Le bonheur


On ne peut prévoir le bonheur, bien sûr, nous attendons souvent des évènements heureux, mais l’avenir demeure un inconnu, alors que le moment présent est a vivre maintenant. Parmi ces moments, il faut être ouvert au bonheur
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Le bonheur

 

Le bonheur n’est pas quelque chose que tu planifies pour le futur, c’est quelque chose que tu conçois pour le présent

Jim Rohn

Ce talentueux artiste transforme les ombres d’objets du quotidien


Il faut beaucoup de créativité de faire des dessins à partir des ombres d’objets quotidien
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Ce talentueux artiste transforme les ombres d’objets du quotidien

 


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VINCENT BAL / FACEBOOK

 

Vincent Bal est un réalisateur belge. Il adore dessiner depuis qu’il est enfant et il se trouve qu’il est assez talentueux et surtout très créatif! Il n’a jamais hésité à utiliser ses dessins pour faire des storyboards ou pour mieux expliquer à son équipe ses idées.

Il a dirigé plusieurs films mais sa récente création a boosté sa popularité. Il a en effet créé une page Facebook qui a rapidement connu un énorme succès : Shadowology – The art of Vincent Bal. Cette soudaine popularité l’a surpris mais il en est bien évidemment très content.

L’idée lui est venue tout simplement. Alors qu’il travaillait sur un nouveau script, il a remarqué que sa tasse de thé faisait une très jolie ombre sur la feuille de papier qui était à côté. Il a donc commencé à dessiner quelques lignes en utilisant l’ombre avant de se rendre compte que ça ressembler beaucoup à un éléphant.

Il a posté son travail sur Facebook et très vite l’image est devenue virale. Il a donc continué à faire des dessins à partir d’ombres, tous les jours, et a désormais une très belle petite collection de dessins. N’hésitez pas à allez voir ses photos.

« Depuis tout petit j’ai toujours aimé faire des petits dessins »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« Venant de Belgique, le pays de Tintin et de Lucky Luke, mon rêve c’était évidemment d’être dessinateur de BD »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« Mais le dessin et les études (et mon attraction pour le grand écran) m’ont poussé sur la voie de la réalisation »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« Pendant que je travaillais sur un nouveau script en avril dernier, j’ai remarqué que ma tasse à thé faisait une jolie ombre sur une feuille de papier »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« J’ai tracé quelques lignes et soudain c’était l’ombre était devenue un éléphant »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« Je l’ai pris en photo avec mon téléphone et je l’ai posté sur Facebook »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« Avant même que je m’en rende compte, l’image était partagée et likée comme jamais. J’étais vraiment surpris de voir qu’autant de gens aimaient les jeux d’ombres »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« Depuis ce jour je poste un dessin par jour »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« Des fois avec des ombres, des fois avec des objets, mais toujours avec une punchline taquine »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« J’aime le fait que ce soit rapide. J’ai une idée, je l’exécute, je trouve un public, le tout en moins d’une demie heure »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« J’adore cette liberté. Il n’y a pas de restrictions »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

« J’ai juste à regarder une ombre et voir si je reconnais une forme »

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VINCENT BAL / FACEBOOK

Une ballade en amoureux à la plage?

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VINCENT BAL / FACEBOOK

Tellement élégant ces notes de musique

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VINCENT BAL / FACEBOOK

L’adaptateur de la voiture devient une gazinière, miam miam

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VINCENT BAL / FACEBOOK

Génial pour une ambiance nocturne

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La spatule en bois est astucieuse

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VINCENT BAL / FACEBOOK

Qui aurait cru qu’on pouvait faire un Homer Simpsons avec l’ombre d’une chaussure?

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VINCENT BAL / FACEBOOK

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Le Saviez-Vous ► Plusieurs animaux se sont retrouvés au centre des débats en 2016


Des animaux ont eu la vie dure au Canada, certains sont dû aux manques de vigilance de leur propriétaire, des combats de chien, des cruautés envers les animaux ….
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Plusieurs animaux se sont retrouvés au centre des débats en 2016

 

Les animaux semblent se faufiler dans l’actualité chaque année. Mais en 2016, plusieurs d’entre eux se sont retrouvés au centre des débats juridiques et politiques au Canada.

Voici un aperçu des bêtes qui ont pris le plus de place dans l’actualité de cette année:

Les pitbulls de Montréal

Le décès de la Montréalaise Christiane Vadnais, qui a été attaquée par un chien dans sa propre cour a provoqué un débat politique enflammé dans la métropole québécoise qui a abouti devant les tribunaux. Dans la foulée du drame, le maire de Montréal, Denis Coderre, a décidé d’adopter un règlement pour interdire les nouveaux chiens de type pitbull sur le territoire. Les Montréalais qui avaient déjà des chiens de ce type devront également se soumettre à des règles strictes lorsque leur animal sera à l’extérieur.

Le règlement a rapidement été contesté par la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) en cour, qui avait suspendu temporairement l’ordonnance, avant que la Cour d’appel ne renverse cette suspension en partie. La SPCA de Montréal plaidait que le règlement était discriminatoire, déraisonnable et non applicable. À la fin du mois de novembre, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a annoncé qu’il ne portera aucune accusation contre le propriétaire du chien qui avait attaqué Mme Vadnais, ce qui démontrait la nécessité, selon le maire Coderre, d’implanter son règlement.

Les capybaras de Toronto

Les gros rongeurs se sont évadés du zoo de Toronto, situé au centre-ville de Toronto, en mai et sont restés au large pendant des semaines dans l’immense zoo de High Park. Les employés de l’établissement sont finalement parvenus à attraper les animaux, âgés de seulement six mois, qui ont ironiquement été baptisés Bonnie et Clyde.

La recherche des deux bêtes a inspiré le mot-clic « CapybaraWatch » en ligne et a mené à la création de parodies de comptes Twitter qui mettaient des messages en ligne de la perspective des deux rongeurs, faisant du mâle et de la femelle de petites célébrités. Les employés du zoo, ont, depuis placé des pièges situés près des cours d’eau, puisque les capybaras aiment se cacher dans l’eau. L’un d’entre eux a finalement été retrouvé le 12 juin, tandis que l’autre a poursuivi sa cavale jusqu’au 28 juin. La fuite de Bonnie et Clyde aurait coûté à la ville 15 000 $.

Le python du Nouveau-Brunswick

Au terme d’un procès très émotif en novembre, un jury du Nouveau-Brunswick a déclaré Jean-Claude Savoie non coupable de négligence criminelle ayant causé la mort de deux bambins, il y a trois ans. Le python de Séba de M. Savoie s’était enfui de son enclos et avait parcouru une conduite de ventilation pour atterrir dans le salon où dormaient Noah Barthe, âgé de quatre ans, et Connor Barthe, âgé de six ans. Un médecin légiste qui a pratiqué l’autopsie a indiqué que les garçons étaient morts d’asphyxie et que leurs corps étaient couverts de morsures de serpent.

Les enfants, qui étaient les meilleurs amis de l’enfant de M. Savoie, avaient passé la journée à s’occuper d’animaux et à jouer dans la ferme du père de M. Savoie. Ils avaient finalement dormi dans l’appartement de l’accusé, qui était au-dessus du magasin d’animaux duquel il était propriétaire à l’époque. Un ancien responsable des reptiles au Jardin zoologique de Toronto a témoigné lors du procès que les serpents devenaient plus agressifs lorsqu’ils détectent la présence de nourriture _ une attaque aurait été peu probable si les enfants n’avaient pas eu l’odeur d’animaux sur eux.

Le singe du Ikea

En août l’ancienne propriétaire du célèbre macaque japonais Darwin, Yasmin Nakhuda, a organisé une soirée chez elle pour ses sympathisants, où elle a rencontré ses deux nouveaux singes, Caesar et Diva. Les invités ont convergé vers la propriété luxueuse de Mme Nakhuda, où ils ont pu prendre des photos avec ses autres animaux – deux ânes miniatures, un kangourou appelé Wall-E, quelques alpagas, deux ouistitis, deux furets, ainsi qu’un renard noir et blanc.

Mme Nakhuda a déménagé là-bas après avoir perdu son « fils », Darwin, un macaque japonais qui s’était échappé de sa voiture pour se promener dans un magasin Ikea. Les images du petit singe portant une veste en mouton beige ont fait le tour des médias sociaux et ont mené à une bataille judiciaire, qui a mené à la perte de la garde de Darwin, qui vit maintenant dans un sanctuaire pour primates.

De présumés chiens de combat en Ontario

En janvier dernier, un organisme de protection des animaux a entamé des procédures judiciaires pour tuer 21 chiens saisis lors d’une descente policière dans une maison où il y aurait eu des combats entre chiens. La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux de l’Ontario (SPCA) et la police de Chatham-Kent ont saisi 31 chiens en octobre 2015 d’une résidence de Tillbuty en Ontario. Cinq personnes font face à plus de 300 chefs d’accusation liés à la cruauté envers les animaux et à la possession d’armes. Trois des chiens ont été euthanasiés pour des raisons médicales, mais la SPCA ontarienne demande à la cour la permission de tuer 21 autres chiens pour des raisons comportementales.

La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux des États-Unis a évalué les chiens et a jugé qu’ils étaient parmi les chiens les plus agressifs qu’elle a eu à examiner. Les bêtes sont gardées dans un lieu secret depuis plus d’un an, maintenant, alors que l’affaire se prépare à être traitée par les tribunaux. Le commentateur sportif Don Cherry s’est même invité dans le débat, demandant aux citoyens de contribuer à un fonds pour sauver les chiens.

Des bélugas décédés

Deux bélugas, une mère et sa fille, sont morts mystérieusement à neuf jours d’intervalle à l’aquarium de Vancouver en novembre. Des représentants de l’établissement ont affirmé que la mère, Aurora âgée de 28 ans, et Qila âgée de 21 ans, avaient démontré des symptômes semblables avant leur décès, mais les experts n’ont pas réussi à identifier le problème de santé dont elles souffraient. Il s’agissait des deux derniers bélugas de l’aquarium, bien qu’il soit propriétaire de cinq autres qui sont actuellement hébergés aux États-Unis. Aucun d’entre eux ne sera envoyé à Vancouver pour l’instant et l’établissement prévoit suspendre l’expansion de sa section sur les bélugas.

Les ours, les pintades et le paon de Marineland

À la fin du mois de novembre, la Société de protection contre la cruauté envers les animaux de l’Ontario a déposé cinq accusations de cruauté contre Marineland à la suite d’une inspection. Les accusations impliquent des ours, des pintades et un paon. Le parc d’attractions a rejeté ces accusations et a promis de « se défendre vigoureusement » en cour. Il a aussi dit que les accusations faisaient suite à une plainte déposée par « un ancien employé qui a été congédié pour ses piètres résultats et un comportement inapproprié ».

Les pingouins noyés

Sept pingouins se sont noyés au zoo de Calgary au début de décembre. Selon des organismes de protection des animaux en captivité, ces étranges noyades prouvent la nécessité d’installer des caméras de surveillance dans tous les enclos. Les responsables du zoo ont précisé que la colonie de 22 pingouins allait bien lorsqu’un gardien a quitté le bassin en après-midi, mais sept d’entre eux ont cependant été retrouvés morts lorsque le personnel est arrivé, le lendemain matin. Le directeur du zoo, Jamie Dorgan, a déclaré que des employés avaient réalisé des tests concernant la température, l’aération et l’eau des bassins mais rien d’anormal n’a été découvert.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La plus vieille eau sur Terre trouvée en Ontario


Une eau vieille de deux milliards d’années à été découvert à Timmins dans la province d’Ontario au Canada. Elle serait la plus vieille eau du moins jusqu’à maintenant. Bien entendu, elle n’est pas consommable, car, en autre, elle est 8 fois plus salée que la mer. Selon, les scientifiques, cela pourrait peut-être aider à détecter de l’eau en Mars.
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La plus vieille eau sur Terre trouvée en Ontario

 

Des échantillons d'eau prélevés dans une mine ontarienne.

Des échantillons d’eau prélevés dans une mine ontarienne.   Photo : Université de Toronto/G. Wunsch

Des chercheurs de l’Université de Toronto affirment avoir trouvé la plus vieille eau sur Terre au fin fond d’une mine de Timmins, en Ontario.

RADIO-CANADA AVEC LA PRESSE CANADIENNE

Selon la Pre Barbara Sherwood Lollar, qui a dirigé l’équipe de chercheurs, l’eau qui se trouvait à environ trois kilomètres sous terre serait âgée d’environ deux milliards d’années.

En 2013, les chercheurs avaient découvert au même endroit de l’eau de 1,5 milliard d’années. C’est en cherchant encore plus creux qu’une source encore plus vieille a été détectée.

Le Dr Oliver Warr, également de l’Université de Toronto, affirme que l’eau contient de l’hélium, de l’argon, du néon, du krypton et du xénon. Ces gaz s’accumulent au fil du temps dans les fluides emprisonné dans les fractures rocheuses. Le calcul de la quantité de chaque gaz accumulé dans l’eau a permis aux chercheurs d’estimer l’âge de l’eau.

Un cocktail chimique exotique

Cette eau est jusqu’à huit fois plus salée que l’eau de mer, et présente quelques traces de métaux.

« Elle ne vous tuera pas si vous la buvez, mais son goût sera tout à fait dégoûtant. », prévient le Dr Warr.

L’analyse de ce liquide, également qualifié de nauséabond, permettra de comprendre davantage l’arrivée de l’eau sur Terre et son rôle dans l’apparition de la vie.

Cette découverte a aussi des implications pour la recherche de vie sur Mars, puisque le Bouclier canadien, où la vieille eau a été retrouvée, ressemble au sous-sol de la planète rouge.

Les scientifiques pensent qu’on pourrait détecter un jour de l’eau, très riche en énergie, enfouie quelque part dans les entrailles de Mars.

Les résultats de la recherche ont été présentés la semaine dernière à la rencontre automnale de l’Union américaine de géophysique, à San Francisco.

http://ici.radio-canada.ca/

Le sucre, ce faux excitant


Trop du sucre est mauvais pour tout le monde cela, on le sait. On a surement entendu ou nous-même prétendu que le sucre était un fort excitant pour les enfants, en somme nous sûr, ou ce n’est pas plus tôt l’évènement qui est excitant ?
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Le sucre, ce faux excitant

 

Un enfant qui mange du sucre serait plus énervé et son comportement changerait. Voilà un mythe que démolit le professeur en psychologie Mathieu Gagnon.

Tout est question de perception, affirme en entrevue Mathieu Gagnon à L’Heure de pointe Acadie.

Mathieu Gagnon affirme qu’aucune étude scientifique ne confirme que le sucre procure une surdose d’énergie aux enfants qui en consomment. L’énervement serait plutôt associé au contexte dans lequel l’enfant mange du sucre. Une fête, l’Halloween, autant d’occasions où l’enfant peut jouer plus qu’à l’habitude et est exposé à plusieurs stimuli.

Les adultes attribuent à tort, selon lui, cet état de surexcitation au sucre, et la science le prouve.

«Lorsque quelqu’un est en hypoglycémie, que son taux de sucre est trop bas, la personne peut prendre une boisson ou autres aliments sucrés pour reprendre des forces».

 L’idée que le sucre donne une surcharge d’énergie viendrait de là.

Une étude a observé à court terme l’impact de manger du sucre.

«Pour les besoins de l’étude, on a donné à des enfants une boisson sucrée à l’aspartame avant de les rendre à leurs parents. La moitié des parents croient que leurs enfants ont bu une boisson sucrée. Les enfants s’amusent ensemble et on demande ensuite aux parents ce qu’ils pensent du comportement de leurs enfants. Ceux à qui on a fait croire que leurs enfants ont bu une boisson sucrée considèrent le comportement de leur enfant comme étant plus actif».

Le sucre, rappelle le psychologue, a d’autres méfaits sur la santé, mais on ne peut lui attribuer le changement de comportement des enfants.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les hommes vivent-ils moins longtemps parce qu’ils ont davantage souffert de la famine dans le passé?


Une étude révèle qu’en Russie lors d’une grande famine en 1922 a fait beaucoup de morts. Les descendants des survivants, les hommes auraient une longévité réduite par rapport aux femmes qui ne semble pas être affectée
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Les hommes vivent-ils moins longtemps parce qu’ils ont davantage souffert de la famine dans le passé?

 

Des chromosomes (en bleu) et leurs télomères (en rouge) | National Institutes of Health (NIH) via Flickr CC License by

Des chromosomes (en bleu) et leurs télomères (en rouge) | National Institutes of Health (NIH) via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

C’est l’une des questions que soulève une nouvelle étude portant sur notre «mémoire génétique». Un travail montrant que seuls les survivants de famines de masse en Russie et leurs descendants masculins ont des télomères plus courts, un signe de vieillissement accéléré et de longévité diminuée.

Que la moyenne des hommes vive moins longtemps que la moyenne des femmes est un fait universel, dans le sens le plus littéral du terme –à l’exception du sud de l’Afrique ravagé par le sida, les femmes vivent aujourd’hui plus longtemps que les hommes dans tous les pays du monde. Cette moindre espérance de vie masculine est-elle due, en partie, au fait qu’ils ont eu davantage tendance à souffrir de malnutrition et de famine dans le passé? C’est une des question que soulève une étude menée par quatre chercheurs israéliens, publiée dans le numéro de novembre de l’American Journal of Clinical Nutrition.

«Diverses études expérimentales et épidémiologiques estiment que la restriction calorique pourrait ralentir le processus de vieillissement et augmenter la longévité», explique Eugene Kobyliansky, professeur de génétique des populations à la faculté de médecine de l’université de Tel Aviv et auteur principal de l’étude. «Mais des éléments démontrent aussi qu’une restriction calorique même modérée pourrait risquer non pas d’augmenter la longévité, mais de la raccourcir».

Parmi ces éléments, la taille des télomères des globules blancs (leucocytes) des survivants des grandes famines russes du début des années 1920 et de leurs descendants –l’objet de recherche de Kobyliansky et de ses collègues. Au total, leur travail aura rassemblé 687 hommes et 647 femmes nés entre 1909 et 1980 en Tchouvachie, sur la rive gauche de la Volga. Au plus fort de la famine, fin mars 1922, 90% des habitants de cette région souffraient de la famine, qui sera mortelle pour 30 à 50% des populations paysannes.

Les télomères désignent l’extrémité de nos chromosomes, qui se raccourcit invariablement à chaque nouvelle division cellulaire. En l’état actuel de nos connaissances, il existe une solide corrélation entre cet élimage progressif et les processus déterminant le vieillissement et la longévité.

De nombreuses interrogations

L’étude de Kobyliansky révèle que les hommes nés après 1923, soit après la fin de la famine de masse, présentent des télomères leucocytaires plus courts que ceux nés avant 1922. Elle montre aussi que la taille des télomères se transmet de manière assez stable entre les générations masculines –les pères à télomères courts auront des fils à télomères courts, et ainsi de suite. Chez les femmes, les chercheurs n’observent aucune corrélation de ce genre, qu’elles soient nées avant ou après la famine.

Cette nouvelle étude sur la «mémoire génétique» soulève de nombreuses questions. Est-ce que seuls les descendants masculins de survivants de la famine ont des télomères plus courts parce que ce sont les hommes qui, à l’époque, en ont majoritairement souffert? Est-ce que cette diminution des télomères induite par une forte restriction calorique relève d’un phénomène sexo-spécifique? Et si oui pourquoi? Les études sur les effets (bénéfiques ou non) de la restriction calorique sur la longévité ont-elles tout intérêt à sexuer leurs résultats?

Des questions auxquelles l’équipe de Kobyliansky espère répondre dans de futures expériences menées in vivo.

http://www.slate.fr/

Un serpent arc-en-ciel et un lézard dragon, «nouvelles» espèces de la région du Grand Mékong


Sitôt que de nouvelles espèces sont découvertes, sitôt on s’inquiète pour leur protection. Une perte de leur environnement et des gens qui veulent avoir dans leur collection une espèce rare sont des raisons des inquiétudes des scientifiques
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Un serpent arc-en-ciel et un lézard dragon, «nouvelles» espèces de la région du Grand Mékong

 

Un serpent aux couleurs de l’arc-en-ciel, une grenouille minuscule et un lézard semblable à un dragon figurent parmi 163 nouvelles espèces découvertes en 2015 dans la région du Grand Mékong, une réserve de biodiversité particulièrement menacée, a annoncé lundi le WWF.

Le fleuve d’Asie du Sud-Est prend naissance sur les hauteurs de l’Himalaya pour finir sa course au Vietnam. La région du Grand Mékong comprend le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, la Birmanie et la province chinoise du Yunnan.

Chaque année, les scientifiques du Fonds mondial pour la nature (WWF) annoncent la découverte de nouvelles espèces après un long processus d’évaluation par leurs pairs.

Bien souvent, les chercheurs craignent que les espèces ne disparaissent avant même d’avoir été répertoriées tant le développement de la région est rapide. La zone est également connue pour son peu de respect pour l’Etat de droit et ses trafics généralisés.


Sur l’île thaïlandaise de Phuket, les scientifiques ont découvert l’acanthosaura phuketensis, un lézard au dos hérissé d’une crête d’épines. (Montri Sumontha/WWF via AFP)


Le tylototriton anguliceps: un genre de triton au marquage rouge et noir a fait penser aux Klingons de la série Star Trek.(Porrawee Pomchote/WWF via AFP)


Le parafimbrios lao, un serpent qu’on trouve dans les régions karstique du nord du Laos. Il a pour particularité que les écailles de sa tête reflètent les couleurs de l’arc-en-ciel. (Alexandre Teynie/WWF via AFP)


Une petite grenouille de trois centimètres, la leptolalax isos, a été recensée au Cambodge et au Vietnam. Elle avait été repérée pour la première fois en 2006 mais il a fallu près de 10 ans pour confirmer qu’il s’agissait bien d’une espère nouvelle. (Jodi Rowley/WWF via AFP)

« La région du Grand Mékong est un aimant pour les spécialistes de la préservation de l’environnement à cause de l’incroyable diversité des espèces qui continuent d’y être découvertes », a déclaré Jimmy Borah, de l’équipe Grand Mékong de WWF. « C’est une course contre la montre pour faire en sorte que ces espèces nouvellement découvertes soient protégées ».

La région est menacée en particulier par la construction de routes et de barrages ainsi que par le trafic illégal d’animaux sauvages, pour beaucoup centré sur le Triangle d’or (Laos, Thaïlande et Birmanie), région aussi connue pour la culture du pavot et le trafic d’opium.

« De nombreux collectionneurs sont prêts à débourser des milliers de dollars pour des spécimens rares et en danger », a ajouté M. Borah.

Au total, en 2015, WWF a répertorié 163 espèces: neuf amphibiens, trois mammifères, onze poissons, 14 reptiles et 126 plantes.

Entre 1997 et 2015, 2 409 espèces ont été recensées dans la région, soit deux découvertes chaque semaine.

http://quebec.huffingtonpost.ca/