Parole d’enfant ► La vie des amoureux


Mlle semble comprendre l’importance que maman et papa ont besoin d’avoir des sorties intimes, sans elle et sa soeur.
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La vie des amoureux

 

Grand-maman raconte :

 

Mlle m’explique que ses parents vont sortir en amoureux
Il faut que j’aide maman à se préparer. Il faut qu’elle soit belle pour aller au restaurent, pour être avec papa, c’est important la vie des amoureux, il ne faut pas qu’ils soient toujours avec les enfants

Ana-Jézabelle, 4 ans/10 décembre 2016

Vous n’aimez pas votre travail ? Regardez ce que font les autres pour gagner leurs vies.


Ce n’est pas évident pour tout le monde d’aimer leur travail, et parfois difficile de trouver mieux. Cependant, il y a pire comme emploi à travers le monde. Certains aiment ce qu’ils font quand même, mais d’autres, c’est le seul moyen de survivre, malgré le maigre salaire, les mesures de sécurités inexistantes
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Vous n’aimez pas votre travail ? Regardez ce que font les autres pour gagner leurs vies.

Des travailleurs non qualifiés en Asie centrale.

© Masashi Mitsui

© Masashi Mitsui

Monter des câbles électriques haute tension en Chine.

© Rex

© Rex

Des marins au long cours.

© DragonPhister

© DragonPhister

Travailler dans les montagnes.

© IC

© IC

Travailler dans les mines.

© Colin

© Colin

Des marins sur un porte-avions pendant une tempête.

© LCDR Everitt

© LCDR Everitt

Nettoyer les égouts en Inde.

© Sagar Kaul

© Sagar Kaul

Un mineur au travail.

© Jonjonnotaleprechaun

© Jonjonnotaleprechaun

Extraire du pétrole.

© sumkino

© sumkino

Conducteur de camion longue-distance.

© k60.kn3.net

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Nettoyer les vitres d’un gratte-ciel.

© Steve Fernie

© Steve Fernie

Des pompiers.

© Dark

© Dark

Un énorme engin de terrassement a besoin de réparations.

© i.redditmedia.com

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Et d’un nouveau pneu…

© kalina2.ru

© kalina2.ru

Voici comment le sel est conditionné en Inde.

© 1.dainteresdit.ge

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Chercher des diamants en Afrique.

© masternews.gr

© masternews.gr

La vie sur un bateau en hiver.

© i.imgur.com

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Un emploi subalterne à Haïti.

© cs633517.vk.me

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L’extraction de charbon au Pakistan.

© esquire.kz

http://bridoz.com/

Le Saviez-Vous ► Des contes de notre enfance transmis depuis des millénaires


Des contes que nous connaissons tel que la Belle et la Bête, Jacques et le Haricot magique et bien d’autres ont été transmis bien avant la littérature. Ces contes ont été racontés de génération en génération oralement dans une langue aujourd’hui disparue. Ces histoires peuvent dater de plus de 4 000 ans voir même à l’âge de bronze
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Des contes de notre enfance transmis depuis des millénaires

 

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

 

Il était une fois, il y a très très très longtemps… C’est peut-être ainsi que devraient commencer certains contes populaires. Au 19e siècle, Wilhelm Grimm pensait déjà que beaucoup d’histoires qu’il avait popularisées étaient plus anciennes que les langues indo-européennes. D’autres les voyaient plus récentes, car il leur semblait improbable que ces histoires se soient transmises sur autant de générations sans support écrit. Mais une recherche suggère qu’un certain nombre de contes existaient dans les traditions orales indo-européennes bien avant qu’ils soient écrits, donnant ainsi raison à Grimm.

En utilisant des méthodes de phylogénétique habituellement employées par les biologistes de l’évolution, pour décrire les liens entre les espèces, Jamshid Tehrani, un anthropologue de l’université de Durham, et Sara Graca Da Silva de la nouvelle université de Lisbonne, ont étudié les liens entre des histoires du monde entier. Leur étude est paru dans Royal Society Open Science. L’objectif était de trouver les origines des contes.

Les contes se sont transmis à la fois verticalement dans les populations ancestrales, des parents aux enfants, mais aussi horizontalement, entre sociétés contemporaines. Dans leur article, les chercheurs montrent que les traditions orales des contes trouvent probablement leur origine bien avant l’émergence de la littérature, comme l’explique Sara Graca Da Silva : 

« Certaines de ces histoires remontent beaucoup plus loin que les premiers enregistrements littéraires, et bien plus loin que la mythologie classique – certaines versions de ces histoires apparaissent dans des textes latins et grecs -, mais nos résultats suggèrent qu’ils sont beaucoup plus vieux que cela. »

Jacques et le Haricot magique trouve son origine dans un groupe d’histoires racontant qu’un petit garçon a volé le trésor d’un ogre. © Kletr, Shutterstock

Jacques et le Haricot magique trouve son origine dans un groupe d’histoires racontant qu’un petit garçon a volé le trésor d’un ogre. © Kletr, Shutterstock

Des histoires racontées dans une langue indo-européenne disparue

Par exemple, des contes comme La Belle et la Bête ou Le nain Tracassin, populaire en Allemagne, remonteraient à plusieurs milliers d’années, même avant l’apparition des langues comme l’anglais ou le français. Ces deux contes ont été écrits au 17e et au 18e siècles et ont des équivalents dans la mythologie grecque et romaine. Mais la reconstruction de l’arbre des contes montre qu’ils sont encore plus anciens.

Le nain Tracassin est un des contes de Grimm et possède de nombreuses variantes. Au Royaume-Uni, il s’appelle Tom Tit Tot, et en France on le trouve aussi sous le nom d’Outroupistache. Tracassin apparaît dans Shrek 4 où il est l’un des principaux personnages. La Belle et la Bête a été écrit pour la première fois par l’auteure française Gabrielle-Suzanne Barbot de Villeneuve et sa version a ensuite été reprise par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont. Ces contes auraient en réalité environ 4.000 ans.

Jacques et le Haricot magique, quant à lui, trouve ses racines dans un groupe d’histoires regroupées autour du thème d’un garçon qui vole le trésor d’un ogre. Cette histoire aurait environ 5.000 ans. Plus vieux encore : Le Forgeron et le diable, qui raconte l’histoire d’un forgeron qui vend son âme en faisant un pacte avec le diable pour acquérir des pouvoirs surnaturels. Ce thème faustien remonterait à 6.000 ans, à l’âge de bronze.

Pour Jamshid Tehrani, « nous estimons qu’il est assez remarquable que ces histoires aient survécu sans être écrites. Elles étaient racontées même avant que l’anglais, le français et l’italien existent. Elles ont probablement été dites dans une langue indo-européenne éteinte. »

http://www.futura-sciences.com/

Des courageux s’adonnent à la traditionnelle «baignade de l’ours polaire»


À chaque nouvelle année des villes au Canada organise pour ceux qui se sentent courageux, une baignade de l’ours polaire. Ils supportent le froid, les vents et la neige pour se glisser dans les eaux glacées. Personnellement, je peux aller dehors bien emmitouflée, mais pas plonger en costume de bain dans l’eau en plein hiver.
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Des courageux s’adonnent à la traditionnelle «baignade de l’ours polaire»

 

PHOTO LA PRESSE CANADIENNE

 

La Presse Canadienne

Des milliers de Canadiens ont bravé les eaux froides, dimanche, dans le cadre de la traditionnelle «baignade de l’ours polaire» du Nouvel An.

L’événement, souvent caritatif, se tient le 1er janvier dans plusieurs villes du pays, dont Vancouver, Toronto, Halifax et Charlottetown.

Fuseaux horaires obligent, les premiers courageux à se jeter à l’eau l’ont fait sur la côte est.

Ainsi, l’octogénaire Arnie Ross a sauté dans les eaux frisquettes d’Herring Cove, en Nouvelle-Écosse. Il s’agissait de sa 21e participation à la traditionnelle «baignade de l’ours polaire» du Nouvel An. Quelque 260 courageux l’ont suivi dans les eaux glacées, un record pour Herring Cove, qui organise cette baignade depuis 1994.

À Charlottetown, les vents violents poussaient la glace vers la rive, ce qui a obligé les participants à improviser laborieusement leur «entrée à l’eau».

À Toronto, des centaines de participants peu frileux ont sauté dans le lac Ontario, comme Cait Caulfield, qui est rapidement sortie de l’eau pour s’emmitoufler dans une couverture de secours. Elle n’aura jamais eu aussi froid mais elle soutient que la décharge d’adrénaline en valait le coup. Elle promet de remettre ça l’an prochain, en traînant quelques amis.

La tradition devait aussi se répéter plus tard dimanche sur la côte ouest. L’an dernier, plus de 2000 «courageux» ont participé à cette baignade à Vancouver, considérée comme la plus ancienne et la plus courue au pays.

Les organisateurs conseillent fortement aux gens souffrant de problèmes cardiaques de ne pas tenter l’exploit.

http://www.lapresse.ca/

L’ayahuasca, boisson hallucinogène à la mode aux États-Unis et en psychiatrie


Les chercheurs sont très intéressés par une boisson hallucinogène qui pourrait aider dans le combat du sevrage de la drogue, aider les dépressif et ceux atteint du syndrome post-traumatique. Cependant, c’est un hallucinogène vraiment puissant qui pourrait aussi causer du tort à ceux qui ne sont pas bien encadrés
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L’ayahuasca, boisson hallucinogène à la mode aux États-Unis et en psychiatrie

Un indien Huni Kui prépare la boisson ayahuasca... (PHOTO Lunae Parracho, ARCHIVES REUTERS)

Un indien Huni Kui prépare la boisson ayahuasca à l’occasion d’un rituel de guérison dans le village de Novo Segredo, au Brésil, en mars 2014.

PHOTO LUNAE PARRACHO, ARCHIVES REUTERS

 

VÉRONIQUE DUPONT
Agence France-Presse
LOS ANGELES

Dominique était « cocaïnomane au dernier degré » et fumait deux paquets de cigarettes par jour lorsqu’elle a découvert l’ayahuasca, une boisson hallucinogène originaire d’Amazonie :

« J’ai tout arrêté du jour au lendemain, sans efforts ».

Cette Franco-américaine de Los Angeles fait partie des milliers d’adeptes de ce breuvage psychédélique qui fait fureur aux États-Unis et intéresse des chercheurs en psychiatrie, qui y voient un remède potentiel aux dépendances, à la dépression ou au syndrome post-traumatique.

Classée drogue dure par les autorités sanitaires, l’ayahuasca n’est toutefois pas sans risques. D’autant qu’elle est absorbée dans la clandestinité, ouvrant la porte aux dérives.

Cette décoction de liane Banisteriopsis caapi et de feuilles de chacruna, préparée et ingérée selon des rituels chamaniques, jouit depuis dix ans d’une popularité exponentielle. En particulier dans la Silicon Valley et à Hollywood où plusieurs vedettes – Sting, Paul Simon, Tori Amos, Lindsey Lohan – ont décrit leur expérience.

« On croit à tort que ce sont des hippies avec des plumes dans les cheveux qui en prennent, mais il y a des stylistes, des acteurs, des coiffeurs, des dirigeants d’entreprises, des avocats… », assure Jeff, organisateur de cérémonies.

Son prénom et ceux des consommateurs ont été changés pour préserver leur anonymat.

« À une époque marquée par le consumérisme et le divertissement, les gens cherchent des expériences spirituelles fortes », insiste-t-il.

100 cérémonies par nuit à New York

D’après Dennis McKenna, professeur au Centre de Spiritualité de l’Université du Minnesota, « chaque nuit environ 100 cérémonies se tiennent à New York, et ce doit aussi être vrai pour Los Angeles ou San Francisco ».

Mais il est difficile de le savoir précisément, en raison du caractère illicite de cette substance qui contient du DMT, un puissant psychotrope.

Aux États-Unis, seules deux églises d’origine brésilienne installées dans l’Ouest américain peuvent l’utiliser légalement, au nom de leur rituel.

Des critiques se moquent de l’engouement pour l’ayahuasca comme de la dernière tocade en date pour planer.

Les adeptes, eux, affirment n’en prendre qu’avec plusieurs mois d’intervalle.

Ils doivent d’abord suivre une « diète » stricte d’une semaine avant de participer à des cérémonies, qui ont souvent lieu en pleine nature, rythmées de séquences méditatives et de chants traditionnels.

Hirondelles violettes

L’ingestion d’ayahuasca génère des hallucinations euphoriques :

« J’ai eu la sensation de sortir de mon corps », raconte Dominique. « J’ai vu des hirondelles roses et violettes, des formes géométriques vertes », renchérit Leonard, un autre enthousiaste.

Mais d’autres visions sont beaucoup plus sombres, parfois terrifiantes. Elles s’accompagnent généralement de vomissements, c’est la « purge », « dans la jungle, c’est considéré comme un purificateur », affirme Jeff.

Si certains en ressortent inchangés, d’autres décrivent des transformations radicales.

« J’ai arrêté de fumer, commencé à méditer, à me reconnecter avec la nature, j’ai fait la paix avec mes parents », énumère Leonard.

Les effets curatifs potentiels intéressent de plus en plus de chercheurs, à l’instar de Jessica Nielson, du Centre des lésions cérébrales de l’Université de Californie San Francisco (UCSF).

Elle a commencé à étudier l’ayahuasca après un voyage au Pérou où elle a vu « deux personnes atteintes de syndrome post-traumatique qui ont semblé totalement guéries après » en avoir pris.

Elle essaie d’obtenir l’agrément de l’Autorité américaine du médicament (FDA) pour un essai clinique, mais le chemin est laborieux avec cette substance classée drogue dure, même si des psychotropes comme le MDMA ou le LSD font un retour en grâce en psychiatrie.

Pourtant, estime Charles Grob, professeur au département de psychiatrie du centre médical Harbor-UCLA à Los Angeles,

« la médecine occidentale a souvent des difficultés à traiter les dépendances aux drogues et à l’alcool, alors ça vaut la peine d’étudier » ces pistes.

Une substance qui peut être dangereuse

Si les recherches aux États-Unis sont freinées par le cadre juridique, elles se multiplient ailleurs, notamment au Brésil où l’ayahuasca est légal – il l’est aussi dans plusieurs autres pays d’Amérique latine comme le Mexique, le Pérou ou la Colombie – et en Espagne où il profite d’un flou juridique.

M. Grob cite notamment « une étude pilote au Brésil sur des gens qui souffrent de dépression chronique et ne réagissent pas bien aux antidépresseurs. Les résultats préliminaires sont positifs ».

L’ayahuasca peut néanmoins être dangereux, notamment pour les personnes prenant des antidépresseurs, souffrant de problèmes cardiaques ou psychotiques, pour les épileptiques ou les asthmatiques.

« Il faut évaluer les personnes, s’assurer qu’elles sont physiquement et mentalement à même de le supporter », explique Jeff, affirmant que « ce n’est pas dangereux » lorsque ces précautions sont prises.

« Une fois, quelqu’un a crié pendant plusieurs heures mais le lendemain il allait très bien », ajoute-t-il.

La popularité de cette plante, que certains achètent sur l’internet, attire aussi les charlatans, reconnaissent des experts comme Jeff et M. McKenna.

Et elle peut créer des drames. Au Pérou, où le tourisme de l’ayahuasca bat son plein, des agressions sexuelles ont été signalées et un Britannique a été poignardé par un Canadien après une cérémonie, car cette drogue suscite des transes euphoriques mais aussi parfois des phases dépressives et plus rarement, des crises de panique ou paranoïa.

Tout ce qui est suffisamment puissant pour être utile l’est aussi pour faire du mal. Ce qu’il faut, c’est davantage de recherche », conclut Mark Barad, un psychiatre de UCLA.

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