Libre arbitre


Oui, la vie n’est pas facile, tout le monde fait des erreurs, ont des regrets, mais c’est chacun nous qui choisissons la suite
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Libre arbitre

 

 

La vie est une succession d’erreurs qui te rendront plus fort Ton rôle c’est de choisir entre te relever ou abandonner
Une question de choix, ou de libre arbitre

Yamine Bassalah

Le Saviez-Vous ► 5 aliments du Québec méconnus


Au Québec, nous avons fraises, framboises, bleuets et autres sans oublier nos légumes et d’autres que la majorité des Québécois ne connaissent pas et qui seraient intéressants d’y goûter
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5 aliments du Québec méconnus

 

Salicorne

Petite plante verte cornue, la salicorne se retrouve dans les marais salants le long des côtes du fleuve Saint-Laurent. Particulièrement appréciée pour son goût salé, elle se consomme crue en salade, cuite à la vapeur ou bouillie quelques minutes. La salicorne accompagne à merveille les fruits de mer, poissons et volailles.

La baie d’argousier

Les baies d’argousier sont le produit de l’argousier, un arbuste épineux. Elles sont considérées comme un super fruit grâce à leur richesse en omégas et en antioxydants et leur concentration en vitamine C, jusqu’à 30 fois plus supérieure à ce que l’on retrouve dans les oranges. La baie d’argousier ne se mange pas nature. Trop acide et astringente, elle est au mieux sous forme de sorbet, en sirop, en jus ou intégré à des desserts comme des muffins. En sauce et en chutney, c’est un mariage parfait avec les viandes et le canard. La baie d’argousier est aussi utilisée pour traiter brûlures, plaies cutanées et maux d’estomac en plus de contribuer à diminuer le mauvais cholestérol. Les fruits entiers sont surtout vendus congelés.

Camerise

C’est tout récemment, en 2007, que la culture de la camerise a commencé au Québec, principalement au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce petit fruit bleu de forme allongée, rappelant le bleuet, est particulièrement riche en antioxydants. Son goût aigre-doux, légèrement sucré et acidulé, fait de plus en plus d’adeptes. La camerise se savoure nature ou intégrée à des yogourts, transformée en jus, en boissons alcoolisées, en confitures ou encore en tarte.

Gadelle

La gadelle, petite baie blanche ou rouge, est une variété de groseille qui pousse en grappes. Riche en fibres et en antioxydants, la gadelle est également une bonne source de potassium et vitamine de C.. Appréciée pour son goût un peu acidulé et sucré, elle se mange nature ou en salade, et se conserve quelques jours au réfrigérateur. On la retrouve aussi dans des desserts comme les gâteaux, les tartes, ou servie en gelée. En sauce, elle se marie bien avec les viandes rouges et le gibier.

Sureau

Petite baie noire qui pousse en grappe à l’état sauvage, le sureau est connu pour ses propriétés médicinales. Contenant beaucoup d’antioxydants et de vitamine C, le sureau renforce le système immunitaire et est utilisé contre la grippe et les maux de gorge. En magasin, on le retrouve le plus souvent congelé ou séché. Avec des saveurs se rapprochant de la mûre, le sureau est très apprécié en cuisine. Il est surtout apprêté sous forme de sirop, de confiture ou de gelée, en tarte et en boissons alcoolisées. Les feuilles, quant à elles, sont consommées sous forme de tisane. Bon à savoir, le sureau ne se mange pas cru puisqu’il contient des toxines qui sont détruites lorsqu’on le cuit.

Le Huffington Post Québec  |  Par Marie-Noël Ouimet

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’œuf ou la poule? Arrêtez tout, on est (enfin) fixé


L’oeuf ou la poule ? Êtes-vous plus oeuf avant la poule ou plus poule avant l’oeuf. Une question qui taraude même des scientifique
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L’œuf ou la poule? Arrêtez tout, on est (enfin) fixé

 

Hens | Steven Lilley via Flickr CC License by
et Three Norfolk Grey Eggs | Kat via Flickr CC License by

Hens | Steven Lilley via Flickr CC License by et Three Norfolk Grey Eggs | Kat via Flickr CC License by

Repéré par Camille Malnory

Désolé à tous ceux qui ont défendu un jour la thèse comme quoi c’était la poule.

«Qui de l’œuf ou la poule est arrivé en premier?»

La question est ancestrale et est presque devenue un running-gag tant scientifique que philosophique. Il y a les pro-poule et les pro-oeufs. En 2010, des chercheurs avaient écrit une étude concernant une protéine nécessaire à la formation des œufs qui se trouverait dans les ovaires des poules. La poule serait donc obligatoirement venue la première, mais l’explication n’avait pas convaincu tout le monde. Aujourd’hui, incroyable retournement de situation, ce serait finalement l’œuf le premier, explique le Time.

«C’est une question séduisante parce qu’on veut en faire une question stupide, explique Roy Sorensen, philosophe à l’Université de Washington et qui a écrit sur le sujet, mais vous pouvez voir à toute la réflexion qu’il y a autour qu’on est impatient de savoir, parce que ce n’est pas une question stupide.»

Les premiers œufs ont existé bien avant les gallinacées. Les plus vieux fossiles d’œufs retrouvés datent d’environ 190 millions d’années et ils venaient de dinosaures. LesArchaeopteryx, communément reconnus comme étant les premiers oiseaux de l’univers, ont arpentés le Jurassique il y a environ 150 millions d’années. Conclusion: l’oiseau en général est apparu après l’œuf.

Cette histoire préhistorique est aussi vraie pour ce qui nous intéresse ici, c’est-à-dire les poules. En réalité, les poules ne sont pas venus d’œufs de poule, mais d’un autre animal. Des presque-poulets ont un jour pondu un œuf, qui contenait, suite à des mutations génétiques, un gallinacé tel qu’on le connaît.

Il est compliqué de savoir de quand date ce fameux premier œuf ayant donné la première poule, mais on sait que les poulets domestiques datent d’il y a environ 7.000 ans et on se situerait donc dans ces eaux-là.

Finalement, le plus drôle est de savoir que le débat fait rage depuis des siècles et vient de la philosophie. Tout a commencé en Grèce Antique avec Aristote, explique Sorensen. Dans une traduction d’un livre de Fénelon sur les anciens philosophes, on peut lire cette réflexion du philosophe grec:

«Il ne pouvait y avoir un premier œuf pour faire naître un oiseau, ou il y aurait eu un premier oiseau pour faire un œuf, puisque les oiseaux viennent des œufs.»

Cette réflexion pour le moins compliquée s’est développée au cours du temps et a changé avec les époques de Plutarch à Thomas d’Aquin, en passant par Denis Diderot et Charles Darwin. Plus d’un siècle après De l’origine des espèces de Darwin, on va peut-être enfin arrêter de se poser la question.

http://www.slate.fr/

Braconnage: Ottawa veut éviter que l’Arctique ne devienne comme l’Afrique


Quand on parle de braconnage, on pense aux éléphants, girafe, rhinocéros et bien d’autres, mais maintenant, on parle aussi des risques potentiels pour des animaux vivant dans le nord du Canada tel que l’ours polaire, narval, les faucons etc … C’est vraiment épouvantable de voir l’avidité de ces gens qui se foutent bien que ces animaux sont en péril
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Braconnage: Ottawa veut éviter que l’Arctique ne devienne comme l’Afrique

 

« Le prix des peaux d'ours polaires a quadruplé... (Photo Archives Associated Press)

« Le prix des peaux d’ours polaires a quadruplé en quatre ans » sur le marché noir, passant de 5000 à 20 000 $, dit Sheldon Jordan, directeur général de la division de l’application de la Loi sur la faune à Environnement Canada.

PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

 

JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ
La Presse

Le monde vit une « crise du braconnage », et les espèces canadiennes ne sont pas épargnées. C’est pourquoi le Canada a convoqué une rencontre des pays nordiques dans le cadre de la rencontre annuelle des pays adhérant à la Convention internationale contre le commerce des espèces menacées d’extinction, qui s’est ouverte en Afrique du Sud. Explications en quatre points.

En quoi l’Arctique est-il visé par le braconnage ?

« Le prix des peaux d’ours polaires a quadruplé en quatre ans » sur le marché noir, passant de 5000 à 20 000 $, lance Sheldon Jordan, directeur général de la division de l’application de la Loi sur la faune à Environnement Canada. « Les défenses de narval valent maintenant la même chose que l’ivoire d’éléphant », soit 3000 $ le kilogramme, ajoute celui qui préside aussi le groupe de travail d’Interpol sur les espèces sauvages. Le Canada est moins touché que d’autres pays par la « crise du braconnage » qui sévit dans le monde, car les espèces nordiques ne sont « pas très accessibles », explique M. Jordan, mais la disparition des espèces traditionnellement prisées, comme l’éléphant et le rhinocéros, et l’augmentation des prix qui en résulte créent une pression sur les espèces nordiques. Le problème n’est pas tant le braconnage, pour l’instant, que le commerce illégal.

Comment l’Afrique peut-elle inspirer l’Arctique ?

« Il y a eu beaucoup d’attention portée au trafic des espèces sauvages au cours des 10 dernières années », constate Sheldon Jordan, mais l’action de la communauté internationale s’est concentrée sur les animaux emblématiques de la savane africaine, comme l’éléphant et le rhinocéros, particulièrement vulnérables. Or, l’Arctique « n’a pas été scruté à la loupe », alors que les espèces qu’il abrite sont elles aussi menacées ; le Canada veut donc « mieux comprendre » les problèmes propres aux espèces nordiques afin de « prévenir des crises qu’on voit avec d’autres espèces », explique M. Jordan.

Autrement dit, éviter que l’Arctique devienne un jour la boucherie qu’est l’Afrique. La démarche vise aussi une gestion durable des ressources de la faune, dont vivent de nombreuses communautés du Nord.

« Quand il y a du braconnage, quand il y a du trafic, ce sont les petites communautés qui [écopent]. On veut protéger le commerce légal et protéger l’environnement », affirme Sheldon Jordan.

Comment les micropuces pourraient-elles aider les ours ?

Environnement Canada mène un projet-pilote avec des communautés autochtones du Grand Nord pour tester des mesures de contrôle visant à contrer le commerce illégal d’espèces sauvages.

« On va [dissimuler] une micropuce électronique dans chaque peau d’ours polaire qui est tué », explique Sheldon Jordan.

Fait intéressant : cette micropuce résiste au tannage de la peau. Ainsi, la traçabilité des peaux d’ours polaires sera grandement accrue, ce qui facilitera le contrôle du commerce.

Mais au cas où la micropuce disparaîtrait ou serait endommagée, Environnement Canada a prévu deux autres mesures de contrôle : une « analyse des isotopes » des dents et des os, qui permettent d’établir la provenance de l’animal, ainsi qu’un prélèvement systématique de l’ADN de chaque ours abattu, qui ira dans une banque de données.

Et « les scientifiques ont trouvé une façon de pouvoir extraire de l’ADN même après que la peau a été tannée », souligne Sheldon Jordan.

Quels sont les autres pays concernés ?

Le Canada a convoqué d’autres pays de la zone arctique à une rencontre portant spécialement sur les espèces nordiques, samedi matin, en marge de la 17e séance de la Conférence des parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES, selon son acronyme anglais), qui s’est ouverte hier à Johannesburg, en Afrique du Sud. Les États-Unis, le Danemark, la Norvège et la Russie, des pays avec lesquels Ottawa travaille déjà sur la question des ours polaires, y assisteront, de même qu’Interpol et le secrétariat de la CITES. L’objectif est de mieux comprendre les enjeux propres aux espèces que chacun de ces pays ont en commun : caribous ou rennes, poissons, narvals, morses, ours, faucons. Sheldon Jordan souhaite que cette rencontre soit le début d’une « collaboration accrue dans une zone où [il y en a eu peu jusqu’à maintenant] », qu’elle débouche sur un plus grand partage de renseignements, voire sur un groupe de travail commun.

***

DE KUUJJUAQ AUX ÉMIRATS ARABES UNIS

Les braconniers n’en ont pas que pour l’ivoire ou les peaux d’ours :

les faucons du Grand Nord sont très prisés, notamment par les « pays du Golfe où on pratique la fauconnerie », souligne Sheldon Jordan.

Deux « braconniers professionnels » britannique et irlandais vivant en Afrique ont d’ailleurs été arrêtés à Kuujjuaq, dans le nord du Québec, « il y a une dizaine d’années », se souvient-il.

Prétendant être des photographes de National Geographic, « ils avaient loué un hélicoptère pour trouver des oeufs dans les nids » et avaient même un incubateur à piles pour les garder au chaud afin de les apporter aux Émirats arabes unis, raconte Sheldon Jordan. Arrêtés par des agents de la faune, ils ont écopé d’une amende.

« C’EST VRAIMENT COMME UNE GUERRE »

Le Canada s’implique également dans la lutte contre le braconnage en Afrique, notamment par l’entremise de formations destinées aux rangers qui doivent protéger les animaux menacés, formations qui ont été offertes au Botswana, au Kenya et en Côte d’Ivoire. Arrivé au début de la semaine en Afrique du Sud, Sheldon Jordan, qui préside le groupe de travail d’Interpol sur les espèces sauvages, a assisté à des entraînements de rangers et constaté que leur travail se compare davantage à celui de soldats que d’agents de la faune tels qu’on les connaît au Canada.

« J’ai vu des exercices où ils utilisent des tactiques militaires », raconte-t-il, précisant que beaucoup de rangers meurent chaque année en se battant contre des braconniers et que d’autres voient leur famille menacée. « C’est vraiment comme une guerre ! », s’exclame-t-il.

Sheldon Jordan a également visité un établissement géré par des vétérinaires bénévoles, dans le parc national de Pilanesberg, où sont soignés des rhinocéros blessés par des braconniers. Lors de son passage, un animal « tiré il y a cinq ou six jours » avec une arme de fort calibre était soigné, après qu’une balle s’était logée à « 20 cm » de profondeur dans son épaule.

« C’était épouvantable. »

http://www.lapresse.ca/

Le coyote, ce nouvel habitant des villes


Aux États-Unis, les coyotes semblent apprécier de vagabonder dans les parcs, mais ils ne craignent pas l’être humain, à la condition de ne pas les nourrir. Au Canada, une nouvelle espèce est en pleine évolution des coyloup issu de loup et de coyote
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Le coyote, ce nouvel habitant des villes

 

Discrets, rusés et intelligents, les coyotes sont à l’assaut des villes d’Amérique du Nord. Originaires de l’Ouest américain, ils se dirigent désormais partout où l’homme s’est établi. 

Un texte de Camille MartelTwitter

À Chicago, quelque 4000 coyotes sont partout dans la ville. Le chercheur et biologiste Stanley Gehrt, de l’Université Ohio State, est le spécialiste mondial de ces canidés qui, depuis une quinzaine d’années, s’installent en milieu urbain. Une adaptabilité qui n’avait encore jamais été observée par le chercheur.

Stanley Gehrt et son équipe ont commencé à les étudier après que des habitants de Chicago eurent commencé à apercevoir de plus en plus de coyotes.

« Les gens étaient effrayés et ne savaient pas quoi faire », explique M. Gehrt.

Selon lui, l’une des raisons pour lesquelles la présence des coyotes a augmenté en si peu de temps est le fait que le marché de la fourrure nord-américain a subitement chuté au début des années 1990. Ainsi, la chasse a diminué et la population de coyotes a explosé.

Il s’est mis à y avoir des coyotes dans des endroits où on n’en avait jamais vu auparavant.Stanley Gerht, biologiste, Université Ohio State

Grâce à un camion équipé d’une antenne et de colliers émetteurs posés sur plusieurs centaines de coyotes, le chercheur est en mesure de suivre leurs moindres mouvements depuis maintenant 16 ans.

Ses recherches lui ont permis de démontrer que les coyotes s’étaient parfaitement adaptés à la vie urbaine et s’étaient même intégrés à son écosystème particulier. Par exemple, les coyotes s’installent prioritairement dans les parcs urbains, où ils se nourrissent de petits rongeurs.

De cette manière, leur présence est considérée comme positive parce qu’ils diminuent plusieurs populations de rongeurs qui causent des maladies graves, telles que l’hantavirus.

Un autre élément particulier est le fait que les coyotes évitent l’homme à tout prix.

Beaucoup de gens pensent qu’il devrait être facile de voir des coyotes, vu leur nombre, mais leur discrétion est justement la clé de leur succès.  Stanley Gerht, biologiste, Université Ohio State

Effectivement, bien qu’ils se comptent par milliers à Chicago, les canidés passent inaperçus. Ils ont même modifié leur rythme circadien, au départ diurne, afin de s’aventurer dans les rues seulement lorsque l’homme dort à poings fermés.

Le problème : nourrir les coyotes

Une partie importante de la recherche de Stanley Gehrt consiste à comprendre si ces animaux font courir des risques à la population. En Ontario notamment, plusieurs cas de coyotes attaquant des animaux de compagnie ou des promeneurs ont été recensés au cours des dernières années.

Toutefois, les recherches ont démontré que le seul élément qui pose un problème en ce qui a trait à la cohabitation entre les humains et les coyotes est la nourriture. Si l’homme commence à offrir de la nourriture au coyote, le canidé perd sa crainte naturelle de l’homme et peut devenir agressif.

En 2009, Taylor Mitchell, une jeune chanteuse torontoise de 19 ans a été mortellement attaquée par plusieurs coyotes au parc national du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Il s’agirait de la seule mort humaine causée par un coyote.

Stanley Gehrt, qui a été dépêché sur les lieux après le drame, a élucidé cet événement isolé. Selon lui, les coyotes du parc national Cap-Breton se nourrissaient uniquement de jeunes orignaux, et cette année-là avait été difficile pour les orignaux. Résulat, les coyotes étaient affamés.

En définitive, tout tourne autour de la nourriture. Stanley Gerht, biologiste, Université Ohio State

Une situation différente dans l’est du Canada

Pendant fort longtemps, le coyote était seulement présent dans l’ouest. Cependant, la chasse intensive du loup au 20e siècle, accompagnée de l’urbanisation massive du littoral est de l’Amérique du Nord l’ont presque éradiqué du territoire, laissant le champ libre au coyote.

Lorsque le coyote s’est dirigé vers l’est, il a fait la rencontre du loup de l’est, une petite population de loups qui avait trouvé refuge au parc Algonquin, en Ontario. Ils se sont accouplés et ont créé un hybride : le coyloup.

Ce nouvel hybride est désormais présent dans tout le nord-est du Canada, notamment en Ontario, au Québec, dans les Maritimes et le long de la côte est américaine, jusqu’en Caroline du Sud.

Sur l’île de Montréal, la présence des coyotes et de coyloups augmente en flèche depuis 10 ans. Toutefois, aucun relevé précis n’a encore été effectué.

Le chercheur Bradley White, généticien à l’Université Trent, en Ontario, étudie ces canidés depuis plus d’une vingtaine d’années. Pour lui, c’est un moment fort pour la science.

« C’est l’évolution en action », dit-il.

Lorsque les coyloups en viendront à ne s’accoupler qu’entre eux et à se différencier suffisamment au point de vue génétique, du loup et du coyote, ils seront considérés comme une nouvelle espèce, et cela est déjà en train de prendre forme. Bradley White, généticien, Université Trent

Coyloup ou coyote?

Pour les distinguer, c’est simple. Le coyloup a :

  • une mâchoire plus large;
  • des oreilles moins pointues;
  • une queue plus fournie;
  • un corps plus massif.

En raison de l’adaptabilité exceptionnelle du coyote et de la capacité du loup à se nourrir de plus grandes proies, M. White croit que le coyloup devrait encore plus se plaire en ville que le coyote.

http://ici.radio-canada.ca/

Des monnaies de l’Empire romain découvertes… au Japon


De la monnaie de l’empire romaine a l’effigie de l’Empereur Constantin retrouvé au Japon, est plutôt insolite. Peut-être qu’un jour, nous saurons comment cette monnaie s’est rendu jusque là-bas
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Des monnaies de l’Empire romain découvertes… au Japon

 

Des archéologues japonais ont annoncé mercredi la découverte pour la première fois au Japon de monnaies de l’Empire romain dans les ruines d’un château de l’île subtropicale d’Okinawa, à une dizaine de milliers de kilomètres de Rome.

« J’ai tout d’abord pensé qu’il s’agissait de pièces d’un cent tombées des poches de soldats américains », a déclaré à l’AFP l’archéologue Hiroki Miyagi dans une allusion aux bases militaires américaines d’Okinawa. « Mais après les avoir rincées à l’eau, j’ai eu un choc: elles étaient beaucoup plus anciennes ».

Une équipe de chercheurs travaille depuis trois ans sur le site du château de Katsuren. Construit à la fin du 13e siècle et au début du 14e, abandonné 200 ans plus tard, il figure depuis 2013 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Un examen aux rayons X des pièces, d’environ la taille de celles de dix centimes d’euros, a fait apparaître des lettres latines et ce qui semblait être le visage de l’Empereur Constantin 1er et un soldat muni d’une lance.

Beaucoup d’autres dataient de l’Empire Ottoman au 17e siècle. Les chercheurs sont restés perplexes sur la façon dont ces objets sont parvenus jusque sur cette île lointaine du sud de l’archipel nippon. Le château était la résidence d’un seigneur féodal dont la richesse provenait du commerce régional. « 

Les marchands de l’Asie de l’Est au 14e et 15e siècles utilisaient des monnaies chinoises rondes percées en leur milieu d’un carré et il est improbable que des monnaies occidentales aient été utilisées comme moyen de paiement », a souligné M. Miyagi, qui enseigne également à l’Université internationale d’Okinawa. « Je pense qu’ils ont dû obtenir ces monnaies dans le sud-est de la Chine ».

http://www.7sur7.be/