Le pouvoir de tes paroles


Nous oublions parfois, peut-être souvent que nos paroles peuvent porter plus que l’on pense. Elles peuvent autant blesser que faire grandir
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Le pouvoir de tes paroles

 

N’oubli jamais que tes paroles ont le pouvoir de détruire ou de construire, de décourager puis d’encourager, de guérir ou d’ouvrir des profondes blessures. Choisis tes paroles avec précautions.

Auteur inconnu

Ce photographe parti à la rencontre d’une tribu perdue de Mongolie


Un peuple qui a réussi un coup de maître en gardant leur manière de vivre malgré le tourisme intéressé par cette tribu qui vit en harmonie avec la nature
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Ce photographe parti à la rencontre d’une tribu perdue de Mongolie

 

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La civilisation humaine a parcouru beaucoup de chemin depuis les premiers jours de notre espèce. Quittant les grottes et les terres non aménagées, les humains ont bâti des cités auxquelles les premières générations n’auraient pu rêver.

La croissance généralisée de la mondialisation a rendu difficile la préservation de cultures historiques. C’est ce qui rend le peuple Doukha de Mongolie si fascinant et étonnant. La tribu nomade vit dans la même région depuis des siècles. Durant cette période, ils ont développé une relation spéciale avec les animaux sauvages. En fait, cette relation est si extraordinaire qu’elle va vous laisser bouche bée.

Heureusement pour nous, le photographe Hamid Sardar-Afkhami a récemment rendu visite à cette tribu perdue et a documenté ce qu’il a vu à travers une série de superbes clichés.

À travers sa culture unique, le peuple Doukha a développé une relation exceptionnelle avec les cerfs voisins. Ils les utilisent comme moyens de transport dans la région périlleuse dans laquelle ils ont élu domicile.

 

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Ils apprennent aux enfants à dresser un cerf dès le plus jeune âge.

 

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Les cerfs sont des compagnons dociles et doux, même pour les plus petits des enfants Doukhas.

 

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cette jeune fille se prépare pour laver un bébé cerf.

 

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Les Dhoukas sont aussi connus sous le nom de « Tsaatan », un mot qui signifie « éleveur de cerf ».

 

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Aujourd’hui, il ne reste qu’environ 44 familles Doukha, ce qui correspond à 200-400 individus. La population de cerf diminue elle aussi.

 

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Les Doukhas survivent principalement grâce à l’industrie du tourisme. Les gens visitent et payent pour assister à des représentations, pour de l’artisanat, et bien sûr, pour des promenades sur les cerfs.

 

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Ils ne font pas que dresser des cerfs. Ils dressent également des loups !

 

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Les Doukhas chassent des petits animaux des bois comme les lapins. Cela leur rapporte environ deux euros.

 

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Les Dhoukas dressent également des aigles royaux pour les aider à chasser

 

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La chasse à l’aigle est considérée comme un privilège. Ceux qui peuvent la pratiquer sont très respectés au sein de la tribu.

 

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Ils croient avoir une connexion spirituelle avec tous les animaux.

 

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Cette connexion leur permet de se sentir comme chez eux dans la nature et de préserver leur culture malgré l’influence grandissante du monde extérieur.

 

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C’est impressionnant de découvrir la tribu Doukha et sa relation avec le monde naturel. La façon dont ils ont préservé leur mode de vie est tout simplement incroyable.

http://bridoz.com/

Le Saviez-Vous ► Température, vague, éclair, vent : les records phénomènes météo les plus extrêmes


    L’Organisation météorologique mondiale valide si un record métrologique a lieu dans le monde depuis 1893. Voici quelqu’un de ces records
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    Température, vague, éclair, vent : les records phénomènes météo les plus extrêmes

    • Par Jean-Luc Nothias

      Depuis 1873, c’est l’Organisation météorologique mondiale qui valide les records des phénomènes météos, dont certains sont tombés cette année. Même si les technologies sont aujourd’hui bien plus précises, des records datant du début du XXe siècle sont toujours valables.

      Instance internationale, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) est l’autorité validant, ou non, les records météorologiques. Et même si aujourd’hui, les technologies sont bien plus précises qu’il y a un siècle, des records datant du début du XXe sont toujours valables.

      La vague la plus haute

      Ce record est tout nouveau: depuis le 13 décembre 2016, la plus haute vague homologuée est d’une hauteur de 19 mètres (soit la hauteur d’un immeuble de 8 étages). Elle a été mesurée dans l’Atlantique nord le 4 février 2013 entre l’Islande et le Royaume Uni par une station météorologique automatique montée sur bouée. Le précédent record de 18,275 m datait du 8 décembre 2007, relevé aussi dans l’Atlantique nord.

      Une vague s'écrase sur un phare lors d'une tempête au sud-est de la Grande-Bretagne en octobre 2013 - Photo d'illustration - REUTERS/Luke MacGregor

      La hauteur d’une vague, c’est la distance verticale entre son point le plus haut et le point le plus bas. Un chiffre difficile à avoir, de si hautes vagues ne rendant pas la mesure facile. Pourtant les témoignages de marins abondent, dépassant le point le plus haut de leur passerelle. Et les photos aussi, comme celle de l’extrémité du pont d’envol d’un porte-avion américain tordu d’une manière incroyable. Les autres éléments cruciaux sont la longueur de la vague et sa vitesse qui vont déterminer sa dangerosité pour les navires. Les observations satellitaires, aux estimations plus hautes, ne sont pas homologuées car elles donnent des moyennes. Quand aux vagues scélérates (+ de 30 m), l’OMM attend une preuve irréfutable.

      La plus longue période d’aridité

      Comme celui de la plus longue période aride jamais enregistrée sur Terre: à Arica, ville portuaire du nord du Chili, au bord du désert d’Atacama, il n’est pas tombé une seule goutte d’eau entre octobre 1903 et janvier 1916 soit 173 mois sans la plus minuscule pluie.

      La province d'Arica au Chili est connue comme l'endroit habité le plus aride au monde - Crédit: CLAUDIO SANTANA/AFP

      La température la plus froide dans le monde

      Même chose côté température. Sans grande surprise, la plus froide a été enregistrée en Antarctique, sur la base russe de Vostock. Là, le 10 juillet 1913, le thermomètre a affiché -89,2° C. Le fait que cette base de recherche soit à 3.420 m d’altitude rend certains chagrins qu’elle ne soit pas plus proche du niveau de la mer. Constamment occupée depuis 1912, jamais n’a été relevé plus froid. Sauf par un satellite de télédétection en 2010 qui a relevé depuis les airs un -93,2 °C en Antarctique, un record qui n’a pas été homologué par l’OMM.

      La base russe de Vostock en Antarctique - Antarctic Photo Library, U.S. Antarctic Program

      La température la plus froide en France et en Europe

      En France, Mouthe dans le Doubs tient la dragée haute aux autres avec -41,2°C le 17 janvier 1985, loin des records de La Réunion (-1°C) ou de Mayotte (13,9°C). Des records qui ne devraient pas tomber dans les décennies qui viennent (changement climatique aidant), contrairement à ceux du chaud. A noter qu’outre-mer, en Guadeloupe dans les Caraïbes, la température la plus froide jamais enregistrée est de 9,8°C. Et qu’à Mayotte, dans l’océan Indien, on n’a jamais connu moins de 13,9°C.

      Mouthe détient depuis 1985 le record de la température la plus froide enregistrée en France

      Côté Europe, il faut chercher au Groenland et en Russie (-66,1°C) respectivement en 1954 et 1978.

      La température la plus chaude dans le monde

      En Californie, à la sortie de la Vallée de la mort, c’est à Furnace Creek (la rivière de la fournaise), au Greenland Ranch près de la ville de Beatty, qu’a été relevé 56,7° le 10 juillet 1913.

      En Antarctique, la température la plus haute jamais enregistrée a été de 15,9° le 11 octobre 1976 à la base Ezperanza.

      La température la plus chaude en Europe et en France

      En Europe stricto sensu, Athènes a les lauriers avec 48,0° à l’ombre le 10 juillet 1977. En France, 44,1° ont été atteint dans le Gard, le 12 août 2003, à Conqueyrac et Saint-Christol-lès-Alès.

      Le plus lourd grelon du monde

      C’est un petit pamplemousse glacé de 1,02 gramme, tombé le 14 avril 1986 à Gopalganj, au Bangladesh, qui décroche la palme. De plus gros ont été annoncés par ci, par là, mais jamais homologué. C’est qu’il faut être rapide pour la mesure.

      Un jardin recouvert de grêlons aprè sune tempête à Les Esserts en Suisse en 2009 - REUTERS/Valentin Flauraud

      L’éclair et le plus grand et le plus long

      Pour la première fois de son histoire, l’OMM a validé en 2016 des records concernant les éclairs. En l’occurence, le plus grand, 321 kilomètres de longueur en distance horizontale en Oklahoma (États-Unis) le 20 juin 2007; et le plus long, 7,74 secondes le 30 août 2012 dans le sud de la France, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

      Le vent le plus fort

      Le 10 avril 1996, aux Iles Barrow (Australie), la vitesse maximale de vent jamais enregistrée à la surface du sol a été de 407, 164 km/h lors du passage d’un ouragan. Le précédent record datait de 1949. Là aussi, des tentatives pour décrocher le ponpon ont échoué et on ne compte plus le nombre d’appareils de mesure envolés ou détruits sur place. Mais, changement climatique aidant, ce record pourrait tomber dans les années à venir.

      http://www.lefigaro.fr/

      Un sapin de Noël héberge jusqu’à 25.000 invertébrés !


      Ceux qui ont fêté Noël et qu’ils ont décoré un sapin naturel pour l’occasion, vous seriez peut-être surpris du nombre inimaginable qui se sont invités par la même occasion. Pendant l’hiver, plusieurs insectes sont en hibernation sur le sapin, comme les araignées, acariens, mites etc.. Et à la chaleur, c’est pour eux un printemps hâtif. Il n’y a pas de risque sauf que pour les allergies
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      Un sapin de Noël héberge jusqu’à 25.000 invertébrés !

       

      Delphine Bossy, Futura-Sciences

       

      Un arbre de Noël est couvert d’arthropodes. Ces petites bêtes s’y nichent pour hiberner tranquillement durant l’hiver. On peut compter jusqu’à 25.000 acariens, poux, araignées… sur le même arbre.

      Qu’il soit bien décoré ou non, rien n’y changera, le sapin de Noël grouille de petits invertébrés. Acariens, mites, araignées, poux… tous ces discrets rampants nichent dans l’arbre et se retrouvent dans les ménages le soir du réveillon. D’après Bjarte Jordal, de l’université de Bergen, ces arbres peuvent héberger jusqu’à 25.000 individus. Si certains en doutent, une expérience simple permet de s’en convaincre : secouer son sapin de Noël sur une nappe blanche pour découvrir ce qu’il cache.

      En hiver, certains petits arthropodes hibernent, ou, dirait un informaticien, passent en veille prolongée. Afin de de se reposer paisiblement durant les heures froides de l’hiver, acariens, poux et autres petits arthropodes, ralentissent leur métabolisme jusqu’à presque rien. Mais lorsque le sapin est installé bien au chaud, les animaux, brusquement réchauffés, sont déboussolés. Croyant le printemps arrivé, ils se réveillent.

      Picea pungens « Montgomery » de Pologne, un conifère de la famille des pinacées. On le surnomme sapin bleu du Colorado car c’est dans cette région des États-Unis qu’un botaniste, Charles Parry, le découvrit en 1862. © Nova, GNU Free Documentation License, Version 1.2

      Picea pungens « Montgomery » de Pologne, un conifère de la famille des pinacées. On le surnomme sapin bleu du Colorado car c’est dans cette région des États-Unis qu’un botaniste, Charles Parry, le découvrit en 1862. © Nova, GNU Free Documentation License, Version 1.2

      Un arbre de Noël coupé en arrière-pays est plus riche en arthropodes qu’un arbre issu de cultures dédiées. Mais que l’on se rassure, ces petites bêtes ne sont pas dangereuses. De plus, la majorité des espèces vit dans l’arbre. Le sapin est leur habitat et elles ne devraient pas avoir envie de visiter le foyer. S’ils ne sont pas dangereux, certains acariens peuvent tout de même déranger les personnes allergiques.

      Certains ont déjà évoqué le risque de transmission de tiques. Mais il est bien faible. En Norvège, en moyenne trois arbres par an contiennent des tiques et il faudrait que l’animal de compagnie se niche au pied de l’arbre et devienne vecteur de transmission. Et si tique il y a, lorsque l’arbre arrive au foyer, il est en hibernation et lorsque l’arbre quitte le foyer, l’acarien est déjà mort. Bjarte Jordal relativise :

      « Il y a plein de bêtes dans les plantes en pot ! Il n’y a rien de différent avec les arbres de Noël ».

      http://www.futura-sciences.com/

      Un aventurier se fait piquer par la fourmi qui inflige la pire douleur du règne animal


      Ce n’est pas la première fois qu’on voit ce genre d’expérience extrême, même des documentaires ont été fait sur cette fourmi et d’une tribu en Amazonie qui se font piquer volontairement pour un rite de passage. Mais, aujourd’hui, ce genre d’expérience par des aventuriers est un fou à mon avis, car ils savent que cela est vraiment douloureux par ceux qui ont passé avant eux
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      Un aventurier se fait piquer par la fourmi qui inflige la pire douleur du règne animal

       

      Repéré par Jean-Laurent Cassely

      Le procédé commence à être connu, mais reste divertissant pour les spectateurs.

      La fourmi du genre Paraponera est communément appelée fourmi balle de fusil parce que sa piqûre est si douloureuse qu’on la compare… à une balle de fusil ou de revolver. Coyote Peterson, aventurier, animateur de télévision et habitué des expériences extrêmes, a donc voulu montrer face caméra ce que ça faisait d’être mordu par l’insecte connu pour infliger la douleur la plus intenable du règne animal.

      La vidéo est en elle-même une performance, tant l’homme parvient à faire monter la pression durant une dizaine de minutes d’approche de la malheureuse fourmi qui, vaquant à ses occupations dans une forêt du Costa Rica, n’est pas irrésistiblement attirée de prime abord par la chair du présentateur.

      À force de malice et d’insistance et après une première tentative ratée (10 minutes 30 secondes sur la vidéo), il finira par obtenir la piqûre redoutée et recherchée (à partir de 12 minutes 30 secondes) en attrapant la fourmi à l’aide d’un petit forceps et en la posant sur son bras…

      Filmer sur YouTube sa souffrance après une piqûre auto-infligée de fourmi balle de fusil est devenu une sorte de rite de passage, un marronnier Internet au même titre que l’instagram de burger, quoique réservé à une population d’internautes plus jusqu’au-boutiste dans sa quête d’attention. L’une des plus pathétiques est celle d’un comédien australien qui se prête au jeu un peu usé de l’ethnologie télévisée avec une tribu amazonienne dont il teste les rites. Parmi ceux-ci, figure donc la piqûre de fourmi, ici dans une variante intéressante: des gants à enfiler, à l’intérieur desquels ces fourmis sont insérées.

      En 2008, déjà, un candidat à la souffrance ultime était filmé lors du rite de la piqûre par la chaîne Discovery.

      http://www.slate.fr/

      Comment bien communiquer avec son chien


      Le langage de la parole, le langage corporel et l’intonation sont très importants pour communiquer avec son chien. Le langage de bébé est inutile et personnellement, je trouve cela n’a pas sa raison d’être quand on veut communiquer avec les animaux
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      Comment bien communiquer avec son chien

       

      La communication est la base d’une relation saine, stable et équilibrée avec son chien. Et si les animaux ne parlent pas, ce n’est pas pour autant qu’ils ne communiquent pas… bien au contraire ! 

      Communication orale

      Il n’est pas nécessaire d’apprendre à parler « chien » pour pouvoir communiquer avec son chien ! Inutile de vous mettre à aboyer ou même de lui parler comme à un bébé.

      « Parler chien », c’est avant tout parler « humain ».

      D’après une récente étude menée par les chercheurs de l’Université Hungary’s Eötvös Loránd University, les chiens sont tout à fait à même de comprendre ce que nous disons. Si nous savions déjà qu’ils étaient capables d’assimiler un certain nombre de mots – correspondant généralement à des ordres (« assis », « couché », « laisse ») ou à des mots-clés tels que « croquettes », ou « promenade » – cette étude a révélé qu’ils sont également capables de reconnaître nos intonations. Plus précisément, l’hémisphère gauche de leur cerveau reconnaît les mots tandis que l’hémisphère droit s’active selon nos intonations. Exactement comme l’être humain !

      Autrement dit, si vous dites à votre chien « c’est bien, bon chienchien » sur un ton énervé, il pourra être assez déboussolé. Pour lui, les mots doivent être accompagnés de la bonne intonation. Dans le cas présent, puisqu’il s’agit de le féliciter, il faudra donc prendre une voix enjouée, voire aigüe, comme celle qu’ont les chiens contents. A contrario, une voix grave est signe de mécontentement, voire de menace.

      Langage corporel

      Le langage corporel est également très important. On sous-estime son pouvoir, et pourtant… il accompagne réellement nos mots et nos intonations. Il est d’ailleurs indispensable pour pouvoir communiquer avec les chiens sourds !

      Mais pas seulement : tous les chiens, et notamment les chiots, ont besoin d’entendre, mais aussi de voir leurs maîtres qui leur parlent. En effet, lorsque l’on enseigne un ordre à son chien, il faut généralement accompagner le mot-clé à une gestuelle : ainsi, pour apprendre à son chien à s’asseoir, il faut lui dire « Max, assis », en pointant son doigt au-dessus de sa tête et en reculant sa main vers l’arrière. Pour lui apprendre à se coucher, il faut lui dire « Max, couché », en descendant sa main de sa truffe jusqu’au sol.

      Mais au-delà des ordres, le langage corporel permet de nouer une vraie relation avec son chien. Cela passe par des témoignages d’amour, des caresses, des gestes doux plutôt que violents ou nerveux. Enfin, les expressions de votre visage sont un repère pour votre chien : grâce à celles-ci, il voit tout de suite dans quel état d’esprit vous vous trouvez. Impossible de mentir à un chien.

       

      https://wamiz.com

      Pourquoi ne gardons-nous (presque) aucun souvenir de notre prime enfance?


      Quel est votre plus lointain souvenir ? Est-ce un vrai souvenir ou simplement un souvenir suite à des photos d’enfance ou bien par les récits raconter plusieurs fois par les parents ou autre ? Moi, j’ai des brides avant et pendant mes 4 ans. D’une chambre dont j’avais peur la nuit d’une boite de lumière, Mon premier jour à la maternelle à 5 ans et les 3 couettes que ma grande soeur me faisait entre autres
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      Pourquoi ne gardons-nous (presque) aucun souvenir de notre prime enfance?

       

      Child | Gep Pascual via Flickr CC License by

      Child | Gep Pascual via Flickr CC License by

      Jeanne Shinskey

      Le langage est un autre facteur primordial pour comprendre le fonctionnement de la mémoire chez les bébés.

      Nous ne nous rappelons que de très peu d’événements qui ont eu lieu avant nos sept ans, et il est fort rare de garder des souvenirs de ses trois ou quatre premières années. Et quand nous essayons de nous remémorer cette période de notre vie, il est souvent difficile de savoir si nos souvenirs sont authentiques ou s’il s’agit de simples recompositions mentales issues des photos ou des histoires que nous ont racontées les autres.

      Ce phénomène, connu sous le nom d’«amnésie infantile» tourmente les psychologues depuis plus d’un siècle –et nous ne le comprenons toujours pas très bien.

      Il semblerait que si nous ne nous souvenons pas de cette période, c’est que la mémoire des nourrissons et des tout-petits n’est pas encore complètement développée. Pourtant, dès six mois, les bébés sont capables d’utiliser leur mémoire à court terme (gardant des souvenirs pendant plusieurs minutes), et leur mémoire à long terme (avec des souvenirs qui perdurent des semaines, voire des mois).

      Une étude démontre ainsi que des enfants de six mois qui ont appris à actionner un levier pour actionner un train électrique se souviennent comment faire pendant deux à trois semaines après avoir joué. Les enfants d’âge préscolaire, quant à eux, sont capables de se rappeler d’événements qui remontent à plusieurs années. Il n’est cependant pas certain que ces souvenirs soient véritablement autobiographiques, c’est-à-dire qu’il s’agit d’événements personnellement pertinents qui se sont produits en un temps et un lieu spécifiques.

      La mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire

      Évidemment, la mémoire des bébés n’est pas comparable à celle des adultes, puisqu’elle continue à se développer jusqu’à l’adolescence. D’ailleurs, l’amnésie infantile s’explique peut-être par la mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire; c’est même la théorie la plus plausible à ce jour. Ces processus impliquent plusieurs régions du cerveau et incluent la formation, la consolidation et enfin la récupération des souvenirs.

      Par exemple, l’hippocampe, que l’on pense responsable de la formation des souvenirs, continue à se développer au moins jusqu’à l’âge de sept ans. Ce qu’on nomme amnésie infantile chez les adultes (l’incapacité à se remémorer des souvenirs en deçà de trois ans et demi) ne vaut pas pour les enfants et les adolescents, dont les souvenirs peuvent remonter à plus loin. Ainsi, le problème est peut-être moins de former des souvenirs que de les consolider.

      Mais cela n’explique pas tout. Le langage est un autre facteur primordial pour comprendre le fonctionnement de la mémoire chez les bébés. Entre leur première et leur sixième année, les enfants passent des premiers balbutiements à la maîtrise de leur langue maternelle, de sorte que d’importants changements de leur capacité d’expression chevauchent la phase d’amnésie infantile. Ces changements comprennent l’utilisation du passé, de mots liés à la mémoire comme «souvenir» et «oublier», et les pronoms personnels, comme «mon» ou «ma».

      On peut en conclure que la capacité d’un enfant à verbaliser au sujet d’un événement au moment où celui-ci se passe prédit plus ou moins à quel point il s’en souviendra des mois ou des années plus tard. Dans le cadre d’une expérience, des tout-petits ayant fréquenté les services d’urgence après des blessures courantes ont été interrogés. Les enfants de plus de 26 mois, qui pouvaient déjà parler de l’événement à l’époque où il s’est produit, s’en rappelaient jusqu’à cinq ans plus tard, alors que ceux de moins de 26 mois, qui ne pouvaient pas en parler à l’époque où il s’est produit, ne se rappelaient presque rien voire rien du tout. Cela tend à prouver que les souvenirs formés en phase de pré-verbalisation sont perdus s’ils ne passent pas par le langage.

      L’influence de la culture et de l’environnement social

      Cependant, la plupart des recherches qui se penchent sur le rôle de la langue dans la mémoire se concentrent sur une forme particulière d’expression, la narration, et sur sa fonction sociale. Quand les parents évoquent des souvenirs communs avec de très jeunes enfants, ils leur enseignent implicitement des compétences narratives – à savoir quels types d’événements sont importants à retenir, et comment structurer un récit pour se faire comprendre.

      Contrairement à une simple description factuelle, la capacité à évoquer des souvenirs revêt une fonction sociale, puisqu’elle suppose un partage d’expérience avec les autres. C’est ainsi que les histoires que l’on raconte en famille maintiennent l’accessibilité des souvenirs au fil du temps, tout en améliorant la cohérence du récit en termes de chronologie des événements, de thématique et de charge émotionnelle. Plus une histoire est cohérente, mieux elle sera retenue. Les adultes maoris (peuple autochtone de Nouvelle-Zélande) ont des souvenirs d’enfance très anciens: ils arrivent à se remémorer des événements vécus à l’âge de deux ans et demi. Ce record absolu, que l’on n’a retrouvé dans aucune autre société jusqu’ici, est lié à la façon si évocatrice dont les parents maoris racontent les histoires familiales.

      La capacité à évoquer des souvenirs revêt des fonctions sociales différentes en fonction des cultures, ce qui induit des différences culturelles en termes de quantité, de qualité et d’ancienneté des souvenirs autobiographiques précoces. Les adultes ayant grandi dans des environnements qui valorisent l’autonomie (Amérique du Nord, Europe) ont tendance à rapporter des souvenirs d’enfance plus anciens et plus nombreux que les adultes qui ont connu des cultures plus attachées à la dépendance entre les membres de la famille (Asie, Afrique).

      Les récits se précisent

      Dans les cultures qui favorisent l’autonomie, les souvenirs évoqués par les parents ont davantage trait aux expériences individuelles des enfants, à leurs préférences et à leurs sentiments, et moins à leurs relations avec les autres, aux routines sociales et aux normes comportementales. Par exemple, un enfant américain se rappellera avoir reçu une médaille d’or à l’école maternelle alors qu’un enfant chinois se souviendra plutôt d’avoir appris telle chanson à l’école maternelle.

      Bien qu’il y ait encore beaucoup de choses que nous ne comprenons pas sur l’amnésie infantile, les chercheurs progressent. Il y a notamment de plus en plus d’études prospectives longitudinales qui étudient des individus sur le long terme, depuis leur enfance. Cela permet d’obtenir des récits précis des événements, ce qui vaut mieux que de demander rétrospectivement à des adolescents ou des adultes de se rappeler d’événements passés qui ne sont pas documentés. De plus, à mesure que les neurosciences avanceront, il y aura sans doute davantage d’études associant le développement du cerveau au développement de la mémoire. Cela devrait nous aider, outre les récits, à développer d’autres façons de mesurer la mémoire.

      Toutefois, même si nous ne pouvons pas nous rappeler explicitement d’événements spécifiques vécus dès notre plus jeune âge, l’accumulation de souvenirs liés à notre prime enfance laisse des traces qui influencent durablement notre comportement. Les premières années de notre vie sont donc paradoxalement à la fois celles que nous oublions et celles qui marquent à tous jamais les adultes que nous sommes.

      Cet article a été initialement publié sur le site The Conversation

      http://www.slate.fr/