Grippe aviaire : un cas inédit de transmission du chat à l’Homme


Un rare cas de transmission de grippe aviaire à été transmis dans un refuge à New-York d’un chat à l’homme. Heureusement en plus de sa rareté, les symptômes sont légers
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Grippe aviaire : un cas inédit de transmission du chat à l’Homme

 

 
Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

 

Pour la première fois, les autorités sanitaires de New York annoncent qu’une souche rare de grippe aviaire (H7N2) a été transmise du chat à l’Homme. Ce virus faiblement pathogène infecte une centaine de chats dans des refuges new-yorkais.

Depuis la semaine dernière, plus d’une centaine de chats ont été testés positifs au virus H7N2 dans des refuges de New York. C’est dans ce contexte que les autorités sanitaires de la ville ont présenté dans un communiqué le premier cas connu d’un humain qui ait contracté cette souche de grippe influenza A après avoir été exposé à un chat infecté. Un des vétérinaires d’un refuge de Manhattan, où au moins 45 chats ont été infectés, y aurait attrapé le virus.

Sur 350 personnes testées, entre les professionnels travaillant au refuge et les particuliers qui ont adopté des chats, c’était le seul cas confirmé. Le risque d’infection pour cette personne était élevé en raison de son exposition prolongée aux sécrétions respiratoires des animaux malades. Il y a eu deux autres cas précédemment de virus H7N2 transmis à l’Homme aux États-Unis : en 2002 pendant une épidémie chez des dindes et des poulets et un autre cas en 2003.

Le risque de transmission du virus à l’Homme est faible

D’après Science alert, cette souche rare de grippe aviaire n’est pas très virulente. Le vétérinaire n’a eu que des symptômes légers et s’est rétabli.

Il n’y aurait pas de cas connus de transmission du virus H7N2 d’Homme à Homme. Le virus se transmettrait rapidement de chat à chat. Il aurait également été transmis de l’oiseau au chat. Le vaccin contre la grippe saisonnière ne protège pas contre ce virus. Les autorités assurent que le risque de transmission d’un chat à son propriétaire est extrêmement faible.

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Des coiffeurs formés pour repérer les signes de violence conjugale


Que les coiffeurs (euses), barbiers et autres professionnels de la beauté fassent une formation pour détecter les victimes hommes et femmes de violences conjugales est une bonne chose, sauf qu’une heure de formation, m’apparaît très peu. En plus, ils ne sont pas obligés de faire état de la situation. Il n’est même pas proposé de faire une plainte anonyme ou avoir une personne de référence mandatée pour ce genre de cas.
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Des coiffeurs formés pour repérer les signes de violence conjugale

 

© thinkstock.

Les coiffeurs de l’Illinois, dans le nord des Etats-Unis, vont être formés pour repérer parmi leurs clients d’éventuels signes de violences conjugales, selon une loi inédite en Amérique qui entrera en vigueur le 1er janvier.

Des dizaines de milliers de coiffeurs, barbiers, et autres professionnels de la beauté de cet Etat qui comprend Chicago, troisième ville des Etats-Unis, devront suivre une heure de formation, nécessaire par ailleurs pour obtenir une licence.

« La relation entre celui qui coupe les cheveux et le client est très particulière. On parle à peu près de tous les sujets », explique l’auteure de cette loi, Fran Hurley, élue du parlement de l’Illinois.

« Vous faites toujours appel à la même personne. Et on peut remarquer des choses », ajoute-t-elle.

Les signes avant-coureurs vont des bleus aux contusions en passant par l’isolement social de la famille ou des amis.

Quelque 88.000 salons professionnels de l’Illinois sont concernés mais ils ne sont pas obligés de faire état de ces stigmates.

« S’ils aperçoivent quelque chose, et choisissent de ne pas en faire état (…) ils ne seront pas tenus pour responsables », explique Mme Hurley.

L’association Chicago Says No More a contribué à mettre sur pied cette formation qui est, selon sa fondatrice Kristie Paskvan,

 une « nouvelle manière de lutter contre les violences conjugales et le harcèlement sexuel ».

Une femme sur trois et un homme sur sept aux Etats-Unis sont victimes de violences conjugales, selon l’association, et 20% des femmes et 10% des hommes ont été violés.

L’association propose aussi aux coiffeurs des affiches où apparaît un numéro de téléphone d’aide aux victimes.

Cette idée de former les coiffeurs pour qu’ils repèrent les signes de violences, si elle est transcrite pour la première fois dans la loi d’un Etat américain, n’est toutefois pas nouvelle. La fédération nationale Professional Beauty Association propose une formation similaire depuis une dizaine d’années.

http://www.7sur7.be/