Être plus humain


Devenir plus humain, nous serions sans doute moins suspicieux envers les autres, nous serions plus unis, l’entraide serait plus spontané et l’environnement et les animaux seraient plus respecté
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Être plus humain

 

Nous tous devons devenir plus humains si le monde doit devenir meilleur.

Albert Schweitzer

Le Saviez-Vous ► La vitamine C prévient le rhume ? Faux


La vitamine C est importante pour la santé, cependant dire qu’elle agit préventivement contre le rhume n’est pas tout à fait vrai. Sauf, pour certains groupes spécifiques, mais pour les gens en général, prendre des suppléments de vitamine C est de l’argent dépenser pour pas-grand-chose
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La vitamine C prévient le rhume ? Faux

 

VITAMIN C

Agence Science-Presse  |  Par Le Détecteur de rumeurs

 

Voilà près de 50 ans qu’on vante les mérites de la vitamine C pour la prévention et le traitement des rhumes. Pourtant, la prise de suppléments d’acide ascorbique pour prévenir l’apparition d’un épisode de rhume semble tout à fait inutile… ou presque.

Origine de la rumeur

Peu de gens savent que cette croyance a été popularisée par Linus Pauling. Ce chimiste américain a remporté le Nobel dans son domaine en 1954, en plus de gagner un Nobel de la paix en 1962.

Mais c’est surtout en raison de ses propos controversés sur la vitamine C qu’on se souvient de Pauling aujourd’hui. Dès la fin des années 1960, le chimiste postule que pour maintenir une bonne santé, vivre plus longtemps et prévenir les maladies, il faut consommer des doses de vitamines C beaucoup plus grandes que les apports journaliers recommandés. Il ira jusqu’à prendre lui-même 18 000 mg de vitamine C par jour, soit 200 fois la dose recommandée de 90 mg !

Emballé, il publie en 1970 le livre Vitamin C and the Common Cold (La vitamine C et le rhume). Il y recommande de prendre 1000 mg par jour de vitamine C afin de diminuer le risque de contracter un rhume, d’en réduire sa durée et sa sévérité. C’est 11 fois la dose journalière recommandée.

Le livre de Pauling connaît un immense succès. Vers le milieu des années 1970, plus de 50 millions d’Américains suivent ses recommandations et les ventes de vitamine C quadruplent aux États-Unis. Les pharmaciens et les manufacturiers se félicitent de ce qu’ils appellent « L’effet Linus Pauling » sur leurs affaires, mais les scientifiques ne sont pas si enthousiastes. De nombreuses études menées en double-aveugle démontrent que la vitamine C n’a pas plus de valeur qu’un placebo pour combattre le rhume. Pauling refuse d’y croire et va même jusqu’à affirmer que des doses élevées de vitamine C prises au quotidien peuvent guérir le cancer. Mais ça, c’est une autre histoire et le Détecteur de rumeurs y reviendra dans un prochain texte.

Pauling était-il atteint de « Nobelite » un symptôme qui semble pousser certains lauréats à adopter des théories étranges et non scientifiques dans les années qui suivent l’attribution de ce prix ? Toujours est-il que l’entêtement de Linus Pauling lui fit perdre le respect de la communauté scientifique et le fit tomber dans l’oubli jusqu’à sa mort en 1994… des suites d’un cancer.

Autant d’épisodes de rhume

Mais qu’en est-il de la recherche sur la vitamine C et la prévention du rhume aujourd’hui ? Une méta-analyse du groupe Cochrane, publiée en 2013, s’est intéressée aux résultats de 29 études effectuées auprès de plus de 11 000 participants. Elle a démontré que la prise de vitamine C sur une base régulière n’est pas efficace pour prévenir le rhume chez l’humain. En d’autres mots, le nombre d’épisodes de rhume demeure le même, que l’on prenne ou non de la vitamine C.


Des rhumes qui durent à peine moins longtemps

Les résultats de l’analyse montrent que la prise régulière de suppléments de vitamine C diminuerait la durée du rhume de 8 % en moyenne chez les adultes et de 14 % en moyenne chez les enfants. La plupart des études ont obtenu ces résultats avec des doses de 1 000 mg par jour.

Cette diminution semble significative, mais il faut la mettre en perspective. On estime qu’un adulte connait 2 ou 3 épisodes de rhumes par année, pour une moyenne de 12 jours par an. Prendre 1 000 mg de vitamine C tous les jours réduirait donc le nombre moyen à 11 jours. Un enfant, pour sa part, serait malade 24 jours en moyenne au lieu de 28 jours. D’un point de vue pratique et économique, il semble donc peu raisonnable d’ingérer des mégadoses de vitamine C tout au long de l’année si les seuls effets bénéfiques anticipés sont de réduire chaque épisode de rhume de quelques heures.

Par ailleurs, la prise de vitamine C ne diminuerait pas la gravité des symptômes. En d’autres termes, on ne se sent pas moins malade.


Quelques exceptions

Des études ont toutefois démontré que la prise quotidienne de suppléments de vitamine C peut réduire les chances d’attraper un rhume chez certains groupes spécifiques de personnes, comme les soldats dans des environnements subarctiques, les skieurs et les marathoniens.

Verdict

Pour la population générale, la prise de suppléments de vitamine C dans le but de prévenir l’apparition d’un épisode de rhume ou de le guérir semble peu intéressante, voire tout à fait inutile.

– Eve Beaudin en collaboration avec Extenso

À savoir sur la vitamine C

– La dose journalière de vitamine C recommandée est de 90 mg pour les hommes et de 75 mg pour les femmes.

– Une alimentation équilibrée permet normalement de recevoir cette dose journalière.

– Les meilleures sources sont les fruits citrins (oranges, pamplemousses), les baies, les légumes comme les tomates, les pommes de terre, le brocoli, les épinards, etc. Pour des informations additionnelles à ce sujet, consultez ce document.

– Pour la population générale, les suppléments de vitamines C ne sont pas recommandés. Les grandes agences de santé publique ne recommandent pas non plus d’en prendre pour prévenir ou traiter un rhume.

– Notre organisme ne peut pas emmagasiner de la vitamine C. Le surplus ingéré se retrouve dans l’urine.

– La dose maximum tolérable est de 2 000 mg. Au-delà de ce seuil, on peut avoir des nausées, des diarrhées, des troubles gastro-intestinaux ou développer des pierres aux reins.

L’astuce du Détecteur de rumeurs

Quand il s’agit de vérifier une information touchant à la recherche en santé, le Détecteur de rumeurs recommande le Groupe Cochrane, une organisation internationale, indépendante et à but non lucratif. Plus de 37 000 contributeurs dans plus de 130 pays élaborent les revues systématiques Cochrane sur les effets des traitements ou des interventions dans tous les domaines touchant à la santé. Elles constituent une des sources de données en santé les plus fiables. Des milliers de revues scientifiques sont disponibles en ligne dans la Bibliothèque Cochrane. Elles peuvent être consultées par les professionnels de la santé et par le grand public, mais seules les conclusions des analyses sont disponibles gratuitement.

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Des chercheurs veulent redonner du goût aux tomates industrielles


J’ai des souvenirs de voir mon père manger des tomates, elles étaient rouges et vraiment bonnes. Mais ce goût unique n’existe plus vraiment quand on achète nos tomates au supermarché. Les chercheurs disent que les agriculteurs n’avaient pas la science pour leur aider à garder le bon goût, moi, je me demande si a force de jouer avec la génétique, des engrais, des insecticides ne sont pas plutôt les causes
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Des chercheurs veulent redonner du goût aux tomates industrielles

 

Des chercheurs veulent redonner du goût aux tomates industrielles

Les États-Unis sont le deuxième producteur mondial de tomates.Photo Fotolia

Des chercheurs américains ont identifié des variantes génétiques permettant de redonner de la saveur aux tomates industrielles, souvent insipides.

«Nous allons restaurer le goût des tomates perdu au cours des dernières décennies», explique Harry Klee, professeur d’horticulture à l’université de Floride qui a mené cette étude, assurant «pouvoir rendre les tomates de supermarché bien meilleures».

Ses travaux ont été publiés jeudi dans la revue américaine Science.

Une des premières étapes de cette étude a été de déterminer quelles substances chimiques parmi des centaines contribuent à rendre les tomates goûteuses.

Les variétés industrielles actuelles ne contiennent pas suffisamment de sucre et de substances essentielles pour donner de la saveur, précise le scientifique.

Ces qualités ont été perdues au cours des cinquante dernières années parce que les producteurs n’avaient pas les outils scientifiques nécessaires pour tester régulièrement la saveur de leurs tomates, explique-t-il.

Travaillant sur le génome de la tomate qui a été entièrement séquencé en 2012, les chercheurs ont pu identifier des variations dans cinq à six gènes qui contrôlent la synthèse de toutes les substances chimiques importantes contribuant à donner du goût à ces fruits.

Ils ont ensuite remplacé dans le génome des tomates industrielles les mauvaises variantes génétiques par celles qui leur donnent de la saveur.

Mais puisque la création d’une nouvelle variété prend du temps, ces scientifiques estiment qu’il faudra de trois à quatre ans pour produire les nouvelles tomates avec du goût.

Les États-Unis sont le deuxième producteur mondial de tomates derrière la Chine, selon le ministère américain de l’Agriculture (USDA).

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Congelez votre graisse: la nouvelle mode pour perdre du poids


Même en chirurgie esthétique, il y a des tendances, des modes qui font fureur. Une en autre est de faire congeler la graisse en trop et hop, on perd du poids. Ou encore réinjecté notre propre graisse enlevée par liposuccion pour la mettre ailleurs, du recyclage en somme. Des millions dépensés à faire une autre image de nous-même
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Congelez votre graisse: la nouvelle mode pour perdre du poids

 

Congelez votre graisse: la nouvelle mode pour perdre du poids

Plus besoin d’aiguilles, d’incision ou d’anesthésie.Photo Fotolia

Détruire la graisse en la réfrigérant, la réinjecter à d’autres endroits du corps ou privilégier les petites interventions rapides, telles sont quelques-unes des nouvelles tendances décrites par les chirurgiens et médecins esthétiques, réunis en Congrès à Paris à partir de jeudi.

«CONGELER» LA GRAISSE… 

Plus besoin d’aiguilles, d’incision ou d’anesthésie. Avec la cryolipolyse, ou «coolsculpting», on peut perdre sa graisse tout en feuilletant un magazine, affirment les médecins esthétiques promoteurs de cette technique.

La procédure, homologuée aux États-Unis depuis 2010, consiste à placer une partie du corps – par exemple les poignées d’amour – dans un appareil breveté, qui refroidit la zone à seulement quelques degrés au-dessus de zéro.

Le traitement réfrigérant entraîne la destruction des cellules graisseuses, qui sont ensuite éliminées naturellement par l’organisme. Les autres cellules, notamment musculaires, moins sensibles au froid, ne sont pas affectées.

«20 % à 23 % des cellules graisseuses de la zone exposée au froid pendant une heure vont disparaître», a affirmé à l’AFP Renato Saltz, chirurgien esthétique près de Salt Lake City (États-Unis) et président de la Société internationale de chirurgie esthétique (ISAPS).

Cette technique est rapide et indolore:

«On vous installe dans la machine et vous ressortez une heure après, prêt à retourner au travail», a-t-il assuré.

Après une première phase de gonflement, les résultats sont visibles au bout de deux à trois semaines, a ajouté le chirurgien.

La liposuccion restait en 2015 la deuxième chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde, avec 1,39 million d’interventions, selon les dernières données disponibles de l’ISAPS.

Mais les techniques non chirurgicales, dont celle utilisant le froid, pour se débarrasser de la graisse superflue connaissent une croissance rapide, avec déjà plus de 425 000 procédures en 2015 – dont 120 000 rien qu’aux États-Unis.

«C’est l’une des procédures les plus populaires à l’heure actuelle», a souligné Renato Saltz.

Y compris auprès de la gent masculine: parmi la clientèle du Dr Saltz, plus du tiers des clients du «coolsculpting» sont des hommes, alors qu’ils ne représentent globalement que 15 % du marché de la chirurgie esthétique.

… OU LA RÉINJECTER 

Autre technique qui a le vent en poupe: le remodelage corporel, ou «body contouring», où la graisse retirée par liposuccion est ensuite réinjectée ailleurs, remplaçant ainsi les substances synthétiques utilisés jusqu’ici.

«Avant la graisse partait à la poubelle, maintenant, on l’utilise dans (…) beaucoup d’opérations», a observé Nolan Karp, chirurgien à New York et membre du conseil d’administration de l’American Society for Aesthetic Plastic Surgery (ASAPS).

«On l’enlève des endroits ou on n’en veut pas» tels que le ventre et les cuisses, «et on l’injecte dans les endroits où on en veut», comme les fesses, la poitrine ou certains endroits du visage, a-t-il expliqué à l’AFP.

La technique n’est pas nouvelle, mais son amélioration récente a entraîné une explosion de la demande.

Auparavant, une bonne partie de la graisse injectée était réabsorbée par le corps et il fallait répéter la procédure plusieurs fois.

«On sait désormais comment préparer la graisse. On la centrifuge, on la nettoie, on en retire le sang et l’eau, puis on la réinjecte avec de très très petites seringues», a souligné le Dr Saltz.

De cette façon, l’effet des injections est plus durable et il n’y a pas le risque de rejet qu’il peut y avoir avec d’autres substances, puisqu’il s’agit de la propre graisse du patient.

TECHNIQUES NON-INVASIVES 

De façon générale, la tendance se déplace des interventions chirurgicales vers des procédures dites «non-invasives», qui n’exigent pas d’anesthésie, présentent moins de risques et permettent de récupérer plus vite.

Plus de 12 millions d’interventions esthétiques non chirurgicales ont ainsi eu lieu dans le monde en 2015, contre 9,6 millions d’opérations chirurgicales.

La demande bondit notamment pour les traitements laser de «rajeunissement» de la peau et les injections de toxines comme le Botox, qui paralysent les muscles pour «améliorer l’expression de votre visage»,

détaille Renato Saltz.

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Un (autre) astéroïde récemment découvert frôle la Terre


Un autre astéroïde qui a été vu quelques jours avant son passage près de la Terre, soit 15 jours après un astéroïde en début de janvier est lui aussi passé tout près de la Terre. Tout deux étaient sans danger pour nous. Cependant, malgré toute la technologie pour observer l’espace beaucoup de géocroiseurs ne sont détecté quelques jours à peine avant leur passage
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Un (autre) astéroïde récemment découvert frôle la Terre

Un

Un astéroïde près de la Terre.Illustration Gentside

Moins de quinze jours après que l’astéroïde 2017 AG13 s’est approché de la Terre, c’est un autre corps qui vient de rendre visite à notre planète. Son nom: 2017 BX. D’après les calculs des astronomes de la Nasa, l’astéroïde s’est approché le 25 janvier à une distance d’environ 266 000 kilomètres, soit deux-tiers de la distance Terre-Lune.

De même que 2017 AG13, cet astéroïde n’avait été découvert que quelques jours avant son passage, le 20 janvier par un télescope de l’observatoire Pan-STARRS. Mais il est moins imposant que le précédent. Les astronomes estiment son diamètre entre 4 et 15 mètres, soit entre la taille d’une voiture et d’un bus. Sa vitesse relative elle, a été évaluée à  26 700 kilomètres par heure. 

Bien que détecté peu avant, 2017 BX est passé sans danger à proximité de la Terre. Au vu de sa petite taille et de sa vitesse lente, il ne poserait pas de risque majeur pour notre planète, selon les astronomes. D’ailleurs, si l’on en croit son orbite, il ne devrait pas revenir aussi près avant 2047, date à laquelle il s’approchera à une distance bien plus grande, soit deux millions de kilomètres.

DES ASTÉROÏDES PLUS DIFFICILES À DÉTECTER

Comme le démontre le nouvel exemple de 2017 BX, il reste encore beaucoup d’astéroïdes à  découvrir. On estime que des millions d’astéroïdes passent dans le voisinage de la Terre et seulement 15 000 d’entre eux ont pour le moment été détectés. Toutefois, la majorité des plus gros seraient déjà connus et ne poseraient pas de risque majeur pour notre planète, d’après la Nasa.

Le problème est que la détection des petits astéroïdes, très sombres est une tâche plus difficile. C’est pourquoi ils ne sont souvent repérés que quelques jours avant de s’approcher de la Terre. Les estimations suggèrent qu’en 2013, seuls 30 % des objets géocroiseurs de 160 mètres et plus étaient identifiés. Le chiffre passe à moins de 1 % pour les objets de moins de 30 mètres.

Or, l’accident de Tcheliabinsk causé par un astéroïde d’un diamètre d’environ 15 mètres, a démontré que de tels corps spatiaux n’étaient pas sans danger pour notre planète. C’est pourquoi certains spécialistes ont appelé à renforcer la détection et la surveillance des astéroïdes et des autres objets potentiellement dangereux.

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Une nouvelle carpe envahissante dans les Grands lacs nord-américains


Des poissons asiatiques qui ont été introduites autour des années 1960 pour contrôler la végétation aquatique. Et ils se sont échappée pour se reproduire dans les Grands Lacs qui jaugent la frontière entre Canada et États-Unis et metttent en danger l’écosystème. car cette carpe de roseau est très gourmande
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Une nouvelle carpe envahissante dans les Grands lacs nord-américains

 

ASIAN CARP

Une nouvelle espèce de carpe asiatique envahissante est apparue dans trois des Grands lacs nord-américains et menace les écosystèmes existants, a annoncé vendredi le ministère canadien des Pêches et Océans.

Des spécimens de carpe de roseau (Ctenopharyngodon idella), l’une des quatre espèces de carpes asiatiques, ont été capturés entre 2013 et 2016 dans les lacs Michigan, Erié et Ontario, a indiqué le ministère citant une étude scientifique réalisée par des agences des gouvernements canadien et américain.

Très vorace, pouvant peser 45 kilos et atteindre 1,5 mètre de long, la carpe de roseau a une « incidence extrêmement grave sur l’écosystème » des Grands lacs en raison de sa « capacité à supplanter les espèces indigènes en matière d’espace et de nourriture et en l’absence de prédateurs naturels », selon un communiqué du ministère.

Cette espèce peut consommer chaque jour l’équivalent de 40% de son poids en végétation aquatique.

Originaire d’Eurasie, la carpe de roseau a été introduite aux Etats-Unis au début des années 1960 pour le contrôle biologique de la végétation aquatique. En s’échappant dans le fleuve Mississippi, l’espèce aurait ensuite gagné le lac Michigan, vraisemblablement à hauteur de Chicago, en pénétrant par un canal liant ces deux systèmes, estime l’étude.

Elle aurait été introduite par mégarde dans le lac Erié.

« Les conséquences écologiques de la présence des carpes de roseau dans la plupart des zones du bassin des Grands lacs pourraient s’avérer très graves d’ici les 50 prochaines années », notamment pour les marécages.

Le Canada et les Etats-Unis se serviront du rapport pour orienter leurs décisions concernant les activités de gestion et de prévention liées à la carpe de roseau, a précisé le ministère.

Quatre des cinq Grands lacs (Supérieur, Huron, Erié et Ontario) chevauchent la frontière canado-américaine, le lac Michigan étant le seul situé exclusivement en territoire américain.

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La lèpre, une maladie faussement disparue


La lèpre, une maladie du Moyen-âge existe toujours dans le monde, elle vise surtout des pays souffrant de pauvreté. Elle est toujours vue comme une malédiction ou un mauvais sort avec les conséquences qui s’en suivent.
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La lèpre, une maladie faussement disparue

 

© photo news.

Lorsqu’elle est arrivée au Centre de dépistage à Pobè, dans l’est du Bénin, Folahan avait le visage couvert de nodules: un symptôme de la lèpre. On croit la maladie éliminée, et pourtant la jeune femme fait partie des 210.000 patients diagnostiqués chaque année dans le monde.

Cette cultivatrice, qui ne connaît pas son âge, a immédiatement été mise sous traitement. Si elle le prend bien pendant un an, et s’il n’y a pas de réactions, elle sera complètement guérie. Son enfant de 4 ans devra également être suivi car la maladie est particulièrement infectieuse.

Associée au Moyen-Age dans la conscience collective, la lèpre atteint la peau et les nerfs et crée des lésions irréversibles aux mains, aux pieds et aux yeux. Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la lèpre n’est plus un problème de santé publique depuis 2000, avec, à l’échelle mondiale un taux de prévalence mondial inférieur à 1 cas pour 10.000 personnes.

Pourtant, au Bénin la maladie n’est pas éradiquée et on recense chaque année 150 à 200 nouveaux cas, dont 10% d’enfants. Un chiffre stable depuis 10 ans.

« C’est sûr que la lèpre touche moins de monde que le paludisme. Mais ici, 25% des cas dépistés ont déjà des incapacités graves et invalidantes », explique Dr. Roch Christian Johnson, président de l’Association Mondiale contre la Lèpre, de passage au Bénin dont il est originaire.

Le Centre de dépistage de Pobè a été construit en 2000 autour de l’ancienne léproserie, située en plein centre-ville, par la Fondation Raoul Follereau. Cet organisme caritatif privé français porte le nom de celui qui a créé en 1945 les Journées mondiales des Lépreux. Elles se tiendront cette année du 27 au 29 janvier, pour rappeler que la maladie n’est pas éradiquée.

‘Les patients arrivent trop tard’ 

Pobè se trouve dans une zone endémique frontalière avec le Nigeria, pays le plus peuplé du continent, qui enregistre à lui seul 4.000 cas de lèpre chaque année.

« Les patients arrivent toujours trop tard, quand ils ont des plaies avec gangrène », se désole le Dr. Thierry Gateau, directeur du centre de Pobè.

 Car dans cette zone rurale, les lépreux sont surtout des paysans. Comme Pascal Boton.

Cet homme explique avoir été diagnostiqué il y a une vingtaine d’années.

« Des infirmiers venaient me donner le médicament, et puis ils ne sont plus venus », raconte-t-il à l’AFP.

Sans suivi régulier, les séquelles se sont aggravées. Un de ses pieds s’est retourné sur lui-même. Il continue à travailler la terre, sa seule ressource, mais lorsqu’il se blesse, il ne ressent aucune sensation. Une infection, et c’est l’amputation. L’enjeu est de dépister la lèpre assez tôt. Des équipes mobiles vont dans les villages, réalisent des prélèvements qui seront ensuite analysés dans le laboratoire du centre.

Malédiction

« C’est sensible. Ici, la lèpre est associée à la malédiction, alors on prétend que l’on vient étudier des maladies de peau », témoigne le Dr. Annick Chauty, une Française qui a passé 15 ans au sein du centre.

Maisons rasées, champs saccagés, femmes répudiées, tout est fait pour chasser les malades, souvent handicapés par les séquelles de la lèpre.

Au Bénin, « on pense que c’est une maladie envoyée » par un mauvais sort, ajoute le Dr. Ambroise Adeye, chirurgien pour la Fondation et l’hôpital public de Pobè. « Les lépreux vont d’abord voir les guérisseurs, et ça s’aggrave. Ensuite, ils attendent d’avoir de l’argent pour consulter » un médecin.

Le traitement, composé de trois antibiotiques, est pourtant gratuit et prescrit dans les dispensaires du pays. Pour le faire savoir, le Programme national de lutte contre la lèpre du ministère de la Santé diffuse des messages sur les radios communautaires et fait de la prévention.

Oladélé, lui, est guéri depuis trois ans. Seule trace de la lèpre: des doigts légèrement recourbés en griffe. Aujourd’hui, ce jeune homme de 24 ans est barbier dans un salon de coiffure tout neuf à Pobè.

« Je ne voulais pas retourner aux champs. Le centre m’a proposé des formations, j’ai choisi la coiffure », dit-il.

Il manie sans problème le rasoir et les ciseaux, grâce aux séances de kinésithérapie. Les clients sont-il au courant?

« Certains savent, d’autres non. »

Son patron le soutient, sa famille aussi, elle a d’ailleurs payé son apprentissage.

Quand ce n’est pas le cas, la Fondation Raoul Follereau prend en charge la réinsertion.

« Il y a une meilleure acceptation (qu’auparavant) mais il faut accompagner les anciens lépreux », analyse le Dr Gateau.

Pour lui, il est possible d’éradiquer la lèpre, à une condition:

« Il faut que le pays se développe. La lèpre reste une maladie de la pauvreté ».

http://www.7sur7.be/