Parole d’enfant ► Anniversaire


J’ai quelques anecdotes encore de Jézabelle de 2016, mais comme nous avons fêter les anniversaires de Mlle et de sa soeur Sydney en même temps en fin de semaine, je ne pouvais pas passer à côté de celle-là aujourd’hui.
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Anniversaire

 

Anniversaire

Maman raconte :

Mlle me demande :

– Même si je suis rendue plus vieille est-ce que je peux continuer à rester ici

Ana-Jézabelle, 5 ans/ 5 Janvier 2017

Une cheffe aveugle montre comment elle cuisine


En voilà une qui ne se laisse pas abattre par son handicap. Elle a gagné en 2012 Masterchef aux États-Unis tout en étant aveugle
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Une cheffe aveugle montre comment elle cuisine

 

Repéré par Grégor Brandy

Christine Hà avait notamment remporté la troisième saison du «Masterchef» américain.

Elle s’appelle Christine Hà, et si elle n’est pas très connue de ce côté-ci de l’Atlantique, elle est nettement plus populaire aux États-Unis, où elle a remporté la troisième saison de «Masterchef», en 2012. Un exploit d’autant plus remarquable que Christine Hà est aveugle, à cause d’une maladie auto-immune.

«Les gens me demandent: « Comment fais-tu pour cuisiner, alors que tu es aveugle? » C’est comme tous les autres défis dans la vie. Il faut les affronter de front, et croiser les doigts.»

Pour montrer comment elle parvient à cuisiner, elle a mis en ligne une vidéo sur sa chaîne YouTube, début janvier. Avec une Go-Pro sur la tête, elle nous montre sa préparation d’un dîner classique. On la voit parfois chercher à taton les ingrédients et les ustensils de cuisine, couper tranquillement ses légumes, ou évaluer les quantités à ajouter.

«J’ai mémorisé l’agencement de la cuisine. Puisqu’on est chez moi, je sais exactement où se trouve quoi. La plupart de ma cuisine se fait avec mes autres sens.»

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Le Saviez-Vous ►Les 10 cas médicaux les plus surprenants en 2016


En 2016, il y a eu des cas vraiment bizarres côté médicale. Un piment fort perce un œsophage, un AVC causé par le venin d’une guêpe, et bien d’autres tout aussi insolites les un des autres
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Les 10 cas médicaux les plus surprenants en 2016

 

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

Publié le 28/12/2016

Du piment qui troue un œsophage à une femme devenue cleptomane après une chirurgie esthétique, voici dix cas médicaux révélés en 2016. Ces patients pas comme les autres amènent de nouvelles interrogations sur le fonctionnement de l’organisme.

Quel risque y a-t-il à inhaler un dépoussiérant pour ordinateur ? Les smartphones rendent-ils aveugles ? Pour le savoir, lisez ces cas médicaux étranges dont la presse scientifique s’est fait l’écho en 2016.

Un piment troue un œsophage

Sur l’échelle de Scoville qui sert à mesure la force d’un piment, la sauce Tabasco fait un score de l’ordre de 7.000, tandis que celui du piment Bhut Jolokia, l’un des plus puissants au monde, s’élève à un million. Un homme de 47 ans vivant en Californie en a fait la dure expérience en mangeant un hamburger avec de la sauce contenant ce piment, dans le cadre d’un « concours alimentaire » (eating contest). Son cas a été décrit dans Journal of Emergency Medicine.

Après avoir mangé le piment Bhut Jolokia, l’homme s’est mis à vomir violemment, au point de perforer son œsophage, ce qui peut être mortel sans traitement. Il a été hospitalisé, intubé, opéré et 23 jours plus tard, est rentré chez lui avec une sonde gastrique.

Un syndrome de Raiponce

Un syndrome de Raiponce, du nom de la princesse aux immenses cheveux, a été décrit dans BMJ Case Reports chez une femme de 38 ans. La maladie est causée par un désordre psychiatrique, la trichophagie, où l’individu avale de manière compulsive ses cheveux. Dans ce cas particulier, les médecins ont retiré deux boules de cheveux lors d’une opération chirurgicale : l’une, située dans son estomac, mesurait une dizaine de centimètres, tandis que l’autre, plus petite, se trouvait dans l’intestin.

Ne sniffez pas les dépoussiérants pour ordinateur

Un article paru dans Journal of Bone and Mineral Research décrit le cas d’un homme de 28 ans qui a développé une maladie rare des os, la fluorose osseuse. Cette maladie est plutôt présente dans des pays où les niveaux d’ions fluorure sont trop élevés dans l’eau de boisson, ce qui provoque une densité élevée des os et des déformations. Les médecins se sont aperçus que l’homme avait comme habitude d’inhaler des produits dépoussiérants pour ordinateurs. Ces sprays contiennent du difluoroéthane qui, dans l’organisme, libère du fluorure.

Une guêpe provoque un AVC

Une heure après avoir été piqué par une guêpe, un homme de 44 ans a montré des signes évoquant un AVC (difficultés à parler, paralysie d’un côté du corps), d’après Journal of Emergency Medicine. Grâce aux soins qu’il a reçu, le patient s’est rétabli par la suite, mais la cause exacte de son AVC reste obscure. Une hypothèse est que des composés du venin de la guêpe conduisent à la formation d’un caillot dans la circulation sanguine, d’où l’AVC. Des molécules du venin pourraient aussi provoquer une constriction des vaisseaux sanguins. De plus, dans le cas d’une allergie, la pression sanguine du patient peut s’effondrer, d’où une mauvaise irrigation de la tête.

Une piqûre de guêpe a provoqué un AVC. La raison n’est pas claire. © xuuxuu, Pixabay

Une piqûre de guêpe a provoqué un AVC. La raison n’est pas claire. © xuuxuu, Pixabay

Une morsure de serpent fait perdre l’odorat

Après avoir été mordu par un serpent venimeux (serpent de la Mulga), un Australien de 30 ans a perdu le sens de l’odorat. Suite à sa morsure, il s’est rendu à l’hôpital mais n’a pas eu d’antivenin car les médecins ont estimé que ses symptômes n’étaient pas suffisamment graves. Plusieurs jours plus tard, son odorat s’est détérioré et il a progressivement perdu ce sens, d’après Journal of Clinical Neuroscience.

Le smartphone qui rend temporairement aveugle

Deux femmes britanniques, sans lien apparent, ont expliqué à leur médecin qu’elles avaient des problèmes pour voir d’un œil quand elles étaient au lit. Ces problèmes avaient lieu après avoir regardé leur smartphone, couchées sur le côté. Leur cas est décrit dans New England Journal of Medicine. D’après les médecins, le problème viendrait du fait que les femmes ne regardaient leur smartphone que d’un œil, lorsqu’elles étaient couchées, l’autre étant caché. Dans cette situation, l’œil rivé sur le smartphone s’adapte à la lumière, tandis que l’autre s’adapte à l’obscurité. Lorsque le smartphone s’éteint, l’œil qui était adapté à la lumière devient aveugle le temps qu’il s’adapte à l’obscurité.

Un don de sang bon pour la santé du donneur

Donner son sang peut sauver des vies. Mais un donneur de sang de 83 ans a découvert qu’il en avait tiré des bénéfices pour sa santé. Cet acte de générosité lui a épargné pendant des années les symptômes d’une maladie héréditaire, l’hémochromatose, qui conduit l’organisme à absorber trop de fer. Or un excès de fer est nocif pour le foie. Pour traiter la maladie, il faut retirer le fer de l’organisme, en enlevant du sang, ce que l’homme a fait régulièrement en ignorant sa maladie.

Le portable reste dans l’estomac

Un prisonnier irlandais a avalé son téléphone et les médecins ont eu bien du mal à le lui retirer. Le téléphone était resté dans l’estomac, sans emprunter les voies digestives naturelles. Comme décrit dans International Journal of Surgery Case Reports, les médecins ont essayé de le faire ressortir en passant par l’œsophage, mais en vain. Finalement, il a été retiré par chirurgie.

Un hoquet mystérieux

Un homme de 35 ans s’est présenté deux fois à l’hôpital avec un hoquet récalcitrant, comme décrit dans BMJ Case Reports. Les médecins lui ont donné un traitement, mais le hoquet revenait toujours. La troisième fois, les médecins ont trouvé qu’il avait une tumeur à l’arrière du cou qui exerçait une pression sur le nerf phrénique. Ce nerf transmet des signaux du cerveau vers le diaphragme, le muscle situé sous les poumons et qui contrôle la respiration. La compression du nerf envoyait des signaux perturbés au diaphragme, d’où le hoquet. La tumeur a été retirée.

Cleptomane après une chirurgie esthétique

Plusieurs jours après son opération de chirurgie esthétique, une Brésilienne de 40 ans a ressenti des pulsions la poussant à voler. D’après l’article paru dans BMJ Case Reports, l’explication serait liée à des problèmes  d’irrigation dans le cerveau qui auraient provoqué la cleptomanie. Ensuite, ces symptômes ont disparu.

http://www.futura-sciences.com/

Des médecins ont trouvé un second cerveau en train de grandir dans la tumeur d’une patiente


Il y a des cas médicaux vraiment bizarre. Une tumeur bénigne d’un ovaire, un tératome est une tumeur connue en médecine. Il arrive que ce tératome contienne des cheveux, du cartilage, etc. Mais rare, un cervelet prêt pour être fonctionnel. Ce qui peut entraîner des problèmes de personnalités
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Des médecins ont trouvé un second cerveau en train de grandir dans la tumeur d’une patiente

 

Brain | Afiller via Wikimédia CC License by

Brain | Afiller via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Cela peut parfois causer des changements de la personnalité.

Lors d’une opération, des chirurgiens japonais ont fait une étonnante découverte en retirant l’appendice d’une jeune femme de 16 ans.

La revue New Scientist explique sur son site, en reprenant une étude parue dans la revue Neuropathology, qu’une «tumeur contenant un cerveau miniature était en train de grandir dans un ovaire» de la patiente. «Une analyse plus détaillée ayant révélé qu’il s’agissait d’une plus petite version d’un cervelet, qui se trouve habituellement sous les deux hémisphères du cerveau. Une masse sur un côté ressemblait à une tige, la structure qui lie d’habitude la moelle épinière.»

Le cerveau miniature était si développé qu’il pouvait même envoyer des impulsions électriques entre les neurones, comme un cerveau normal.

Tératomes

On appelle ces tumeurs particulières, mais bénignes, des tératomes, un mot provenant du grec et signifiant «tumeur monstre». Il faut savoir qu’un cinquième des tumeurs ovariennes contiennent des tissus étrangers, notamment des cheveux, des dents, du cartilage, de la graisse ou du muscle. Il est en revanche très rare de trouver des tumeurs formant des structures similaires à un cerveau.

«Les éléments neuraux similaires à ceux du système central nerveux sont souvent trouvés dans les tératomes ovariens, mais les structures ressemblant au cerveau adulte sont rares», a expliqué à la revue Angelique Riepsamen, de l’université de South Wales en Australie. 

Il faut savoir aussi que, dans ce genre de situations extrêmement rares, de nombreux rapports on montré que les femmes porteuses de ce genre de tératomes ovariens peuvent souffrir de changements de la personnalité, de confusion, d’agitation, de pensées paranoïaques, ou même de pertes de mémoire.

«Certains de ces symptômes neurologiques peuvent surgir quand le système immunitaire reconnaît les cellules du cerveau dans l’ovaire comme étrangères et lance une attaque, écrit New Scientist, parce que les cellules dans le vrai cerveau de la femme peuvent finir par être également attaquées, ce qui entraîne une inflammation.» 

La jeune fille, qui heureusement n’avait aucun symptôme, n’a pas eu de complications après le retrait de la tumeur.

http://www.slate.fr/

Aux États-Unis, il est légal de voyager avec ses armes en soute


La mentalité américaine sur le droit au port d’armes est à mon avis ridicule. Je crois que si les Américains étaient beaucoup plus strict, il y aurait moins d’accidents et de meurtres et des tueurs qui agissent pour cause de dépression, sur un coup de tête, sur leur territoire
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Aux États-Unis, il est légal de voyager avec ses armes en soute

 

FLIGHT ATTENDANT

La réglementation américaine autorise les passagers aériens à transporter leurs armes, à condition qu’elles soient en soute et déchargées.

Les passagers doivent en informer l’agent de la compagnie aérienne à l’enregistrement, qui fait alors remplir un formulaire au voyageur. Selon les règles édictées par l’autorité des transports, la TSA (Transportation Security Administration), les armes doivent être enfermées sous clés dans un étui dur.

Les munitions peuvent également être transportées, à condition d’être également sous clés.

Armes et munitions ne peuvent en aucun cas être transportées en cabine.

Cela n’empêche pas des passagers de se présenter aux contrôles de sécurité avec des armes dans leurs bagages à main, souvent par mégarde.

En 2015, 2653 armes à feu ont ainsi été découvertes aux contrôles de sécurité par les agents de la TSA.

La dernière semaine de décembre, 53 armes à feu ont été saisies dans les aéroports américains, dont 42 étaient chargées, selon la TSA. Les passagers contrevenants risquent une amende pouvant aller jusqu’à 11 000 dollars. La plupart disent avoir simplement oublié les armes dans leurs sacs.

Ces règles s’appliquent au transport aérien et s’ajoutent aux réglementations locales qui varient grandement d’un lieu à l’autre.

Dans certains États, le port d’armes est interdit dans les espaces publics comme les aéroports. Mais, sous l’impulsion du lobby des armes et de la multiplication des fusillades, de nombreuses juridictions ont récemment assoupli leurs législations afin de permettre le port d’armes dans des lieux tels que les campus universitaires et les terminaux d’aéroports.

Les partisans d’une libéralisation en Floride ont relancé leurs efforts après la fusillade qui a fait cinq morts vendredi dans la zone bagages de l’aéroport de Fort Lauderdale. Le tireur présumé, Esteban Santiago, avait transporté son pistolet semi-automatique dans son bagage en soute et l’a récupéré à son arrivée pour commettre son acte fou.

« Les zones sans armes n’empêchent pas les criminels d’enfreindre la loi et de tuer des victimes innocentes », a déclaré Greg Steube, élu républicain local et auteur d’une proposition de loi visant à autoriser le port d’armes dans des espaces publics comme les aéroports. « Tout ce que la loi existante a fait, c’est d’empêcher les citoyens honorables titulaires d’un port d’arme de l’emporter pour se défendre et défendre les autres », a-t-il dit, selon le journal Tallahassee Democrat.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Une horrible vidéo raconte l’histoire vraie et fatale d’une rencontre sur Internet


Les rencontres avec des personnes qu’on ne connaît pas, même s’ils mettent des photos, rien ne dit que c’est eux. Rien ne dit non plus ce qu’ils veulent faire vraiment. Toujours se méfier des belles paroles, et ne jamais donné des informations personnelles. Ce n’est pas facile quand on est adolescent de voir qu’Internet à beaucoup de pièges
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Une horrible vidéo raconte l’histoire vraie et fatale d’une rencontre sur Internet

 

 

La vidéo, qui raconte l’histoire fatale de la jeune Kayleigh Haywood (15), a été diffusée par la police du comté de Leicester afin d’avertir les jeunes des dangers qu’ils encourent en rencontrant des personnes sur Internet.

La police du comté de Leicester (Angleterre) a récemment diffusé une vidéo de 5 minutes qui retrace l’histoire tragique et fatale de Kayleigh Haywood (15), qui avait malheureusement fait une terrible rencontre sur Internet.

La vidéo, dont les images oppressantes pourraient choquer les âmes sensibles, fait ainsi le récit des deux semaines qui ont précédé le viol et meurtre de Kayleigh.

Le 31 octobre 2015, la jeune fille avait reçu sur Internet un message d’un homme qu’elle ne connaissait pas, Luke Harlow (28) et qui lui demandait comment elle allait; pas moins de 10 minutes plus tard, ils s’échangeaient leurs numéros de téléphone. En deux semaines, Kayleigh et Luke se sont envoyés près de 2600 messages, dans lesquels Luke disait à de nombreuses reprises être tombé amoureux de la jeune fille. Kayleigh a ensuite demandé à ses parents si elle pouvait passer la nuit du 13 novembre chez une amie, avant de finalement se rendre chez Luke. Cette nuit-là, Luke a donné beaucoup d’alcool à Kayleigh, et l’a également touchée. Le matin suivant, un voisin de Luke, Stephen Beadman (29), a traîné Kayleigh dans un champ derrière son domicile, avant de la violer et de la tuer.

Les parents de Kayleigh ont déclaré la disparition de leur fille le jour suivant son dernier message, et les deux hommes ont rapidement été arrêtés. Le corps de Kayleigh et son téléphone – détruit – ont ensuite été retrouvés le 19 novembre. Les deux hommes ont avoué avoir abusé sexuellement de la jeune fille; Harlow a été condamné à 12 de prison, et Beadman à la perpétuité.

Selon Cornwall Live, cette vidéo a reçu le soutien des parents de Kayleigh, Stephanie et Martin, et a été premièrement diffusée dans plusieurs écoles du pays:

« Nous avons estimé qu’il était essentiel de montrer le film aux enfants des écoles locales en premier lieu, dans des projections structurées où notre personnel pouvait discuter avec les enfants des questions soulevées par le film, avant de le rendre plus largement disponible », a ainsi expliqué Roger Bannister, le chef adjoint du connétable du comté de Leicester.

Une initiative plus qu’utile, étant donné que 35 enfants auraient ensuite signalé avoir également été contactés d’une manière similaire.

« Arrêtez et pensez. Quand vous rencontrez quelqu’un en ligne, vous ne savez pas toujours à qui vous parlez », conclut tristement la vidéo

http://www.7sur7.be/

Pour ne pas tomber l’hiver, il faut marcher comme un manchot


Je pourrais l’essayer, moi qui tombe à tous les hivers à cause des trottoirs glissants. Quoique que je ne suis pas certaine que ce soit efficace ..
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Pour ne pas tomber l’hiver, il faut marcher comme un manchot

 

Parade of penguins | Ken FUNAKOSHI via Flickr CC License by

Parade of penguins | Ken FUNAKOSHI via Flickr CC License by

Repéré par Xavier Ridel

C’est en tout cas ce que préconisent les médecins allemands.

L’hiver étant encore plus tenace en Allemagne qu’en France, le verglas a fait beaucoup de victimes parmi les citoyens germaniques. Ainsi, afin d’éviter tout risque de chutes, les docteurs ont conseillé aux habitants de marcher… comme des manchots.

L’information est très sérieuse et provient d’une information distribuée par la German Society of Orthopaedics and Trauma Surgery. Elle s’accompagne d’un dessin que vous pouvez visionner ci-dessous.

Prospectus distribué aux citoyens allemands

Les médecins expliquent leur conseil en affirmant que la position du corps, lorsqu’un être humain marche normalement, reste droite, tandis que notre buste se penche en avant dès lors qu’on marche comme un manchot. Chose qui réduirait les accidents.

Cette précaution fait suite à diverses accusations proférées envers la mairie de Berlin, qui n’aurait pas salé ses rues en 2014, en dépit d’avertissements. Des prévisions annoncent qu’il fera environ –10° Celsius dans la capitale allemande, ce samedi 7 janvier. 

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En amitié, êtes-vous plutôt pêche ou noix de coco?


Au Canada, nous sommes aussi comme les Américains (enfin pour ce genre de chose)de la culture pêche. Alors que d’autres cultures pensent que nous manipulons les gens par nos sourires, entrées en conversation avec des purs inconnus
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En amitié, êtes-vous plutôt pêche ou noix de coco?

 

Photos: Pèche | Amanda Wray via Flickr CC License by et Noix de coco | Anna Verdina (Karnova) via Flickr CC License by

Photos: Pèche | Amanda Wray via Flickr CC License by et Noix de coco | Anna Verdina (Karnova) via Flickr CC License by

Erin Meyer

L’attitude vis-à-vis de personnes que l’on rencontre pour la première fois varie selon les pays. La familiarité des Américains ou celle des Brésiliens, par exemple, surprend toujours les Français. Tout est ici affaire de culture.

Notre auteur, Américaine installée en France depuis dix-sept ans, est professeur de management. Dans cet extrait de son livre La carte des différences culturelles: 8 clés pour travailler à l’international (éd. Diateino), traduit par Philippe Blanchard, elle s’appuie sur les travaux d’anthropologues et de psychologues. Et montre que la manière dont chacun se comporte en présence d’inconnus est d’abord une affaire de culture.

Les Américains ont tendance, à la différence d’autres cultures, à sourire à des étrangers et à entreprendre des personnes qu’ils connaissent à peine. D’autres risquent de prendre ces «amabilités» pour une offre d’amitié. Ensuite, comme les Américains ne donnent pas suite à une proposition qu’ils n’avaient pas l’intention de faire, ils risquent de se faire accuser de «fausseté» ou d’«hypocrisie».

Igor Agapova, un de mes collègues russes à l’Insead, raconte une anecdote qui date de son premier voyage aux États-Unis:

«Pendant les neuf heures de vol jusqu’à New York, j’étais assis à côté d’un inconnu. C’était un Américain et il a commencé à me poser des questions personnelles, me demandant si j’avais des enfants, si c’était la première fois que je me rendais aux États-Unis, ce que je laissais derrière moi en Russie, etc. Puis, il s’est mis à me donner des informations personnelles sur lui-même. Il m’a montré des photos de ses enfants, il m’a dit qu’il jouait de la basse et m’a raconté que sa femme, qui était actuellement en Floride avec leur dernier-né, avait du mal à supporter ses déplacements fréquents.»

En retour, Igor Agapova se mit à faire une chose qui ne lui était pas du tout naturel et qui n’est pas du tout usuel dans la culture russe: il raconta sa vie très honnêtement à ce sympathique inconnu, en ayant l’impression qu’ils s’étaient liés, en si peu de temps, d’une amitié incroyablement profonde.

La suite n’en fut que plus décevante:

«Je pensais qu’après une rencontre de ce genre, nous allions être amis pour longtemps. Après l’atterrissage, j’ai cherché un morceau de papier pour écrire mon numéro de téléphone mais imaginez ma surprise quand je vis mon ami se lever et me faire un grand signe de la main, en me disant: “J’ai été enchanté de vous rencontrer. Je vous souhaite un très bon séjour.” Et ce fut tout. Je ne l’ai plus jamais revu. J’ai eu l’impression qu’il m’avait manipulé pour que je m’ouvre à lui, alors qu’il n’avait aucune intention de donner suite à la relation dont il avait été l’initiateur.»

L’influence de la culture dans laquelle on a grandi

Le psychologue américain d’origine allemande Kurt Lewin a été l’un des premiers chercheurs en sciences humaines à étudier le rôle que joue, dans la formation de la personnalité, le système culturel dans lequel un individu a grandi. C’est notamment le sujet de son article

«Quelques différences sociaux-psychologiques entre les États-Unis et l’Allemagne» («Some social-psychological differences between the United States and Germany»), paru en 1936 dans la revue scientifique Character and Personality.

Par la suite, les chercheurs et consultants néerlandais Fons Trompenaars et Charles Hampden-Turner se sont appuyés sur le modèle de Lewin pour expliquer comment, selon les cultures, certains niveaux d’information appartiennent au domaine public ou, au contraire, sont réservés à la sphère des relations privées, comme exposé dans leur livre paru en 1998, Riding the Waves of Culture: Understanding Diversity in Global Business. On appelle fréquemment par des noms de fruits, «pêche» et «noix de coco», ces modèles d’interaction.

La douceur d’une pêche

Dans les cultures «pêche», fruit à la peau veloutée, comme aux États-Unis ou au Brésil pour n’en citer que deux, on a tendance à se montrer amical –«sympa»– avec des personnes que l’on vient juste de rencontrer. On sourit beaucoup aux étrangers, on passe vite aux prénoms, on raconte sa vie et on pose des questions personnelles à des gens que l’on connaît à peine. Mais après ce premier contact sympathique avec une «pêche», on risque de tomber soudain sur la partie dure, le noyau, sous laquelle la pêche protège son moi véritable. Dans ces cultures, être amical ne veut pas dire être ami.

Deux touristes engagent la conversation sur une plage en Grèce. Dans les cultures « pêche », on se montre sympathique dès le premier contact. Robert Wallace/Flickr, CC BY-NC-ND

Au cours d’un atelier que j’animais au Brésil, un participant allemand qui vivait à Rio depuis un an me parla en ces termes:

«Les gens sont si aimables que c’en est incroyable. Vous faites vos courses à l’épicerie ou vous traversez tout bonnement la rue, et quelqu’un vient vous poser des questions, vous parler de sa famille et vous inviter à venir boire un café ou vous laisser entendre que vous vous reverrez le lendemain à la plage. Au début, j’étais très heureux de recevoir toutes ces manifestations d’amitié. Mais je n’ai pas mis longtemps à me rendre compte que tous ces gens qui m’invitaient pour le café oubliaient de me donner leur adresse et que ces propositions de se retrouver le lendemain à la plage n’étaient jamais suivies d’effet. Parce que la plage, comme chacun le sait, fait plusieurs kilomètres de long…»

Trop de sourires pour être honnête?

Dans le Minnesota, l’État américain où j’ai grandi, nous apprenons dès notre plus tendre enfance à prodiguer nos sourires à ceux dont nous venons de faire la connaissance. C’est un des traits de la culture «pêche». Une Française qui était venue voir ma famille dans le Minnesota fut déconcertée par notre côté «pêche»:

«Les serveurs ont tout le temps le sourire aux lèvres et me demandent tous si je passe une bonne journée. Ils ne me connaissent même pas ! Cela me met mal à l’aise et me rend soupçonneuse : que me veulent-ils ? Pour toute réaction, je serre mon sac à main plus fortement contre moi.»

Inversement, moi qui suis issue d’une culture «pêche», j’ai été tout aussi déconcertée quand je suis venue m’installer en Europe. Mes sourires aimables et mes remarques personnelles rencontraient un accueil glacial chez mes nouveaux collègues polonais, français, allemands ou russes. J’interprétais leur expression impassible comme un signe d’arrogance, voire d’hostilité.

La rudesse d’une noix de coco

Dans ces cultures «noix de coco», les gens sont plus fermés (comme la rude coque de la noix de coco) vis-à-vis de ceux avec qui ils n’ont pas de relation d’amitié. Il est rare qu’ils sourient aux inconnus, qu’ils posent des questions personnelles à de simples relations ou qu’ils se confient à des personnes avec qui ils n’ont pas un lien étroit. Il faut du temps pour percer l’écorce extérieure mais, progressivement, la relation devient plus chaleureuse et plus amicale. Et les amitiés qui mettent plus de temps à se construire tendent à durer plus longtemps.

Discussion par la fenêtre, en Allemagne. Dans une culture «noix de coco». comme celle des Allemands, on reste sur la réserve avec les inconnus. Jaime Gonzalez/Flickr, CC BY

Quand vous arrivez dans une culture «noix de coco», l’hôtesse d’accueil de l’entreprise avec laquelle vous avez rendez-vous ne vous demandera pas si vous avez passé un bon week-end et le coiffeur qui vous coiffe pour la première fois ne vous dira pas:

«Une Américaine mariée à un Français? Où avez-vous rencontré votre mari ?»

«C’est soit un fou, soit un Américain»

Si vous êtes «pêche» et que vous voyagez en culture «noix de coco», sachez que les Russes disent que, quand ils rencontrent quelqu’un qui sourit dans la rue:

«C’est soit un fou, soit un Américain». Imaginez que vous entrez dans une salle de réunion à Moscou (ou à Belgrade, Prague, voire Munich ou Stockholm) et que vous vous trouvez face à un groupe de managers à l’air grave dont aucun ne cherche à bavarder avec vous, n’en déduisez pas que leur culture considère qu’il est sans intérêt de nouer des relations.

Au contraire, c’est en cultivant une relation personnelle chaleureuse sur le long terme que vos interlocuteurs «noix de coco» deviendront des partenaires confiants et loyaux. Ce qui est en cause, bien entendu, c’est que toutes les cultures n’ont pas le même point de vue sur les comportements à observer vis-à-vis des inconnus et sur ceux qui indiquent qu’une amitié véritable est en train de se former.

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