Le bonheur existe


Ce sont dans les petites choses qu’on peut trouver le bonheur, cependant, il faut en être conscient et le prendre quand il passe.
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Le bonheur existe

 

Même chez nous, le bonheur existe. Le bonheur de celui qui grelotte et trouve une couverture. Le bonheur de celui qui a faim et trouve un peu de pain. Et le bonheur de celui qui est seul et trouve un peu d’amour.

Edgar Hilsenrath

Le Saviez-Vous ► 12 découvertes archéologiques qui ont changé l’histoire.


Depuis que ma grande soeur Céline m’avait offert deux livres sur l’histoire du monde, et des Civilisation, quand j’étais au primaire, l’archéologie m’a toujours fascinée. Des découvertes ont permis de mettre à jour l’histoire de ce monde, des secrets ont ressurgi du passé pour mieux comprendre les civilisations avant nous
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12 découvertes archéologiques qui ont changé l’histoire.

 

l’Armée de terre cuite.

© boomersreinvented.com

Un paysan de la province de Shaanxi creusait un puits lorsqu’il a découvert cette vaste armée en 1947. Des milliers de guerriers en terre cuite alignés devant la tome du grand empereur Qin Shi Huang afin de le protéger durant sa vie outre-tombe. Pour les chercheurs cette énorme construction est devenue un marqueur de l’humanisme et des vues progressives sans précédent de l’empereur, ses prédécesseurs étant généralement enclins à enterrer tout ce dont ils avaient besoin pour l’au-delà avec eux, y compris une armée vivante.

En dépit du fait que l’armée ait été découverte il y a presque 60 ans, la tombe de l’empereur n’a toujours pas été trouvée.

Les manuscrits de la mer Morte.

© impuls-online.com

Une grande collection de manuscrits anciens a été découverte dans différents lieux sur la côte Nord-Ouest de la mer Morte. Des études ont montré que ces parchemins étaient de 1 000 ans plus vieux que le plus ancien manuscrit de l’Ancien Testament. Grâce à ces textes, nous savons avec précision à quoi ressemblait la vie dans ces temps reculés.

L’inscription de Behistun.

© img-fotki.yandex.ru

Cette inscription a été découverte par un voyageur et aventurier anglais, Robert Sherley, durant sa mission diplomatique en Perse en 1598. C’est un texte multilingue sculpté sur l’ordre du roi Darius le Grand. L’inscription située sur la paroi d’une falaise nous raconte les évènements historiques qui se sont déroulés en 523-521 av. J.-C..

Elle a permis aux archéologues d’étudier des civilisations anciennes et bien connues, telles que la Mésopotamie, Sumer, Akkad, la Perse et l’Assyrie.

Les gorges d’Olduvai.

© zicasso.com

Les gorges d’Olduvai constituent une importante découverte préhistorique. Elles ont été trouvées par l’entomologiste allemand Willhelm Kattwinkel en 1911, quand il y est tombé alors qu’il pourchassait un papillon. Trois espèces différentes d’hominidés ont été découvertes dans les gorges, l’australopithèque, l’homo abilis et l’homo erectus.

Des restes d’hipparions (des chevaux à trois doigts disparus) ont également été trouvés sur ce site.

L’Angkor Vat

©hellomagazin.rs

Les premières mentions de cette immense structure en pierres remontent à 1601. À l’époque, l’espagnol Marcelo Ribandeyro est tombé sur l’étrange temple d’Angkor Vat dans la jungle cambodgienne. Il n’a cependant jamais résolu le mystère de son origine et le temple est resté oublié pendant plus de 200 ans.

Angkor Vat (le « temple-capitale ») est le plus grand monument religieux au monde. C’est une gigantesque structure sur trois niveaux comprenant de nombreux couloirs et escaliers et couronnée de cinq tours. Ce temple est surnommé l’âme du peuple khmer et nous pouvons affirmer sans hésiter qu’il s’agit du cœur d’une grande civilisation.

Troie.

© world-travell.ru

La cité antique d’Ilion, mentionnée dans les poèmes d’Homère et de Virgile, a été découverte dans les années 1870 par l’archéologue autodidacte allemand Heinrich Schliemann. Après les fouilles, l’histoire de cette cité a été divisée en différentes périodes, de Troie I à Troie IX. On estime que Troie VI est la Troie d’Homère (1900-1300 av. J.-C.).

La machine d’Anticythère.

© infoelovarosok.hu

Ce dispositif mécanique créé vers 100 av. J.-C. a été découvert dans une épave située près des îles grecques en 1901. Selon les scientifiques, la machine d’Anticythère était composée d’au moins 30 engrenages de bronze placés dans un coffret en bois, tandis que sur ses faces avant et arrière se trouvaient des cadrans de bronze. Ces cadrans étaient utilisés pour mesurer le mouvement des étoiles et des planètes.

Les scientifiques estiment que la machine était également utilisée pour déterminer la date exacte du début des Jeux olympiques, en effet, elle calculait avec précision le cycle de 4 ans.

Une dent de Dénisovien.

© focus.it

Une dent et un doigt d’un homme archaïque ont été découverts dans la grotte de Denisova située près de Biïsk, en Russie. Selon les scientifiques, ces vestiges ont plus de 50 000 ans. Après de longues recherches, ils sont arrivés à la conclusion qu’un type jusque là inconnu d’hominidé vivait sur le territoire de l’Altaï. Ils pensent également que l’hominidé de Denisova avait la peau comme les cheveux et les yeux sombres.

Pompéi.

© tcdn.nl

Alors colonie romaine, cette ville était un port florissant et une destination de villégiature avec de nombreuses villas, des temples, des théâtres et des thermes. La cité disposait d’un amphithéâtre, d’un forum et d’une basilique. Sa population était d’environ 20 000 habitants lors de l’éruption du mont Vésuve le 24 août 79 apr. J.-C., qui a intégralement recouvert la ville de cendres.

Pompéi a été découverte en 1599 par Domenico Fontana, mais les fouilles ont seulement commencé en 1748. Elles ont permis d’apporter aux scientifiques un aperçu unique en son genre de la vie romaine. Les découvertes de Pompéi ont également largement contribué à la création du style Empire dans le domaine des arts.

La grotte de Lascaux.

© alpol.ru

Cette grotte a été découverte par quatre adolescents le 12 septembre 1940. Elle comprend plus de 2 000 représentations d’animaux (cerfs, bisons, chats, oiseaux, rhinocéros, ours, etc.), d’humains et de signes abstraits. Les chercheurs pendant que les humains n’y vivaient pas, mais la visitaient de manière régulière dans le but de peindre ses murs.

La pierre de Rosette.

© inma.org

La pierre de Rosette est une stèle de graniodorite qui a été découverte en Égypte en 1799, et dont la conception remonte à 196 av. J.-C.. Un décret en l’honneur du roi Ptolémée V est gravé sur la pierre en trois langues : en hiéroglyphes égyptiens, en égyptien démotique, et en grec ancien. Elle a d’abord été exposée au sein d’un temple, avant d’être déplacée et utilisée comme matériau de construction dans un fort du village de Rosette.

Le Machu Picchu.

©panoramix.getaway.nl

Cette célèbre citadelle et sanctuaire inca a été découverte au Pérou dans les années 1910 et a été en activité jusqu’en 1532. C’est Hiram Bingham, historien américain de l’université de Yale, qui est à l’origine de cette découverte. Les pittoresques ruines du Machu Picchu sont le meilleur exemple des constructions en pierre de la civilisation inca. Le site comprend environ 200 bâtiments sur une zone mesurant 365 mètres de long et 300 mètres de large.

http://bridoz.com/

Quand l’intelligence artificielle prédit la mort


Intéressant comme logiciel, cela permettrait d’agir plus vite et mieux dans les traitements pour les maladies cardiaques
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Quand l’intelligence artificielle prédit la mort

 

Image d'un coeur vu par un logiciel

Le coeur en 3D tel que vu par le logiciel.   Photo : London Institute of Medical Sciences

Un logiciel permet maintenant de prédire quand le cœur d’une personne atteinte d’une maladie cardiaque cessera de battre, et ce, beaucoup plus précisément qu’avec les moyens actuels.

Un texte d’Alain Labelle

Le Dr Declan O’Regan, du London Institute of Medical Sciences, explique que ce logiciel aidera éventuellement les médecins à identifier les patients en danger de mort et qui nécessitent plus d’attention et des traitements rapides.

Le logiciel en question apprend à analyser les tests sanguins et des examens cardiaques pour détecter les signaux de défaillance de l’organe.

C’est la première fois qu’un ordinateur peut interpréter des examens cardiaques pour prédire avec précision combien de temps un patient vivra.

Dr Declan O’Regan

Par exemple, l’ordinateur permet de prédire, avec une précision allant jusqu’à 80 %, la survie à un an. La précision est de 60 % à l’heure actuelle.

Un médecin équipé de ce logiciel serait donc en mesure d’établir un diagnostic plus éclairé que s’il fondait son analyse uniquement sur les moyens actuels.

Ce logiciel d’intelligence artificielle analyse automatiquement les images en mouvement du cœur d’un patient prises au cours d’un examen par résonnance magnétique.

Il utilise ensuite un traitement avancé d’images pour construire un « cœur virtuel en 3D » , qui reproduit la contraction du cœur au cours de chaque battement en pas moins de 30 000 points d’analyse.

Les chercheurs ont alimenté le logiciel de données de centaines de patients, puis ont lié ces données à des modèles.

Le logiciel a appris quels attributs d’un cœur, de sa forme à sa structure, le mettent en danger. Il peut ainsi établir le risque d’insuffisance cardiaque d’une personne à 5 ans.

Le logiciel a été développé en utilisant les données de patients présentant une hypertension pulmonaire, maladie par laquelle la haute pression dans les vaisseaux sanguins qui alimentent les poumons met aussi de la pression sur le côté droit du cœur.

Or, avec le temps, cette situation endommage progressivement le cœur et cause sa défaillance. Le tiers des personnes atteintes meurent dans les cinq ans après leur diagnostic.

On estime que 2000 à 5000 Canadiens ont reçu un diagnostic d’hypertension pulmonaire, mais que jusqu’à 10 000 Canadiens pourraient en être atteints sans le savoir.

Les chercheurs britanniques veulent maintenant tester cette technologie avec d’autres formes de problèmes cardiaques, comme la cardiomyopathie. Elle pourrait ainsi servir à établir si un patient a besoin d’un stimulateur cardiaque ou d’une autre forme de traitement.

En outre, ils veulent tester leur logiciel dans d’autres hôpitaux avant de décider s’ils le rendront disponible chez l’ensemble des médecins.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal Radiology.

http://ici.radio-canada.ca/

Maltraitance: Québec accusé de mieux protéger les animaux que les aînés


Avec toutes les coupures que le réseau de la santé doivent subir, plusieurs secteurs sont touchés. Les infirmières, auxiliaires et préposées ne peuvent pas se diviser pour être partout à la fois. Les personnes âgées sont victimes des coupures et des abus sont fait (un bain par semaine, ou simplement des bains partiels, certains ont besoin d’aides pour l’essentiel comme mangé, etc) Et aussi malheureusement, certains subissent une maltraitance physique. Je suis contre la maltraitance animale et c’est une bonne chose de les protégés, mais nos ainés ont aussi droit a autant de considération que les animaux. Eux non plus ne sont pas des meubles.
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Maltraitance: Québec accusé de mieux protéger les animaux que les aînés

 

Les consultations en commission parlementaire ont débuté mardi... (Olivier Pontbriand, archives La Presse)

Les consultations en commission parlementaire ont débuté mardi sur le projet de loi 115 visant à lutter contre la maltraitance envers les personnes âgées.

OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

TOMMY CHOUINARD
La Presse

(Québec) Le gouvernement Couillard s’apprête à moins bien protéger les aînés que les animaux contre la maltraitance, accuse le Conseil pour la protection des malades.

Les consultations en commission parlementaire débutent aujourd’hui sur le projet de loi 115 visant à lutter contre la maltraitance envers les personnes âgées. Québec veut faciliter la dénonciation des abus, en vertu de cette pièce législative déposée l’automne dernier.

Le Parti libéral s’était engagé en campagne électorale à imposer « des amendes pour toutes personnes qui entraveraient la lutte contre la maltraitance », ce qu’on ne retrouve pas dans le projet de loi 115. L’imposition de sanctions pénales était pourtant prévue dans un autre projet de loi sur la maltraitance, mort au feuilleton et présenté par le PLQ il y a trois ans, quand il était dans l’opposition.

Le projet de loi 115 va donc moins loin que la Loi sur la protection du bien-être et de la sécurité des animaux, adoptée par le gouvernement Couillard en 2015, selon le Conseil pour la protection des malades.

« Le gouvernement libéral en 2015 a adopté une loi très sévère : si vous êtes maltraitant envers les animaux, vous pouvez payer une amende jusqu’à 65 000 $. Jamais je ne croirai qu’on n’adoptera pas de sanctions pénales pour ceux qui maltraiteront nos personnes âgées ! » a lancé son président, Paul Brunet, avant le début des consultations, mardi.

Il était aux côtés du député caquiste François Paradis, qui demande lui aussi au gouvernement d’adopter une loi « plus musclée ».

M. Paradis a déploré que le gouvernement ne va pas jusqu’à obliger tout employé du réseau de la santé et des services sociaux à dénoncer des situations d’abus. Cette mesure était pourtant comprise dans le précédent projet de loi libéral. C’est un « recul » aussi inacceptable qu’incompréhensible aux yeux de l’élu caquiste.

L’ajout d’une clause de « dénonciation obligatoire » a également été réclamé par Donald Tremblay, président de l’Association québécois des retraités des secteurs public et parapublic.

Le gouvernement doit ajouter la « maltraitance institutionnelle » parmi les abus contre les aînés, a soutenu Judith Gagnon, de l’Association québécoise de la défense des droits des personnes retraitées et préretraitées.

 « Quand les gens ne reçoivent pas leurs services et croupissent des fois dans des conditions difficiles, est-ce que ce n’est pas une forme de maltraitance ? » a-t-elle dit à l’occasion de la conférence de presse convoquée par M. Paradis. 

Lors du dépôt du projet de loi en octobre, des représentants du Regroupement provincial des comités des usagers étaient aux côtés des ministres Francine Charbonneau (Aînés) et Gaétan Barrette (Santé et Services sociaux) pour appuyer le projet de loi 115. Mais après analyse, son directeur Pierre Blain a affirmé que son appui est maintenant « tiède ». 

En vertu des conventions collectives, « un employé maltraitant voit son acte répréhensible disparaître de son dossier après une année à peine, comme si rien n’avait eu lieu ».

« L’article 76.8 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux empêche d’inscrire une plainte des usagers au dossier de l’employé », a-t-il ajouté lors d’un entretien avec La Presse.

Le projet de loi « ne remplit pas ses promesses » selon lui. 

Il vise principalement le secteur de la santé et des services sociaux, alors que « la majorité des cas de maltraitance ont lieu ailleurs, à domicile très souvent ». « On ignore une très grande proportion des victimes », a-t-il soutenu.

– Avec la collaboration de Martin Croteau

http://www.lapresse.ca/

Elle avait 150 vers dans les intestins !


En plus d’être pauvre dans un pays en voie de développement, ne pas avoir de l’eau potable est vraiment désastreux. Ce genre de contamination arrive partout dans le monde, mais le nombre de vers retirés généralement est de 2 à 4, et cette jeune femme en avait 150 …
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Elle avait 150 vers dans les intestins !

 

Elle avait 150 vers dans les intestins !

150 vers, mesurant 25 cm en moyenne, ont été retirés des intestins d’une jeune Indienne de 22 ans.

Un cas très inhabituel

Une jeune femme de 22 ans, qui se plaignait de maux de ventre et de vomissements à répétitions, a été opérée à l’hôpital KG Nanda, à Chandauli, en Inde. Lors de l’opération, les chirurgiens ont retiré 150 vers intestinaux, mesurant en moyenne 25 centimètres chacun.

« C’est un cas très inhabituel », a fait savoir le Dr. Anand Prakash Tiwari, dans The Mirror. « Nous avons rencontré des patients avec trois ou quatre vers de terre, mais c’est la première fois que nous en rencontrons un si grand nombre. »

Selon l’équipe médicale qui s’est occupée d’elle, la jeune fille aurait bu de l’eau contenant ces parasites, qui auraient par la suite grandi et se seraient reproduits à l’intérieur des intestins. Une eau non traitée ou des aliments mal lavés peuvent en effet contenir des parasites. La jeune fille est issue de la province de l’Uttar Pradesh, qui est l’une des régions les plus pauvre de l’Inde.

Une infection de l’intestin grêle causée par ces vers

Selon nos confrères de Pourquoi Docteur, il pourrait s’agir d’Ascaris, des vers de de 15 à 40 cm. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’ascaridiase est une infection de l’intestin grêle causée par ces vers dont les œufs se trouvent notamment dans des aliments non cuits contaminés par le sol, lui-même contaminé par les excréments humains. Mais il suffit de porter ses mains à la bouche après avoir touché une terre contaminée pour être infecté.

« Dans le monde entier, des infections à Ascaris graves causent environ 60 000 décès par an, principalement chez les enfants », précise l’OMS sur son site.

Les personnes les plus touchées par cette infection sont en effet les enfants de 3 à 8 ans, en particulier dans les pays pauvres où les règles d’hygiène sont mal respectées. Ce qui arrivé à cette jeune fille est loin d’être anecdotique, malgré l’ampleur du phénomène.

http://www.passeportsante.net/

Des humains en Amérique du Nord il y a 24 000 ans


On scientifique affirmait que les premiers arrivés en Amérique du Nord dataient de 30 000 ans. Sauf, qu’il était contesté. Aujourd’hui, il semble que cela soit prouvé, non pas grâce à des ossements humains, mais des poissons, un cheval prouverait l’intervention humaine.
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Des humains en Amérique du Nord il y a 24 000 ans

 

Photo : NASA

La présence humaine dans le nord de l’Amérique remonte à 24 000 ans, lorsque la dernière ère glaciaire était à son maximum, montrent des travaux réalisés à l’Université de Montréal.

Un texte d’Alain Labelle


Les travaux de la professeure Ariane Burke, du Département d’anthropologie, et de son étudiante de doctorat Lauriane Bourgeon font donc remonter l’arrivée des premiers humains sur le continent nord-américain, par le détroit de Béring, à 10 000 ans plus tôt qu’estimé à ce jour.

Les chercheuses en sont venues à cette conclusion après avoir analysé au radiocarbone des artéfacts provenant des grottes du Poisson bleu, situées sur les rives de la rivière Bluefish, dans le nord du Yukon.

Photo de la mandibule d'un cheval

La mandibule d’un cheval est datée d’entre 23 000 et 24 000 ans.   Photo : Université de Montréal

La confirmation attendue

Ce site a été l’objet de fouilles archéologiques entre 1977 et 1987. À l’époque, la datation d’ossements d’animaux avait mené l’archéologue Jacques Cinq-Mars à émettre l’hypothèse d’une occupation humaine de cette région il y a 30 000 années calibrées (ou années avant le présent).

Cette hypothèse est demeurée controversée dans la communauté scientifique en l’absence d’autres sites confirmant une telle date. En outre, la présence d’ossements d’animaux dans ces grottes ne pouvait être liée hors de tout doute à l’intervention humaine.

La chercheuse Lauriane Bourgeon a analysé pas moins de 36 000 fragments d’os prélevés sur le site et conservés depuis au Musée canadien de l’histoire, à Gatineau.

Ce travail, réalisé pour certaines pièces au Laboratoire d’écomorphologie et de paléoanthropologie de l’Université de Montréal, a dévoilé des traces d’intervention humaine sur 15 ossements. Une vingtaine d’autres fragments montrent des traces probables d’intervention.

Mme Bourgeon a soumis ces ossements à de nouvelles analyses au carbone 14. Les résultats indiquent que le plus vieux fragment est celui d’une mandibule de cheval portant les marques d’un outil de pierre. L’âge de la mandibule est estimé entre 23 000 et 24 000 ans en années calibrées.

Notre découverte confirme les analyses antérieures et démontre qu’il s’agit du plus vieux site connu d’occupation humaine au Canada. Elle démontre que la Béringie de l’Est était habitée au cours de la dernière ère glaciaire.

La professeure Ariane Burke

Berceau des peuples d’Amérique

La Béringie est un immense territoire allant du fleuve Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest, jusqu’à la rivière Lena, en Russie. D’autres études ont montré qu’un groupe de quelques milliers d’individus a vécu de façon isolée du reste du monde en Béringie il y a entre 15 000 et 24 000 ans.

http://ici.radio-canada.ca/