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On aime pas certaines choses qui nous arrivent dans la vie. Se plaindre est une chose, mais cela ne résoudra probablement rien
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Il y a deux choix fondamentaux dans la vie : accepter les choses telles qu’elles sont ou accepter la responsabilité de les changer

Denis Waitley

«Viola Desmond a changé le cours de l’histoire »


Nous aurons des billets de 10 dollars au Canada avec le visage de Viola Desmond, une femme noire qui a affronté la ségrégation dans un cinéma, a été arrêtée et due payer une amende. Aujourd’hui, le racisme est-il toujours aussi présent, que ce soit pour les personnes noires ou autres ethnies ?
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«Viola Desmond a changé le cours de l’histoire »

 

La lieutenante-gouverneure de la Nouvelle-Écosse, Mayann Francis, assiste... (PHOTO CHRISTIAN LAFORCE, ARCHIVES HALIFAX CHRONICLE-HERALD/LA PRESSE CANADIENNE)

 

La lieutenante-gouverneure de la Nouvelle-Écosse, Mayann Francis, assiste au dévoilement d’un portrait de Viola Desmond à l’hôtel du Gouverneur d’Halifax, le 8 novembre 2010. On a annoncé cette semaine que Mme Desmond deviendrait la première femme canadienne à figurer sur un billet de banque.

PHOTO CHRISTIAN LAFORCE, ARCHIVES HALIFAX CHRONICLE-HERALD/LA PRESSE CANADIENNE

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

En 2010, alors qu’elle était gouverneure générale de la Nouvelle-Écosse, Mayann Francis a accordé un pardon formel à Viola Desmond. Cette Néo-Écossaise a été été arrêtée et condamnée à une amende en 1946 parce qu’elle s’était assise dans une section interdite aux Noirs dans un cinéma de New Glasgow. Elle figurera sur les prochains billets de 10 $.

Le printemps dernier, alors qu’elle recevait un doctorat honoris causa de l’Université Dalhousie, Mme Francis a affirmé qu’elle était encore aujourd’hui victime de racisme parce que les commis la surveillent de près quand elle entre dans un magasin, pensant que la couleur de sa peau la rend plus susceptible d’être une voleuse. La Presse s’est entretenue avec Mme Francis.

Comment accueillez-vous la nouvelle que Mme Desmond sera sur les billets de 10 $ ?

Je l’ai appris alors que j’étais au bureau du médecin jeudi pour un mauvais rhume. Ça m’a immédiatement soulevée. Je suis vraiment fière. Viola Desmond a changé le cours de l’histoire dans tout le Canada. Après sa condamnation, on a porté plus attention à la discrimination et à la ségrégation.

Quand avez-vous entendu parler d’elle pour la première fois ?

Dans les années 90, alors que j’étais à Toronto, grâce à une amie femme d’affaires pour qui Viola Desmond était une source d’inspiration. Quand j’étais jeune, dans les années 50 et 60, on ne parlait pas d’elle à l’école. C’est d’autant plus dommage qu’elle est un exemple pour les jeunes. C’était l’une des premières femmes d’affaires noires, elle a fondé une école pour esthéticiennes parce que les Noires n’étaient pas admises dans les autres écoles. Si sa voiture n’était pas tombée en panne à New Glasgow, elle n’aurait pas été à ce cinéma et elle n’aurait pas abandonné sa carrière. C’est un grand gâchis.

À l’époque, y avait-il de la ségrégation partout au Canada ?

Pas dans les cinémas d’Halifax, où habitait Viola Desmond. Elle n’avait jamais connu ça avant d’aller à New Glasgow. Quand on lui a demandé de monter au balcon, dans la zone réservée pour les Noirs, elle a refusé. Mais à l’époque, quand les Noirs voyaient qu’il n’y avait que des Blancs dans un commerce, ils comprenaient sans que ce soit explicite qu’ils n’étaient pas les bienvenus.

Avez-vous été victime de discrimination quand vous étiez jeune ?

J’ai grandi dans un quartier très multiculturel de Sydney, alors je n’en étais consciente que lorsqu’on allait en ville. Par la suite, quand je suis allée étudier à Halifax, j’ai souvent vu des appartements disponibles quand on appelait, mais qui, mystérieusement, étaient pris quand on se présentait en personne cinq minutes après. Quand je suis rentrée dans les années 80, après avoir étudié et fait carrière en Ontario et aux États-Unis, j’ai constaté qu’encore à ce moment-là, il n’y avait pas beaucoup de Noirs employés dans les magasins. Et encore aujourd’hui, je me fais suivre par les commis dans les magasins, alors qu’on laisse mes amis blancs tranquilles.

Viola Desmond est devenue une femme d’affaires prospère alors qu’il n’existait pas de programmes de discrimination positive ou d’attribution d’une partie des contrats publics à des firmes dont les propriétaires font partie d’une minorité ethnique.

Que pensez-vous de ce type de programmes ?

La discrimination positive existe depuis longtemps au gouvernement fédéral, mais on n’y voit pas tant de femmes, de handicapés ou de membres minorités visibles. Alors, je ne suis pas sûre que ça fonctionne. En théorie, il est bien de favoriser certaines personnes, comme l’a fait Justin Trudeau pour son cabinet. Mais il faut absolument que ça soit à compétence égale. Sinon, on mène à l’échec les gens favorisés par la discrimination positive. Il faut aussi éviter de former des ghettos qui seront les seuls débouchés pour les femmes et les minorités visibles.

Pourquoi le mouvement Black Lives Matter est-il plus fort aux États-Unis qu’au Canada ?

Il y a eu des manifestations l’été dernier à Toronto. Ce n’est pas aussi fort ici, mais ça existe. Il y a des injustices graves envers les autochtones, ces femmes dont la disparition ou le meurtre n’ont jamais été résolus.

Certains Afro-Américains réclament que les descendants des esclaves soient dédommagés. Qu’en pensez-vous ?

C’est un débat très intense que je n’ai pas suivi de près. Tout ce que je sais, c’est qu’on ne peut pas nécessairement mettre le passé derrière nous. Il faut parfois l’affronter.

Au Québec ces dernières années, des acteurs blancs se sont maquillés la figure pour représenter des personnalités à la peau sombre. Cette pratique a été dénoncée en tant que « blackface », une tradition raciste du vaudeville américain, initialement dans les médias canadiens-anglais. Certains au Québec considèrent qu’il s’agit d’une importation des tensions raciales américaines.

Qu’en pensez-vous ?

C’est incroyable. Il ne manque pas d’acteurs noirs pour les rôles de Noirs. Ce n’est même pas une question de racisme, c’est une question de respect envers un être humain.

Il ne serait donc pas plus acceptable qu’un acteur noir se peigne la figure en blanc ?

La question ne se pose pas parce qu’il serait impossible d’avoir assez de maquillage pour transformer une peau noire en peau de Blanc.

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Le Japon a lancé un engin de nettoyage des déchets de l’espace


Un vaisseau de ravitaillement japonais a été envoyé pour les spationautes vivant dans l’ISS et en même temps, ils testent un filet pour amasser des débris spatiaux pour être envoyés vers des orbites de plus en plus proches de la terre afin qu’ils finissent par plonger dans l’atmosphère en s’y consumant. Il serait donc avantageux que cette expérience puisse aboutir à une réussite pour diminuer cette ceinture de débris qui s’est formée au cours des années et endommage les équipements autour de la Terre
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Le Japon a lancé un engin de nettoyage des déchets de l’espace

 

Le vaisseau appelé Kounotori 6 (cigogne), a été lancé de l'île... (photo Ryosuke Uematsu, Kyodo News/AP)

Le vaisseau appelé Kounotori 6 (cigogne), a été lancé de l’île méridionale de Tanegashima quelques secondes avant 22 h 27 (8 h 27 à Montréal) par une fusée H-IIB, selon des images diffusées en direct par l’agence spatiale nippone, Jaxa.

PHOTO RYOSUKE UEMATSU, KYODO NEWS/AP

 

Agence France-Presse
TOKYO

Le Japon a envoyé vendredi dans l’espace un vaisseau de ravitaillement à destination de la Station spatiale internationale (ISS) auquel est attaché un engin de nettoyage des débris spatiaux.

Le vaisseau appelé Kounotori 6 (cigogne), a été lancé de l’île méridionale de Tanegashima quelques secondes avant 22 h 27 (8 h 27 à Montréal) par une fusée H-IIB, selon des images diffusées en direct par l’agence spatiale nippone, Jaxa.

Le lancement est réussi « le satellite s’étant séparé de la fusée » pour se placer dans l’orbite prévue, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la Jaxa, Nobuyoshi Fujimoto, depuis Tanegashima, une quinzaine de minutes après le décollage.

Des scientifiques de l’agence spatiale japonaise vont ainsi expérimenter une sorte de longe destinée à déplacer les débris laissés par l’activité de l’homme (morceaux de vieux satellites ou de fusées) vers des orbites de plus en plus proches de la terre afin qu’ils finissent par plonger dans l’atmosphère en s’y consumant.

Plus de 50 ans d’exploration de l’espace depuis le lancement par les Soviétiques du satellite Spoutnik en 1957 ont produit une ceinture de déchets qui viennent heurter des équipements spatiaux : des centaines de collisions sont enregistrées chaque année.

Attaché au vaisseau, ce câble, dit électrodynamique, fait de filaments d’acier et d’aluminium et conçu avec l’aide d’un fabricant de filets de pêche, doit être déployé dans l’espace.

L’électricité générée par cette longe lorsqu’elle se balance dans le champ magnétique de la Terre devrait avoir pour effet de ralentir la course des déchets, les faisant descendre progressivement, jusqu’à finir par entrer dans l’atmosphère et brûler sans atteindre la surface terrestre, selon les scientifiques.

La Jaxa a travaillé avec l’entreprise Nitto Seimo pour développer pendant une dizaine d’années ce câble très particulier.

« La longe utilise notre technique de tressage de filets, mais il a été vraiment très difficile de mêler toutes ces fibres très fines », a expliqué à l’AFP l’ingénieur Katsuya Suzuki. « Sa longueur sera cette fois de 700 mètres, mais il faudra à l’avenir qu’elle mesure de 5000 à 10 000 mètres pour ralentir les déchets dont on veut se débarrasser », a-t-il ajouté.

D’autres expériences similaires ont précédé celle-ci. Un porte-parole de l’agence spatiale a indiqué que la Jaxa espérait utiliser de manière plus régulière ce système d’ici le milieu de la prochaine décennie.

Le vaisseau transporte également de quoi ravitailler les spationautes vivant dans l’ISS, dont des piles et de l’eau potable.

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Et si Google Maps nous rendait ignares?


Je me perds dans un verre d’eau et avec un GPS cela aide un peu parce que je ne conduit pas. Google Maps, le GPS sont des outils utiles, mais peuvent aussi créer une dépendance ou pire une absence de bon jugement.
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Et si Google Maps nous rendait ignares?

 

GOOGLE MAPS

RCQC  |  Par Radio-Canada.ca

 

Manquer de piles sur son téléphone cellulaire, ne pas avoir accès à Internet, être à court de données mobiles… Voilà des craintes bien connues des technophiles qui ne peuvent plus se passer de Google Maps pour se déplacer. Mais une peur encore plus grande préoccupe les scientifiques : et si la dépendance aux systèmes de navigation avait des conséquences sur la cognition humaine?

Un texte d’Alexandre Duval

De plus en plus, Google Maps s’adapte aux habitudes de ses utilisateurs. Les itinéraires suggérés et les informations transmises correspondent à leurs habitudes, sans même qu’ils s’en aperçoivent. Et cette tendance à la personnalisation ne fait que commencer.

À première vue, ces innovations technologiques semblent salutaires. Le professeur en géomatique à l’Université Laval Stéphane Roche relève pourtant un paradoxe important de notre époque : à force d’utiliser les systèmes d’aide à la navigation, les individus n’analysent plus l’environnement dans lequel ils se trouvent. De toute façon, pensent-ils, Google Maps détermine quel chemin ils doivent emprunter.

On n’a jamais été autant aux prises avec des cartes […] et en même temps, l’individu moyen n’a jamais été aussi peu en capacité lui-même de naviguer dans un espace sans avoir un support. -Stéphane Roche, professeur au département de géomatique de l’Université Laval

Non seulement nos déplacements sont-ils de plus en plus soumis à la volonté d’un algorithme, mais la recherche en sciences sociales démontre qu’il y a là un risque d’appauvrissement intellectuel, rappelle Stéphane Roche.

« Il y a pas mal de recherches qui démontrent que la personnalisation algorithmique touche à notre autonomie en supprimant un certain nombre de comportements que quelqu’un – le concepteur de la solution – aurait devinés comme indésirables. »

Si on vous mâche le travail [pour aller quelque part], vous ne vous souviendrez jamais de l’itinéraire que vous avez utilisé […] L’activation de la mémoire et des fonctions cognitives spatiales, lorsqu’on est guidé par un GPS, on ne l’utilise pas.
-Stéphane Roche, professeur au département de géomatique de l’Université Laval

Des systèmes mal adaptés?

M. Roche note que les systèmes d’aide à la navigation sont mal adaptés à la cognition humaine. Alors que les GPS fonctionnent avec la distance, le cerveau humain, lui, le fait plutôt avec des points de repère.

« Si vous demandez votre chemin à quelqu’un dans la ville, il n’y a pas grand monde qui va vous dire : « Marchez 150 mètres, ensuite, tournez à 30 degrés vers l’ouest. » Les gens vont vous dire : « Allez au prochain Starbucks, et tournez à droite. » »

Teriitutea Quesnot, doctorant en géomatique à l’Université Laval, a documenté ce phénomène. Il a demandé à 63 personnes de parcourir différents quartiers de Québec, tout en étant munies d’un système d’aide à la navigation.

À 30 intersections de la ville, les participants devaient indiquer lequel, parmi quatre points de repère suggérés, leur semblait le plus évident.

Les résultats sont probants : les résidents de Québec ont opté pour des points de repère ayant un sens particulier – un dépanneur Couche-Tard ou un restaurant Ashton, par exemple – tandis que les touristes ont penché davantage pour des édifices ou des constructions facilement identifiables.

teriitutea quesnot
Les lieux visités par les participants à l’étude de Teriitutea Quesnot.

La conclusion n’a pas de quoi étonner, M. Quesnot en convient. Toutefois, sa découverte démontre que la personnalisation des systèmes d’aide à la navigation n’a pas que des côtés négatifs.

En signalant des points de repère qui ont un sens pour l’utilisateur, les GPS faciliteraient la navigation dans un endroit inconnu. Ils augmenteraient aussi le niveau de concentration des automobilistes, croit M. Quesnot.

« L’apport est indéniable, précise le doctorant en géomatique à l’Université Laval. Ça apporte une plus-value. Par contre, quels sont les risques? C’est là qu’on a du mal à évaluer, parce qu’on est en plein dedans! »

Des automates?

Ces possibles avantages de la personnalisation algorithmique cachent en effet une dure réalité : de nombreux utilisateurs de Google Maps s’en servent pour se faire guider presque aveuglément, sans analyser l’environnement dans lequel ils se trouvent. Ses recherches l’ont également démontré.

M. Quesnot rappelle que, avant l’arrivée de Google Maps au Canada en 2005, les gens n’avaient d’autre choix que de générer eux-mêmes leur itinéraire à partir de cartes géographiques sur papier.

Les jeunes sont particulièrement à risque, selon M. Quesnot. Ceux qui sont nés avec Google Maps et qui n’ont jamais appris à planifier un itinéraire n’ont pas vu leurs capacités diminuer ou stagner : ils ne les ont peut-être même jamais acquises.

Du fait qu’on a automatisé la planification d’itinéraires […], cela a eu des conséquences sur l’acquisition de connaissances spatiales.

-Teriitutea Quesnot, doctorant en géomatique à l’Université Laval

À son avis, les créateurs de systèmes d’aide à la navigation devraient trouver des moyens pour favoriser l’engagement actif de l’utilisateur.

Des conséquences collectives

Aussi pernicieuses soient-elles, cette perte d’autonomie et les conséquences sur la cognition qui en découlent ne sont qu’une partie du problème. Cette dépendance aux technologies a également des conséquences sécuritaires.

En ne se fiant plus aux panneaux routiers, qui renferment pourtant des informations essentielles, les automobilistes peuvent causer des accidents qui auraient pu être évités. Quand le jugement est évacué, la machine devient reine.

« La jurisprudence est pleine d’exemples qui montrent que des accidents ont eu lieu parce que des utilisateurs de GPS et de systèmes de navigation ont mis leur cerveau à off », dit M. Roche.

Plutôt que de se fier à son jugement et d’analyser la situation avec les éléments physiques tangibles, on va absolument se laisser porter par un système informatique dans lequel le risque zéro n’existe pas et qui n’est pas infaillible.

-Stéphane Roche, professeur au département de géomatique de l’Université Laval

À la mi-novembre, divers journaux américains signalaient que le conducteur d’un semi-remorque était resté coincé sur une voie ferrée en Georgie, aux États-Unis. Son GPS lui avait suggéré de traverser la voie ferrée, alors que les panneaux indiquaient que cela était interdit.

Au même moment, un train approchait. Le conducteur et sa femme ont eu le temps de quitter leur véhicule, mais l’impact a été inévitable.

Un corps retrouvé un an et demi plus tard

Il y a quelques années, un couple de la Colombie-Britannique s’est enlisé dans la boue sur une route du Nevada. Le GPS leur indiquait de s’y aventurer. Or, en plein mois de mars, la route était impraticable. Albert et Rita Chretien se sont alors retrouvés seuls au monde.

Après avoir cherché de l’aide ensemble, à pied, ils se sont séparés, et M. Chretien est parti seul de son côté, sa femme ayant une blessure au genou. C’était la dernière fois qu’ils se voyaient. Le corps de M. Chretien a été retrouvé à 16 kilomètres de là, un an et demi plus tard.

Quant à Mme Chretien, elle a survécu en mangeant des friandises et des fruits séchés pendant 49 jours avant d’être aperçue par un passant, au mois de mai 2011.

Si ces exemples sont dramatiques, ils illustrent les conséquences extrêmes de la dépendance aux GPS. Stéphane Roche donc une question : serons-nous un jour collectivement incapables de nous orienter sans support technologique?

« Sur le plan collectif, une information ou une capacité qui n’est pas transmise finit par se perdre », lance-t-il.

Des propos qui n’ont rien de rassurant, mais qui rejoignent ceux de M. Quesnot : des systèmes d’aide à la navigation qui sollicitent davantage l’intelligence des gens seraient les bienvenus.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un bout de queue de dinosaure parfaitement conservée


Une belle découverte en Alberta, d’un morceau d’ambre venant de la Birmanie. Une queue avec des plumes a été étudiée, il viendrait d’un dinosaure, probablement un bébé, mais ils ne savent pas de quelle espèce il provient
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Un bout de queue de dinosaure parfaitement conservée

 

Ce dinosaure pourrait être une nouvelle espèce ou le bébé d'une espèce connue, selon des chercheurs de l'Université de l'Alberta.

Ce dinosaure pourrait être une nouvelle espèce ou le bébé d’une espèce connue, selon des chercheurs de l’Université de l’Alberta.   Photo : Université de l’Alberta

Une partie de queue d’un probable nouveau type de dinosaure selon une recherche de l’Université de l’Alberta.   Photo : Université de l’Alberta

En analysant le morceau de fossile, les chercheurs ont constaté que des plumes avaient été préservées.

« La forme des plumes de la queue est différente de celles des oiseaux modernes, mais également de celles trouvées précédemment sur d’autres fossiles de dinosaures. […] La portion de la queue est tellement petite qu’on ne peut pas l’attribuer à une espèce connue. Ce peut être parce que c’est un bébé ou encore parce que c’est une espèce jusqu’ici inconnue », indique Scott Persons, chercheur de l’Université de l’Alberta ayant participé à cette découverte.

Le dinosaure pourrait être mort emprisonné dans la résine.

« Ce petit dinosaure pourrait s’être nourri d’insectes et s’être retrouvé coincé dans la résine. Cela peut aussi avoir été un type de dinosaure qui aimait vivre dans les arbres. Il peut être mort et être tombé de l’arbre, puis avoir été fossilisé par la résine », relate M. Persons.

L’ambre, qui est de la résine d’arbre fossilisée, permet de découvrir des fossiles en trois dimensions de petits dinosaures, bien préservés. Le spécimen analysé provient du Myanmar. Les chercheurs y ont aussi trouvé des insectes, des plantes et même un peu de sang fossilisés.

http://ici.radio-canada.ca/