Parole d’enfant ► Question-Réponse


Les professeurs posent toujours des questions intelligentes voyons ! Jusque souvent elles ou ils savent les réponses
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Question-Réponse

 

Grand-maman raconte

Mlle me raconte qu’elle ira dans une autre école de danse

– Quand le prof pose des questions intelligentes, je suis capable d’y répondre

Ana-Jézabelle, 5 ans /9 janvier 2017

Tout savoir sur les spasmes de l’œil


Des tremblements de la paupière sont généralement plus fatiguant qu’autre chose. Il y a quelques moyens qui peuvent aider
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Tout savoir sur les spasmes de l’œil

 

    Des petits tremblements de la paupière sont souvent provoqués par le stress, la sècheresse ou la fatigue. Il existe des solutions pour les prévenir.

    Vous arrive-t-il de ressentir une sensation de tremblement incontrôlé de la paupière ? Ce spasme désagréable vous inquiète ? Quelle en est la cause ? Comment l’éviter ? Voici tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

    De quoi s’agit-il ?

    Le spasme de l’œil est un réflexe des muscles de la paupière dont le but consiste à protéger la cornée des stimuli étrangers. Habituellement, ce mouvement est une réponse à une menace, mais quand il se produit pendant une phase de repos, il peut inquiéter.

    Quelle est la cause ?

    Quand nous sommes fatigués, stressés, en manque de sommeil ou sous l’effet d’un excès de caféine, les yeux se crispent et peuvent se contracter pendant quelques secondes. La sécheresse oculaire peut également provoquer ces petites secousses.

    Comment l’éviter et/ou l’arrêter ?

  • Commencez par faire une pause et par prendre quelques minutes pour reposer vos yeux en les gardant fermés.

  • En cas de sécheresse, appliquez une compresse froide sur l’œil pendant quelques secondes puis mettez quelques gouttes de sérum physiologique ou de larmes artificielles. Pour un meilleur résultat, vous pouvez garder vos gouttes au réfrigérateur. Prenez le réflexe de ne jamais vous frotter les yeux avec les doigts car vous risquez d’abimer la cornée et d’y introduire des bactéries.

  • Enfin, si vous travaillez devant un écran d’ordinateur toute la journée, des pauses régulières peuvent aider.

Est-ce dangereux ?

Si vous ressentez ces spasmes de temps en temps, ne vous inquiétez pas. Mais si ils continuent sur le long terme et affectent les deux yeux, parlez-en à votre médecin. D’après le site américain Real Simple, les tics des yeux peuvent cacher des maladies comme Parkinson, la paralysie de Bell ou une lésion de la cornée.

http://www.santemagazine.fr/

L’Everest a-t-il vraiment rapetissé?


Les gros séismes font des dégâts considérables en pertes humaines et à l’environnement connu. D’après des satellites, le mont Everest auraient perdu un iota de sa grandeur, reste maintenant à l’officialiser avec une équipe qui fera une expédition pour prendre les mesures. Donc, une histoire à suivre …
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L’Everest a-t-il vraiment rapetissé?

 

Une expédition de cinq personnes se mettra en... (Tashi Sherpa, archives AP)

Une expédition de cinq personnes se mettra en marche à la fin de l’hiver et prendra des mesures au sol avec des instruments pour déterminer l’altitude réelle du pic, officiellement à 8848 mètres au niveau de la mer, a indiqué un autre responsable à l’AFP.

TASHI SHERPA, ARCHIVES AP

Agence France-Presse
New Delhi

 

Une expédition scientifique se rendra sous peu au mont Everest pour mesurer si le toit du monde a très légèrement diminué lors du séisme qui a frappé le Népal il y a deux ans.

Des relevés satellites indiqueraient que le tremblement de terre meurtrier de magnitude 7,8 d’avril 2015 a rabaissé le plus haut sommet du monde de quelques millimètres ou centimètres, mais la question n’a pas été tranchée de manière définitive à ce jour.

« Deux ans se sont écoulés depuis le gros séisme au Népal et il y a un doute dans la communauté scientifique sur le fait que (l’Everest) ait réellement diminué », a déclaré mardi à l’agence PTI Swarna Subba Rao, chef géomètre de l’Inde, « nous allons le mesurer de nouveau ».

Une expédition de cinq personnes se mettra en marche à la fin de l’hiver et prendra des mesures au sol avec des instruments pour déterminer l’altitude réelle du pic, officiellement à 8848 mètres au niveau de la mer, a indiqué un autre responsable à l’AFP.

L’observation devrait requérir un mois de travail sur place, puis deux semaines d’étude des données avant qu’elles ne soient officiellement proclamées.

Le violent tremblement de terre de 2015, qui a coûté la vie à 9000 personnes et détruit un demi-million d’habitations, aurait aussi déplacé la terre sous la capitale népalaise Katmandou de quelques mètres.

http://www.lapresse.ca/

Peut-on détourner un astéroïde? Une question qui coûte cher…


Peut-on vraiment faire dévier un astéroïde qui serait un danger potentiel pour la Terre ? En fait, contrairement au film de science-fiction, personne à la certitude. C’est pourquoi les États-Unis et l’Europe veulent faire un test à des millions d’années-lumière de la Terre. Reste que l’argent pour l’Europe demeure un problème de taille
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Peut-on détourner un astéroïde? Une question qui coûte cher…

Peut-on

1700 astéroïdes sont considérés comme potentiellement dangereux.Photo Fotolia

Pourra-t-on un jour dévier la trajectoire d’un astéroïde fonçant sur la Terre? Les États-Unis et l’Europe préparent une expérience dans l’espace profond pour vérifier que c’est possible. Mais l’argent manque côté européen.

Depuis plusieurs années, la Nasa et l’agence spatiale européenne (ESA) concoctent une passionnante mission conjointe baptisée AIDA pour vérifier s’il est possible de modifier la course d’un astéroïde.

L’agence spatiale américaine a prévu pour cela d’organiser une collision entre un projectile lancé depuis la Terre et la petite Lune d’un astéroïde, Didymos, qui se trouvera à 13 millions de kilomètres seulement de la Terre en 2022.

«Le but est de valider une technologie afin que si un jour un astéroïde menace d’entrer en collision avec la Terre, on soit sûr de pouvoir le heurter et changer sa trajectoire», déclare à l’AFP Ian Carnelli, chef du projet AIM (Asteroid Impact Mission) à l’ESA.

Dans la mission AIDA, constituée de deux volets complémentaires, les Américains comptent envoyer dans l’espace en 2020 un engin autoguidé de 600 kilos, baptisé DART (Double Asteroid Redirection Test).

Il doit percuter deux ans plus tard, à la vitesse de 6 km par seconde, le satellite naturel surnommé «Didymoon» qui mesure 160 mètres de diamètre.

Les Européens, eux, sont censés expédier fin 2020 la sonde AIM à la rencontre de l’astéroïde Didymos (qui fait près de 800 mètres de diamètre) et de Didymoon afin d’étudier en 2022 leurs caractéristiques avant l’impact.

La caméra d’AIM sera aux premières loges pour prendre des images de l’impact, qui devrait provoquer un panache de débris et la formation d’un cratère sur Didymoon.

La mission AIM a été présentée début décembre au Conseil ministériel de l’ESA à Lucerne (Suisse) mais elle a été recalée faute d’argent.

NE PAS ABANDONNER

L’ESA demandait 250 millions d’euros pour AIM. La mission a reçu le soutien de plusieurs petits pays européens notamment du Luxembourg mais les grands pays spatiaux ont manqué à l’appel.

Le directeur général de l’ESA Jan Woerner a confié sa «déception», se disant «convaincu de la nécessité d’un tel projet».

«La mission n’a pas été annulée», a précisé M. Woerner la semaine dernière. «Je ne renonce pas, d’autant que plusieurs états membres m’ont demandé de ne pas abandonner.»

«Nous réfléchissons à plusieurs solutions dont une version plus légère d’AIM», en réduisant un peu son contenu scientifique, a-t-il expliqué.

«Le budget nécessaire pourrait alors être ramené à moins de 150 millions d’euros, lancement non compris», déclare à l’AFP Patrick Michel, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur et responsable scientifique de AIM.

Dans sa version complète, AIM prévoit une caméra, un équipement radio, un petit atterrisseur, des mini-satellites CubeSats et des radars.

Le temps presse car les premiers contrats avec les industriels européens se terminent bientôt.

«Nous avons encore deux mois environ pour progresser et trouver de l’argent», indique M. Carnelli.

«Si l’Europe ne fait pas AIM, elle va perdre toute l’expertise acquise avec la sonde Rosetta sur le plan de la navigation à proximité d’un petit corps céleste», s’alarme M. Michel.

Pour autant la mission américaine DART ne sera pas compromise si l’ESA jette l’éponge car la collision pourra être observée depuis la Terre. Son budget est d’environ 150 millions de dollars.

À ce jour, plus de 1700 astéroïdes sont considérés comme potentiellement dangereux car leur trajectoire coupe celle de la Terre à une distance inférieure à 10 millions de kilomètres.

«Il faut les surveiller», souligne M. Michel.

«Si un astéroïde de 150 mètres tombait sur la Terre, cela représenterait l’équivalent de 10 000 bombes d’Hiroshima en terme d’énergie libérée», note-t-il.

La chute d’une météorite d’une dizaine de mètres à Tcheliabinsk en Russie en 2013 a frappé les esprits.

«Les collisions de gros astéroïdes avec la Terre se produisent très rarement mais ont de fortes conséquences. C’est le seul risque naturel que l’on puisse prédire et pour lequel on puisse faire quelque chose», relève M. Michel.

http://fr.canoe.ca/t

Découverte d’un palmier préhistorique dans les Prairies


Un fossile à été trouvé dans les Prairies au Canada, des feuilles de palmier qui datent de 65 millions d’années. À cette époque, le climat n’était peut-être pas tropical comme on peut le penser, mais plutôt tempéré
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Découverte d’un palmier préhistorique dans les Prairies

 

Fossile de palmier préhistorique

Déterré à proximité d’Edmonton, ce fossile suggère que des palmiers poussaient dans l’Ouest canadien à une époque où le climat était bien plus tempéré.   Photo : David Greenwood

Un chercheur a découvert une nouvelle espèce de petit palmier préhistorique qui poussait dans l’Ouest canadien après avoir examiné un fossile faisant partie de la collection d’un musée en Alberta depuis plus de 20 ans.

Les palmiers sont généralement associés à des climats chauds et tropicaux. Toutefois, cette découverte révèle que les palmiers vivaient dans des climats tempérés – et non tropicaux – 20 millions d’années plus tôt que les records fossiles existants laissaient croire.

Le fossile indique également que des palmiers ont poussé plus à l’est des montagnes Rocheuses qu’on ne le croyait.

Le professeur en biologie David Greenwood, de l’Université de Brandon, au Manitoba, a repéré le fossile dans la collection du Royal Tyrrell Museum of Paleontology en Alberta. Le musée situé à Drumheller, à 135 kilomètres de route au nord-est de Calgary, est conservateur de l’artefact depuis que des scientifiques l’ont déterré en 1993.

[Le fossile] est spécial pour deux principales raisons. Premièrement, ça représente un intérêt scientifique pour la chronologie des fossiles indicateurs de changement climatique. Mais aussi, ça prouve que nous avions déjà eu des palmiers au Canada!

David Greenwood, professeur en biologie, Université de Brandon

Le scientifique de l’Université de Brandon a déterminé que le fossile est issu de l’époque du Paléocène, qui remonte à 65 millions d’années.

David Greenwood et le fossile de la toute nouvelle espèce de palmier préhistorique

David Greenwood et le fossile de la toute nouvelle espèce de palmier préhistorique   Photo : Université de Brandon

Néanmoins, l’artefact – qui est aussi grand que la paume moyenne – ne veut pas pour autant dire que les Prairies canadiennes étaient un paradis tropical à l’époque.

« Ça aurait été plutôt une zone tempérée, avec des pins, des bouleaux, des cèdres et d’autres arbres feuillus, soulève M. Greenwood. Le climat aurait été similaire à celui du sud de l’Ontario, c’est-à-dire des hivers froids sans couches de neige qui perdurent et des étés humides. »

Nous voyons des palmiers et nous pensons tout de suite, “Ah ! C’était tropical !”, mais ce n’était pas forcément le cas.

David Greenwood, professeur en biologie, Université de Brandon

Un climat en évolution

 

Le professeur Greenwood étudie les fossiles de palmier et les climats doux depuis 1993. Il explique que les palmiers adultes peuvent résister à de courtes vagues de froid, alors que les jeunes cultures n’y survivent pas. Donc, si l’on voit que des palmiers survivent dans des régions où les conditions sont généralement trop froides, c’est un indicateur précoce des changements climatiques.

Les palmiers, ce sont les “canaris dans la mine de charbon,”, car ils sont très sensibles à la chaleur et au froid. C’est un présage de l’avenir.

David Greenwood, professeur en biologie, Université de Brandon

Étudier les fossiles d’une époque où la Terre connaissait une période de profonde transition climatique permet aux scientifiques de mieux comprendre les changements climatiques actuels, souligne M. Greenwood.

Le professeur aimerait retourner au site où le fossile du palmier a été déterré, à 18 kilomètres au sud-ouest d’Edmonton.

Nous en avons encore beaucoup à apprendre sur ce petit palmier… nous pourrions même trouver des semences [au site de la découverte].

David Greenwood, professeur en biologie, Université de Brandon

Des scientifiques avaient déjà mis au jour des palmiers fossilisés de l’époque de l’Éocène dans les régions côtières et l’intérieur de la Colombie-Britannique, tandis que des exemples de la période du Crétacé ont été retrouvés en Alberta.

Toutefois, il leur était impossible de faire le pont évolutionnaire des palmiers sans fossiles intermédiaires du Paléocène, époque qui a suivi le Crétacé et qui annonçait le début de l’Éocène.

Christopher West, un candidat doctoral de l’Université de la Saskatchewan ayant travaillé sur le projet, indique dans un communiqué que la récente découverte permet enfin de combler ce trou.

« Il nous manquait toujours des fossiles de palmiers de l’époque du Paléocène, mais là, nous avons finalement une chronologie plus complète », conclut-il.

Selon un texte de Nicole Mortillaro (CBC)

http://ici.radio-canada.ca/

L’abus d’antibiotiques à l’origine d’une bactérie mortelle


Depuis quelques années, on entend parler de la bactérie C. difficile qui est très dangereuse et peut être même mortelle. Dans les hôpitaux, ce n’est pas l’hygiène et les désinfections qui sont en cause, quoique très importante dans ce milieu, mais plutôt l’abus des antibiotiques
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L’abus d’antibiotiques à l’origine d’une bactérie mortelle

 

L'abus d'antibiotiques à l'origine d'une bactérie mortelle

La bactérie résiste aux traitements.Photo Fotolia

La prescription inappropriée d’une famille d’antibiotiques et non le manque d’hygiène dans les hôpitaux, est à l’origine de la propagation d’une redoutable bactérie, selon une étude britannique publiée mercredi.

L’infection provoquée par la bactérie Clostridium difficile (C. difficile) est responsable de diarrhée et de colites dites «pseudomembraneuses» souvent accompagnées de fièvre et de douleurs, dont les complications peuvent être extrêmement sévères (par exemple une perforation du côlon), et même mortelles.

Selon l’étude publiée dans la revue spécialisée The Lancet Infectious Diseases, la restriction de l’utilisation d’antibiotiques de la famille des fluoroquinolones, comme la ciprofloxacine, a davantage réduit les infections aux souches résistantes de cette bactérie que les mesures d’hygiène et de nettoyage rigoureux dans les hôpitaux.

Elle a entraîné la disparition dans la grande majorité des cas d’infections causées par les souches C. difficile, résistantes aux traitements, avec une baisse d’environ 80 % du nombre de ces infections au Royaume-Uni.

Dans le comté d’Oxfordshire (sud-est de l’Angleterre), par exemple, environ 67 % des bactéries C. difficile étaient résistantes aux antibiotiques en septembre 2006, contre seulement 3 % environ en février 2013.

En revanche, les cas – moins nombreux – causés par des souches de la bactérie sensibles aux traitements est resté le même.

DES INFECTIONS QUI COÛTENT CHÈRES

Dans le même temps, le nombre de bactéries transmises d’une personne à une autre dans les hôpitaux n’a pas changé. Et ce, en dépit de la mise en oeuvre de mesures globales de prévention et de lutte contre les infections, telles que le lavage des mains et le coûteux nettoyage en profondeur au sein des hôpitaux.

L’étude a analysé les données sur les infections dues à cette bactérie et les quantités d’antibiotiques utilisées dans les hôpitaux et par les médecins généralistes au Royaume-Uni.

Plus de 4 000 prélèvements bactériens ont également subi une analyse génétique pour déterminer à quels antibiotiques chaque bactérie était résistante.

Ces résultats sont d’une portée internationale parce que d’autres régions du monde comme l’Amérique du Nord, où la prescription de fluoroquinolones n’est pas restreinte, ont encore beaucoup d’infections à C. difficile, souligne le professeur de microbiologie Derrick Crook (Université d’Oxford), co-auteur de l’étude .

Les infections provoquées par le C. difficile coûtent plus de quatre milliards de dollars par an aux États-Unis.

http://fr.canoe.ca/