S’ouvrir l’esprit, se détacher de notre petite personne et voir ce que nous avons à apprendre des autres.
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L’esprit
“L’esprit humain est comme un parapluie : il marche mieux lorsqu’il est ouvert.”
de Darry Cowl
C’est énorme …. Un anaconda qui mesure 10 mètres de long avec un 400 kg a été découvert sur un chantier au Brésil. Malheureusement, les ouvriers ont essayé de le tuer au lieu de le libérer dans un endroit naturel. Personne ne sais ce que ce serpent est devenu.
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Comment s’imaginer que les gens du Moyen-Âge savaient lire et écrire. Le papier était cher et pourtant, il y avait d’autres supports pour laisser divers messages du quotidien
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Comment on lisait et écrivait au Moyen Âge… contre les idées reçues!
Savoir lire, savoir écrire, sont aujourd’hui des compétences indispensables dans la vie quotidienne. Et au Moyen Âge? Pendant longtemps, la période médiévale a été vue comme les temps obscurs (les dark ages, en anglais), marqués par la superstition, l’obscurantisme, et l’analphabétisme généralisé. Depuis, on a beaucoup écrit sur l’écrit médiéval, et de nombreux travaux récents ont nuancé cette vision: il existe des écoles depuis longtemps, et une portion non négligeable de la population, notamment en ville, sait lire et écrire, au moins un peu (c’est ce qu’on appelle la literacy).
Écritures du quotidien
Une immense part de nos communications contemporaines passe par l’écrit: un e-mail, un texto, un tweet, sont des écritures. Dans une société peu alphabétisée, il faut donc s’y prendre autrement: impossible d’écrire une lettre à votre famille quand vous êtes en voyage, ou de laisser un mot sur une porte pour dire que vous êtes passé.
À moins que. En effet, nous avons très peu de documents du quotidien: le papier se conserve assez mal, et tous ces messages de tous les jours, équivalents de nos SMS et de nos e-mails, se sont perdus. Sauf quand on se tourne vers la Russie, qui n’est pas célèbre que pour ses sportifs dopés et sa politique étrangère si sympathique. En effet, depuis un demi-siècle, des archéologues ont exhumé, surtout autour de Novgorod, plusieurs centaines de documents originaux qui bouleversent la façon dont nous envisageons la place de l’écrit au Moyen Âge: les gramota.
Gramo-quoi?
Les gramota sont des écorces de bouleaux qui servaient de supports à des messages, conservées dans les sols humides de Novgorod et des villes environnantes. C’est assez simple, en fait: on écorce un bouleau, on fait bouillir l’écorce, et on grave son message avec une pointe en fer ou en os, de préférence sur la face interne, plus tendre. Quand on veut être sûr que ça dure –par exemple lorsqu’on grave un texte sacré– on recouvre le tout d’une fine couche de cire, qui protège le bois de l’humidité. Pas besoin d’encre: on n’a trouvé que trois documents qui en utilisent.
Ces gramota ne sont pas une invention médiévale: on a retrouvé des tablettes de bois qui datent de l’antiquité, notamment dans les fouilles de Pompéi. Pendant le Moyen Âge, il s’agit d’une spécificité du nord de l’Europe, qui frappe tous les voyageurs qui s’y intéressent: vers 978, le voyageur arabe, ibn al-Na’dim, souligne ainsi qu’il a vu, au pays des Rus, «un morceau de bois sur lequel il y avait des signes». Dans ces tablettes de bois, on trouve de tout: des comptes de ville, des contraventions, des lettres, des suppliques de paysans à leurs seigneurs, des testaments… Leur étude a apporté énormément de connaissances sur l’économie, l’onomastique, la condition des paysans.
Écrire la vie
Plus encore que la technique, c’est en effet le contenu même des messages qui est intéressant. Car ceux-ci révèlent des médiévaux très proches de nous, qui utilisent l’écrit pour des messages tout à fait ordinaires; l’immense majorité des documents sont écrits en vieux russe, langue du quotidien, et pas en grec ou en vieux slavonique, langues du savoir et du pouvoir. La majorité font voir, comme des éclats, des morceaux de vie. Des demandes: «Je suis tombé et me suis sali. S’il-te-plaît, envoie moi du linge propre.» Des informations: «Ici, tout le monde va bien. Nous sommes en bonne santé». Des rendez-vous: «Attends-moi samedi devant le filet de pêche; si tu ne peux pas, préviens moi!» Et même une demande en mariage: «De la part de Nikétas: Julienne, épouse moi. Je te désire et tu me désires.»
Les gramota de Novgorod dessinent ainsi l’image d’une société médiévale dans laquelle l’écrit est beaucoup plus répandu qu’on ne pourrait le croire
Certains documents sont visiblement des étiquettes: «Cette meule de foin appartient à…». Au cœur de la vie vécue par des vrais gens, on trouve des documents émouvants: au début du XIIIe siècle, un jeune garçon, Anthyme, fait des dessins sur des tablettes,qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux que les garçons font encore aujourd’hui: des chevaliers, un loup, des bonhommes en bâton, avec des gros yeux. En dessous de l’un d’eux, il écrit, d’une écriture maladroite mais appliquée,«je suis une bête très féroce!». Tous ces témoignages soulignent à quel point l’écrit est utilisé, au quotidien, pour porter des messages, pour informer, pour dire des choses.
Qui écrit?
Les gramota de Novgorod dessinent ainsi l’image d’une société médiévale dans laquelle l’écrit est beaucoup plus répandu qu’on ne pourrait le croire. Un monde où les enfants vont à l’école, apprennent leur alphabet –on a retrouvé plusieurs gramota qui portent des exercices d’enfants. Cela ne veut pas dire pour autant que tout le monde sait écrire, ni que l’écrit est banal: très tôt, les chercheurs qui ont travaillé sur ces documents soulignent en effet qu’ils comportent très peu de fautes d’orthographe ou de ratures. Ce qui permet deux hypothèses: soit les auteurs s’appliquent, même pour écrire sur du bois; soit ils ont recours à des écrivains publics, comme il en existe encore dans plusieurs pays aujourd’hui.
Si cette seconde hypothèse est bonne, cela veut dire que l’écrit occupe une place fondamentale dans les rapports sociaux alors même que peu de gens savent lire et écrire. Enfin, un grand nombre de gramota commencent par une croix: l’acte même d’écrire est une action sérieuse, ritualisée, qui touche à la fois au sacré et au magique. On n’écrit pas à la légère, même quand c’est pour dire quelque chose d’aussi trivial que «elle l’a traité de vache et sa fille de prostituée».
Les gramota disparaissent au XVe siècle, lorsque le prix du papier baisse drastiquement; mais leur disparition même est intéressante: aujourd’hui, on a l’impression de vivre une disparition d’une forme d’écrit, le support papier cédant la place au numérique. On s’en inquiète, on le déplore. Du coup, les gramota deviennent très rassurantes: elles montrent que l’écrit ne disparaît jamais, il ne fait que prendre d’autres formes. Ces écorces portent un message d’espoir: peu importe les formes de l’écrit, les supports, les alphabets, on espère qu’il y aura toujours des gens pour lire et pour écrire. Et on espère, aussi, que Julienne a dit oui…
Il y a le chat, mais aussi d’autres prédateurs qui ont été introduits dans des endroits qu’ils ne sont pas connu a eu un désastre sur les espèces endémiques,
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Le chat est la deuxième espèce invasive la plus ravageuse. © Caters/SIPA
Par Morgane Le Poaizard
Pour quantifier l’impact des espèces invasives sur leur environnement, le Docteur Tim Doherty duCenter for Integrative Ecology of Deakin University (Australie) a compilé une base de données de plus de 1000 références à partir de la liste rouge des espèces menacées de l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). L’introduction de prédateurs aux quatre coins du monde a causé de grands dégâts écologiques : 87 espèces d’oiseaux, 45 espèces de mammifères et 10 espèces de reptiles ont été exterminées. (Le faible nombre de reptiles n’est pas forcément représentatif car ces animaux n’ont pas été assez étudiés ni répertoriés.) Les premiers sur la liste d’exterminateurs sont les rongeurs, avec le rat noir, qui est responsable de la disparition de 75 espèces : 52 oiseaux, 21 mammifères et 2 reptiles. Les seconds sont les chats, suivis par les renards, les chiens, les cochons, puis les petites mangoustes indiennes. La prédation est l’une des cause principale de cette perte de biodiversité mais elle n’est pas la seule : la compétition inter-espèces, la transmission de maladies et enfin l’association avec les autres espèces invasives sont également des facteurs importants. Les prédateurs de la famille des mammifères sont les plus dangereux : les chats sont responsables de l’extinction de 63 espèces de mammifères, oiseaux et reptiles depuis 500 ans.
Les espèces endémiques sont particulièrement touchées par cette extinction
Les régions du monde les plus touchées sont l’Amérique centrale et les Caraïbes (33 espèces), l’Australie (21 espèces), Madagascar (20 espèces) et la Nouvelle-Zélande (15 espèces).
« L’impact des prédateurs est particulièrement important sur les îles car les espèces n’y ont, en général, pas évolué en compagnie de ces derniers ; ils sont donc naïfs face à l’attitude de nouvelles espèces » explique le Docteur Doherty.
Anke Franck de l’Université de Tasmanie s’est penché sur le cas du bandicoot et a publiée le 7 septembre 2016 une étude présentant le comportement du marsupial australien face à ses nouveaux prédateurs. Ainsi, sur le territoire australien, le bandicoot a cohabité avec le dingo pendant 4000 ans. Du coup il a fini par assimiler ce prédateur aux chats et aux chiens domestiques, introduits depuis deux siècles. À l’inverse, le bandicoot de l’île de Tasmanie n’a jamais connu le dingo compte tenu de son isolement. Il ne sait donc pas comment réagir face aux chats et aux chiens domestiques et devient bien vite leur repas. Les chiffres soulignent ce comportement : 87% des espèces décimées sont des espèces endémiques.
La diversité de la flore en pâti également : les sols ne sont plus retournées par les petits animaux ce qui réduit la quantité de nutriments et empêche le développement de certaines graines.
« En Australie, de nombreux chats et renards ont causé, depuis 200 ans, le déclin ou l’extinction de deux tiers des mammifères creusant la terre » déclare Tim Doherty.
Pour conclure, 58% des espèces disparues durant les 500 dernières années ont été décimées par les mammifères importuns et 596 espèces sont encore menacées. Ces données pourront permettre d’atténuer l’impact des prédateurs envahissants et réduire la perte de diversité. En été 2016, la Nouvelle-Zélande a déjà annoncée qu’elle voulait faire disparaître toutes les espèces introduites sur son territoire avant 2050.
Ce n’est pas parce que les aliments porte un logo que c’est nécessairement biologique. Quelques fois, les épiceries, les marchés publics, les foires alimentaires peuvent tricher. Alors ce qui est important c’est le « certifié par » avec le nom du certificateur
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Même s’ils sont plus chers, les aliments biologiques sont de plus en plus populaires. C’est un marché en pleine croissance qui représente, au Canada, près de 4 milliards de dollars. L’utilisation de l’appellation biologique peut donc être tentante… même si ce n’est pas vrai.
Un texte d’Andrée Langlois de L’épicerie
Parmi les centaines d’aliments biologiques proposés, les fruits et légumes ont la cote. L’épicerie a donc fait enquête dans 35 supermarchés de la grande région de Montréal, de la fruiterie de quartier aux grandes enseignes. Résultat : 65 % des lieux visités affichent des fruits et des légumes biologiques sans certification, sans indication, sans preuve.
Un exemple de fraude : l’utilisation d’un faux autocollant apposé par le marchand. Ce ne sont pas les logos que l’on doit rechercher sur un produit, mais bien le nom du certificateur. La certification est obligatoire pour pouvoir porter l’appellation « biologique ».
«Les logos, c’est des vendeurs, c’est de la publicité. Ils ne sont pas obligatoires au Québec. Le plus important, c’est la phrase « certifié par » avec le nom du certificateur apposé sur chaque aliment.» – Lilas Bouloum, inspectrice au Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV)
Autre exemple : des courges non identifiées. Pour plus de transparence, le magasin nous a confirmé la certification biologique grâce à la boîte d’emballage d’origine. Chez un autre épicier, ce sont des cantaloups qui n’étaient pas étiquetés. Pour corriger la situation, la propriétaire n’a pas d’autre choix que de placer les produits avec les autres aliments conventionnels.
Une autre pratique fréquente : les aliments biologiques vendus en vrac ou réemballés. Dès qu’un emballage initial est modifié, il existe un risque de manque d’intégrité. Pour vendre en vrac, le magasin doit être certifié.
Pour le consommateur, difficile de s’y retrouver : des logos de toutes sortes, des noms, des chiffres… comment s’assurer que le fruit ou le légume est réellement biologique? Car c’est une appellation réglementée et encadrée. Les aliments doivent respecter une méthode de production, des règles strictes et être certifiés.
Dans un sondage réalisé en 2011 au Québec, 55 % des personnes interrogées affirmaient consommer des produits biologiques (Filière biologique du Québec, 718 répondants)
«La loi est là justement pour ne pas être obligé de se fier seulement à la parole du commerçant et a mis en place un certain contrôle pour rassurer le consommateur.» – Anne-Marie Granger Godbout, présidente-directrice générale, CARTV
Au Québec, le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) est responsable de faire appliquer la loi, mais l’organisme n’a que deux inspecteurs pour contrôler les grandes enseignes, les petites épiceries, les fruiteries, les marchés publics et même les foires alimentaires. Il ne faut donc pas hésiter à poser des questions. Dans le doute, on peut toujours porter plainte au CARTV ou à l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
«L’utilisation de l’appellation biologique représente certains avantages économiques pour les entreprises qui contournent les règles. La loi prévoit donc des amendes de 2000 à 20 000 $ pour la première offense.» – Anne-Marie Granger Godbout, présidente-directrice générale, CARTV
On commence à s’intéresser de plus en plus au comportement des chats face à son maître. Plus précisément la communication entre la bête et l’être humain. Le chat communique plus que l’on croit, il parle avec son corps, son ronronnement, ses expressions et le miaulement qui est utilisé presque exclusivement avec nous
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Qu’est-ce que votre chat essaye de vous dire?Capture d’écran Gentside Découverte
Miaou. Mais à quoi pense-t-il? Votre chat vous regarde avec des yeux de merlan frit après avoir poussé la chansonnette de sa voix de félin et vous vous dites qu’il vous réclame encore à manger? Pas si sûr, selon les experts. N’importe quel propriétaire de chat vous dira qu’il a tout le temps l’impression que son chat lui parle.
Selon les spécialistes, ce n’est pas qu’une impression. Les matous tenteraient bien de communiquer avec leurs amis humains. Les scientifiques commencent même à se dire que les chats seraient aussi expressifs que les chiens. Toutefois, selon Sharon Cromwell-Davis, professeur en comportement animal à l’Université de Géorgie, nous aurions une mauvaise interprétation de la communication de nos matous.
Reprise par le site Science of Us du New York Magazine, cette experte explique que l’une des raisons de cette mauvaise compréhension, c’est qu’il y a beaucoup plus de recherches sur le comportement canin que sur le comportement des félins.
«Je pense qu’au fil du temps, nous verrons que les chats ne sont pas si mystérieux», confirme Mikel Delgado, un doctorant sur le comportement animal à l’Université de Californie, Berkeley.
Mais alors qu’essaient réellement de nous dire les chats? voici un petit tour d’horizon du traducteur des félins.
LE RONRONNEMENT: IL A BESOIN DE VOUS
La plupart des gens pensent que le bruit du tracteur camouflé par le thorax des chats signifie que ces derniers sont heureux. Sauf que ce n’est pas totalement vrai. Effectivement, les chats ronronnent lorsqu’ils sont relaxés, mais pas que.
Cromwell-Davis souligne: «Vous pouvez avoir des chats qui sont heureux et qui ronronnent de plaisir, mais aussi des chats qui ronronnent parce qu’ils sont blessés ou malades».
En réalité, le ronronnement signifierait ainsi plutôt qu’ils ont besoin de vous.
«Ils n’ont pas une façon de demander de l’aide. Ce n’est pas dans leur langage, donc ils utilisent le meilleur moyen suivant, ils ronronnent», précise John Bradshaw, anthropozoologue de l’Université de Bristol. «Le sens n’est pas exactement le même, mais c’est le plus proche qu’ils sont capables de faire».
IL SE FROTTE À VOUS, IL EST CONTENT DE VOUS RETROUVER
Votre chat frotte sa fourrure contre vos jambes lorsque vous passez la porte, et vous pensez, «il veut quelque chose». C’est… probablement vrai, mais ce n’est pas QUE ce qu’il essaye de communiquer. À en juger par les observations faites sur des groupes de spécimens sauvages vivant ensemble, Cromwell-Davis suggère que contrairement aux croyances populaires, les chats ne sont pas si solitaires que ce que nous pensions.
Elle aurait en effet rencontré des groupes des chats sauvages qui vivent ensemble en meute ou en famille.
«Quand les chats reviennent de la chasse, ce que nous observons dans les situations de groupes, c’est qu’ils passent plusieurs minutes à se frotter de haut en bas les uns contre les autres. Ils vont aussi envelopper leurs queues sur le dos de l’autre comme un câlin humain», explique-t-elle.
Se frotter serait donc un comportement réalisé lorsque les chats se réunissent après une période de séparation. Et le sens serait à peu près le même pour l’interaction animal-humain:
«Quand vous avez été au travail ou à l’école toute la journée et que votre chat arrive et se frotte contre vous et parfois qu’il enroule sa queue autour de vos mollets, votre chat prend un comportement amical qui fonctionnement normalement au sein de son espèce et il le transpose sur l’espère humaine», détaille-t-elle. Ce serait ainsi la traduction de «Tu es revenue, tu m’as manqué».
TOUT COMME LES CHIENS, LES CHATS ONT DES EXPRESSIONS FACIALES
La plupart des gens ne prêtent pas attention à l’expression faciale des chats parce qu’on ne pense pas qu’ils en ont. Les travaux de l’experte menés sur des chats ayant des problèmes de comportement suggèrent le contraire.
Si vous commencez à faire attention à leur petit museau, «vous verrez s’ils sont stressés ou s’ils ont mal, les muscles faciaux sont tendus, et lorsqu’ils sont heureux ou relaxés, les muscles faciaux sont relâchés», affirme la spécialiste toujours reprise par Science of Us.
Plus spécifiquement, son long regard avec un clignement lent des yeux est aussi un message qu’il veut vous faire passer.
Le vétérinaire Gary Weitzman décrypte: «Le clignement lent des yeux est vraiment un geste d’acceptation. Ils le font quand ils sont tout à fait à l’aise avec vous et ils le font avec les autres chats aussi». Néanmoins, la raison de cette mimique n’est pas connue, «il est probable que ce soit une réponse automatique peut-être en fonction d’une baisse du niveau de cortisol du chat [l’hormone de stress]».
ET POUR FINIR, LE PLUS SONORE DE TOUS, LE MIAULEMENT
Pour bien comprendre le miaulement, il faut se rappeler que les chats ne miaulent jamais pour communiquer avec leurs congénères ce qui en lui-même, est un fait surprenant. Bradshaw explique ainsi que dans les observations de groupe de chats qu’elle a faites:
«Vous obtenez un miaulement environ 1 fois toutes les 100 heures. Ils sont très silencieux».
Seulement les chats domestiques, comme vous le savez si vous en avez un, vont souvent miauler… toute la journée (et parfois la nuit aussi).
«Les gens pensent que c’est un comportement classique des chats… mais c’est quelque chose qu’ils ont appris à faire pour avoir notre attention», affirme Bradshaw. «C’est vraiment quelque chose qu’ils ont adopté comme moyen de communication avec les humains».
«Un code secret de miaulement se développe entre chaque chat et son propriétaire, unique pour ce chat et avec peu de signification pour les individus extérieurs».
Ceci a été démontré en 2003 par des chercheurs de Cornell au cours d’une étude où ils ont enregistré le miaulement de 12 chats dans une situation particulière penLes résultats montrent qu’il n’y a que les maîtres qui peuvent deviner correctement le contexte dant cinq jours de la vie quotidienne.
Ils ont ensuite fait écouter les enregistrements aux propriétaires. du miaulement. Les propriétaires sont les seuls à pouvoir dire quel message leurs chats essayent de faire passer, que ce soit «nourris-moi», «je m’ennuie» ou autre chose. Qui a dit que les chats n’étaient pas assez expressifs?
Imaginez être en chaise roulante depuis des années et qu’en fait, c’est un mauvais diagnostic de sa maladie qui n’était presque pas connue par le monde médical.
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Photo Fotolia
Un sexagénaire portugais, Rufino Borrego, a passé 43 ans dans un fauteuil roulant en raison d’une erreur de diagnostic médical, avant de pouvoir remarcher grâce à la découverte de sa véritable maladie, a rapporté dimanche le quotidien Jornal de Noticias.
Alors que les médecins de l’hôpital Santa Maria à Lisbonne lui avait diagnostiqué une dystrophie musculaire incurable à l’âge de 13 ans, une neurologue a corrigé l’erreur en 2010, découvrant qu’il souffrait de myasthénie congénitale.
La simple prise d’un médicament contre l’asthme, indiqué dans le traitement de cette maladie rare qui se traduit par une faiblesse musculaire, lui a permis de recouvrer l’usage de ses jambes.
Le 12 mai 2011, il a pu se rendre à pied à son bistrot habituel proche de sa maison à Alandroal dans le sud-est du Portugal:
«On croyait à un miracle», raconte le propriétaire du café Arco-Iris, Manuel Melao, cité par le journal.
Aujourd’hui âgé de 61 ans, Rufino Borrego mène une vie normale et doit se soumettre seulement à deux séances de physiothérapie par an.
Il assure ne pas tenir rigueur à l’hôpital Santa Maria, d’autant que sa maladie était quasiment inconnue par le monde médical au moment du diagnostic erroné à la fin des années 60.
«Je veux juste profiter de la vie», dit-il.