Les contraires


Pour apprécier les choses, les personnes, les sentiments positives, il faut aussi connaitre leur contraire.
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Les contraires

 

 

La tristesse est nécessaire pour connaître le bonheur, le bruit pour apprécier le silence et l’absence pour valoriser la présence.
Quelle ironie, non ?

Inconnu

Le Saviez-Vous ?Combien coûterait l’Étoile de la mort de Star Wars dans la vraie vie


Pour les mordus de Star Vars, l’Étoile de la mort coûterait trop cher pour l’entretien et tout ce qui va avec. Le seul point qui serait positif, enfin pas vraiment serait la création d’emplois, mais le travail serait très dangereux voir même mortel. Bref, cela ne serait pas rentable
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Combien coûterait l’Étoile de la mort de Star Wars dans la vraie vie

 

On sait tous que les fans de Star Wars sont de vrais mordus. Eh bien, l’entreprise spécialisée dans l’énergie Ovo Energy fait partie du lot et a calculé combien pourrait coûter l’entretien de la fameuse Étoile de la mort où les Stormtroopers résident. Le total : 7,7 octillions par jour.

Et leurs calculs élaborés à l’aide de blogueurs scientifiques et professeurs sont très détaillés. Des coûts énergétiques au changement du super-laser.

Selon eux, une équipe de plus de deux millions de personnes serait nécessaire comme quelques centaines de membres de leur personnel y sombreraient tous les jours. Ils ont également additionné les coûts pour les repas, la lessive, le sèche-linge, les déchets qu’ils produiront et les tarifs de recyclage.

Et du côté énergétique, le simple fait d’allumer la lumière dans tout le vaisseau reviendrait à alimenter en électricité rien de moins que 191 254 745149 ampoules.

À la facture s’ajoutent tous les coûts des attaques et les coûts pour faire fonctionner tous les bidules technologiques que contient l’Étoile de la mort.

À ce prix-là, je pense qu’on est mieux de laisser tomber.

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La zoothérapie s’invite chez le dentiste


J’aurais bien besoin d’un service de zoothérapie à mon prochain rendez-vous chez le dentiste dans quelques jours, c’est un endroit que mon stress est difficilement contrôlable que ce soit pour un nettoyage et pire pour des réparations.
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La zoothérapie s’invite chez le dentiste

 

« On redonne confiance à des enfants qui ne... (photo fournie par la Dre Rachel Carrier)

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« On redonne confiance à des enfants qui ne pensaient pas être capables de surmonter ce qu’ils considèrent comme une épreuve », explique la Dre Carrier.

PHOTO FOURNIE PAR LA DRE RACHEL CARRIER

STÉPHANIE VALLET

Qu’on soit petit ou grand, aller chez le dentiste peut être toute une épreuve à surmonter. La Dre Rachel Carrier s’est donné pour mission de changer la donne et de redonner confiance à ses patients les plus anxieux en faisant appel à la zoothérapie dans son cabinet dentaire.

« On redonne confiance à des enfants qui ne... (photo fournie par la Dre Rachel Carrier) - image 1.0

PHOTO FOURNIE PAR LA DRE RACHEL CARRIER

Après avoir essayé de rassurer ses patients terrorisés à l’idée de s’installer sur sa chaise par tous les moyens, elle a décidé d’expérimenter une nouvelle manière de procéder : utiliser les services de Sylvie Lamoureux, zoothérapeute, et de sa chienne Colette, une petite teckel de deux ans et demi.

« Sylvie est zoothérapeute, mais elle s’occupait aussi de mon secrétariat. Elle m’a convaincue d’essayer et après seulement quelques interventions, on a décidé de l’intégrer à nos services il y a maintenant un an », se rappelle la Dre Carrier.

La zoothérapie chez le dentiste est souvent utilisée auprès des personnes anxieuses, mais s’adresse surtout aux enfants.

« Qu’ils soient craintifs ou qu’ils aient des troubles du développement, du comportement ou des besoins particuliers, comme une paralysie cérébrale, la zoothérapie est formidable », précise Mme Carrier. 

Cette méthode est souvent la solution de dernier recours pour des jeunes avec qui on doit parfois utiliser la contention ou même l’anesthésie générale pour procéder à des traitements dentaires.

« L’animal ne juge pas et crée tout de suite un lien avec la personne. On redonne confiance à des enfants qui ne pensaient pas être capables de surmonter ce qu’ils considèrent comme une épreuve », ajoute la Dre Carrier.

Dans un premier temps, les jeunes patients sont invités à consulter le site internet de la clinique pour découvrir la photo de Colette. Dans la salle d’attente, ils ont ainsi déjà hâte de la rencontrer au lieu d’uniquement ruminer leur peur.

« L’enfant a la responsabilité d’emmener Colette dans la salle d’examen en tenant sa laisse. Il s’installe sur la chaise et le chien va s’installer à la hauteur de ses jambes. Il agit comme une couverture d’apaisement. Quand les petits patients sont anxieux, ils flattent Colette. » – Rachel Carrier

La zoothérapie chez le dentiste ne s’adresse bien évidemment pas aux personnes allergiques ou qui ont peur des chiens. Elle est également exclue de toute procédure qui impliquerait un saignement ou un risque d’infection.

« La majorité du temps, on utilise Colette pour un premier rendez-vous, lors d’un nettoyage ou pour un plombage », ajoute la dentiste, qui ne facture aucuns frais supplémentaires à ses patients pour le service de zoothérapie.

FAIRE APPEL À DES PROFESSIONNELS

Si la zoothérapie en clinique dentaire est un levier extraordinaire, c’est surtout une profession qui ne s’improvise pas. Il faut s’assurer que le zoothérapeute présent lors des visites soit certifié et qu’il ait une assurance responsabilité.

« Les chiens sont sélectionnés pour la zoothérapie en fonction de leurs aptitudes naturelles. Ils doivent être ouverts à l’autre et avoir un ressenti », souligne Sylvie Lamoureux, diplômée depuis 2015 à la suite d’une formation de 595 heures.

« À la maison, Colette est une tornade. Mais, dès qu’elle arrive en clinique, elle sait se mettre à off au moment opportun pour laisser l’individu entrer en contact avec elle. Je sais, dans un groupe, s’il y a des personnes plus colériques. Mon chien va s’installer devant elles ! Il faut savoir décoder le langage corporel du chien aussi », ajoute la zoothérapeute.

Grâce à Colette, une expérience qui s’avérait être un véritable calvaire pour certains parents s’est presque transformée en balade de santé.

« On a proposé à la maman d’une patiente handicapée cérébrale de 8 ans de faire appel à Colette. À chaque visite chez son ancien dentiste, la petite devait être installée sur sa mère avec des contentions. Grâce au chien, on a réussi à faire un nettoyage complet ! », se rappelle avec joie Sylvie Lamoureux.

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Championne de poésie à 7 ans malgré un handicap visuel


Une jeune fille de 7 ans a réussi a gagné le  Concours pancanadien de création littéraire braille, c’est un enfant débrouillard qui grâce à ces parents, elle pourra avoir un avenir
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Championne de poésie à 7 ans malgré un handicap visuel

 

Le reportage de Nicole Germain

Malgré son jeune âge, la petite Amélie Boucher a toute une histoire de vie. Née au Vietnam, complètement aveugle, elle a été adoptée par des parents québécois, eux aussi atteints d’un handicap visuel. Aujourd’hui âgée de 7 ans, elle vient de remporter un concours grâce à un poème écrit en braille.

Atteinte du syndrome de Peters, la petite Amélie a une vue très limitée.

« J’ai un œil qui ne voit pas, mais mon autre œil voit un peu. Je ne suis pas capable de lire avec mes yeux. Je lis avec mes doigts », explique-t-elle.

Son texte Les fleurs lui a valu le premier prix dans la catégorie Poème du Concours pancanadien de création littéraire braille de l’organisme INCA, qui vient en aide aux personnes aveugles.

« J’étais contente parce que je ne savais pas que j’allais gagner, se remémore la jeune fille de Québec. Mais quand je l’ai su, j’étais heureuse. »

Amélie Boucher lit le poème qui lui a permis de remporter un prix

Amélie Boucher lit le poème qui lui a permis de remporter un prix Photo : Radio-Canada

Sa mère, Véronique Vézina, explique que cet honneur a permis à sa fille de se sentir proche d’une communauté, elle qui ne côtoie pas d’autres enfants aveugles.

« C’était un sentiment d’appartenance parce que souvent à l’école, c’est régulier qu’elle nous dit « Pourquoi il n’y a pas d’enfants comme moi à l’école? » »

Malgré son handicap visuel, Amélie fréquente l’école ordinaire et y réussit très bien. Elle se déplace à l’aide d’une canne blanche et reçoit le soutien d’un orthopédagogue et d’un éducateur spécialisé pour l’apprentissage du braille.

« Si elle n’avait pas appris le braille, ce serait difficile de la scolariser, explique sa mère. On pourrait presque dire qu’elle serait analphabète. »

Ça lui donne accès à une multitude d’informations et à une multitude d’options pour son futur, en fonction de ce qu’elle voudra faire comme travail. Véronique Vézina, mère d’Amélie Boucher

Véronique Vézina, mère d'Amélie Boucher

Véronique Vézina, mère d’Amélie Boucher Photo : Radio-Canada

« On la comprend »

 

Lorsque Véronique et son conjoint ont entamé le processus d’adoption au Vietnam, ils avaient spécifié qu’ils étaient disposés à accueillir un enfant avec des besoins particuliers.

Peu de temps après, le service d’adoption leur a proposé de recevoir une jeune fille aveugle, un hasard pour les deux parents qui ont eux-mêmes une vue limitée.

« C’était quelque chose qu’on connaissait déjà donc je pense que ça nous a facilité la tâche pour s’embarquer dans cette aventure-là et pour être capable de soutenir Amélie dans son quotidien pour le futur », croit Mme Vézina.

On la comprend. On sait ce qu’elle vit […] Ça nous a facilité la vie, je pense, d’avoir un enfant qui avait les mêmes limitations que nous. Véronique Vézina, mère d’Amélie Boucher

Une vue qui décline

À son arrivée au Québec, Amélie a subi plusieurs chirurgies, dont une greffe de cornée dans l’espoir d’améliorer sa qualité de vie.

Les gains ont cependant été temporaires. Sa vue s’est détériorée depuis et sa mère indique qu’aucune autre greffe de cornée n’est possible pour l’instant.

Malgré son handicap, la jeune fille connaît bien peu de limites.

« Je fais du violon, du piano, de la flûte. »

Amélie Boucher joue du violon malgré son handicap visuel

Amélie Boucher joue du violon malgré son handicap visuel Photo : Radio-Canada

Amélie Boucher dit néanmoins qu’elle aimerait un jour retrouver complètement la vue.

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Ces 7 signes clairs indiquent que votre foie est malade!


Le foie est un organe important et quand il est malade, le corps se dérègle
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Ces 7 signes clairs indiquent que votre foie est malade!

 

Le foie est un des organes les plus importants du corps humain. Ce dernier nettoie votre sang, aide votre corps à synthétiser les glucides et les lipides provenant de votre alimentation, en plus de stocker les vitamines (A, D, K et E) essentielles au bon fonctionnement de votre corps. Cela étant dit, le foie est également un des organes les plus fragiles.

Plusieurs substances peuvent nuire à son bon fonctionnement, notamment l’alcool, les médicaments et le sel. Cela étant dit, que vous ayez abusé de ces substances dangereuses ou non, comment savoir si votre foie est malade? C’est simple! Vous n’avez qu’à vous fier à ces 7 symptômes.

1 – Des nausées

Il s’agit normalement du premier signe indiquant que votre foie est en difficulté. Si vos nausées surviennent après avoir mangé, il y a de très bonnes chances qu’elles soient liées à un problème de foie.

2 – Des selles très pâles

Quelques problèmes hépatiques sont liés à l’incapacité du foie à produire des quantités normales de bile. Certes, si votre corps produit des quantités insuffisantes de ce liquide biologique favorisant la digestion des lipides (et donnant la couleur brunâtre à vos excréments), il y a de bonnes chances que vos « crottes » soient extrêmement pâles, voire blanches.

3 – Des douleurs dans la partie supérieure de l’abdomen

Les problèmes de foie occasionnent fréquemment des pincements ou des sensations de brûlure dans la partie supérieure de l’abdomen,soit juste en dessous des côtes. Notez que c’est à cet endroit que se trouve votre foie.

4 – La jaunisse

Si votre peau se décolore et commence à tirer vers le jaune, c’est probablement à cause d’un problème de foie. Certes, quand cet organe produit trop de bilirubine, cette substance peut se retrouver en trop grande concentration dans le sang et dans l’organisme. Ce surplus donne un teint particulier à la peau.

5 – Des démangeaisons

Si de la bile s’accumule sous votre peau, de sévères épisodes de démangeaisons peuvent en découler.

6 – De la fatigue

Généralement, les gens souffrant de problèmes hépatiques se sentent faibles, manquent d’appétit et sont excessivement fatigués.

7 – Des saignements et des bleus

Lorsque le foie ne fonctionne pas correctement, le corps a de la difficulté à assimiler certains nutriments et certaines protéines. Cela rend la coagulation sanguine nettement plus difficile. Conséquemment, des saignements de nez et l’apparition d’hématomes peuvent survenir.

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La faiblesse des arguments pour le véganisme


Le végétalisme ou véganisme est-il le meilleur régime alimentaire pour être en santé ? Personnellement, j’en doute, car trop risque d’avoir certaines carences et de plus, ceux qui prône ce mode alimentaire, devraient savoir que beaucoup de produits sont fait avec des animaux, que ce soit des crèmes pour la peau, des crayons de couleur, de l’encre, des produits pharmaceutiques, etc.
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La faiblesse des arguments pour le véganisme

 

Certaines personnes prônent de façon insistante l’idée que l’être humain n’est plus obligé de consommer de produits d’origine animale pour subvenir à ses besoins nutritionnels. Par la publication de livres et au cours de conférences, elles font la promotion du véganisme, un régime très restrictif où l’on doit non seulement se priver de viande, mais aussi de tout produit animal, y compris le lait et les œufs. L’achat de cuir est proscrit, et certains véganes vont même jusqu’à refuser d’utiliser un couteau qui a déjà servi à couper de la viande.

La santé, l’éthique ou l’environnement justifient-ils un régime composé seulement de plantes ? Revue d’un argumentaire végane.

 

L’argument de la santé

Les études scientifiques montrent que les véganes sont généralement plus minces et ont un taux de cholestérol et une pression sanguine moins élevés que la moyenne, ce qui réduit leurs risques de maladies cardiaques. Il faut tenir compte du fait que c’est seulement une corrélation : comme le remarque une étude de 2014, il est possible que les véganes soient en meilleure santé sur certains aspects parce qu’ils ont un mode de vie en général plus sain que la moyenne des gens.

Par contre, le véganisme (aussi appelé végétalisme lorsqu’il ne concerne que l’alimentation) augmente les risques de carences nutritionnelles, particulièrement en ce qui concerne les vitamines B12 et D, le calcium et les omega-3. Certaines carences ne peuvent être détectées avant l’apparition de symptômes de troubles neurologiques. À moins de consommer des aliments artificiellement enrichis de ces nutriments, la consommation de suppléments est nécessaire.

Des carences en fer et en zinc ont également été observées chez les véganes, l’absorption de ses deux minéraux par l’organisme humain étant plus difficile lorsque leur origine n’est pas animale. Il n’est pas exclu qu’un régime végétalien puisse entraîner à long terme de l’anémie, de l’ostéoporose et des troubles neurologiques.

Alors qu’il existe un bon nombre d’études sur le végétarisme, peu d’études ont été effectuées sur le végétalisme. La différence entre les deux types de régimes est pourtant importante, car contrairement au végétalien, le végétarien ne se prive que de la viande proprement dite et pas nécessairement d’œufs ou de lait, ce qui réduit grandement les risques de carences en vitamine B12. Un plus grand nombre d’études sur les végétaliens est nécessaire pour avoir un portrait clair de leur état de santé à long terme.

De plus, la plupart des études sur les végétaliens ont porté sur un nombre de sujets insuffisant et sur une période de temps trop courte pour que ces études aient une grande valeur scientifique. Il est donc pour l’instant impossible de tirer des conclusions définitives concernant tous les risques que pose l’adoption d’un régime strictement végétalien pour la santé, d’autant plus qu’il n’existe aucune étude sérieuse sur les effets du végétalisme sur la santé à très long terme.

Il n’y a donc pas de consensus scientifique sur la sécurité du végétalisme, quoi qu’en disent les associations nationales de diététiciens. S’il n’y a pas de consensus parmi les scientifiques, il demeure donc un risque raisonnable. Pourquoi les gens devraient-ils prendre le moindre risque pour leur santé ?

L’argument moral

Voyons maintenant l’argument moral : faire souffrir un animal serait immoral, sauf en cas d’extrême nécessité. L’interdiction morale d’utiliser des animaux si cela les fait souffrir, comme la plupart des jugements moraux, est très difficile à fonder rationnellement.

À moins d’être un psychopathe comme Patrick Bateman dans American Psycho, nous sommes tous d’accord avec l’idée qu’il ne faut pas faire souffrir inutilement les animaux. Mais comme l’écrit Jérôme Lafond dans Lady boucherie, la plupart des gens ne savent pas à quel point les animaux nous sont utiles. Les produits comme les crèmes pour la peau et le dentifrice contiennent de la glycérine, obtenue à partir du suif. On retrouve du gras animal dans les crayons de couleur, les craies, diverses encres et dans les explosifs. Avec l’ossature, on fabrique des boutons, des manches en os, de la colle et des fertilisants. Avec les intestins, on fabrique les ligatures chirurgicales. Enfin, de nombreux produits pharmaceutiques tirent leur origine des bovins, comme l’héparine extraite des poumons de l’animal, qui aide à la coagulation du sang, ou aux glandes à partir desquelles on extrait l’insuline et l’adrénaline.

Les véganes avancent aussi l’argument que si on évite de faire souffrir sans nécessité un être humain parce qu’il a intérêt à ne pas souffrir, on devrait, par souci d’équité, éviter de faire souffrir sans nécessité les animaux. La prémisse de cet argument est fausse : ce n’est pas parce qu’ils ont intérêt à ne pas souffrir qu’on évite de faire souffrir les êtres humains. On ne fait pas souffrir inutilement les êtres humains parce que des siècles de philosophie morale et politique nous ont amenés, pour la bonne marche de la société, à choisir pour tous une égale dignité, quel que soit l’état ou la condition de chacun. Ce n’est certainement pas la capacité de ressentir de la douleur qui fonde la reconnaissance des droits, car nous reconnaissons aux personnes atteintes d’insensibilité congénitale à la douleur avec anhidrose (une anomalie génétique rare qui fait que la peau du patient ne possède pas de cellules réceptrices de la douleur), les mêmes droits qu’on accorde à tous les membres de l’espèce humaine.

Cette considération renverse également l’argument « végane » qui affirme qu’il n’est pas cohérent d’accorder plus de droits à un être humain handicapé qu`à une espèce animale qui serait plus intelligente que cet individu. On ne peut comparer un individu à une espèce. Je sais bien que la notion d’espèce ne représente qu’un nuage de moyennes statistiques, mais dans le cas de l’être humain, la différence entre le phénotype d’un humain et celui d’un chimpanzé est suffisamment grande pour éviter toute confusion dans la distinction entre l’humain et le non-humain.

Quoi qu’il en soit, l’argument est inacceptable parce qu’il repose sur une fausse analogie : l’argument présuppose en effet que faire souffrir un animal est identique au fait de faire souffrir un être humain. Le respect qu’on éprouve naturellement pour nos semblables, on ne l’éprouve pas naturellement pour tous les animaux et il est impossible de la commander, car on ne peut exiger de personne qu’il éprouve un sentiment.

Il y a bien sûr des humains qui ne respectent pas leurs semblables et c’est la raison pour laquelle l’État impose des peines pour forcer tous les humains, même ceux qui n’éprouvent pas de bienveillance naturelle envers leurs semblables, à respecter des lois permettant le bon fonctionnement de la société. Les lois servent à gérer des problèmes d’action collective.

Les animaux ne font pas partie de la société, car ils ne ressemblent pas suffisamment aux humains pour que ce qui s’applique aux humains puisse aussi s’appliquer aux animaux. Qui accepterait de considérer comme des personnes les rats qui envahissent son appartement ?

L’argument environnemental

Il est vrai qu’une diminution de la consommation de viande correspond en général avec une diminution de la pollution et du gaspillage de ressources. Je dis bien en général, car l’effet positif pour l’environnement dépend de ce qui est consommé comme substitut et d’où provient ce substitut.

80 % de la production mondiale d’amandes provient de la Californie, une région durement frappée par la sécheresse. Si l’on tient compte de la rareté de l’eau en Californie, est-il vraiment écologique de remplacer le lait de vache produit au Québec (là où l’eau est moins rare) par le lait d’amandes ? Les bovins permettent de transformer le fourrage en nourriture pour les humains. Bien qu’il faille absolument éviter le surpâturage, dans les régions du monde où les terres ne peuvent produire que du fourrage, ces régions où toute autre forme d’agriculture entraînerait une plus grande désertification des terres, n’est-il pas plus écologique de manger de la viande ?

Il faut aussi tenir compte du fait qu’au Québec, il est difficile d’être végane et de consommer majoritairement des produits locaux. Importer des aliments cause de la pollution en raison du transport, nuit à notre agriculture nationale et accapare des terres de pays en voie de développement qui devraient servir à nourrir leur propre population.

Même s’il est vrai que produire des végétaux pollue généralement moins que produire de la viande, cet argument ne justifie pas l’abstention complète de la viande prescrite par le végétalisme. L’argument justifie de façon suffisante une réduction de la consommation de viande, d’œuf et de produits laitiers, mais il est insuffisant pour justifier une abstinence complète. En effet, de seulement réduire sa consommation de viande peut suffire pour faire sa juste part pour protéger l’environnement.

Conclusion

Tout bien considéré, l’abstention complète de viande n’est rationnellement justifiée par aucun des arguments que nous avons évalués. Le végétalisme apparaît comme un extrémisme moral qui ne tient pas suffisamment compte des données empiriques actuellement disponibles.

Références

P. CLARYS, T. DELIENS, I. HUYBRECHTS, et coll, Comparison of Nutritional Quality of the Vegan, Vegetarian, Semi-Vegetarian, Pesco-Vegetarian and Omnivorous Diet, Nutrients, 2014;6(3):1318-1332.
W. HERRMANN, H. SCHORR, K. PURSCHWITZ, F. RASSOUL, V. RICHTER, « Total homocysteine, vitamin B12, and total antioxidant status in vegetarians », Clinical Chemistry, 47 (2001), pp. 1094-1101.
W. J. CRAIG, « Health effects of vegan diets », The American Journal of Clinical Nutrition, May 2009 vol. 89 no. 5.
T. J. KEY, P. N. APPLEBY, M. S. ROSELL, « Health effects of vegetarian and vegan diets », Proceedings of the Nutrition Society, Volume 65, no 1, February 2006, pp. 35-41.
G. FRASER, « Risk factors and disease among vegans », in G. FRASER ed. Diet, life expectancy, and chronic disease, Studies of Seventh-day Adventists and other vegetarians, New York, Oxford University Press, 2003, pp. 231-239.

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Un champ de patates datant de 3800 ans découvert au Canada


Les Premières Nations du Canada, il y a près de 4 000 ans savaient déjà travailler la terre pour cultiver l’ancêtre de la pomme de terre.
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Un champ de patates datant de 3800 ans découvert au Canada

 

Des restes de pomme de terre découverts sur la côte pacifique du Canada sont la « première preuve » que les populations autochtones d’Amérique du Nord cultivaient déjà des potagers il y a presque quatre millénaires.

Le champ de tubercules, découvert sur les terres ancestrales de la tribu Katzie, devenues aujourd’hui la Colombie-Britannique, est la « première preuve » de jardinage par les tribus de chasseurs-cueilleurs de la région pendant cette période, selon une étude publiée dans l’édition de décembre du journal Science Advances.

Les auteurs de cette étude, menée par Tanja Hoffmann et des archéologues de l’Université Simon Fraser, ont conclu que les populations autochtones de la région du nord-ouest Pacifique avaient aménagé des zones marécageuses pour augmenter la production de ces plantes alimentaires sauvages.

La tribu locale a vraisemblablement installé des pierres pour délimiter la culture et favoriser la pousse des wapatos, l’équivalent des pommes de terre d’aujourd’hui. Les chercheurs ont également découvert 150 fragments d’outils durcis par le feu sur le site d’excavation, qu’ils pensent être le bout de bâtons servant à travailler la terre.

L’équivalent antique de la pomme de terre, qui poussait entre octobre et février, était pour les tribus autochtones une importante source de féculents pendant les mois d’hiver. Les fouilles ont mis au jour 3768 wapatos, également appelées « patates indiennes ».

« Les restes que nous avons retrouvés étaient brun foncé ou noircis, et bien que seule la surface extérieure ait survécu sur la plupart des spécimens, certains contenaient également de la pulpe à l’intérieur », mentionne l’étude.

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