Nous devrions remercier pour ce que nous avons, si ce n’est que de pouvoir se lever le matin et voir le jour se lever
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Cadeaux
Ce matin, j’ai pu ouvrir 2 cadeaux inestimables. C’était mes yeux
Auteur : Inconnu
Nous devrions remercier pour ce que nous avons, si ce n’est que de pouvoir se lever le matin et voir le jour se lever
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Auteur : Inconnu
De magnifiques photos de chats en noir et blanc. Cela fait ressortir le côté mystérieux que seuls les chats savent si bien faire
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© Subway-M
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Les migrants, les réfugiés font souvent la une, certains les accueillent les bras ouverts alors que d’autres veulent les chasser à cause de leur différence, de ce qu’il peut représenter : la peur. Ce n’est pas une nouveauté. En fait, cela date depuis des siècles voir des millénaires, ils sont la solution, la cause, et la peur. Pourtant, si nous faisions une recherche ADN, il a de fortes chances qu’un de nos ancêtres faisaient partie des migrants qui ont été expulsés, haït et tué pour avoir été différent
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Juifs brûlés vifs, accusés de profanation d’hosties à Deggendorf (Bavière) en 1338, gravure sur bois issue de la Chronique de Nuremberg (1493) | Ctruongngoc via Flickr CC License by
Catherine Kikuchi
Examiner le statut des étrangers au Moyen-Âge permet de remettre en perspective nos inquiétudes d’aujourd’hui.
Les étrangers n’ont pas fini d’enflammer nos débats. Sont-ils bons, sont-ils mauvais? Sont-ils bénéfiques, sont-ils à craindre? Faut-il les expulser à la fin, tel des parasites, ou les accepter comme porteurs de renouveau? À travers une –pas si– subtile rhétorique, certains hommes et femmes politiques cherchent à nous faire croire que ce thème est récent, que le problème se pose à présent comme jamais il ne s’est posé auparavant. Ce serait un problème issu de la modernité et de la «mondialisation», repoussoir ultime s’il en est.
S’il est clair que la crise des migrants pose le problème sur le devant de la scène avec une ampleur inédite, le débat sur la place des étrangers est en réalité très ancien. Les gouvernements ont toujours oscillé entre l’expulsion pure et simple et une politique visant clairement à attirer à eux autant d’étrangers que possible, parfois à travers ce que l’on appellerait aujourd’hui une «immigration choisie». L’époque contemporaine ne fait que reproduire de vieux schémas; le Moyen Âge n’a pas non plus la palme de l’originalité en la matière. Il faut seulement se rappeler que l’étranger au Moyen Âge, c’est aussi celui qui est différent, celui qui est d’une autre religion, celui qui parle une autre langue. Les étrangers sont omniprésents, et pourtant ils inquiètent, car ils sont autres…
Expulsions du XIVe siècle
Le XIVe siècle est révélateur de ces contrastes. Le début du siècle penchait déjà vers un rejet des étrangers et des minorités. Philippe le Bel, en France, avait initié une politique d’expulsion des Juifs: en 1292 puis à nouveau en 1306, les biens juifs sont confisqués, eux-mêmes sont boutés hors du Royaume de France; ils sont rappelés en 1315, mais pour être mieux expulsés ensuite en 1322. Les «Lombards», c’est à dire les marchands italiens présents en France, furent également touchés. Ils étaient riches, ils étaient étrangers: ils étaient donc suspects, et cette suspicion a pu se concrétiser à travers les mesures coercitives d’un pouvoir royal en quête d’affirmation.
En 1347 frappe un événement inattendu, qui bouleverse la société médiévale en son cœur: la Grande Peste. Les étrangers, les mauvais chrétiens ou les hérétiques, ces étrangers de l’intérieur, sont accusés d’attirer sur la communauté la colère divine. Les Juifs, en particulier, ont été victimes de ce déchaînement de peur et de violence; les émeutes, les massacres et les bûchers les ont touchés en priorité. Mais aucun étranger n’était bienvenu: on ne les connaissait pas, ils pouvaient donc être responsables de la malédiction qui s’abattait sur la communauté. La circulation des hommes véhiculait la pestilence qui se propageait dans toute l’Europe et le monde méditerranéen; l’étranger était donc par défaut celui qui apportait le malheur.
Renouveau par les étrangers
Cependant, c’est bien par les étrangers que le renouveau arriva. À cause de la peste, certaines régions perdent jusqu’aux deux-tiers de leur population. Les plus fortes années de l’épidémie créent un vide démographique qui mettra longtemps à se résorber. Au sortir de la crise, les villes, moteurs de l’économie de la fin du Moyen Âge, connaissent un manque criant de main-d’œuvre. En Italie, en particulier, où les centres tels que Florence ou Gênes ont été durement touchés, les gouvernements mettent tout en place pour combler le vide qui s’est installé. Il s’agit d’attirer des artisans qualifiés, permettant de dynamiser les secteurs productifs par l’apprentissage et l’apport de nouvelles compétences, mais pas seulement. Les dirigeants ne font pas de l’«immigration choisie»: la situation est telle qu’ils ne sont pas toujours regardants sur les compétences des nouveaux arrivants. Il s’agit d’attirer des bras, voilà tout. À Florence, les pouvoirs publics décident d’exempter de taxes tous les étrangers désireux de s’installer dans la ville pendant plusieurs années. Beaucoup d’Allemands viendront travailler ainsi dans les métiers de la laine en Toscane.
Une fois installés en ville, une fois leurs capacités productrices utilisées pour relancer l’économie, les étrangers seront à nouveau stigmatisés: au XVe siècle, on retrouve dans la littérature italienne la figure de l’Allemand séduisant de jeunes vierges italiennes, voire les enlevant ou les violant à la barbe de leurs parents qui crient vengeance. À Venise, où les Allemands sont présents dans la cordonnerie, le textile, la boulangerie, et où d’autres Italiens comme les Lucquois ont investi l’industrie de la soie, c’est leur violence que l’on dénonce. À un moment où la reprise économique est achevée, où le dynamisme est moindre, la présence étrangère en ville redevient un poids et un repoussoir.
Étranger utile, étranger violent, étranger désiré, étranger repoussé… À travers les oscillations des politiques des États et les stigmatisations, voire les flambées de violence, dont les étrangers sont victimes, il est possible de mieux comprendre les crises et les inquiétudes de ces sociétés médiévales. Mais il est également possible de remettre en perspective nos inquiétudes d’aujourd’hui, en se rappelant non seulement que nous sommes les héritiers de ces étrangers ballottés entre pays et régions, mais également que le regard que nous portons sur les étrangers n’est que le reflet de notre peur face à l’avenir.
Dans plusieurs cultures précolombiennes, ils croyaient que le chien accompagnait les vivants dans l’au-delà. Donc, il n’est pas rare de trouver des ossements chiens et humains, sauf que ce cimetière coïncide avec la transition de Lima-Ichma qui s’est fait avec beaucoup de violence
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Ce chien a été enmailloté dans un textile avant d’être inhumé près d’humains il y a près de 1000 ans à Lima.
François Savatier
À Lima, au Pérou, vers l’an 1000, un grand nombre d’hommes gravement blessés ont été enterrés en même temps qu’une multitude de chiens. Ce cimetière mixte témoignerait d’épisodes de violence dans la transition entre deux cultures péruviennes de l’époque
En 2012, Karina Venegas Gutiérrez et ses collègues de l’université nationale de San Marcos à Lima, au Pérou, menaient des fouilles sous le zoo de las Leyendas, explorant des couches remontant pour certaines à plusieurs milliers d’années, quand ils ont découvert des vestiges étonnants : les restes de dizaines de chiens. Les fouilles ont vite révélé qu’il s’agit en fait aussi d’un cimetière humain : au total, les archéologues ont mis au jour les squelettes de 126 hommes et 128 chiens, dont certains ont été momifiés naturellement. Les céramiques et autres objets retrouvés dans les mêmes strates suggèrent que le cimetière pourrait dater des alentours de l’an 1000, mais les archéologues doivent encore vérifier cette estimation en procédant à des datations par le carbone 14.
Comment interpréter cette curieuse nécropole ? Plusieurs cimetières où des chiens ont été enterrés seuls accompagnés d’offrandes sont connus au Pérou. On sait par ailleurs que plusieurs cultures précolombiennes croyaient que les chiens accompagnent les vivants dans l’au-delà, ce qui explique sans doute plusieurs tombes où l’on a trouvé des défunts accompagnés de leur chien. Pour autant, le cimetière du zoo de las Leyendas correspond à un autre cas de figure, puisque seulement deux individus y ont été retrouvés accompagnés d’un chien, dont un jeune garçon lové contre une chienne en gestation. Le reste des individus, hommes ou chiens, ont été inhumés seuls, un peu au hasard.
Pourquoi ? L’état des squelettes livre un indice : les défunts sont tous morts entre 20 et 40 ans, et pas de vieillesse, puisque beaucoup d’entre eux ont des côtes cassées, le crâne fracturé et des membres brisés ! Ces blessures n’ont pas eu le temps de cicatriser. Elles ont sans doute été infligées peu avant la mort et en sont probablement la cause. Les squelettes des chiens, en revanche, sont intacts.
Selon Karina Venegas Gutiérrez, l’interprétation la plus vraisemblable est que les chiens ont fait partie d’un rituel sacrificiel accompagnant une inhumation collective dans un groupe ayant subi une attaque d’ampleur. Or la période de cette inhumation coïncide avec une transition au sein des sociétés côtières du Pérou.
Les membres de la culture Lima, qui occupèrent la région entre 800 et 900 de notre ère, vivaient de la pêche et de la culture (notamment de courges, de légumineux tels les haricots ou le pacay, de maïs, d’arachides, de patate douce et de divers fruits). Ils construisaient des bâtiments en briques de terre crue séchées au Soleil. On retrouve des construction de la culture Lima dans toutes les vallées allant du Pacifique aux Andes dans la région de Lima. Les archéologues ont constaté que vers l’an 1000, ces habitats ont été abandonnés et remplacés par ceux de la culture ichma, qui s’est développée entre 900 et 1470. Les membres de la culture ichma – dont sans doute des descendants de la culture Lima – réutilisaient d’ailleurs les briques des anciens habitats de culture Lima pour leurs propres cosntructions. Or, dans le zoo de Lima, sur le site du cimetière canin et humain, les bâtiments de la culture Lima ont été en partie démantelés et recouverts d’un mètre de roches de rivière, au-dessus desquelles ont été implantés des bâtiments de la culture Ichma.
Ainsi, l’arrivée de la culture Ichma dans la région n’a pas toujours été pacifique et les traces de violence découvertes par l’équipe de Karina Venegas Gutiérrez en seraient un témoignage. Sur un second site d’inhumation situé juste à côté de la cage au tigres du zoo, elle a déjà mis au jour huit chiens très bien préservés et un cochon d’inde. De quoi en apprendre bientôt plus sur la violence qui s’est exercée pendant la transition Lima-Ichma ?
Les enfants aiment les chiens, par contre quand les enfants sont petits, il est difficile pour eux de comprendre les signes d’agacement pour un chien, l’animal veut un peu de paix, et il arrive parfois qu’à bout de patience, il finit par mordre. C’est tout une éducation d’avoir un animal dans la famille que ce soit un chien, un chat ou tout autre animal. Ils ont eux aussi des besoins de tranquillité qu’il faut respecter et une surveillance des parents quand enfants et animaux sont ensemble
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Les enfants aiment câliner les chiens. Mais ceux-ci peuvent se sentir harcelés et répondre en mordant. De nombreux cas de morsures de chien impliquant de jeunes enfants résultent d’une interaction apparemment amicale de la part de l’enfant, selon une étude publiée dans le Journal of Veterinary Behaviour (JVB).
Les incidents de morsures se produisent souvent, sous les yeux des adultes, malgré leur supervision, indiquent Christine Arhant de l’Université de médecine vétérinaire de Vienne et ses collègues.
Selon une enquête menée par ces chercheurs, les parents sous-estiment souvent le risque posé par les plus petits chiens. Environ la moitié des répondants permettaient aux enfants de jouer avec le chien ou de le câliner autant qu’ils le veulent. Environ la moitié laissaient les enfants et le chien ensemble sans supervision.
Les gens doivent respecter le besoin du chien de repos et d’un espace tranquille à lui, dit la chercheuse. La plupart des répondants ne semblaient pas conscients de ces besoins, dit la chercheuse. Seuls quelques participants disaient avoir fait en sorte que le lieu de repos et d’alimentation du chien soit hors de la portée des enfants.
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La séparation spatiale permet aux adultes de ne pas toujours être attentif à l’interaction enfant-chien, à l’enfant d’être en sécurité et au chien d’avoir la chance de se détendre tranquillement.»
Les jeunes enfants ne sont pas encore capables de comprendre que le chien ne veut pas toujours être touché et suivi partout où il va, explique la chercheuse. Si le chien se sent harcelé par l’enfant ou restreint dans sa liberté, il le communiquera par le langage du corps. Des signes clairs incluent la tension du corps, les grognements, le léchage fréquent du museau et le bâillement. Les petits enfants ont de la difficulté à interpréter ces comportements. Même un chien qui grogne ou qui montre les dents est souvent décrit par les enfants comme souriant.
Psychomédia avec sources : University of Veterinary Medicine, Vienne, JVB.
Les changements de températures vont amener les animaux sauvages à immigrer vers d’autres territoires mieux adaptés. Le problème qu’ils pourraient rencontrer est les es barrières que nous érigeons qui empêcherons d’aller plus loin.. C’est le temps d’y penser
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Par Anne-Sophie Tassart
FUITE. Dans le futur, certaines zones du globe seront trop chaudes pour y vivre, même pour les espèces qui affectionnent particulièrement ce type de climat. Dans une étude publiée en 2013 dans la revue Ecology Letters, des chercheurs avaient estimé les parcours de migration de 2903 espèces de vertébrés en utilisant les projections climatiques et en tenant compte des besoins physiologiques de chaque espèce. En se basant sur ces données, des scientifiques de l’université de Washington et la Nature Conservancy ont illustré sur une carte interactive les trajets probables de migration de 2954 espèces américaines comprenant des oiseaux (bleu), des mammifères (rose) et des amphibiens (jaune) fuyant la chaleur pour se diriger dans des lieux plus propices à la vie. Les animaux auront tendance à fuir les Etats-Unis pour migrer vers le nord, échappant ainsi aux grandes villes et à la chaleur.
© University of Washington et The Nature Conservancy
Concernant le sud, les espèces fuiront massivement l’Amazonie. Les amphibiens se dirigeront alors vers l’ouest tandis que les mammifères et les oiseaux descendront vers le Pôle Sud. Pour les chercheurs, la meilleure chose à faire dans l’immédiat serait de faciliter cette migration. Selon eux, les clôtures, les murs et les barbelés sont une gène pour la libre circulation de ces espèces et doivent être retirés. De plus, la création de passages souterrains ou aériens pourraient également permettre aux animaux de migrer sans danger. De manière plus global, les scientifiques souhaitent que les zones fragmentées par le développement humain soient à nouveau connectée. Bien sûr, ces solutions ne doivent pas effacer le véritable problème : la hausse des températures.
Il y a toutes sortes de défis qu’on voit sur le web, ce défi en particulier m’apparaît comme un état de santé suicidaire. Faire exprès d’être obèse dans le but de devenir la plus grosse est totalement aberrant. De voir comment elle se fait gaver avec un entonnoir est insultant
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Monica Riley, 27 ans, pèse déjà 700 lbs (environ 318 kg).Capture d’écran YouTube
Une jeune Texane obèse morbide s’est donné un défi de taille: devenir la plus grosse femme au monde.
Monica Riley, 27 ans, pèse déjà 700 lbs (environ 318 kg) mais rêve d’atteindre la barre des 1000 lbs (454 kg) et «devenir immobile», affirme-t-elle dans un reportage diffusé sur la chaîne de vidéos viraux Barcroft TV.
Pour ce faire, son petit copain Sid l’aide à consommer entre 6000 à 8000 calories par jour, parfois en la gavant à l’aide d’un immense entonnoir.
La liste d’ingrédients d’un «shake» de prise de poids ingurgité par Monica de cette façon inclut: des Pop-Tarts à la fraise, de la crème 35 %, de la crème glacée et du lait.
La jeune femme tire des revenus de séances photo et vidéo destinées à un public d’amateurs de corps SSBBW – ou «Super-Sized Big, Beautiful Woman» en anglais, qu’on pourrait traduire par «belle grosse femme format géant». Elle comptait près de 15 000 abonnés sur Instagram au moment d’écrire ces lignes.
INQUIÉTUDES
«Voir Monica devenir plus grosse me rend fier parce qu’elle accomplit ce qu’elle veut faire», explique Sid dans la vidéo, ajoutant qu’il «ne se plaint pas» parce qu’il a toujours aimé les femmes rondes.
Mais la mère de Monica, Teri, n’est pas du même avis et s’inquiète du régime extrême que s’impose sa fille et elle s’est confiée à Barcroft TV.
«Elle est déjà obèse. Je vois les difficultés dans sa vie de tous les jours maintenant. Alors imaginer qu’elle devienne plus grosse qu’elle ne l’est déjà est très difficile pour moi.»
Son copain Sid avoue aussi avoir des inquiétudes quant à sa santé. Ils souhaiteraient fonder une famille et Monica envisage la possibilité d’avoir à perdre du poids pour pouvoir donner naissance, le couple ayant déjà eu à surmonter deux fausses couches.
Près de 50 millions d’enfants ont dû quitter leur maison pour faire la violence, les conflits, les guerres. Ces enfants ont des droits qui sont négligés parce que des adultes préfèrent les bombes, la discrimination ou simplement se fermer les yeux
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En 2015, environ 45% des enfants réfugiés placés sous la protection de l’ONU étaient originaires de Syrie et d’Afghanistan.
PHOTO ARCHIVES AP
Agence France-Presse
NATIONS UNIES
Près de 50 millions d’enfants à travers le monde vivent «déracinés», après avoir été obligés de quitter leur foyer ou leur pays en raison des guerres, des violences et des persécutions, s’est inquiété mercredi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Fin 2015, environ 31 millions d’entre eux étaient des réfugiés et 17 millions étaient déplacés à l’intérieur de leur pays.
«Les images indélébiles d’enfants victimes – le petit corps d’Aylan Kurdi rejeté sur le rivage après sa noyade en mer ou le visage hébété et ensanglanté d’Omrane Daqneesh assis dans l’ambulance après la destruction de sa maison – ont choqué le monde entier», a déclaré Anthony Lake, directeur général de l’UNICEF, dans un communiqué.
«Chaque photo, chaque garçon ou chaque fille symbolise des millions d’enfants en danger et il faut que la compassion que nous ressentons pour les victimes que nous voyons se traduise par une action en faveur de tous les enfants», a-t-il ajouté.
Sur les quelque 50 millions d’enfants déracinés dans le monde – une évaluation «prudente», selon l’UNICEF – 28 millions ont été chassés de chez eux par des conflits, et déplacés à l’intérieur comme à l’extérieur de leurs frontières. Ils ont urgemment besoin d’assistance humanitaire et d’un accès à des services vitaux.
Par ailleurs, environ 20 millions d’enfants ont quitté leur foyer pour diverses raisons, dont l’extrême pauvreté et les violences perpétrées par des gangs.
«Beaucoup risquent particulièrement d’être maltraités ou détenus, étant donné qu’ils ne possèdent pas de papiers, ne disposent pas d’un statut juridique précis et ne font l’objet d’aucun suivi systématique de santé», a relevé l’UNICEF.
L’agence de l’ONU constate également que les enfants représentent une part «disproportionnée et croissante» des personnes ayant cherché refuge en dehors de leur pays de naissance: alors qu’ils constituent environ le tiers de la population mondiale, les enfants représentent à peu près la moitié de tous les réfugiés.
En 2015, environ 45% des enfants réfugiés placés sous la protection de l’ONU étaient originaires de Syrie et d’Afghanistan.
Face à cette situation, l’UNICEF a appelé les autorités à mettre fin à la détention des enfants migrants ou demandant le statut de réfugiés, à ne pas séparer les familles, à permettre aux enfants réfugiés et migrants d’avoir accès aux services de santé et à promouvoir la lutte contre la xénophobie et la discrimination.
En marge de son Assemblée générale annuelle, l’ONU doit accueillir fin septembre deux réunions au sommet sur les migrations.
Selon son directeur adjoint Justin Forsyth, l’UNICEF espère «des engagements clairs et des mesures pratiques», comme «des alternatives à la détention des enfants», des solutions «pour préserver la cohésion des familles» et pour assurer l’accès des enfants migrants à l’éducation.
M. Forsyth a aussi souligné que «la répartition du fardeau» de l’accueil des réfugiés et migrants «est injuste» car elle repose surtout sur les pays voisins (comme le Liban ou la Turquie dans le cas des Syriens) ou des pays pauvres (République démocratique du Congo, Pakistan, Éthiopie).