verte en 2009, a poussé son engagement jusqu’à optimiser l’efficacité énergétique de ses 11 bâtiments dans le nanodétail: géothermie, toilettes à faible débit, café équitable, papier certifié SFC, etc.
«Nous avons aussi fait pression sur nos fournisseurs pour offrir des produits écologiques, se réjouit M. Lavoie, dont le travail a été récompensé par moult distinctions. C’est à la suite de nos démarches que Cercueils Magog a mis sur le marché des modèles de cercueils biodégradables, certifiés par le Green Burial Council [OSBL qui atteste des pratiques durables dans le milieu funéraire].»
Les entreprises s’évertuent
Au-delà des coopératives, un nombre croissant d’entreprises funéraires québécoises se montrent conscientes de leur empreinte… et conscientisées dans leur emprise. La maison Alfred Dallaire Memoria est l’une de celles qui permettent aux défunts ou à leurs proches de tisser leur fibre écologique jusqu’à l’éternel repos, que ce soit par l’entremise d’urnes biodégradables, d’inhumations sans embaumement ou de funérailles carboneutres.
«De plus en plus de clients souhaitent agir localement, et nous posent des questions pour organiser des funérailles le plus écologiques possible. Notre travail est de leur présenter les options et de leur montrer qu’elles ne sont pas si coûteuses», précise Julia Duchastel, vice-présidente de Memoria.
Après la mort inopinée de son frère Jean, Robert Langevin est l’un de ces clients qui ont choisi de rester fidèles aux valeurs vertes du défunt.
«Dans son testament, mon frère a inscrit qu’il voulait que l’on dispose de son corps de manière écologique, sans autres détails, dit-il. Et moi-même, je suis très écolo, alors ce n’était même pas une question.»
La famille a choisi la crémation, et la réception s’est organisée à l’avenant: vaisselle réutilisable, vin bio, récupération, etc. Lors d’un deuil, bien peser les options peut toutefois devenir ardu, constate M. Langevin après coup.
«Honnêtement, tout ça va très vite, surtout lorsque la mort est inattendue. Nous n’avons pas eu le temps de lire les études ni d’avoir de longues discussions pour comparer les méthodes d’inhumation ou de crémation.»
Aqua… quoi? Aquamation
Pourtant, les clients québécois sont les premiers à pouvoir voter vert lorsqu’il est question de disposer d’un corps. Si la crémation s’avère plus polluante, les études s’entendent pour dire que l’inhumation dégrade plus directement l’écosystème et la santé humaine.
Une solution point toutefois à l’horizon, puisque de plus en plus de familles endeuillées se tournent vers l’aquamation. Contrairement à la crémation habituelle, c’est de l’eau bouillante en mouvement, mélangée à une solution alcaline, qui dissout la dépouille.
«Le résultat final est exactement le même qu’avec la crémation par le feu, soit de la poussière d’os, mais on ne brûle pas de gaz et on ne produit pas de CO2», explique Éric LeSieur, du complexe du même nom à Granby, qui a importé la technique des États-Unis en 2015.
Les eaux usées sont ensuite dirigées vers les égouts municipaux.
«Mes clients choisissent ce procédé à 98 %. Nous venons tout juste de faire notre 300e [aquamation], et selon le fournisseur, je serai le salon le plus actif dans le monde d’ici la fin de l’année [2016].»
Deux facteurs rebutent en outre certaines maisons funéraires à emboîter le pas. Primo, le prix. La machine se détaille autour de 150 000 $ US.
«Elle coûtait 700 000 $ il y a sept ans», nuance M. LeSieur.
Secundo, la durée du processus.
«L’aquamation peut prendre jusqu’à huit heures, remarque Julia Duchastel, de Memoria. Nous n’avons pas jugé que c’était un rendement intéressant et nous avons préféré nous concentrer sur l’efficacité énergétique de nos fours crématoires. Avec de nouveaux appareils européens, nous avons réussi à réduire les émissions de 50 %.»
Quoi qu’il en soit, peu importe le moyen ou le motif, l’industrie funéraire et ses clients croient plus que jamais qu’il y a une vie après la mort. Du moins sur Terre…
Les cimetières naturels placent l’environnement au coeur de leur mission. Sur la photo, le jardin des mémoires de la maison Alfred Dallaire Memoria.
PHOTO CLAUDIA BÉRUBÉ, FOURNIE PAR ALFRED DALLAIRE MEMORIA
Partir sans laisser de traces
Six pistes pour réduire son empreinte écologique après le dernier souffle
Cimetières, format nature
D’abord populaires aux États-Unis et en Europe, les cimetières naturels placent l’environnement au coeur de leur mission: flore abondante, utilisation minimale de produits toxiques, mobilier fait de matériaux recyclés, etc. Les Sentiers commémoratifs de la Rivière, dans les Laurentides, et le Cimetière naturel de la Coopérative funéraire de l’Estrie ont été les premiers à importer le concept au Québec, respectivement en 2009 et en 2012. Ces deux sites naturels, l’un à Prévost, l’autre à Sherbrooke, permettent de minimiser l’empreinte écologique des défunts et de symboliser plus sensément leur «retour à la terre». Seules les urnes cinéraires y sont acceptées. La maison Alfred Dallaire Memoria a d’ailleurs inauguré ce mois-ci à Montréal le jardin des mémoires, un endroit verdoyant où les familles éplorées peuvent disperser les cendres de l’être cher.
«Il y a une réelle tendance à se tourner vers la nature, que ce soit l’eau ou la forêt, remarque Julia Duchastel. Dans les hôpitaux, par exemple, c’est prouvé que les patients guérissent plus vite s’ils voient, par la fenêtre de leur chambre, des arbres plutôt que du béton. Dans le deuil, il y a ce même effet d’apaisement.»
Aux urnes, voter vert
Les urnes botaniques, 100 % biodégradables, poussent l’idée du retour à la terre à son paroxysme, puisque les cendres du défunt, mixées aux ingrédients nécessaires à la germination, engendrent un arbre: cerisier, bouleau rouge, érable, sapin baumier, etc. En 2004, feu Flocon de Neige, unique gorille albinos avéré depuis la nuit des temps, a été l’un des premiers «cobayes» de l’urne Bios, inventée à Barcelone par les designers espagnols Martin Ruiz de Azua et Gerard Moliné. L’un des dépositaires québécois, Arbre de vie, vante ainsi le produit:
«Les cendres, y compris ceux des restes incinérés, sont une bonne source de phosphore pour les plantes. Donc l’acte final de l’esprit écologique pourrait être de fertiliser un arbre.»
Il existe également des urnes de glace, dans lesquelles les cendres vont rejoindre les eaux du Saint-Laurent.
Effacer son empreinte
De nombreux salons funéraires ont choisi au cours des dernières années de financer la plantation d’arbres pour honorer la mémoire des défunts et offrir des funérailles «carboneutres». Une dizaine de membres de la Fédération des coopératives funéraires du Québec participent au projet Héritage, qui a permis de reboiser, par l’entremise de coopératives forestières, des terrains du Guatemala, du Pérou et du Québec.
Inhumation ou crémation?
En 2011, des étudiants à la maîtrise de l’École de technologie supérieure et de l’École Polytechnique, à la demande de la Fédération des coopératives funéraires du Québec, ont réalisé la première étude comparative au Canada sur les conséquences environnementales des processus de disposition des corps.
«Alors que l’inhumation a des impacts plus importants sur la santé humaine et la qualité des écosystèmes [mercure contenu dans les appareils dentaires, composants métalliques des cercueils, etc.], la crémation utilise des ressources et accentue les changements climatiques et la pollution de l’air», notent les chercheurs.
Les étapes autour de la combustion du corps et du gaz naturel libèrent 762 kg de CO2 (environ un vol aller-retour Montréal-Paris), tandis que l’inhumation génère en moyenne 126,8 kg de gaz à effet de serre, selon l’étude. Les technologies énergétiques se sont toutefois améliorées depuis. L’aquamation, ou hydrolyse alcaline, reste de loin la solution la plus écologique. Selon ses partisans, ce procédé offert à Granby et à Rouyn-Noranda serait responsable de l’émission d’un maigre kilogramme de dioxyde de carbone.
Cercueils écologiques
Les impacts de l’inhumation peuvent être considérablement réduits grâce aux cercueils écologiques – sans matériaux métalliques – généralement des contenants en carton recyclé ou en bois provenant de forêts gérées de manière responsable. Mieux encore: pourquoi ne pas enterrer le corps en chair et en os, sans artifice? Pour des raisons sanitaires, une loi québécoise stipule que les corps doivent obligatoirement être mis en terre dans une caisse ou un linceul, à une profondeur d’au moins un mètre. De quoi compliquer nombre de funérailles ethniques, notamment celles des juifs et des musulmans, dont les moeurs commandent un retour minimaliste à la terre…
Dire non à l’embaumement
L’embaumement est souvent cité parmi les pratiques funéraires les plus toxiques pour l’environnement. Le responsable? Le formaldéhyde injecté dans les vaisseaux sanguins, qui a la triste de réputation d’être polluant et… cancérigène. Des succédanés écologiques existent, mais à prix fort, et «la note est ultimement refilée aux clients», explique Denis Desrochers, président de la Corporation des thanatologues du Québec et propriétaire du Centre funéraire Grégoire Desrochers, à Victoriaville. Les intervenants du monde funéraire constatent en outre que de plus en plus de clients refusent l’embaumement. L’exposition du corps se fait alors promptement ou est tout simplement abandonnée.
En chiffres
100 000: Nombre de morts prévues au Québec pour l’année 2043, alors que quelque 60 000 morts ont été recensées annuellement depuis 2010.
80 %: Proportion des Québécois qui sont en faveur de la dispersion des cendres dans le cadre d’un rituel écologique. Ce choix reçoit l’adhésion de 90 % des jeunes de 25 à 34 ans, mais seulement 62 % des répondants de 65 ans et plus y sont favorables.
79 %: Proportion des Québécois qui prévoient opter pour la crémation au moment d’indiquer leurs dernières volontés. L’Église catholique la tolère depuis 1963, mais condamne toujours la dispersion des cendres dans la nature ou leur conservation à domicile.
40 %: Réduction potentielle des impacts environnementaux de l’inhumation grâce à l’utilisation d’un cercueil écologique et à l’abandon de la pierre tombale.
De 150 à 530 grammes: Quantité de formaldéhyde, un contaminant cancérigène, qui est utilisée lors de l’embaumement d’une dépouille.
95 %: Proportion de l’impact environnemental de la décomposition du corps liée au mercure solide, un contaminant qui est souvent présent dans les alliages dentaires.
Sources: Sondage Léger 2015 pour le compte d’Alfred Dallaire Memoria, Guide de la coopérative funéraire écoresponsable, Institut de la statistique du Québec, Agence France-Presse.