La gratitude


Nous avons le choix de choisir l’attitude devant les aléas de la vie. Bien sûr, à certains moments, cela peut nous blesser, mais il n’appartient à nous de ne pas laisser ses blessures ronger nos pensées
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La gratitude

 

La gratitude comme discipline implique un choix conscient. C’est étonnant de voir le nombre d’occasions où je peux choisir la gratitude au lieu de me plaindre. Je peux choisir d’être reconnaissant quand je suis critiqué, même si mon cœur réagit avec amertume. Je peux choisir d’écouter les voix qui pardonnent et de regarder les visages souriants, alors que j’entends des paroles de vengeance et vois des grimaces de haine.       

H.  Nouwen

Trucs Express ► 7 Utilisations De La Laque Pour Cheveux


Que l’on emploie ou non de la laque à cheveux pour son usage,  il est quand même utile d’en avoir sous la main
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7 Utilisations De La Laque Pour Cheveux

 

La laque n’est pas seulement un produit pour les femmes, et elle ne doit pas être reléguée qu’aux cheveux: l’avoir à la maison signifie que vous pouvez l’utiliser pour de nombreuses autres occasions que nous illustrerons aujourd’hui. Savez-vous pourquoi elle devrait être pulvérisée sur les fleurs, ou comment elle peut vous aider si votre vue n’est plus celle qu’elle ne l’était avant? Découvrez dans cet article étonnant 7 autres utilisations de lac pour cheveux.

via: hangoutlife.com

Vos chaussures sont glissantes à l’intérieur? En pulvérisant un peu de laque, vous les sentirez beaucoup plus confortables aux pieds!

Pour enlever les taches des surfaces en cuir, pulvérisez de la laque: laisser reposer 5 minutes, nettoyer avec un chiffon et appliquer un produit spécifique pour ce tissu.

Vous pouvez faire durer plus longtemps des dessins faits à la craie par terre en pulvérisant de la laque.

La vue ne vous permet pas d’enfiler l’aiguille au premier coup? Aidez-vous avec un peu de laque, le fil deviendra rigide!

La fermeture éclair a faibli? Appliquez de la laque pour vous assurer qu’elle ne bouge plus.

Vous voulez que les ballons durent plus longtemps (en particulier ceux gonflés à l’hélium)? Mouillez-les avec un peu de laque.

Le dessin que vous avez fait est une œuvre d’art? Donnez la touche finale avec une couche de laque: elle gardera les couleurs et donnera de la brillance.

http://www.regardecettevideo.fr/

Si vous étiez un éléphant…


Qu’est-ce qui fait avoir conscience de soi et des autres ? Est-ce une caractéristique qui appartient seulement aux êtres humains ? Un exemple parmi les animaux qui prouvent que nous ne sommes pas les seuls à avoir une conscience est l’éléphant tout comme d’autres animaux
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Si vous étiez un éléphant…

 

Elephant | Daniel Ramirez via Flickr CC License by

Elephant | Daniel Ramirez via Flickr CC License by

Repéré par Camille Desmaison-Fernandez

Vous auriez une conscience, autant qu’un être humain.

Si vous étiez un éléphant, vous auriez «une main à deux doigts» accrochée au visage. Aussi sensible que des organes génitaux, elle pourrait tout de même vous permettre de briser un mur, de déterminer un danger immédiat ou une menace potentielle, de prévoir la météo, de prendre du plaisir.

Si vous étiez un éléphant qui habite en ville, les bruits des véhicules vous chatouilleraient les pieds et le dos, par ricochet. La ville serait bien trop petite pour vous. Vous auriez envie de vous enfuir vers les plaines.

Si vous étiez un éléphant, votre système politique serait dirigé par des vieilles femmes, nommées pour leur connaissance du monde, et sages, parce que désintéressées par la hiérarchie. Si vous étiez un mâle, vous vogueriez au gré des groupes familiaux ou batifoleriez avec vos congénères célibataires. Votre fonction serait seulement d’inséminer. Le gouvernement serait l’affaire des femmes.

Si vous étiez un éléphant, vous aimeriez vivre en communauté. Basé sur un altruisme réciproque, la vie en communauté serait plus par amour pour les autres éléphants que par intérêt. Vous seriez même prêt à mourir pour préserver un de vos membres.

Prise de conscience

 

S’il l’écrivain Charles Foster procède à cet exercice d’identification des humains aux éléphants, c’est parce qu’il veut dénoncer le «mensonge anthropocentrique» des humains.

En étudiant les comportements des animaux, il veut prouver que les éléphants ont une conscience. Une conscience d’eux-mêmes, bien distincte des autres. L’écologiste américaine Carl Safina explique qu’un éléphant peut comprendre et caractériser la relation de deux autres éléphants, qu’il s’agisse d’un lien de parenté ou d’une simple amitié.

Ce constat implique donc que le premier éléphant doit avoir un conscience de lui-même, être capable de se mettre à la place d’un autre éléphant, et de se construire face au concept de relation d’un tiers.

«Peut-être les éléphants s’expliquent-ils le monde en formulant, en évaluant et en sélectionnant des propositions –une faculté que nous avons tendance à considérer comme étant uniquement la nôtre», explique Charles Foster.

Il ajoute :

«C’est une erreur de supposer que pour avoir un esprit, il faut en avoir un comme les esprits humains.»

L’auteur explique que vous et l’éléphant avez un matériel neurologique très proche, et des esprits similaires. Demandez à un éléphant (via «un orchestre chromatique de sons et de plus de 100 mouvements distincts du corps») s’il saigne lorsqu’il est piqué. Demandez lui s’il ressent le plaisir, la colère, le stress. Vous verrez, il vous ressemble plus que vous le pensez.

http://www.slate.fr/

Pourquoi n’a-t-on jamais retrouvé les débris du vol MH370?


 

L’Australie, la Chine et la Malaisie cessent les recherches de l’avion MH370 de Malaysia Airlines disparu il y a 3 ans. Quelques débris ont certes été retrouvés, mais pas l’épave du Boeing 777 qui a fait les manchettes pendant plusieurs mois. Pourquoi ? Il semble avoir anguille sur roche sous ce mystère et les familles ne saurons jamais ce qui est arrivé aux disparus
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Pourquoi n’a-t-on jamais retrouvé les débris du vol MH370?

140411-N-VD564-025.jpg | COMSEVENTHFLT via Flickr CC License by

140411-N-VD564-025.jpg | COMSEVENTHFLT via Flickr CC License by

Repéré par Xavier Ridel

Les gouvernements australien, malaisien et chinois ont déclaré cette semaine qu’ils abandonnaient les recherches.

Qualifiés de «plus grand mystère de l’histoire de l’aviation civile», la disparition du vol MH370 le 8 mars 2014 n’a toujours pas été expliquée. L’avion transportait 239 personnes à son bord dont 152 Chinois et 50 habitants de Malais. Si des débris ont été retrouvés et aperçus ça et là –notamment à Madagascar et au large de La Réunion, les autorités australiennes, chinoises et malaisiennes ont décidé il y a peu de mettre un terme aux recherches. Trois ans après, le communiqué émanant des trois gouvernements précise ainsi ce mardi 17 janvier:

«le dernier navire a quitté la zone de recherches aujourd’hui». Darren Chester, le ministre des Transports australien, déclarait mercredi lors d’une conférence de presse, soulignant le manque d’informations:

«Cette mission a mobilisé la pointe de la technologie et de la science, et testé les limites de la volonté humaine.»

Une carcasse pratiquement impossible à localiser

Malgré tout, ces trois ans de recherches intenses n’ont toujours pas apporté de réponses précises, résume aujourd’hui le Guardian dans un long article sur l’enquête. Le lieu où s’est écrasé l’avion n’a d’abord toujours pas été déterminé. Il dépend du moment où le Boeing-777 a dévié de sa trajectoire d’origine, qui le menait au départ de Kuala Lumpur à Pékin. Ses radars se sont éteints avant qu’il se dirige subitement vers le Sud; sans que personne ne sache pourquoi. Tout dépend du trajet de l’avion entre 2h22 et 2h40 du matin, heure locale. Alors que les recherches étaient initialement prévues dans un périmètre de 60.000 m2, les autorités des trois pays concernés avaient annoncé, en avril 2015, que le périmètre de cette zone allait être doublé. Jusqu’à ce que Greg Hood, membre de l’Australian Transport Safety Bureau (ATSB), ne déclare lors de la conférence de presse mercredi:

«Cela a été la plus large et la plus difficile opération de recherche sous-marine de l’histoire, nous avons désormais de fortes raisons de penser que l’avion n’est pas dans le périmètre que nous avons couvert.»

Zone(s) de recherche et de trouvaille des débris. Source : Wikipédia

La zone de recherches avait au départ été dessinée par l’ATSB, qui se fondait sur une «théorie du vol plané» («glide theory» en anglais). Celle-ci stipule notamment qu’en cas de crash et avec un pilote aux commandes, l’avion plane sur une distance d’environ 160 kilomètres, avant de se poser en amerrissage forcé. Chose qui a été dès le début réfutée par les données du satellite d’Inmarsat, qui montre que le Boeing-777 chutait de façon très abrupte au moment de sa disparition; à plus de 76 mètres par seconde. L’affirmation a été acceptée par l’ATSB l’année dernière, ce qui explique l’élargissement de la zone de recherche.

De son coté, Richard Godfrey, un ingénieur aéronautique, affirme au Guardian qu’il aurait «donné un million de dollars» pour chercher au nord de la zone initiale. Une demande relayée par l’association dont il fait partie, l’Independent Group (IG), qui réunit une vingtaine de pilotes et de scientifiques du monde entier.

Le rôle de la Malaisie

Le manque de transparence et de motivation de la Malaisie est aussi avancé pour expliquer l’absence d’avancée dans les recherches. En effet, la police du pays a gardé secret un rapport d’un millier de pages sur le cas de l’avion, avant que ce dernier ne fuite et soit transmis à l’IG. De son coté, le gouvernement, soulignant le fait que le MH370 était enregistré sur son territoire, a également souhaité avoir la main mise sur les recherches et l’analyse des débris, au détriment de l’Australie.

En 2014, tandis que le chef des forces aériennes du pays avait présenté un graphique montrant que le Boeing avait dévié de sa course, le gouvernement n’y a fait aucune référence, ni ne l’a partagé avec l’ATSB. Don Thompson, membre de l’IG qualifie le comportement de la Malaisie comme étant «incroyablement dur»; avant d’ajouter:

«Il est impossible de comprendre pourquoi la Malaisie refuse d’être plus transparent à ce sujet.»

Dans une enquête effectuée par l’un de ses journalistes, Jeff Wise, le New York Times dévoilait d’autre part en juillet 2016 que le capitaine de bord Zaharie Ahmad avait repéré une route allant vers le sud de l’océan indien depuis son simulateur de vol. Godfrey affirme à ce propos:

«Ce n’est, de mon point de vue, pas le genre de simulation que les gens font tous les jours.»

Et affirme que cette découverte apporte d’«énormes preuves» permettant d’accréditer la thèse selon laquelle l’avion se trouve bien au nord de la zone de recherche. D’après lui –un point de vue qui n’est cependant pas partagé par tous les membres de l’IG– le pilote s’est suicidé; ce qui aurait de larges conséquences pour les indemnités de la Malaysian Airlines pour lesquelles se battent les familles des victimes –les affaires présentées devant la justice à Kuala Lumpur et et en Australie sont pour l’instant dans une impasse car la compagnie refuse de transmettre les informations de vol, les dossiers médicaux de l’équipage et d’autres documents.

Qui croire?

Jeff Wise brandit également depuis deux mois sa conviction que le MH370 est au Kazakhstan, après avoir été détourné sur ordre de Poutine. Après s’être fait radier de l’IG, il accuse également Gibson, l’explorateur qui a découvert de nouveaux débris de l’avion, d’avoir tout inventé; pour flatter les Russes:

«Il y a tant de désinformation, jaillissant d’un peu partout… C’est une tâche presque impossible pour quiconque ne se trouve pas dans le trou noir. Je n’attends pas de vous que vous me croyiez, je n’ai moi-même confiance en personne. Mais je continuerai à dire que l’avion ne se trouve pas là.»

Dan Thompson, de l’Indepent Group, considère lui que l’un des plus grands freins aux avancées est le manque d’intérêt, car l’affaire commence à dater.

«Mais il y a 1000 à 15000 personnes qui se réveillent chaque matin face à cette réalité: “Mon mari, mon père, ma sœur, mon frère n’est toujours pas rentré à la maison, et je ne sais pas où ils sont”.»

http://www.slate.fr/

Un orage magnétique pourrait causer une catastrophe économique


En 1989, le Québec a été touché par une tempête magnétique qui nous a une panne électrique qui a duré 9 heures. Imaginez ce qui arriverait si cela arrivait dans un plus grand territoire, les pertes économiques seraient désastreuses, ainsi tout ce qui est contrôler par satellite (Internet …) serait inutilisable
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Un orage magnétique pourrait causer une catastrophe économique

 

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Une tempête solaire.Photo Fotolia

David Lamarre

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Cambridge en Angleterre révèle qu’une tempête géomagnétique importante pourrait causer jusqu’à 41,5 milliards $ US de pertes par jour aux États-Unis.

Ce scénario catastrophe prend en compte qu’un orage magnétique pourrait mettre hors service le réseau électrique des deux tiers de la population américaine.

À ÉTUDIER

«Nous croyions qu’il était important d’étudier comment la météo spatiale extrême pouvait affecter les États-Unis dans différents secteurs économiques, incluant les domaines industriel, gouvernemental et financier», a dit Dr. Edward Oughton du Cambridge Centre of Risk Studies, coauteur de la recherche publiée dans le journal Weather Science.

Les études précédentes sur le sujet se concentraient exclusivement sur les coûts liés à l’interruption de service dans la région affectée par la panne, sans tenir en compte des effets indirects sur la chaîne de production domestique ou internationale. Or, les pertes directes ne représenteraient qu’un peu moins de la moitié des pertes totales au point de vue macroéconomique.

LES ORAGES MAGNÉTIQUES

La possibilité d’une panne importante n’est pas complètement farfelue.

Un rapport de la compagnie d’assurance Lloyd’s datant de 2013 mentionnait d’ailleurs que la probabilité qu’une région soit affectée par un orage magnétique est «en tout temps plutôt basse, mais, à terme, elle semble presque inévitable».

Rappelons qu’en 1989, un incident de ce genre avait causé une interruption de service au Québec qui avait duré environ neuf heures.

LES DÉGÂTS

Les ingénieurs électriques ne s’entendent pas sur la sévérité des dégâts que peut causer la météo solaire sur les réseaux électriques. Certains croient que les orages magnétiques peuvent, au pire, provoquer des pannes durant quelques heures, voire quelques jours.

D’autres craignent qu’un tel incident puisse causer des dommages irrémédiables au réseau. Au point où sa reconstruction pourrait prendre plusieurs semaines ou même plusieurs mois.

UNE CATASTROPHE QUI COÛTERAIT CHER

Si seules les régions les plus au nord des États-Unis étaient touchées, soit environ 8 % de sa population, les chercheurs de l’Université Cambridge évaluent les pertes à 6,2 milliards $ US par jour, en plus de provoquer un manque à gagner de 800 millions $ US aux partenaires commerciaux internationaux comme le Canada.

Si une panne affectait 23 % de la population américaine, les pertes quotidiennes s’élèveraient à 16,5 milliards $ US aux États-Unis et 2,2 milliards $ US à l’international. Dans un cas où 44 % de la population venait à manquer de courant, la facture américaine atteindrait 37,7 milliards $ US par et 4,8 milliards $ US au reste du monde.

Le pire scénario envisagé plonge 66 % de la population dans la noirceur et coûterait 41,5 milliards $ US par jour aux Américains ainsi que 7 milliards $ US aux partenaires commerciaux étrangers.

En guise de comparaison, les dégâts liés au feu de Fort McMurray, en Alberta, sont évalués à 9 milliards $ CAN.

http://fr.canoe.ca/

La police américaine suit les mouches à la trace


Généralement, les insectes donnent plusieurs informations lors d’un décès suspect. Mais les mouches, plus spécifiquement les mouches à viande, les premières arrivées sur un corps qui se décomposent, pourraient fausser les indices sur une scène de crimes
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La police américaine suit les mouches à la trace

mouche

David Rivers, professeur de biologie à l’université Loyola à Baltimore, veut isoler une enzyme spécifique à l’estomac des mouches pour ne plus confondre goutte de sang humain et goutte de sang digérée par les diptères.

KENNETH K. LAM/AP/SIPA

Un biologiste américain met au point un révélateur à usage de la police scientifique pour distinguer les traces de sang humain de celles, souvent identiques, laissées par les mouches sur les scènes de crime.

Le corps git au sol, une balle dans la poitrine. Les techniciens de la police scientifique procèdent aux relevés sur la scène de crime, notant les moindres indices, scrutant attentivement les traces de sang. Tout semble concorder : l’homme s’est suicidé, comme en atteste l’arme qu’il tient encore dans sa main et une lettre qu’il a laissé en évidence. Mais un détail intrigue les enquêteurs : à quoi correspondant ces éclats de sang relevés ça et là sur le sol et les murs, loin du cadavre ? Se pourrait-il qu’il s’agisse de projections de sang laissées par un éventuel assassin ? Ou de simples artefacts dus… au passage d’un essaim de mouches.

La question est moins anecdotique qu’il y parait. Pour preuve, David Rivers, professeur de biologie à l’université Loyola à Baltimore, a obtenu début décembre 2016 – selon le Journal de Baltimore qui rapporte l’information – un budget de 154 000 dollars du ministère américain de la Justice pour mettre au point, en deux ans, un spray qui puisse faire la différence très rapidement sur la scène de crime. Objectif du chercheur : isoler une enzyme spécifique à l’estomac des mouches pour ne plus confondre goutte de sang humain et… goutte de sang digérée par les diptères.

Une habituée des scènes de crime

Les insectes intéressent depuis longtemps les spécialistes de la police scientifique, qui sont désormais capables de reconstituer approximativement le jour de la mort en fonction des cohortes qui se succèdent sur les cadavres. Parmi eux, la mouche – et particulièrement la mouche à viande – conserve un statut très particulier. D’abord parce qu’elle est la première à être attirée, très rapidement, par les chairs en décomposition qu’elle peut détecter à plusieurs kilomètres à la ronde et aussi parce qu’elle peut s’infiltrer habilement dans de nombreux locaux, même ceux que l’on pourrait penser hermétiquement clos. En outre, son comportement est tout à fait spécifique en raison de la façon dont elle digère : ne pouvant absorber d’éléments solides, elle régurgite sur la nourriture des enzymes présents dans son estomac afin que ceux-ci la pré-digèrent partiellement. Ce qui lui permet de l’aspirer ensuite par la trompe. En outre, pendant qu’elle se nourrit, la mouche régurgite souvent une partie de son repas précédent qui se mélange au sang présent…

Autant de fluides qui peuvent donc semer la pagaille sur une scène de crime !

« Ces petites marques ressemblent en effet beaucoup à ce que nous appelons des éclaboussures d’impact », explique ainsi Steven O’Dell, directeur du laboratoire de criminalité de la police de Baltimore.

Ces éclaboussures d’impact sont la forme (elliptique ou ronde) que prennent les gouttes de sang lorsqu’elles frappent le sol, forme à partir de laquelle les policiers peuvent déduire l’origine et la force de l’impact.

« Cela pourrait nous amener à une conclusion erronée, en estimant par exemple que la version d’un témoin est incorrecte par rapport à ce que nous constatons sur le terrain… alors qu’il s’agit en fait d’une erreur d’interprétation des données. »

David Rivers a d’ores et déjà mené des tests concluants à partir de dix espèces de mouches communes. Mais il reste encore des dizaines d’autres à tester avant de finaliser la mise au point d’un « révélateur à traces de mouches » efficace.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Enrober le cœur fragilisé pour l’aider à pomper


Une autre avancée en cardiologie qui pourrait améliorer grandement ceux atteints d’insuffisance cardiaque, grâce à une enveloppe qui aiderait a pomper le coeur tout en faisant circuler le sang et donc, moins de risques pour la formation de caillot
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Enrober le cœur fragilisé pour l’aider à pomper

 

Une enveloppe cardiaque robotisée

Le dispositif robotisé à base de silicone est inspiré par les actions et la structure du muscle cardiaque.    Photo : Ellen Roche/Université Harvard

Une enveloppe robotisée qui aide le cœur défaillant à pomper a été conçue par des scientifiques américains. Une invention qui pourrait un jour aider des milliers de personnes atteintes d’insuffisance cardiaque.

Un texte d’Alain Labelle

Cette gaine est faite d’un matériau souple qui lui permet d’imiter le mouvement du muscle cardiaque en serrant et desserrant l’organe.

Les travaux préliminaires de la Dre Ellen T. Roche et ses collègues de l’École de médecine de l’Université Harvard montrent que ce concept novateur fonctionne bien avec les cœurs de porcs. D’autres travaux doivent toutefois être réalisés avant de penser à reproduire cette enveloppe sur des humains.

L’insuffisance cardiaque frappe plus de 600 000 Canadiens, montrent les plus récentes données de l’Institut de cardiologie de Montréal.

  • Elle est à l’origine de 22 000 décès par année au Canada, soit 9 % du nombre total de décès par année au pays.
  • Environ 25 % des patients qui en souffrent meurent dans l’année qui suit l’apparition du problème, et 50 % dans les cinq années suivant le diagnostic, puisque l’insuffisance tend à s’aggraver avec le temps.

L’incapacité du cœur à pomper le sang correctement est habituellement une conséquence d’un accident vasculaire après que le muscle a été endommagé.

Renforcer la structure

Le dispositif robotisé à base de silicone est inspiré par les actions et la structure du muscle cardiaque. Il se raidit ou se détend lorsqu’il est gonflé avec de l’air sous pression. Il a été testé sur 10 porcs, et ses concepteurs sont heureux des résultats : l’appareil aide à pomper le sang, qui peut ainsi circuler dans le corps.

À l’heure actuelle, il existe des appareils mécaniques qui peuvent être implantés dans le cœur pour l’aider à pomper le sang. Mais, étant en contact direct avec le tissu cardiaque, le corps peut réagir et causer des caillots sanguins.

Les créateurs de l’enveloppe pensent que le fait d’enrober le cœur au lieu d’y implanter un appareil réduit le risque de caillots.

Le détail de ces travaux est décrit dans la revue Science Translational Medicine.

http://ici.radio-canada.ca/