Rire


C’est important de trouver des moments agréables, beaux dans une journée, les années se passeront mieux ainsi
Nuage

 

Rire

 

Trouve toujours une raison de rire. Cela n’ajoutera peut-être pas des années à ta vie, mais ajoutera de la vie à tes années

Auteur inconnu

Joueur, un chien enfonce le museau de son ami chat dans la neige


Un chat dans la neige se déplace avec douceur et lentement tout en regardant ou mettre la patte, alors qu’un chien, c’est un peu fou devant ce grand tapis blanc. Alors imaginés, un chat et un chien ensemble. Un Berger Allemand content d’être dehors à fait une mauvaise blague a son copain chat
Nuage

 

Joueur, un chien enfonce le museau de son ami chat dans la neige

 

Le Saviez-Vous ► Ce que cache vraiment la zone 51 (non, ce ne sont pas des extraterrestres)


La zone 51 a fait des fortunes avec la science-fiction qui a exploité des légendes urbaines que le gouvernement américain cachait des extraterrestres. Des témoignages ont bien été révélés qu’il y avait des choses bizarres qui apparaissaient dans le ciel sous cette zone militaire. Des OVNI ? Oui, mais pas extraterrestres, mais des technologies bien terrestres
Nuage

 

Ce que cache vraiment la zone 51 (non, ce ne sont pas des extraterrestres)

 

Area 51 | X51 via Wikimédia CC License by

Area 51 | X51 via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

La vérité est ailleurs, mais elle encore plus intéressante.

Zone 51. Pas besoin d’en dire plus pour penser immédiatement aux mystères et aux mythes qui entourent depuis des dizaines d’années cette aire située au Nevada, alimentés par de nombreux films et séries comme X-Files, Roswell, Independance Day ou les inévitables Simpsons. Les meilleures théories conspirationnistes entourent cette zone, la plus populaire d’entre elles étant que des contacts secrets y sont établis avec des extraterrestres.

Aujourd’hui, Popular Mechanics l’affirme, si c’était encore nécessaire: la Zone 51 ne cache pas de petits bonhommes verts. Cette légende urbaine est née dans les années 1950 en pleine guerre, lorsque l’armée américaine instaure une base secrète dans le Nevada et commence à tester le Lockheed U-2, un avion de reconnaissance au design encore inconnu pour le grand public. Les pilotes de ligne de l’aviation civile voyaient dans la région des objets volants difficilement identifiables à l’époque, ce qui a alimenté très rapidement le mystère sur la zone 51.

Le signal d’appel Janet

 

Dans les années qui suivent, d’autres avions ultra-modernes sont testés. Mais la rumeur autour des extraterrestres n’émerge qu’en 1989 quand un employé de la base affirme dans un journal local avoir vu des êtres venus d’ailleurs et avoir aidé à analyser leurs vaisseaux, ce qui a provoqué l’agacement de certains collègues.

«Certains étaient en colère car ils travaillaient sur ces choses et construisaient des avions magnifiques, raconte Peter Merlin, historien spécialisé. C’est de la technologie terrestre. Il y a des gens qui affirment que cela venait d’ailleurs alors que ce sont des trucs bien de chez nous.»

Aujourd’hui, il suffit de regarder régulièrement Google Earth pour voir que des bâtiments sont construits régulièrement. Et quand certains visiteurs du coin affirment que les lumières que l’on peut voir émerger de la zone à certains moments sont produits par des Ovni, Popular Mechanics a une réponse bien plus terre-à-terre.

«En fait, c’est la compagnie aérienne à moitié secrète qui utilise le signal d’appel “Janet” lorsqu’elle transporte les employés depuis l’aéroport McCarran de Las Vegas vers la base.»

 Sur place, l’armée teste des armes technologiques avancées ou encore des véhicules aériens sans pilote.

Bien sûr, même si la vérité semble évidente, Merlin précise que, «dès qu’il y a quelque chose de secret ou d’interdit, c’est la nature humaine, vous voulez découvrir ce que c’est.»

Et puis, le propre des théories complotistes et de nier la vérité et de défendre sa propre vision des choses coûte que coûte. Les légendes et les mythes de la Zone 51, et tout le commerce touristique qui va avec, ont donc de beaux jours devant eux. 

http://www.slate.fr/

Un chien renifleur de diabète, oui, ça existe


Les chiens sont reconnu pour leur odorat, ils peuvent détecter en autre une baisse de sucre qui est capital pour la survie d’un diabétique
Nuage

 

Un chien renifleur de diabète, oui, ça existe

 

Museau d'un chien

Lolly, le chien renifleur de diabète. Photo : Radio-Canada

Le flair unique du chien est exploité depuis longtemps pour détecter de la contrebande ou retrouver des victimes après les catastrophes. Des chiens sont maintenant entraînés à détecter l’hypoglycémie chez des personnes diabétiques.

Un texte de Gaëlle Lussiaà-Berdou de l’émission Découverte

Au Canada, quelques personnes diabétiques possèdent déjà ce type de chien.

Un peu comme les chiens d’assistance pour les personnes aveugles, le chien d’alerte au diabète suit son maître un peu partout dans ses activités quotidiennes.

Il est entraîné pour sonner l’alarme, en donnant des coups de museau, par exemple, lorsqu’il détecte que la glycémie de son maître chute. Le chien est aussi formé à réagir en apportant une trousse de secours qui peut contenir un glucomètre et de la nourriture, et à aller chercher de l’aide.

En mai 2015, Nancy Rodier, une habitante de Granby, a accueilli chez elle Lolly, une chienne d’alerte au diabète qui a été formée par la Fondation des lions du Canada, établie en Ontario. Depuis, elle assure qu’elle contrôle beaucoup mieux sa glycémie, grâce à la vigilance de l’animal.

Portrait de Nancy Rodier et de sa chienne Lolly

Nancy Rodier et sa chienne Lolly. Photo : Radio-Canada

En vieillissant, les symptômes sont moins évidents pour moi à détecter et c’est là que Lolly rentre en ligne de compte pour m’aider à ressentir davantage mes baisses de sucre. C’est elle qui le fait quasiment pour moi. Nancy Rodler, qui bénéficie de l’aide d’un chien renifleur

– Nancy Rodler, qui bénéficie de l’aide d’un chien renifleur

La chienne lui a évité plusieurs fois de plonger dans un coma diabétique.

Un odorat exceptionnel

L’utilisation des chiens d’assistance pour diabétiques repose sur l’odorat particulièrement développé de ces animaux de compagnie. Voici quelques explications en images :

Un mystère peu étudié

Néanmoins, très peu d’études ont été menées jusqu’ici pour déterminer l’efficacité des chiens d’alerte au diabète. L’une des rares qui existent a été menée par l’endocrinologue pédiatrique Dana Hardin, à Indianapolis, aux États-Unis.

« On manquait de données scientifiques sur ce phénomène qui a parfois été rapporté de manière anecdotique. Des patients diabétiques veulent avoir un chien d’assistance, mais leur endocrinologue ne sait même pas ce que c’est. Et s’il fait une recherche, il se rend compte qu’il n’y a quasiment rien là-dessus dans la littérature scientifique », explique-t-elle.

Pour mener ses recherches, Dana Hardin s’est associée avec Jennifer Cattet, éthologue et spécialiste du comportement canin, qui entraîne des chiens d’alerte au diabète.

Pour l’expérience, elles installent dans une pièce sept pots qui contiennent de petites boîtes d’échantillons de sueur et d’haleine recueillis sur des personnes diabétiques. Un seul parmi les sept pots contient un échantillon hypoglycémique. Les chiens entraînés au préalable à reconnaître l’hypoglycémie entrent seuls dans la pièce et sont surveillés par les expérimentateurs grâce à des caméras.

http://ici.radio-canada.ca/

Il y a 2000 ans, le paludisme sévissait déjà en Europe dans l’Empire romain


Une autre maladie qui existait depuis des lustres, le paludisme. Des preuves ont été retrouvées en Italie pendant la période de l’Empire romain
Nuage

 

Il y a 2000 ans, le paludisme sévissait déjà en Europe dans l’Empire romain

 

Des traces de paludisme ont été découvertes dans la pulpe dentaire de cet homme de 35 ans, mis au jour dans le cimetière romain de Velia, en Italie.

CRÉDIT: LUCA BANDIOLI, PIGORINI MUSEUM

Le paludisme ou malaria existait en Europe il y a déjà 2000 ans, comme viennent de le prouver des analyses génétiques effectuées sur d’antiques habitants retrouvés dans des cimetières romains.

MAUVAIS AIR. Dans l’Antiquité, la « mal aria » était ce « mauvais air» qu’il ne fallait pas respirer. Les vapeurs nauséabondes qui s’élevaient des eaux stagnantes entourant Rome généraient cette terrible maladie des marais, pensait-on à l’époque… Les médecins grecs Hippocrate (460 – 370 av.J.C) et Galien (129-199), ou le Romain Celsus (25 av.J.C –54 ap.J.C ) ont évoqué ces fameuses fièvres « tierces » ou « quartes » mortelles, que l’on attrapait vers la fin de l’été. Mais de quelles fièvres s’agissait-il ? En dehors de sources indirectes, historiques ou épigraphiques, la preuve concrète de la présence de cette pathologie dans des sites romains n’avait jamais été produite. Encore moins la détection précise du pathogène à leur origine.

Or c’est désormais chose faite. Une équipe scientifique du Centre de l’ADN antique de l’Université McMaster près d’Hamilton (Canada), dirigée par le paléogénéticien Hendrik Poinar, a en effet analysé les restes de 58 adultes et 10 enfants provenant de trois nécropoles italiennes du 1er au IVe siècle de notre ère : Isola Sacra, cimetière associé à Portus Romae, l’ancien port de Rome situé à 25km de la ville ; Velia, petite ville portuaire du sud-ouest de l’Italie ; et Vagnari, cité rurale du sud-est. Publiées dans la revue Current Biology, les analyses génétiques des fragments d’ADN mitochondrial (ADNmt) prélevés dans les pulpes dentaires ont mis en évidence chez deux individus la présence de Plasmodium falciparum,l’organisme pathogène à l’origine de la malaria. Il s’agirait ainsi des premières preuves directes de la présence de cette maladie parasitaire dans la Rome impériale, selon l’équipe d’Hendrik Poinar.

Etonnamment, aucune trace de paludisme n’aurait été trouvée dans les échantillons humains provenant du cimetière de Portus Romae, alors que les chercheurs s’attendaient à en rencontrer.

« Il se peut que les corps porteurs de paludisme n’aient pas encore été découverts, explique la bioanthropologue Stephanie Marciniak, de l’Université McMaster, une des responsables du projet jointe par Sciences et Avenir. L’un des résultats notables de ces travaux est d’avoir pu prouver que le paludisme a potentiellement joué un rôle important dans des communautés antiques vivant au sud de l’Italie, qu’elles aient vécu dans un port ou dans une cité rurale ».

Cela n’expliquerait pas la chute de Rome !

Pour autant, la spécialiste précise :

« Ces résultats ne peuvent en aucun cas être extrapolés pour expliquer que la fin de la période impériale romaine serait due à une catastrophe généralisée causée par ce parasite !».

Les chercheurs souhaitent désormais connaitre de quelle façon ce parasite s’est répandu dans le monde antique. Ces résultats pourraient être utiles pour comprendre l’évolution de Plasmodium falciparum au cours des deux derniers millénaires, celui-ci continuant à faire plus de 214 millions de victimes chaque année dans le monde.

Le paludisme aujourd’hui

Si le paludisme sous sa forme Plasmodium falciparumétait déjà dévastateur dans l’Empire romain, c’est toujours le cas aujourd’hui dans l’Afrique sub-saharienne. Cette maladie est transmise à l’homme par des piqûres de moustiques anophèles femelles infectés. Bien que son incidence ait diminué de 37% depuis 2000, elle tue près de 438 000 personnes chaque année, selon les chiffres 2015 du Centre pour le contrôle et la prévention des Maladies (CDC) d’Atlanta (Etats-Unis). L’identification de l’hématozoaire du paludisme a été faite il y a 136 ans à Constantine, en Algérie, par le médecin-militaire et parasitologue français Alphonse Laveran, prix Nobel de médecine en 1907.

http://www.sciencesetavenir.fr/

 

La généreuse action de ce chauffeur de bus scolaire pour que les enfants n’aient pas froid


Les héros sont souvent des personnes ordinaires. Ce chauffeur d’autobus scolaire peut aussi devenir un héros et changer les choses
Nuage

 

La généreuse action de ce chauffeur de bus scolaire pour que les enfants n’aient pas froid

 

Le HuffPost  |  Par Annabel Benhaiem

Les hivers sont rudes dans l’État du Washington. Un chauffeur de bus scolaire l’a bien compris quand il a vu l’un des élèves qui attendait le ramassage pleurer de froid, rapporte le journal local Tri-city Herald.

Jeudi 8 décembre, le chauffeur, John Lunceford, arrête son bus devant un enfant pour qu’il y monte, et il le découvre en train de pleurer dans le froid glacial.

« Je suis un grand-parent, vous savez, a raconté l’homme à l’établissement Kennewick School District pour lequel il travaille, personne ne veut voir un enfant souffrir comme ça ».

Les mains et les oreilles de l’élève étaient devenus rouge sang. Le conducteur, en poste depuis trois ans, est un vétéran de l’armée américaine. Il s’inquiète de l’état de l’enfant et lui offre ses propres gants. Puis, il le réconforte en lui disant:

 « Ça va aller. Ça va aller. »

A la sortie du bus, le petit rend les gants au conducteur.

« Je m’occuperai de vous »

L’histoire ne s’arrête pas là. Une fois que John Luncerford a terminé sa tournée, il se rend dans un magasin solidaire et retourne à l’école de l’enfant avec 10 chapeaux et 10 paires de gants noirs ou roses. Un administrateur de l’établissement aide l’homme à retrouver le petit installé dans la bibliothèque pour qu’il lui offre un chapeau et des gants.

Il a dit aux autres élèves présents dans la bibliothèque que chaque personne qui monte dans son bus sans chapeau ni gants devra venir lui parler.

« Je m’occuperai de tout ça », a-t-il ajouté.

Une petite fille a tout de suite répondu à cette proposition en demandant un chapeau. « Je ferai attention à toi, petite », lui a répondu le conducteur, d’après l’école qui a raconté l’histoire dans un post Facebook « aimé » plus de 10.000 fois.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Ce n’est pas le froid qui enrhume


Le rhume n’est pas dû au froid, et même si on se couvre bien, cela ne peut pas nous prémunir du rhume, mais une hygiène des mains, et se moucher dans un mouchoir jetable. Car le rhume est bien dû à un virus et l’hiver, on se confine un peu plus dans des endroits clos
Nuage

 

Ce n’est pas le froid qui enrhume

 

«Ill» / William Brawley via FlickrCC License by

«Ill» / William Brawley via FlickrCC License by

C’est la saison du nez qui coule. Mais la température extérieure n’est pas directement en cause.

«Je crois que j’ai attrapé froid.» Bien souvent, l’hiver rime avec nez qui coule et mal à la gorge.

Mais contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas le froid le responsable direct. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas s’en prémunir…

1.Qu’est-ce qu’un refroidissement?

Le refroidissement est un terme commode pour décrire un état fréquent en hiver où le nez coule (rhume), où l’on peut aussi avoir mal à la gorge et, potentiellement, une extinction de voix. Les médecins n’utilisent pas cette appellation, mais lui préfèrent celle de rhinite pour une inflammation du nez ou de rhinopharyngite pour une inflammation du nez et du haut de la gorge.

Le refroidissement est généralement sans gravité. Si toutefois on «se sent tellement mal» (fatigue, abattement, fièvre, toux, douleurs notamment) que l’on doit garder le lit, il faut consulter son médecin, prévient Anne Iten, médecin au service de Prévention et contrôle de l’infection aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).

De même, les patients les plus fragiles (s’ils sont âgés, s’ils souffrent d’une maladie chronique, si leur immunité est diminuée ou s’il s’agit d’une femme enceinte) doivent contacter leur médecin. Ce dernier pourra faire un frottis du nez et de la gorge pour déterminer de quel virus précis il s’agit.

2.Mais ce n’est pas une grippe?

Non, la grippe est une maladie bien particulière. Elle provoque généralement une forte fièvre, des douleurs dans les muscles et les articulations, des maux de tête et de gorge.

«Avoir une vraie grippe, c’est quelque chose dont l’on se souvient», remarque Anne Iten.

Ce n’est pas non plus une sinusite, on aurait alors mal au-dessus des yeux, voire mal aux dents. Pas plus qu’une angine où l’on aura très mal à la gorge, de la peine à déglutir.

explique Anne Iten.

Le plus important: lavez-vous les mains

Dans tous ces cas, il faut consulter son médecin.

3.Se couvrir aide-t-il à s’en prémunir?

Non. Contrairement à ce que l’on pense habituellement, le froid ne cause pas directement le refroidissement. Les coupables sont des virus, le rhinovirus par exemple, Durant les périodes où le temps est sec et froid (à la fin de l’automne et en hiver), la survie des virus responsables des refroidissements est prolongée à l’extérieur du corps. Comme les gens ont, à ces périodes, tendance à se regrouper dans des espaces clos, ces virus se transmettent plus facilement entre les individus.

Ils le font par les gouttelettes générées lors de la parole, lors de la toux ou de l’éternuement et aussi par contact avec de la salive ou des sécrétions nasales contaminées. Sans compter que l’air froid rend la muqueuse nasale plus sensible aux virus.

4.Peut-on quand même s’en protéger?

Oui. L’hygiène est un bon rempart. Se laver régulièrement les mains entrave la transmission des virus. Si vous êtes amené à rencontrer une personne souffrant d’un refroidissement, faites en sorte de garder une distance d’un mètre entre elle et vous. Dans la mesure du possible, évitez les embrassades.

De son côté, la personne enrhumée devrait idéalement préférer les mouchoirs en papier et adopter le rituel suivant: se moucher, jeter le mouchoir usagé dans une poubelle et se laver les mains ensuite.

5.Comment traiter un refroidissment?

De manière générale, il est important de bien s’hydrater, en buvant du thé par exemple (que l’on peut additionner de miel pour soulager la gorge). On peut aussi essayer de faire tomber la fièvre à l’aide de médicaments (du paracétamol habituellement). Il est toutefois rare qu’un simple refroidissement provoque de la fièvre.

Les symptômes du «rhume», c’est-à-dire le nez qui coule et le nez bouché peuvent être améliorés par des rinçages du nez avec une solution isotonique ou de l’eau salée, détaille Elsa Piotet, cheffe de clinique en ORL au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV)

On peut également utiliser des gouttes dites vasoconstrictrices. Celles-ci diminuent la congestion nasale en réduisant le diamètre des vaisseaux sanguins, et soulagent donc la sensation de nez bouché. Attention toutefois, on ne peut les utiliser que cinq à sept jours de suite, faute de quoi on peut développer une accoutumance et une obstruction nasale chronique. Votre pharmacien devrait vous rendre attentif à ce fait quand il vous remet ces gouttes.

Pour soulager la douleur en général (maux de tête, mal de gorge), on prendra du paracétamol ou éventuellement des anti-inflammatoires (ibuprofène par exemple). Pour soulager le mal de gorge, on recommande des gargarismes au bicarbonate de soude ou l’usage de sprays anesthésiants.

Il existe enfin des médicaments qui ciblent tous les symptômes du refroidissement (fièvre, douleur, congestion, fatigue) en associant plusieurs substances. Ils ne sont pas à proscrire mais il faut être attentif à un éventuel surdosage si l’on prend aussi l’une de ces substances séparément, le paracétamol par exemple.

Votre pharmacien sur ce point saura vous renseigner. Enfin, rappelons la précaution exposée plus haut: si vous souffrez d’une maladie chronique ou si vous êtes une femme enceinte, prenez contact avec votre médecin pour lui demander conseil.

Benoît Perrier

http://www.slate.fr/

L’excès d’alcool modifie le cerveau des adolescents


À l’adolescence, plusieurs aimes bien fêter et boire plus que de raison, sauf que leur cerveau peuvent en prendre un coup être plus susceptibles à la toxicomanie
Nuage

 

L’excès d’alcool modifie le cerveau des adolescents

 

Une consommation excessive d’alcool à l’adolescence modifie le développement du cerveau et le rend possiblement plus susceptible à la toxicomanie, selon des chercheurs finlandais.

Les chercheurs de l’Université de l’Est de la Finlande et de l’hôpital universitaire Kuoplo ont procédé à un examen par résonnance magnétique des cerveaux de jeunes adultes en santé, grands consommateurs d’alcool, qui étaient également de grands buveurs pendant leur adolescence.

Tous les participants réussissaient bien à l’école et aucun n’avait reçu de diagnostic d’alcoolisme. L’étude s’est étirée sur une période de dix ans, entre 2005 et 2015, pendant laquelle les sujets ont participé à trois études de prévalence.

L’imagerie par résonnance magnétique a permis de découvrir que deux régions du cerveau des adolescents grands buveurs contenaient moins de matière grise que le cerveau des adolescents légers buveurs qui ont servi de témoins.

La première région aide à contrôler les comportements impulsifs et son altération pourrait ouvrir la porte à la toxicomanie. Une altération de la deuxième région, par ailleurs, pourrait réduire la sensibilité aux effets néfastes de l’alcool.

Les chercheurs préviennent que ces changements sont possiblement réversibles si la consommation d’alcool est fortement réduite.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical Addiction.

http://quebec.huffingtonpost.ca/