On le voit que trop souvent que la violence ne règle rien, la violence augmente le problème et ne résout donc rien
Nuage
La violence
La violence n’est pas la solution, elle est le problème.
Jean-Marie Muller
On le voit que trop souvent que la violence ne règle rien, la violence augmente le problème et ne résout donc rien
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La violence
La violence n’est pas la solution, elle est le problème.
Jean-Marie Muller
Un poisson rouge semble vraiment avoir de l’empathie pour son compagnon de bocal, Pour l’aider à rester en vie, il l’aide à nager pour se nourrir. On peut s’apercevoir qu’un petit poisson d’aquarium est beaucoup plus complexe que l’on pense
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Un poisson rouge aidant son ami malade à rester en vie.
Nous avons encore des choses à apprendre sur le comportement des chats
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Accusés des pires conspirations mais irrésistiblement mignons, les félins règnent en maître sur Internet et dans les cœurs de beaucoup. Un vétérinaire passionné s’est donc penché sur leur cas pour pouvoir livrer quelques secrets sur eux…
Auteur de How to Speak Cat et vétérinaire à San Diego depuis plus de 25 ans, Gary Weitzman s’est confié au National Geographic quant à ses découvertes sur le genre félin. Vous ne risquez pas d’être déçu !
1. Les chats sont plus sensibles aux voix féminines
C’est notamment lors de la rédaction de son livre que l’amoureux des animaux a appris quelque chose d’incroyable sur les matous : ils sont plus réceptifs aux sons provoqués par les cordes vocales des femmes. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces dernières produisent des notes plus haut perchées que les hommes… et que les chats perçoivent mieux les notes de tête.
Si les tigres de salon sont plus réceptifs au genre féminin, la réciproque existe aussi : les femmes sont plus sensibles aux matous que les hommes. Pourquoi ? Tout simplement parce que les miaulements variables de ces derniers sont très similaires à des pleurs/gazouillis d’enfant, nous rappelle la comportementaliste du chat Marie-Hélène Bonnet. Ah, instinct maternel quand tu nous tiens…
2. Le chat voit six fois mieux dans le noir que l’Homme
Ce n’est un secret pour personne, le regard perçant du chat lui permet de distinguer bien des choses… quand elles sont loin de lui. Mais pas que : il faut savoir que ce dernier est un animal nyctalope (qui voit dans le noir).
«Les chats peuvent voir dans l’obscurité six fois mieux que les humains», a-t-il en effet confié.
La raison ? Le nombre élevé de bâtonnets (cellules capables de réfléchir la lumière) présents au fond de son œil.
3. La couleur du pelage du chat et son comportement semblent liés
Selon le spécialiste, cette réalité est indéniable : le caractère d’un chat est en partie défini par la couleur de sa robe. Aussi, à ses yeux, les chats écailles de tortue ont tendance à être plus indépendant et à n’aimer réellement qu’un seul maître.
4. Le coup de folie du chat est dû à un trop-plein d’énergie
Pourquoi, alors qu’il était calme, le chat se transforme soudainement en fusée ravageant tout sur son passage ? D’après Gary Weitzman, la réponse peut venir de sa condition d’animal domestique :
«les chats d’intérieur ont beaucoup d’énergie refoulée qu’ils ne peuvent pas dépenser alors que les chats sauvages chassent, traquent et patientent pour s’occuper.»
La solution pour éviter tout dégât ? Jouer avec son compagnon ! Ainsi, vous lui permettrez de se défouler et de lui faire faire l’exercice dont il a besoin pour être bien dans ses adorables petites pattes.
5. Le comportement du chat domestique est similaire à celui de ses ancêtres sauvages
«Les chats sont domestiqués depuis moitié moins de temps que les chiens», rappelle par ailleurs le vétérinaire.
Par conséquent, leur comportement est quasi identique à celui de leurs aïeuls qui vivaient sans l’Homme : ils ont toujours besoin de chasser et d’être indépendants.
Il a été connu, que les hommes de la préhistoire pouvaient cuire leur viande, mais il n’y avait pas vraiment de preuve pour les plantes. C’est chose faite, grâce à l’analyse de poteries qui prouvent qu’il y a environ 10 000 ans, on fait cuire des plantes terrestres et aquatiques ainsi que des céréales, ce qui a dû améliorer de beaucoup leur alimentation
Nuage
Repéré sur
Modern Farmer
Nature Plants, Science Daily
Bien avant que l’on fasse mijoter des légumes dans des marmites modernes, d’anciens habitants du Sahara faisaient cuire des plantes dans des poteries.
Des scientifiques de l’université de Bristol ont fait une découverte importante pour l’histoire de l’alimentation: la plus ancienne preuve directe de cuisson de végétaux dans le but de se nourrir, rapporte Modern Farmer.
Comme l’écrivent les chercheurs dans leur étude publiée dans la revue Nature Plants, «l’invention de récipients de cuisson en céramique résistant à la chaleur, il y a environ 15.000 ans, a constitué une avancée majeure dans la nutrition et l’alimentation humaine, ouvrant la voie à de nouveaux groupes d’aliments et des nouvelles techniques de préparation».
Des recherches antérieures avaient déjà démontré l’importance de ces pots préhistoriques dans la transformation de produits animaux. Mais étonnamment, il manquait de preuves directes d’un tel traitement, très ancien, pour les végétaux…
C’est ce qu’a trouvé cette équipe de chercheurs en analysant des poteries trouvées sur deux sites archéologiques situés en Libye, datant de 8.200 à 6.400 av. J-C: de grandes quantités de traces de végétaux (54% des résidus de nourriture) dans ces récipients, et plus particulièrement des «signatures chimiques» de céréales, de plantes aquatiques et terrestres.
Un rôle négligé
Julie Dunne, principale auteure de l’étude, souligne dans un communiqué que l’usage de ces poteries «pourrait avoir significativement augmenté la gamme de plantes que les hommes préhistoriques pouvaient manger».
Et ce en ouvrant leur régime à des nouveaux produits désagréables ou toxiques sous forme crue (pomme de terre, légumes racines, céréales…).
Alors comme le souligne Modern Farmer, «le rôle de la cuisson des végétaux est, selon les chercheurs, négligé par la recherche historique».
Car étendre ainsi la variété des aliments a pu avoir de nombreuses conséquences dans le développement humain comme la diminution de la malnutrition ou la plus grande motivation à s’établir longtemps au même endroit.
Repéré par Lucie de la Héronnière
Malgré toute la technologie pour surveiller l’espace du danger potentiel qu’un astéroïde entre dans l’atmosphère terrestre, il arrive que certain passe à travers la surveillance. Celui du 9 janvier à passé près de la Terre et aurait pu avoir le même impact que l’astéroïde qui a frappé Tcheliabinsk en Russie en 2013
Nuage
Repéré par les télescopes du sondage Catalina Sky Survey de l’université de l’Arizona le 7 janvier, l’astéroïde nommé 2017 AG13 n’est vraiment pas passé loin de la Terre, deux jours plus tard, le lundi 9 janvier. Il était 13 h 47, heure de Paris, quand il nous a frôlés à quelque 209.000 km, soit presque la moitié de la distance moyenne entre la Terre et la Lune.
D’après les premières estimations, il mesure entre 11 et 34 mètres de diamètre et croise régulièrement l’orbite de la Terre. Au plus près du Soleil, autour duquel il gravite en 347 jours, il en est à environ 75 millions de kilomètres, et au plus loin à 204 millions de kilomètres.
Il s’agit donc d’un géocroiseur, un de plus parmi des dizaines de milliers d’autres (15.000 ont été découverts). Un nouveau, inconnu jusqu’à ce début d’année et, surtout, que personne n’a vu venir. Petits, froids et sombres, ils sont nombreux comme lui à échapper encore à notre vigilance. Pourtant, ce n’est pas faute de fouiller le ciel nocturne à leur recherche.
Orbite de 2017 AG13 (en bleu) et orbites des planètes du Système solaire interne. © Nasa
De par sa taille et son imprévisibilité, 2017 AG13 rappelle la météorite à l’origine de l’événement de l’événement de Tcheliabinsk, le 15 février 2013 qui, d’après les reconstitutions, devait mesurer environ 20 mètres de diamètre. Personne ne l’avait vu venir non plus, et ce petit corps n’a pas manqué la Terre, se brisant littéralement dans l’atmosphère terrestre.
Si l’astéroïde du 9 janvier avait foncé vers nous, à la vitesse de 16 km/s qui est la sienne, il aurait sans doute, lui aussi, explosé dans les airs, selon le simulateur développé par l’université de Purdue. L’énergielibérée aurait été de 700 kilotonnes (plusieurs dizaines de fois celle de la bombe Hiroshima). Si cela s’était produit au-dessus d’une grande agglomération urbaine, l’onde de choc aurait pu, comme ce fut le cas à Tcheliabinsk, faire des blessés et des dégâts matériels. Ces événements sont supposés se produire une fois tous les 150 ans, selon les experts.
Comment peut-on vivre avec 600 rats domestiques à la maison ? Tous étaient libres de circuler et donc de se reproduire en plus de l’hygiène devait être désastreux
Nuage
Les rats ont été confiés à la SPCA et à des refuges pour animaux, où l’on tentera de leur trouver de nouveaux lieux de vie.
La Presse Canadienne
NORTH BAY
Une femme fait face à des accusations après la découverte de centaines de rats dans son appartement à North Bay, en Ontario, ont indiqué des responsables de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA), lundi.
Un porte-parole de la SPCA à North Bay, Daryl Vaillancourt, a expliqué que «la plupart» des rats se déplaçaient librement dans le logement lorsque des inspecteurs s’y sont rendus, le 16 décembre, pour enquêter après avoir reçu des informations au sujet d’un grand nombre de rats domestiques gardés dans un appartement.
Selon M. Vaillancourt, la femme s’est volontairement départie de près de 600 rats, qui ont été retirés de l’appartement sur une période de plusieurs jours.
Les rats ont été confiés à d’autres sections de la SPCA et à des refuges pour animaux de l’Ontario, où l’on tentera de leur trouver de nouveaux lieux de vie.
La femme, âgée de 51 ans, doit comparaître en cour le 3 février à North Bay pour faire face à quatre accusations en vertu de la loi sur la protection des animaux de l’Ontario.
Les vaccins contre la grippe ne pas efficaces à 100 %, cependant les personnes à risques sont fortement invitées à recevoir le vaccin pour diminuer les risques. Par contre, il serait préférable que ceux qui sont dans l’entourage de ces personnes a risques de se faire aussi vacciner pour diminuer encore plus les risques
Nuage
John Muscedere
Médecin de soins intensifs, directeur scientifique au Technology Evaluation in the Elderly Network et conseiller auprès de EvidenceNetwork.ca
Avez-vous décidé d’obtenir le vaccin antigrippal cette année?
Une bonne partie de la population canadienne ne le fera pas. Pourtant, des vaccins sûrs et efficaces existent depuis plus de 60 ans. En 2013-2014, un tiers seulement des Canadiens âgés de 12 ans et plus ont reçu le vaccin contre la grippe. Le fait de ne pas être vacciné entraîne peu de conséquences pour certains – quelques jours d’inconfort tout au plus – mais pour d’autres, les répercussions peuvent être désastreuses.
Chaque année, entre 10 % et 20 % des Canadiens sont infectés par le virus de l’influenza, ce qui se traduit pour les personnes à risque par des séjours à l’hôpital et des décès. Même si les chiffres exacts sont sujets à débat parmi les experts, il est clair que la grippe n’est pas, dans certains cas, une maladie bénigne – elle peut même être mortelle.
Les personnes âgées sont les plus affectées. Elles ne représentent que 15 % de la population, mais elles comptent pour 40 % des cas d’infection grippale au Canada et la majorité des hospitalisations et des décès consécutifs à cette maladie.
La raison? Les personnes âgées sont plus nombreuses à avoir une santé délicate et les affections chroniques dont elles souffrent entraînent un risque élevé de contracter le virus de la grippe et de subir des complications. En fait, 74 % des Canadiens âgés de 65 ans ou plus rapportent avoir au moins une maladie chronique et 25 % (soit plus d’un million de personnes) sont médicalement fragiles.
En plus d’en subir les effets immédiats, les personnes fragilisées se remettent parfois difficilement d’une infection grippale; il est important de le rappeler. Leurs fonctions s’affaiblissent progressivement et leur santé se détériore encore davantage.
Toutefois, ce ne sont pas seulement les personnes âgées qui sont à haut risque. Il y a aussi les individus de tout âge qui présentent des affections chroniques touchant le cœur, les poumons, les reins, le foie et le sang; les personnes souffrant de diabète ou dont le système immunitaire est affaibli (à cause d’un traitement contre le cancer, par exemple) courent un risque élevé; les femmes enceintes (les risques augmentent au deuxième et troisième trimestre) et les enfants âgés de deux ans et moins. Enfin, les populations autochtones sont également à risque, compte tenu du taux élevé de maladies chroniques dans certains groupes.
Dans ce cas, pourquoi ne pas se contenter de vacciner seulement les personnes vulnérables?
Il y a deux raisons pour lesquelles ce n’est pas la meilleure stratégie. Paradoxalement, le vaccin n’est pas toujours aussi efficace chez les personnes à risque de complications que chez les autres, si bien que leur susceptibilité à la maladie persiste, même si elle diminue.
Ensuite, le meilleur moyen de prémunir les personnes fragilisées contre la grippe est d’empêcher le virus de circuler, purement et simplement.
Soulignons que les personnes en bonne santé peuvent transmettre la grippe sans manifester de symptômes; par conséquent, le vaccin réduit de façon significative la propagation du virus dans la population générale.
Voilà pourquoi le Comité consultatif national de l’immunisation conseille fortement aux travailleurs de la santé, aux intervenants communautaires chargés de dispenser des services essentiels et à toute personne qui s’occupe d’une personne vulnérable de se faire vacciner.
Dans quelle mesure le vaccin antigrippal est-il efficace? Cela dépend. Contrairement à d’autres vaccins, il ne peut pas éradiquer le virus à tout jamais, car de nouvelles souches apparaissent tous les ans. C’est la raison pour laquelle on produit chaque année un nouveau vaccin qui cible les souches les plus susceptibles de circuler ‒ avec un succès variable.
Les recherches sur la mise au point d’un vaccin universel efficace contre toutes les souches se poursuivent, mais nous n’y sommes pas encore. Toutefois, on fabrique depuis peu des vaccins à forte dose qui se sont avérés plus utiles que les précédents chez les individus à risque élevé comme les personnes âgées.
Il existe bel et bien des médicaments antiviraux pour traiter la grippe, mais rappelons que les virus peuvent développer une résistance à ces traitements.
Bref, le vaccin offre une protection raisonnable contre la grippe, en particulier lorsqu’il est administré tôt dans la saison. Non, il ne vous protégera pas à 100 %. Mais si vous êtes vacciné et que vous contractez la grippe, vous avez de meilleures chances de vous en tirer sans complications.
En ce qui a trait aux effets secondaires, ils sont négligeables, le plus fréquent étant un peu de douleur au site de l’injection. D’ailleurs, une étude a démontré que les personnes à qui on avait administré un vaccin placebo étaient tout aussi susceptibles de se plaindre de maux de tête, d’un malaise ou de douleurs musculaires que celles qui avaient reçu le vrai vaccin.
Enfin, à ceux qui auraient entendu la rumeur : le vaccin antigrippal ne provoque pas la grippe.
La grippe figure parmi les 10 principales maladies infectieuses au Canada. Son incidence sur les plus vulnérables de notre société est désastreuse. Par conséquent, faites-vous vacciner : pour votre propre bien, celui de vos proches et par considération pour vos concitoyens.
Et tandis que vous y êtes, vous pourriez aussi en profiter pour vérifier si vos autres vaccins sont à jour.
Comme on le sait beaucoup de soldats sont morts lors des guerres mondiales dans le vieux continent. Je n’ose penser comment les familles qui n’ont jamais su ce qui est arrivé à leur proche. En France, il se fait un travail énorme pour identifier ces soldats morts sur le champ de bataille pour remettre les dépouilles aux familles à l’autre bout du monde pour qu’ils ne puissent être le Soldat inconnu
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Des ouvriers travaillant à l’agrandissement d’un hôpital ont été les premiers à découvrir des restes d’un soldat canadien inconnu près de la petite ville française de Vendin-le-Vieil en 2010.
Au cours des six années qui ont suivi, les restes de 18 autres Canadiens disparus ont été retrouvés dans la même région, parfois séparément, parfois regroupés.
Située dans la communauté d’agglomérations de Lens-Liévin, à environ 200 km au nord-est de Paris, Vendin-le-Vieil a été le théâtre d’une des principales batailles entre le corps expéditionnaire canadien et les forces allemandes en août 1917, au cours de ce qui fut baptisé par la suite la bataille de la Côte 70.
Bien moins connue que la conquête de la crête de Vimy, la côte 70 est un de ces moments qui ont défini le Canada, selon des historiens. Pour la première fois de l’histoire de la Première Guerre mondiale, les Canadiens étaient commandés par un des leurs, Arthur Currie, plutôt que par un général britannique.
Ces 19 soldats inconnus font partie des quelque 2200 Canadiens tués au cours de cette bataille qui s’est étendue pendant 10 jours. Des centaines d’entre eux ont été avalés par le champ de bataille boueux ou ont été enterrés si rapidement là où ils sont morts qu’ils n’avaient pas, pour ainsi dire, une tombe véritable.
Tous les ans, les restes de certains des quelque 28 000 Canadiens portés disparus au cours des deux guerres mondiales sont retrouvés sur les anciens champs de bataille européens.
Et quand une de ces dépouilles est découverte, la mission de l’identifier incombe à une petite équipe du ministère de la Défense nationale. Pour y parvenir, celle-ci a recours à une combinaison d’histoire et de science. Depuis sa création, il y a une dizaine d’années, elle est parvenue à identifier 22 soldats canadiens et 18 soldats britanniques.
« Ces hommes ont fait le sacrifice ultime pour leur pays, dit la coordinatrice de l’identification des pertes militaires du ministère, Sarah Lockyer. Le moins que l’on puisse faire, c’est d’essayer, du mieux que l’on peut, de trouver leur identité afin qu’ils puissent recevoir une sépulture à leur nom et que nous n’oublions pas leur sacrifice. Nous continuons de raconter leur histoire. »
En 2016, sept Canadiens ont été retrouvés, dont deux près de Vendin-le-Vieil, mentionne Mme Lockyer.
« Dès que nous avons reçu l’avis de la Commission des cimetières militaires du Commonwealth, nous tentons de comprendre qui était là et quand », explique Carl Kletke, un historien oeuvrant au sein de la direction de l’Histoire et du Patrimoine au ministère de la Défense.
L’équipe tente de retrouver ce qui permet d’identifier l’unité au sein de laquelle combattait l’inconnu: uniforme, insigne de casquette. Elle cherche aussi des effets personnels comme des bagues ou des bracelets.
Plusieurs des soldats inconnus dont les restes reposaient sur la côte 70 faisaient sans doute partie du 16e Bataillon (des Canadiens écossais) de Victoria, en Colombie-Britannique, mentionne M. Kletke.
Deux de ces 19 hommes portaient une pièce d’identité indiquant le nom du soldat, son grade et son unité. Toutefois, ils pouvaient porter la pièce d’identité d’un de leurs camarades tombés à leurs côtés.
« On ne peut rien présumer », souligne l’historien.
Si M. Kletke analyse les données historiques afin d’identifier ces soldats perdus, Mme Lockyer a recours à la science.
La Commission des cimetières militaires du Commonwealth ne permet pas le rapatriement des dépouilles des soldats tués au cours des deux guerres mondiales. Le travail médico-légal doit se faire en Europe.
Mme Lockyer, une anthropologue légiste, se rend sur le Vieux Continent quelques fois par année. Son objectif est de déterminer la taille et l’âge d’un soldat inconnu en examinant ses os.
Les données sont ensuite vérifiées avec la liste des soldats disparus résultant de l’analyse historique dans l’espoir de parvenir à une identification, ou du moins, de réduire le nombre des possibilités.
Elle ne peut pas dire combien de dépouilles ont été retrouvées au cours des 10 dernières années, mais se souvient fort bien de sa plus récente réussite.
En septembre, le soldat Kenneth Donald Duncanson a été inhumé en Belgique avec tous les honneurs militaires, exactement 72 ans après qu’il eut été tué près du canal Leopold pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Judith Thomas, qui a représenté la famille au cours de la cérémonie, a décrit la nouvelle de l’identification des restes de son cousin au deuxième degré comme un « véritable cadeau ». La famille demeurait incertaine de son sort.
« Cela nous donne un sentiment d’apaisement, a dit Mme Thomas au cours d’une récente entrevue. C’est un travail remarquable et (cette équipe) doit continuer de le faire. »