Pour respecter la vie, il faut faire partie de la vie en elle-même et celles des autres
Nuage
Je suis vie
Je suis vie qui veut vivre au milieu des vies qui veulent vivre ; je dois donc respecter la vie.
Albert Schweitzer
Pour respecter la vie, il faut faire partie de la vie en elle-même et celles des autres
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Je suis vie
Je suis vie qui veut vivre au milieu des vies qui veulent vivre ; je dois donc respecter la vie.
Albert Schweitzer
Lors d’une sortie avec des chiens en Argentine, un chien court dans un torrent avec un bâton. Son compagnon est-il plus intéressé au bâton ou sauver le chien ? Ce qui compte, c’est que le chien noir est sain et sauf, devant un homme qui tient une caméra … qui aurait pu quand même aller secourir son chien en difficulté que filmé l’incident
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Un Labrador sauve un chien emporté par un torrent
Comment nos ancêtres ont pu affronter la journée sans un bon café ? Mais ce breuvage chaud, n’a pas toujours eu des lettres de noblesse. On l’a accusé de biens des maux avant d’être accepté partout
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Une pause détente ou un petit coup de mou ? Direction la machine à café évidemment ! Pourtant, rien ne prédestinait les cerises de caféier, aux vertus stimulantes découvertes par hasard par un berger éthiopien, à un tel succès populaire…
Originaire d’une province d’Ethiopie, nombre de légendes circulent concernant la découverte des effets du fruit du caféier. Sa consommation se développe ensuite dans le Monde Arabe du XVIème siècle, alors qu’il reste encore inconnu en Europe. Avant de se retrouver dans les tasses des foyers occidentaux, le café s’est retrouvé au coeur de légendes mais aussi de conflits politiques, religieux et économiques. Aujourd’hui, 1 500 tasses sont consommées par minute en France 1, correspondant à 330 000 tonnes par an 2.
Le caféier serait probablement originaire d’une province d’Ethiopie appelée Kaffa. De nombreuses légendes circulent sur la découverte des propriétés stimulantes des cerises de caféier. La plus célèbre conte l’histoire d’un jeune berger nommé Khaldi, intrigué par le comportement de ses chèvres qui avaient consommé les fruits de l’arbre. En rendant compte de cette anecdote au prieur voisin, celui-ci eut l’idée d’en faire une boisson.
Au XVème siècle, l’expansion se fait d’abord dans l’Arabie voisine, grâce aux pèlerins musulmans se rendant à la Mecque. On appelle alors cette boisson aux effets stimulants « K’hawah ». L’alcool étant interdit par l’islam, le café y rencontre un gros succès.
Les premiers cafés ouvrent : ces lieux culturels et d’échange sont particulièrement appréciés des intellectuels. Le café appartient alors au monopole arabe qui applique une politique de non exportation.
En 1615, des commerçants vénitiens parviennent néanmoins à en ramener en Europe. Le vieux continent connaît alors une véritable effervescence autour des boissons chaudes avec les arrivées récentes du chocolat (1528) et du thé (1610).
Les années suivantes, la France, les Pays-Bas et l’Angleterre implantent des caféiers dans leurs colonies, permettant de s’approvisionner librement. Parallèlement à cela, de nombreux cafés ouvrent dans les grandes villes d’Europe. En France, le café arrive par le port de Marseille. C’est là qu’on inaugure, vers 1640, le premier café français. Il faudra attendre près de 30 ans (1672) pour voir le premier café s’ouvrir dans la capitale, près du Pont-Neuf (contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, c’est le plus vieux pont parisien, achevé en 1606). Ces lieux sont alors particulièrement prisés des lettrés, philosophes et musiciens classiques.
En Amérique, l’arrivée du café se fait plus tardive, en 1668. Il est rendu très populaire par l’épisode de la « Boston Tea Party », marquant le début de la guerre d’indépendance. Agacé des lourdes taxes imposées par le Roi anglais Charles III sur le thé, les Bostonais décidèrent de boycotter les marchandises anglaises et de remplacer le thé par le café dans leurs habitudes alimentaires.
Une expansion controversée ?
Tout au long de son expansion, le café, de par ses propriétés stimulantes sur l’organisme, va être sujet à de nombreuses polémiques. La première date de 1511 : en signe de protestation contre la popularité du café, les autorités de La Mecque veulent brûler les sacs de graines. Selon elles, les cafés seraient des lieux de débauche et de contestation politique.
Après son arrivée en Europe, des prêtres italiens tentent de le faire interdire par le Pape Clément VIII, jugeant que le café serait la boisson des infidèles. Or, après en avoir dégusté une tasse, le Pape l’eut aimé et voulut même le baptiser !
Deux tentatives d’interdictions ont également eu lieu en Angleterre. En 1674, des femmes signèrent une pétition, clamant que le café éloignait leurs maris, préférant passer du temps au café plutôt qu’au domicile familial. Charles II fût à l’origine de la deuxième tentative. Pensant que c’était dans ces lieux que la révolution se forgeait, il voulut interdire et fermer les cafés.
Plus original : en Allemagne, on pensait que le breuvage rendait stérile et donc, on tenta de le prohiber aux femmes. Enfin, à la fin du XVIIIème siècle, le café concurrençait sérieusement, voire nuisait au commerce de la bière produite en Prusse. Le roi Frédéric le Grand tenta donc de le prohiber…
Le café est actuellement la deuxième boisson (derrière le thé) la plus consommée au monde. Même si les plus gros buveurs se trouvent en Scandinavie, la France en est particulièrement adepte. A partir de 17 ans, plus de la moitié des Français en consomme 3, et chacun de nous en achète plus de 5 kg par an 2 !
D’un point de vue économique, on estime à plus de 100 millions le nombre de personnes vivant de la caféiculture. Le café est même la première denrée agricole commercialisée dans le monde, devant le blé ou le sucre. De plus, pour de nombreux pays en développement, le café représente 80 % des exportations totales, le plaçant régulièrement deuxième devise derrière le pétrole.
Cependant, la consommation de café évolue : depuis quelques années, les dosettes envahissent nos rayons de supermarchés. Certes moins écologique, les industriels ont développé ce système afin de répondre aux besoins de praticité recherchés par le consommateur. Excellent moyen de concilier écologie et solidarité, le commerce équitable tend également à bousculer nos habitudes d’achat. D’ailleurs, le café s’avère le produit le plus plébiscité des consommateurs français.
Le café a ainsi connu une histoire très mouvementée avant de devenir le partenaire indispensable de vos coups de fatigue et une denrée alimentaire au pouvoir économique indéniable !
Quand on possède les codes d’une arme nucléaire qui peut frapper n’importe quand, n’importe où, mieux vaut savoir ce que peut faire un tel pouvoir. Donald Trump sera-t-il assez humble pour rencontrer les survivants d’Hiroshima et voir l’environnement d’un désastre qui vaut plus que tous les discours pour l’armement nucléaire
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Une cérémonie de commémoration du bombardement d’Hiroshima le 6 août 2015. KAZUHIRO NOGI/AFP.
Repéré par Claire Levenson
Inquiets, des hommes politiques japonais veulent éduquer le nouveau président américain au sujet des ravages des armes nucléaires.
Depuis le 20 janvier, Donald Trump est en possession des codes nucléaires, et pendant tous ses déplacements, il sera accompagné d’un dispositif lui permettant d’ordonner des frappes à distance. Étant donné le tempérament irritable et instable du nouveau président américain, qui pousse régulièrement des coups de gueule sur Twitter, beaucoup de gens sont inquiets pour l’avenir de la planète. D’autant plus que Trump a fait des déclarations inquiétantes sur le sujet pendant sa campagne, comme cette phrase, deux jours avant Noël:
«Faisons une course aux armements ! Nous les surclasserons à chaque passe et nous leur survivrons.»
Juste avant l’investiture du 45e président, le maire d’Hiroshima de 1999 à 2011, Tadatoshi Akiba, a invité Trump à venir dialoguer avec les rescapés des bombardements, rapporte le Washington Post. Akiba précise que si le président américain n’a pas le temps de faire le déplacement au Japon, il pourrait facilement rencontrer des rescapés vivant actuellement aux États-Unis:
«Ils pourront vous parler en anglais de leurs expériences déchirantes, et vous donner un message d’espoir pour l’avenir. Je recommande que vous preniez l’initiative de les rencontrer car je pense que cette rencontre pourrait vous faire changer d’avis à propos de la guerre et du sens de la survie.»
L’équipe de la Maison-Blanche n’a pour l’instant pas répondu à cette lettre.
De nombreux autres Japonais qui militent pour l’éradication des armes nucléaires ont aussi partagé leur inquiétude. Sunao Tsuboi, le président de la confédération des victimes des bombes A et H, a évoqué sa réaction au discours d’investiture de Trump:
«Il a seulement parlé de l’Amérique d’abord, je voudrais qu’il pense à l’humanité entière.»
Deux jours après l’élection de Trump en novembre, les maires d’Hiroshima et de Nagasaki, où les bombardements atomiques ont fait environ deux cent mille morts en 1945, avaient déjà officiellement invité le nouveau président à venir leur rendre visite sur place. Dans un communiqué, le maire de Nagasaki avait dit qu’il souhaitait que Trump
«voit de ses propres yeux, écoute avec ses propres oreilles et ressente dans son coeur ce qui est arrivé sous le champignon atomique».
L’horloge de l’apocalypse, sans doute que vous en avez entendu parler. Cette horloge vient d’avancer près de minuit. Les causes ? Changements climatiques, l’élection de Donald Trump, la Russie, l’armement nucléaire qui fait planer son ombre menaçant
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L’horloge de l’apocalypse avancée plus près de minuit
Lawrence Krauss et Thomas Pickering, deux des éminents scientifiques qui ont choisi d’ajuster l’horloge de l’apocalypse.
CAROLYN KASTER, AP
Agence France-Presse
Washington
L’horloge de l’apocalypse, qui symbolise l’imminence d’un cataclysme planétaire, a été avancée de 30 secondes, à 2 minutes et 30 secondes avant minuit, ont annoncé jeudi d’éminents scientifiques invoquant notamment la rhétorique et les actions de Donald Trump.
La célèbre horloge du Bulletin des scientifiques atomiques n’avait plus été aussi près de minuit depuis 63 ans, quand l’URSS a fait exploser sa première bombe à hydrogène en 1953, marquant le début de la course aux armements nucléaires, soulignent ces scientifiques, dont quinze prix Nobel.
Ils justifient leur inquiétude entre autres en raison «de la forte montée du nationalisme dans le monde, des déclarations du président Donald Trump sur les armes nucléaires, du réchauffement climatique et de la détérioration de la sécurité mondiale dans un contexte de technologies de plus en plus sophistiquées».
Ces scientifiques expliquent avoir avancé l’aiguille de l’horloge d’une demi-minute pour la simple raison que Donald Trump vient de devenir président.
«Les déclarations et actions de Donald Trump pendant la transition sont en totale rupture avec ses prédécesseurs», jugent-ils, citant ses commentaires «déplacés» sur les armes nucléaires. En décembre, il avait dit vouloir accroître l’arsenal américain.
Le milliardaire républicain a également montré «une tendance troublante à ignorer ou à rejeter les conseils d’experts sur la sécurité internationale, y compris les conclusions des agences américaines du renseignement» sur l’ingérence russe dans la campagne électorale américaine.
«La question est de savoir si la fabrique même de la démocratie pourrait être mise en péril en érodant la confiance dans l’intégrité d’une élection», s’est interrogé, lors d’une conférence de presse, Lawrence Krauss, un physicien de l’Université d’État d’Arizona et président du conseil d’administration du Bulletin des scientifiques atomiques.
Menaces existentielles
Ces derniers déplorent aussi le fait que les personnes nommées par le président américain à la tête du département de l’Énergie et de l’Agence de Protection de l’Environnement remettent en question les bases mêmes de la science du climat alors que réchauffement représente une grave menace pour les futures générations.
«En bref, à peine entré à la Maison-Blanche, les déclarations immodérées du président Trump, son manque d’ouverture à des conseils d’experts et ses nominations contestables ont déjà empiré la situation internationale en termes de sécurité, une situation qui était déjà mauvaise», résument-ils dans un communiqué.
Ils soulignent aussi que les États-Unis et la Russie, qui ensemble détiennent plus de 90% des armes nucléaires dans le monde, sont rivaux sur plusieurs théâtres de conflits comme en Syrie ou en Ukraine.
Les deux pays poursuivent une modernisation étendue de leurs forces nucléaires et aucune négociation sérieuse sur le contrôle de ces armements n’est en vue.
Les scientifiques relèvent également que la Corée du Nord a effectué deux nouveaux tests d’explosions nucléaires sous-terraines et indique clairement poursuivre ses efforts pour se doter de missiles capables de transporter des ogives nucléaires.
Outre ces risques persistants sur le front nucléaire et du réchauffement climatique, «c’est la première fois que des politiques énoncées et des déclarations faites par une ou deux personnes à de hauts niveaux de responsabilité ont autant d’impact sur notre perception des menaces existentielles auxquelles nous pensons que le monde fait face», a relevé le professeur Krauss.
«Les présidents Trump et Poutine, qui disent avoir beaucoup de respect l’un pour l’autre, peuvent décider de se comporter ensemble comme des hommes d’État ou des enfants agressifs, au risque de mettre en péril le monde», a-t-il ajouté, lançant un appel «à tout le monde pour faire entendre haut et fort leur message à leurs dirigeants afin de préserver notre futur et celui de nos enfants».
En 2015, l’horloge avait été reculée de deux minutes, à 23 h 57, et laissée inchangée en 2016. Les scientifiques avaient alors cité comme facteurs encourageants l’accord sur le nucléaire iranien et l’accord sur le climat de Paris.
Depuis sa création en 1947, l’horloge de l’apocalypse a été ajustée 19 fois, de minuit moins deux en 1953 à minuit moins 17 minutes en 1991, à la fin de la Guerre froide.
Synesthésie, cela doit être assez spécial de voir la musique, goûter aux mots et entendre les images.
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RCQC | Par Renaud Manuguerra-Gagné, Radio-
Les chercheurs estiment que de 2 % à 5 % de la population serait synesthète, une particularité qui pourrait permettre à la personne qui la possède de « voir » de la musique, « goûter » des mots ou même « entendre » des images.
Par contre, une véritable estimation reste difficile, car il s’agit d’un fait rare. Et les personnes concernées ne se rendent pas toujours compte de leur particularité.
On ne sait pas non plus ce qui cause la synesthésie, bien qu’on pense qu’elle est le résultat du mélange de plusieurs sensations par le cerveau. On suppose une origine génétique puisqu’il semble y avoir des concentrations plus élevées de ce phénomène chez les femmes et dans certaines familles.
Il existe des centaines de variantes de ce phénomène. Si les effets les plus spectaculaires restent rares – comme avoir une saveur sucrée en bouche en voyant une œuvre d’art – d’autres formes qui impliquent des sens souvent associés, comme la vue et l’audition, pourraient être plus fréquentes.
Une lumière assourdissante
Pour combler le manque d’information que l’on possède sur la synesthésie, des chercheurs britanniques ont voulu vérifier si les cas de personnes synesthètes qui entendent des sons quand ils voient de la lumière sont plus fréquents que les autres types.
Leurs résultats, publiés dans le journal scientifique Counsciousness and Cognition, suggèrent qu’un cinquième de la population pourrait avoir une forme légère de synesthésie.
Ce résultat surprenant a été obtenu lors d’une expérience dans laquelle une quarantaine de participants étaient exposés à des sons et à des lumières. Les chercheurs ont remarqué que 22 % des personnes entendaient des sons lorsqu’ils étaient exposés à des faisceaux lumineux, alors qu’il n’y avait en réalité aucun bruit.
Plus impressionnant encore, ces mêmes 22 % affirmaient être incapables de bien se concentrer sur un son réel lorsqu’elles étaient exposées à des faisceaux lumineux à cause de la superposition entre les sons réels et ces bruits « inexistants ».
La vue et l’ouïe, partenaires indissociables
Un chiffre de 22 % est très étonnant et beaucoup plus élevé que le 2 à 5 % des synesthésies plus « exotiques ».
L’étude montre donc qu’il pourrait y avoir un gradient de synesthésie. Ainsi, certaines variantes du phénomène seraient plus répandues dans la population, et d’autres, plus rares.
Les chercheurs avancent l’hypothèse que la vue et l’ouïe étant plus souvent associées dans la vie de tous les jours, il pourrait y avoir un renforcement entre ces deux sens au niveau du cerveau qui favoriserait des expériences croisées.
Toutefois, ils ne se sont pas penchés sur les causes ou sur les origines biologiques de cette réaction, uniquement sur la prévalence des associations son et lumière.
Savoir que certains types de synesthésies sont plus courants que d’autres pourrait nous aider à mieux comprendre l’univers étrange de ce don, grâce auquel, comme le disait Baudelaire :
« Les couleurs, les parfums et les sons se répondent. »
Un animal de la préhistoire est sorti des entrailles dans un puits de charbon quelque part en Chine. Une loutre géante qui donnera peut-être certains indices sur cet animal et ceux de la même famille
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La loutre géante vivait il y a 6 millions d’années et était «de la taille d’un loup» actuel.
IMAGE DE REUTERS
Agence France-Presse
SHANGHAI
Des mâchoires puissantes, le poids et la taille d’un loup… La découverte en Chine des restes fossilisés d’une loutre géante, remontant à la préhistoire, pourrait éclairer d’un jour nouveau l’évolution du mammifère.
Les fossiles de l’animal, nommé le «Siamogale melilutra», ont été retrouvés dans la province du Yunnan (sud-ouest), selon le dernier numéro de la revue scientifique britannique Journal of Systematic Palaeontology. Un crâne complet, des dents, une mandibule ainsi que d’autres os ont été mis au jour.
Des archéologues ont découvert des restes de l’animal en 2010 dans un puits de charbon. Ils ont établi que le mammifère vivait il y a 6 millions d’années, pesait environ 50 kg -bien davantage que les loutres modernes- et était «de la taille d’un loup» actuel, selon l’agence.
La trouvaille pourrait aider les scientifiques à reconstituer l’histoire évolutionnaire des mustélidés, la famille de mammifères réunissant notamment les loutres, les blaireaux et les belettes.
«La nouvelle découverte permet la reconnaissance d’un clade (groupe) rare de loutres et fournit l’occasion d’explorer les rapports entre plusieurs énigmatiques fossiles de mustélidés, considérés soit comme des blaireaux, soit comme des loutres», selon la revue.
Les puissantes mâchoires et les grandes dents de l’animal lui servaient probablement à broyer de grands crustacés ou des mollusques d’eau douce, ont déclaré des chercheurs chinois et américains impliqués dans l’étude.