Tout dans la nature n’est pas consommable, alors que d’autres denrées, il faut une attention particulière pour les consommer. Faut-il vraiment risquer de se rendre malade ou pire, en mourir ?
Nuage
Top 10 des aliments les plus dangereux du monde
Si vous voyagez, personne ne vous oblige à goûter à certaines spécialités locales qui peuvent s’avérer fatales.
Le fugu ou poisson-globe (Japon)

Le fugu est un poisson très consommé au Japon mais qui contient un poison violent : la tétrodotoxine, une moléculeneurotoxique produite par le foie, qui entraîne une paralysie pouvant aller jusqu’au décès. Le poisson-globe est connu pour se gonfler d’eau quand il se sent menacé. Sa commercialisation est réglementée pour éviter les accidents. D’après The Independant, cinq personnes sont décédées en 2015 en mangeant du foie de fugu.
Un poulpe vivant : le sannakji (Corée du Sud)

Le sannakji est une spécialité de Corée du Sud qui consiste à manger un poulpe encore vivant. Le problème est que les tentacules peuvent continuer à s’agripper, même après la mort de l’animal. Des cas d’étouffements sont possibles : il y aurait ainsi six décès par an.
Un fromage : le casu marzu (Italie)

Le casu marzu (ou « fromage pourri ») est un fromage traditionnel italien, provenant de Sardaigne, dans lequel des larves vivantes servent au processus de maturation du fromage. Le risque est que ces larves ne soient pas détruites par les sucs gastriques et restent dans l’intestin, provoquant douleurs abdominales, nausées et diarrhées.
Le manioc (Amérique du Sud)

Les racines de manioc doivent être correctement préparées pour éviter l’intoxication. © An NGuyen, Shutterstock
La racine de manioc contient de la linamarine, qui, mangée crue, peut libérer du cyanure dans l’intestin. La racine doit donc être correctement cuite pour ne pas présenter de danger. En 2005, 27 enfants sont décédés aux Philippines en mangeant du manioc servi à leur école.
La grenouille taureau ou ouaouaron (Namibie)

La grenouille taureau est une grenouille africaine, plat traditionnel en Namibie, qui contient des molécules toxiques, les jeunes grenouilles étant les plus dangereuses. La toxine conduit à une déficience rénale.
Le ackee (Jamaïque)
Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock
Le ackee est un fruit emblématique de la Jamaïque qui contient des graines noires toxiques. La molécule toxique est l’hypoglycine, qui provoque des vomissements. En 2011, il y aurait 35 cas d’empoisonnement. Les fruits peuvent être mortels s’ils sont consommés crus et pas suffisamment mûrs.
Un coquillage : les palourdes de sang (Chine)

La palourde Tegillarca granosa vit dans des milieux pauvres en oxygène, ce qui fait qu’elle renferme souvent des virus et des bactéries. Ce coquillage peut ainsi transmettre les agents des hépatites A et E, de la dysenterie et de la typhoïde.
Un poisson fermenté : le fesikh (Égypte)

Le fesikh est un poisson qui a séché au soleil et qui a fermenté longtemps dans le sel. Il est traditionnellement consommé en Égypte lors de la fête de Cham el-Nessim, le jour du printemps. Chaque année, des Égyptiens sont hospitalisés après une intoxication alimentaire. Il existe un risque de botulisme à cause de la mauvaise conservation de ce poisson.
Les feuilles de rhubarbe (monde entier)

Ne mangez pas les feuilles de rhubarbe ! © photogal, Shutterstock
Les feuilles de rhubarbe contiennent de l’acide oxalique qui est toxique pour les reins où il forme des cristaux. Les symptômes de l’empoisonnement sont des nausées, des diarrhées, des problèmes pour respirer, des douleurs à l’œil, une urine rouge, des brûlures de la bouche et de la gorge.
Le pangium edule (Asie du Sud-Est)

Ce fruit est toxique à cause du cyanure d’hydrogène (HCN) qu’il contient. Il doit être correctement cuit et préparé avant consommation.
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