Moi, je suis contre le suicide assisté quelle que soit la raison, et je trouve que donner accès au suicide même pour des personnes âgées « en santé » ouvre l’accès à des débordements. Bien sûr qu’au début, les critères seront probablement assez stricts, mais avec le temps, des enfants qui ne vont plus voir leurs parents, une déresponsabilisation sociale envers les personnes âgées, une hausse de la population vieillissante, je doute vraiment des raisons que ces personnes voudront l’aide à mourir
Nuage
Les Pays-Bas veulent autoriser l’aide au suicide pour les personnes âgées
Le futur texte, qui vise à autoriser l’aide au suicide pour les personnes qui ont le sentiment d’avoir « accompli » leur vie, même si elles ne sont pas malades, ne portera que sur les personnes âgées, mais le gouvernement n’a pas évoqué d’âge spécifique.
PHOTO GIANNI CIPRIANO, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
MAUDE BRULARD, SOPHIE MIGNON
Agence France-Presse
LA HAYE
Après avoir légalisé l’euthanasie il y a près de 15 ans, les Pays-Bas envisagent désormais d’autoriser l’aide au suicide pour les personnes âgées qui ont le sentiment d’avoir « accompli » leur vie, même si elles ne sont pas malades.
« Les personnes qui pensent, après avoir mûrement réfléchi, avoir achevé leur vie doivent, sous de strictes conditions et selon des critères très précis, être autorisées à finir leur vie d’une manière qui leur semble digne », ont affirmé les ministres de la Santé et de la Justice dans une lettre adressée au Parlement.
Avec la Belgique, les Pays-Bas ont été en 2002 le premier pays au monde à légaliser l’euthanasie. Mais pour autoriser la procédure, deux médecins minimum doivent avoir la conviction qu’il n’existe pas d’autre solution raisonnable pour le patient malade et que la souffrance est « insupportable et sans perspective d’amélioration ».
Ces dispositions, qui peuvent être sujettes à interprétation, font régulièrement l’objet d’un débat aux Pays-Bas et sont souvent critiquées à l’étranger : certaines maladies mentales ou la démence peuvent être considérées comme « souffrance insupportable ». Les enfants de plus de douze ans peuvent également demander l’euthanasie.
En 2015, les Pays-Bas ont enregistré 5516 cas d’euthanasie, soit 3,9 % des décès dans le pays, contre 3136 cas cinq ans plus tôt. Parmi ces personnes, plus de 70 % souffraient de cancer et 2,9 % de maladies psychiatriques ou de démence.
« Besoin d’aide »
Le futur texte, qui sera élaboré après des discussions avec des experts, ne portera que sur les personnes âgées, mais le gouvernement n’a pas évoqué d’âge spécifique.
Les personnes concernées « ne voient plus de possibilité pour donner un sens à leur vie, vivent mal leur perte d’indépendance, ont un sentiment de solitude », assure le gouvernement. « Mais pour pouvoir mettre en place leur fin de vie, elles ont besoin d’aide ».
Un « assistant à la mort », une personne avec une éducation médicale et des formations spécifiques, devra autoriser la procédure après avoir exclu qu’un traitement puisse effacer ce « souhait de mort ». Le processus sera examiné après le décès par une commission spécialisée.
Pour Robert Schurink, président de l’Association néerlandaise pour une fin de vie volontaire, « ceci offre une solution », a-t-il affirmé au quotidien populaire AD : certaines personnes « étaient contraintes à des mesures drastiques comme le suicide ou arrêter de manger et de boire quand elles ne voulaient plus vivre. »
« Pas la mort sur commande »
L’aide au suicide est illégale, mais en 2013, un homme reconnu coupable d’avoir aidé sa mère de 99 ans à se suicider en lui procurant des médicaments n’avait pas été puni par les juges, estimant qu’il « avait agi par amour ».
Toutefois, plusieurs partis de l’opposition ont critiqué le projet.
Le parti socialiste, notamment, estime qu’un éventuel texte ne peut que mener à « une pression sur les autres personnes âgées qui vont se sentir de trop dans la communauté ».
Certains Néerlandais éprouvent la même inquiétude évoquant « les personnes fragiles, solitaires, désespérées » alors que le hashtag voltooidleven (vieaccomplie) était en tête des tendances sur Twitter dans le pays.
La ministre de la Santé s’est défendue à la télévision publique NOS, assurant qu’il ne s’agissait pas d’une « mort sur commande » : « il faut organiser un processus très consciencieux ». « Il ne doit pas s’agir ici de personnes qui, par exemple, sont seules ou qui sont dépressives ou dont les problèmes peuvent être résolus d’une autre manière », a-t-elle ajouté.
Selon un sondage publié début 2016, 64 % des Néerlandais sont favorables à la mise à disposition d’une « pilule de fin de vie » pour les personnes âgées qui le désirent.
Également interrogé par la NOS, Pieter Jiskoot, 95 ans, essaie depuis plusieurs années de se procurer de quoi mettre fin à ses jours.
« J’ai perdu ma femme et ma fille, ma famille ne vient plus me voir et je ne peux plus lire », a expliqué ce lecteur assidu.
« Je suis réduit à mes pensées et celles-ci tournent toujours vers le passé », a-t-il ajouté : « l’avenir a disparu ».
Ouffff, surtout pas pour les personnes âgées en bonne santé…. On aura du beau soleil mais pas chaud… Bise, bon vendredi dans la joie!
Moi je suis pour…. Liberté de choisir sa mort, quand on le désire, quand on en a marre de souffrir ou de la vie tout simplement !
Sur internet on trouve tout ce qu’il faut pour se « suicider » si on le désire… que cela soit légalisé, aidé à être fait convenablement, je suis d’accord !
Chez nous (Belgique) l’euthanasie est légale depuis longtemps, que le suicide assisté le soit aussi me plairait beaucoup ! et en Suisse, le suicide assisté n’est pas légal mais toléré, on ferme les yeux….
Je suis pour et même, je n’exclue pas d’y avoir recours un jour. La vie est un calvaire pour certaines personnes, pas la peine de leur opposer une fin de non-recevoir. Personne n’a le droit d’aller contre une volonté mûrement et longuement réfléchie qui ne nuit à personne ! Un sondage, que je ne trouve plus, a démontré que c’est principalement les religieux qui s’y opposent et qui veulent imposer leur vision aliénante à ceux qui n’en n’ont rien à battre de ces superstitions. Bien sûr, il faut que cela soit bien encadré et légal comme en Belgique.
Je comprends ton point de vue et je ne cherche pas à imposer non plus mes valeurs mais j’ai vue quelque chose quand je travaillais dans un hôpital et j’étais en première ligne pour ressentir et cela m à révolté.
Une dame qui s’est battu pendant 1an contre le cancer 1an sans voir dehors et un jour il est revenu en force . La famille en avait assez et à demandé au médecin de faire quelque chose car elle était supposément inconsciente. L’aide à mourir l’euthanasie n’était que chuchoté. La dame a tenu ses points tellement serrés jusqu’à s morte. Mais avant ell s’est réveillé en colère après moi parce que j ai laissé faire
Elle serait morte de toute manière le cancer était trop fort mais elle ne voulais pas mourir surtout de cette manière
C’est ce que j’entends par débordement
Et pour des gens qui sont e santé je trouve cela encore plus grave
J’ai fait de grosses erreurs
Désolé comme points c’est plutôt poings
« qui ont le sentiment d’avoir « accompli » leur vie, même si elles ne sont pas malades » . Ce n’était pas l’objet de l’article qui parle bien de la volonté de personnes concernées 😉 Donc votre réponse est hors sujet et hors des précisions de mon commentaire. Personnellement, si une personne réfléchie et non sujette à des sauts d’humeur décide de se foutre en l’air.., ben qu’elle le fasse de manière paisible, sans avoir à subir des pressions de sulfureux ayatollah d’une morale à deux balles 🙂
C’est clair qu’il ne peut être question d’interrompre la vie de quelqu’un qui ne l’a pas expressément demandé et notifié…. la famille dont tu parles, et le médecin, se sont octroyés un droit de meurtre pour moi !!! C’est pour cela que l’euthanasie et le suicide assisté doivent être légalisés pour justement éviter ce genre de « débordement » !
chaque cas est tellement différent, faut pas que cela soit un suicide du a la depression