Se faire des illusions


Cela sert à rien d’accuser ce que nous sommes. Bien sûr, des gens ont influencé nos choix, notre façon d’être, mais en bout de ligne, c’est nous qui décidons
Nuage

 

 

Se faire des illusions

 

Inutile de se faire des illusions, notre vie est exactement ce que nous en faisons et personne, sauf nous-mêmes, n’est responsable des succès ou des échecs qui nous incombent.

Fleurette Levesque

Hommage à ces chiens héroïques qui œuvrent ou ont œuvré pour la paix


Le 21 septembre, journée internationale de la paix, beaucoup d’hommes et de femmes travail pour un monde meilleur, malgré les conflits, les guerres, la pauvreté, les catastrophes. Il y a aussi des chiens qui ont montré leur bravoure et sauver des gens au risque de leur propre vie. Ces chiens sont dressés pour intervenir ou le danger existe, ils sont au côté des secouristes, des policiers et des soldats
Nuage

 

Hommage à ces chiens héroïques qui œuvrent ou ont œuvré pour la paix

 

 

1. Diesel

 

© Facebook – Police Nationale

Tombé sous le feu des armes humaines le 18 novembre dernier lors de l’assaut du RAID donné à Saint-Denis, Diesel est le Berger malinois devenu héros canin national. Mort dans l’exercice de ses fonctions, le chien d’élite au tragique destin a même ému au-delà de nos frontières…

2. Dobrynya

© Twitter – @FranceenRussie

Successeur de Diesel, Dobrynya – jeune Berger allemand offert par la Russie – a intégré le Centre national de formation des unités cynotechniques de la police nationale (CNFUC). Il est appelé à devenir – à l’instar de son prédécesseur – un chien d’élite.

3. Lucca

 

© Facebook – Lucca K458

Lucca, la chienne croisée Berger allemand et Berger belge, a passé six ans dans les rangs de l’armée américaine. En tout, elle y a effectué pas moins de 400 missions et sauvé les vies de nombreux militaires. Aujourd’hui retraitée et médaillée, la bête qui a perdu une patte dans l’exercice de ses fonctions coule des jours paisibles aux côtés du Sergent Chris Willingham, son maître.

4. Layka

© DR

Blessée au combat, la malinoise baptisée Layka a servi l’US Army avant de perdre une patte en volant au secours du Sergent Julian McDonald. Ce dernier – suite à l’amputation de son binôme – n’a pas hésité à l’adopter !

5. Bretagne

 

© Facebook – Cause Animale Nord

Dernière survivante canine des services de recherches américains à être intervenue après l’attentat du World Trade Center survenu le 11 septembre 2001, Bretagne la brave Golden retriever a dû être euthanasiée l’été dernier. En cause, son âge avancé…

6. Dayko

 

© Facebook – Cuerpo De Bomberos Ibarra Ibarra

A la suite du séisme qui a frappé l’Equateur le 16 avril dernier, Dayko – un braveLabrador sauveteur – est parti en mission avec les pompiers locaux pour venir en aide à de potentiels survivants. Il est malheureusement décédé sur le terrain

7. Choc

 

© Twitter – @DavidLaMars

Héros national, Choc a reçu la médaille d’honneur de la Police nationale des mains de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur. Toujours en fonction, le chien lutte quotidiennement contre la drogue et ses méfaits au sein de la cité phocéenne.

Un grand merci aux fabuleux duos maître/chien des équipes cynotechniques. Ils veillent aussi bien les uns sur les autres avec beaucoup de respect… qu’à la paix des Nations.

Par Deborah Koslowsk

http://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► 7 bugs informatiques catastrophiques.


Des bugs informatiques, c’est bien embêtant, mais quand cela fait un désastre financier ou des morts inutiles, c’est encore plus dramatique
Nuage

7 bugs informatiques catastrophiques.

Une seule vague de voyageurs venue d’Afrique à l’origine des populations actuelles


C’est en Afrique que des gens ont émigré il y a des milliers d’années, alors ceux qui sont racistes devraient savoir qu’ils transportent dans leurs gènes des traces de très loin ancêtres africains
Nuage

 

Une seule vague de voyageurs venue d’Afrique à l’origine des populations actuelles

 


La grande majorité des populations actuelles serait issue d'une vague unique de... (Image Google maps)

IMAGE GOOGLE MAPS

Agence France-Presse
Paris

La grande majorité des populations actuelles serait issue d’une vague unique de migrants qui auraient quitté l’Afrique il y a environ 80 000 ans selon des études distinctes publiées mercredi dans la revue britannique Nature.

Actuellement deux théories s’opposent au sein du monde scientifique.

Selon la première, nos ancêtres ont quitté leur berceau africain en une seule grande vague migratoire, il y a environ 80 000 ans. Selon cette théorie, tous les non-Africains du globe ont une seule et même origine.

Un autre scénario évoque des vagues multiples, avec une première migration il y a 120 000 années. Ces premiers hommes modernes à avoir voyagé hors d’Afrique auraient gagné le sud-est du continent asiatique et l’Australie.

Une deuxième vague, plus tardive, aurait peuplé l’Eurasie continentale.

Pour alimenter les conclusions de trois études publiées mercredi, l’ADN de près de 800 individus, reflétant la diversité humaine, a été séquencé.

Pour la première, David Reich de la Harvard Medical School aux États-Unis et son équipe ont étudié le génome de 300 personnes appartenant à 142 populations différentes, dispersées aux quatre coins du monde.

«Nous montrons que les autochtones australiens et néo-guinéens sont originaires de la même migration que les autres non-Africains du globe», précise l’étude.

Conclusion similaire du côté de Eske Willerslev, chercheur de l’Université de Copenhague et ses collègues. Leurs analyses génétiques de 83 aborigènes australiens et de 25 habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée démontrent que toutes les populations sont issues d’une même vague de migrants qui auraient quitté l’Afrique il y a quelque 72 000 ans.

Selon cette deuxième étude, les migrants se seraient séparés immédiatement après avoir quitté le continent africain, empruntant deux routes différentes. Une partie des explorateurs allant peupler l’Asie australe, l’autre l’Eurasie.

La troisième étude apporte toutefois un petit bémol à cette théorie.

Se basant sur des génomes déjà séquencés, enrichis de 379 nouveaux génomes européens, Luca Pagani, du Biocentre estonien, et ses collègues notent qu’au moins 2% du génome des habitants de la Nouvelle-Guinée reflète l’ascendance d’une population distincte qui aurait quitté l’Afrique il y a 120 000 ans, plus tôt que ceux qui ont peuplé l’Eurasie.

Pour Serena Tucci et Joshua Akey de l’Université de Washington dont un commentaire est publié également dans Nature, les résultats des équipes d’Eske Willerslev et de David Reich sont compatibles avec l’existence de migrations antérieures à la grande migration, car ces premiers voyageurs ont génétiquement peu contribué aux populations contemporaines.

http://www.lapresse.ca/

Implanter la glande thyroïde dans le bras, une première mondiale en Alberta


Assez étonnant, un médecin a eu une drôle d’idée d’implanter la glande thyroïde dans un bras, et cela semble bien fonctionner
Nuage

 

Implanter la glande thyroïde dans le bras, une première mondiale en Alberta

 La glande thyroïde est implantée dans le bras du patient au niveau du creux de son coude.

La glande thyroïde est implantée dans le bras du patient au niveau du creux de son coude.    PHOTO : RADIO-CANADA

Un médecin albertain a mis au point une manière unique de protéger la glande thyroïde des personnes qui souffrent de cancers et qui ont besoin de radiothérapie : il implante la glande dans le bras de ses patients.

Un texte de Camille Martel

La procédure, désormais acceptée par Santé Canada, pourrait empêcher des milliers de patients de souffrir d’hypothyroïdie, soit la diminution de l’activité de la glande.

En tout, 14 personnes ont participé à un essai clinique et se sont fait implanter avec succès leur glande thyroïde dans le bras par le médecin Jeffrey Harris, professeur de chirurgie à l’Université de l’Alberta.

Nous avons découvert que la glande thyroïde n’a pas besoin d’être dans le cou pour fonctionner correctement. Dr Jeffrey Harris, professeur de chirurgie, Université de l’Alberta

Comme d’autres organes, elle a seulement besoin d’être irriguée par le sang pour être fonctionnelle et diffuser ses importantes hormones qui servent notamment à réguler notre métabolisme.

Jeffrey Harris explique qu’il a commencé à trouver des manières de protéger la glande thyroïde de ses patients atteints de cancers dans la région de la tête et du cou après que plusieurs d’entre eux eurent manifesté des symptômes d’hypothyroïdie, à la suite de traitements de radiothérapie. Les effets secondaires étaient peu étudiés, ajoute-t-il.

Selon le Dr Harris, la plupart des gens auront un problème avec leur glande thyroïde au cours de leur vie et les cas de cancers de la glande thyroïde sont en constante augmentation.

Il y a un nombre important de gens qui ont des problèmes thyroïdiens et qui ne sont pas diagnostiqués. Dr Jeffrey Harris, professeur de chirurgie, Université de l’Alberta

La plupart des gens souffrent d’hypothyroïdie, ce qui provoque entres autres de la fatigue et une prise de poids.

La prochaine étape pour Jeffrey Harris sera d’enseigner sa méthode d’implantation à d’autres médecins dans le monde. 

http://ici.radio-canada.ca/

Une statuette de plus de 8000 ans découverte en Turquie


Des statuettes de femmes retrouvées en Turquie sur une zone qui étonnement a garder nombres de vestiges de très bonnes conditions surtout après 8 000 ans. À cette époque, on représentait souvent les divinités par des animaux et des êtres humains pour toutes les choses importantes de la vie
Nuage

 

Une statuette de plus de 8000 ans découverte en Turquie

 

Sculpture féminine de plus de 8000 ans découverte sur le site de Catalhöyük, en Turquie. Crédit: Daily Sabah

Sculpture féminine de plus de 8000 ans découverte sur le site de Catalhöyük, en Turquie. Crédit: Daily Sabah

Par Bernadette Arnaud

Une exquise figurine féminine d’environ 8000 ans a été récemment mise au jour sur le célèbre site de Çatal Höyük, en Turquie.

FEMME. Finement sculptée dans du marbre blanc, la délicate statuette de 17 cm de haut pour 1 kg, est apparue entière et intacte sous les yeux ébahis des archéologues lors de fouilles archéologiques menées sur le site turc de Çatal Höyük, en Anatolie centrale par Ian Hodder, anthropologue américain de l’université de Stanford (Etats-Unis). Elle représente une femme debout aux formes imposantes qui vient compléter une collection déjà prestigieuse de plusieurs milliers de statuettes, dont la plupart représentent des animaux.

Vue de profil de la statuette néolithique récemment découverte à Catal Höyük, en Anatolie centrale (Turquie). © Daily Sabah

C’est en raison de conditions de conservation exceptionnelle des vestiges que cette prestigieuse  agglomération antique est étudiée depuis les années 1960. Elle a en effet livré d’innombrables bas-reliefs et peintures murales, ainsi qu’une profusion d’objets rituels et de figurines pétries dans l’argile, ou façonnées avec soin dans la pierre, le basalte, l’albâtre ou le marbre. Certaines d’entre elles ayant été récupérées dans des réserves à céréales, les chercheurs avaient été enclins par le passé à faire un lien entre féminité et agriculture.

« L’une des plus fameuses de ces figures, représentées assise en train d’accoucher avec de part et d’autre un fauve sur lequel elle pose la main, est à l’origine d’un thème que l’on retrouve dans quantité de mythologies méditerranéennes postérieures, explique Jean-Paul Demoule, professeur de protohistoire européenne à l’université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et membre de l’Institut Universitaire de France, joint par Sciences et Avenir. Ces figurines féminines du néolithique proche-oriental, de la même façon que les Vénus du paléolithique, ont alimenté une abondante littérature sur la « déesse mère », la fécondité et un matriarcat primitif », poursuit l’archéologue.

Les plus renommés de ces développements étant ceux de l’archéologue américaine d’origine lituanienne Marija Gimbutas (décédée en 1994), qui avait vu dans ces nombreuses reproductions féminines l’existence d’une religion matriarcale originelle, à la tête de laquelle se trouvait une grande divinité de la fertilité et de la maternité.

Statue de la « Dame aux fauves » de Catal Höyük, (6000-5500 av. notre ère). © Musée anatolien des Civilisations.

« Ces sculptures de femmes assises ou debout avec les mains sous les seins, se trouvent dans une position toutefois assez traditionnelle dans les représentations féminines du Néolithique du Proche-orient », poursuit l’anthropologue.

On les rencontre encore un peu plus tard, entre 6100 et 5500 av.J.C, dans la culture de Halaf, au sud-est de la Turquie, en Syrie et dans le nord de l’Irak. C’est seulement à partir du Chalcolithique, vers 5000 avant notre ère, quand les sociétés commencent à se différencier, qu’apparaitront en nombre dans des sociétés de plus en plus inégalitaires, des figures masculines d’hommes en arme ou en position de pouvoir, à l’instar de statues-menhirs ou encore de souverains.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Un projet de vétérinaire de rue voit le jour à Montréal


Je trouve l’initiative vraiment intéressante ! Les sans-abris qui ont des animaux, tiennent à leur copain à 4 pattes. Les frais médicaux pour les animaux sont très chers, alors pour un itinérant, cela est impensable. Cette solidarité de la vétérinaire qui rend visite au chien dans la rue où ils sont, c’est génial
Nuage

 

Un projet de vétérinaire de rue voit le jour à Montréal

 

Un projet de vétérinaire de rue voit le jour à Montréal

Isabelle Pinard auprès de Sébastien et de son pitbull, dans le cadre de la clinique au Sac à dos. Photo Camille Dufétel / Agence QMI

 

La directrice de Solidarité dans la rue et une vétérinaire parcourent désormais une fois par mois les rues de Montréal afin de prodiguer des soins aux animaux des personnes itinérantes.

Depuis cet été, chaque mois pendant une journée, Isabelle Pinard, vétérinaire, et Caroline Leblanc, qui a fondé il y a quatre ans l’organisme d’entraide Solidarité dans la rue, redonnent le sourire à de nombreuses personnes vivant dehors et dans la précarité, pour qui leur animal de compagnie passe avant tout.

«Les gens que je rencontre sont extrêmement touchés, émus même, certains pleurent: c’est extraordinaire et très important pour eux de savoir que leur animal est protégé au niveau des vaccins, qu’il est soigné. Ça passe avant eux et ça leur permet de respirer un peu», affirme Mme Pinard.

Rencontrées lundi auprès de l’organisme Sac à dos, toutes deux étaient à l’écoute de ceux venus faire soigner ou vacciner leur animal.

«On n’a pas d’argent et ils nous aident beaucoup, mon chien a des problèmes de dents et ça coûte vraiment cher», a lancé Denis Lurette, qui vit depuis une dizaine d’années dans la rue et estime que ce projet répond à un besoin criant.

DIRECTEMENT DANS LA RUE

Pour Caroline Leblanc, qui a elle-même vécu près d’une quinzaine d’années dans la rue «in and out» et avait ce projet en tête depuis longtemps, il était important de se rendre directement dehors auprès des personnes itinérantes.

«Les organismes n’acceptent pas tous les animaux, le Sac à dos étant un des rares à Montréal», a-t-elle indiqué.

Après leur clinique au sein de cette association, direction donc le centre-ville, notamment auprès de Rick, accompagné de son chien et enchanté par l’initiative.

«Il y a du monde qui préférerait mourir plutôt que d’abandonner leur animal», a-t-il rappelé. «J’ai moi-même eu une chienne dès l’âge de 16 ans qui m’a énormément responsabilisée, a confié Mme Leblanc. De savoir qu’elle n’allait pas m’abandonner m’a appris à gérer mon comportement, quand je dépassais les limites elle me remettait les pendules à l’heure. Elle m’a raccrochée à la vie.»

UNE CONTINUITÉ

Venir en aide aux personnes de la rue ou en situation de précarité est une véritable vocation pour celle qui détient désormais une maîtrise en travail social et s’apprête à entamer un doctorat en santé communautaire.

«Mon mémoire de maîtrise portait sur la relation entre les personnes itinérantes et leur animal de compagnie, je voulais voir si cette relation était pour d’autres aussi intense que la mienne, a précisé Mme Leblanc. Ceux qui sont dans la rue sans chien sont souvent plus deep dans la consommation, ça ressort beaucoup dans mes recherches. Le regard social n’est pas le même.»

Avec Mme Pinard, Caroline Leblanc dit tenter aussi d’apporter «une continuité» au travail de l’organisme Dans la rue, qui l’a soutenue pendant des années et propose également un service de vétérinaire.

«Dans leur cas, les gens qui peuvent faire soigner leur animal doivent avoir moins de 25 ans. Je n’ai pas de limite d’âge mais quand ces personnes ont moins de 25 ans, je peux les référer à Dans la rue», a-t-elle expliqué.

Mme Leblanc parvient à financer ce projet à l’aide de dons amassés et aimerait poursuivre l’expérience avec une fourgonnette. Une deuxième vétérinaire pourrait se greffer prochainement à cette initiative.

http://fr.canoe.ca/

Un crâne de mammouth découvert en Californie


Un crâne de mammouth découvert en Californie. Probablement, ces mammouths seraient venus par la nage pour devenir un animal endémique de l’Amérique du Nord. Pour le moment, c’est sa taille qui serait le plus intéressant : il est plus petit que les grands mammouths, mais plus grands que les mammouths nains. Donc à suivre
Nuage

 

Un crâne de mammouth découvert en Californie

 

Un

Le crâne de mammouth

Un crâne de mammouth fossilisé exceptionnellement bien préservé a été récemment mis au jour sur la petite ile de Santa Rosa au large des côtes de la Californie, aux États-Unis.

Selon Monica Bugbee, membre de l’équipe de fouille, il s’agit «sans doute du crâne de mammouth le mieux préservé (…) ayant été découvert sur les êles du détroit».

Le vestige remonte à  près de 13.000 ans, période durant laquelle l’homme d’Arlington a vécu. Les ossements de l’Homo sapiens correspondent en effet à  cette époque de l’histoire. Selon les chercheurs, ils seraient à  ce jour les plus anciens jamais découvert en Amérique du Nord.

UNE COEXISTENCE AVEC LES HUMAINS ?

«Cette incroyable découverte est extrêmement rare et d’une haute importance scientifique», affirme Justin Wilkins, également membre du projet.

Ce dernier espère pouvoir déterminer avec ses collègues si le mammouth a cohabité ou non avec les humains. Il est en effet possible que la population se soit éteinte avant que ces derniers ne colonisent les êles du détroit. 

Il se peut également que l’extinction coïncide avec l’arrivée des premiers habitants et ait pour origine la chasse intensive. Santa Rosa a fait durant longtemps partie intégrante d’un immense territoire formé des quatre iles principales de l’archipel du détroit. Les paléontologues savent depuis longtemps que la région a été la terre d’accueil des mammouths de Colomb (Mammuthus columbi).

Endémiques d’Amérique du Nord depuis 2 millions d’années, ces derniers sont arrivés sur l’êle, certainement à  la nage, entre 20.000 ans et 40.000 ans. Ce n’est que plus tard, vers la fin du Pléistocène, que l’exploit a été reproduit par les humains.

UNE FORME DE TRANSITION ?

Là  où la découverte est particulièrement intéressante, c’est que le crâne ne présente pas les particularités normalement attribuées au mammouth de Colomb. Sa taille est en effet bien plus petite. Les experts pensent donc qu’il s’agit d’une forme évolutive adaptée au contexte insulaire.

Le nouveau style de vie des pachydermes sur l’ile a engendré au fil du temps des générations de plus en plus petites. Une transition qui a même abouti à  l’arrivée d’une nouvelle espèce, le mammouth nain (Mammuthus exilis). De par sa taille, le nouveau fossile représente un intermédiaire entre ces deux espèces : plus grande que le mammouth nain et plus petite que celui de Colomb.

L’hypothèse d’un jeune spécimen de Mammuthus columbi a été écartée en raison des caractéristiques des défenses. Des analyses approfondies du crâne devraient permettre d’apporter de nouvelles réponses à  ce mystère de taille. En attendant de recevoir une dénomination officielle, le mammouth a été surnommé Larry en hommage au paléontologue Larry Agenbroad.

http://fr.canoe.ca/