Vivre sans penser


Nous n’avons qu’une vie sur cette Terre, et beaucoup la gaspillent par l’attente de quelque chose et n’apprécient pas ce qui se passe autour d’eux, ne voient pas les belles choses de la vie
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 Vivre sans penser

 

Quand tous les jours sont ainsi semblables les uns aux autres, c’est que les gens ont cessé de s’apercevoir des bonnes choses qui se présentent dans leur vie tant que le soleil traverse le ciel.

Nous nous sommes habitués à vivre sans penser, et sans profiter. Nous sommes contaminés par le rythme infernal d’un présent qui, en nous présentant les choses toutes faites, détruit la magie du monde.

Auteur inconnu

Le Saviez-Vous ► On dissipe les mythes autour de ces 6 aliments


Connaitre les bienfaits de certains aliments, nous pourrions mieux gérer notre alimentation
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On dissipe les mythes autour de ces 6 aliments

 

On dissipe les mythes autour de ces 6 aliments

Pourquoi vous ne mangez que le blanc d’oeuf?Photos AFP

David Kirsch, le coach du tout-Hollywood, a notamment travaillé avec Heidi Klum, Kate Upton, Liv Tyler et Anne Hathaway. Dans son dernier ouvrage, intitulé Ultimate Family Wellness il partage avec ses lecteurs son expérience de père de famille et dispense des conseils adaptés à tous pour allier forme et nutrition. Aujourd’hui, il revient sur de grands mythes concernant plusieurs aliments courants.

LE MELON D’EAU

Même si de nombreuses personnes pensent que le melon d’eau ne regorge que d’eau et de sucre, c’est un aliment riche en nutriments, notamment en vitamines A et C, en minéraux comme le fer et le calcium, sans oublier en antioxydants. Autre avantage, elle permet de bien s’hydrater lors des fortes chaleurs estivales.

LES ŒUFS

On a tendance à penser que les blancs d’œufs sont les seuls à contenir toutes les protéines et que les graisses résident exclusivement dans le jaune. Mais un œuf entier contient 7 grammes de protéines, et la moitié provient des jaunes. Ces derniers contiennent aussi la plupart des vitamines et des minéraux. Aliments presque parfaits, les œufs entiers regorgent de toutes les vitamines essentielles et les minéraux clés, notamment la vitamine D (c’est l’un des rares aliments à en contenir), les oméga-3 et les vitamines B6 et B12.

LES NOIX

La mauvaise réputation des noix provient de leur concentration en graisses. Mais elles contiennent des protéines, de bonnes graisses, des fibres et des antioxydants nécessaires à l’alimentation quotidienne. Il suffit juste d’en limiter les portions. Les amandes contiennent beaucoup de fibres et de vitamine E, un puissant antioxydant, mais j’adore aussi les noix, les pistaches, les pignons de pin, les noix de cajou, les noix du Brésil et les noisettes.

LA POMME DE TERRE

Une patate contient 5 grammes de fibres, 4 grammes de protéines, 10 % des apports quotidiens nécessaires en fer, 20 % du potassium et 70 % des apports en vitamine C. La pomme de terre permet aussi de lutter contre la tension. Pour cela il faut manger la peau et ne pas trop forcer sur le beurre ou la crème fraîche. Les pommes de terre au four figurent aussi dans mes plats préférés d’après entraînement.

LE MAÏS

On associe souvent le maïs au sirop de maïs riche en fructose, un édulcorant concocté à partir du maïs mais sans les fibres et les bienfaits nutritionnels de ce légume. Mais un épis contient 15 % de l’apport nécessaire en fibres au quotidien et plus de 25 % de la dose de thiamine recommandée, cette vitamine (aussi appelée B1) qui aide à transformer le glucose en énergie.

L’AVOCAT

L’avocat contient 20 nutriments essentiels et huit vitamines. C’est aussi une source de bonnes graisses (20 à 25 grammes par fruit), essentielles à une bonne santé cardiaque. Il contient aussi beaucoup de fibres qui contribuent la régulation du transit. Il permet aussi d’abaisser le cholestérol et d’équilibrer la glycémie

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Un dessin de Charlie Hebdo scandalise l’Italie


Pour moi Charlie Hebdo ne cherche que la polémique, le trouble, la colère et cette dernière parution n’a vraiment rien de drôle, c’est même une insulte face aux morts, leur famille et les survivants de ce tremblement de terre
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Un dessin de Charlie Hebdo scandalise l’Italie

 

La publication par l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo... (PHOTO TIRÉE DE L'INTERNET)

PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET

La publication par l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo d’un dessin sur les victimes du tremblement de terre, qui a fait près de 300 morts dans le centre de la péninsule, a déclenché un début de polémique en Italie.

«Ces dessins sont répugnants», a jugé vendredi soir le ministre italien de la Justice, Andrea Orlando, après une série de réactions plus ou moins indignées sur les réseaux sociaux.

«Je ne crois pas utile d’aller au-delà dans les commentaires parce que je crois qu’on produit ainsi exactement l’effet recherché (…), c’est-à-dire créer un scandale et donc une discussion et attirer l’attention des médias», a ajouté le ministre.

Le président du Sénat, Pietro Grasso, a de son côté affirmé «respecter la liberté de la satire, de l’ironie». Mais, a-t-il ajouté, «je peux dire aussi que j’ai la liberté de dire que tout cela est dégoûtant».

La polémique a commencé à monter, principalement sur les réseaux sociaux, après la publication de ce dessin montrant des victimes du séisme, ensanglantés avec les mentions «penne sauce tomate» et «penne gratinées» ou encore écrasés par les débris de leurs maisons sous le titre «lasagnes».

«Et maintenant je voudrais les voir tous les « Je suis Charlie » italiens», a réagi sur Twitter Ciro Pellegrino.

«Honte, ne jouez pas avec les morts des autres», écrit de son côté, en français, Alessandro Urso.

«Les opinions exprimées par les journalistes sont libres» et «le dessin de Charlie Hebdo ne représente en rien la position de la France», a indiqué vendredi l’ambassade de France à Rome dans un communiqué.

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Non, Lucy ne s’est pas tuée en tombant d’un arbre


Après que les médias ont annoncé en toute pompe que Lucy l’australopithèque est probablement morte en tombant d’un arbre, alors que d’autres spécialistes ont contesté ces faits. Quoi que je sois très intéressé à un chercheur dont une de ses multiples spécialités est la taphonomie et ses conclusions me semble plausible, mais il faut se rendre à l’évidence qu’on ne saurait probablement jamais la cause de la mort de Lucy
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Non, Lucy ne s’est pas tuée en tombant d’un arbre

 

Le squelette de Lucy, ici exposé à Houston en 2007,continue de fasciner les chercheurs MICHAEL STRAVATO/AP/SIPA

Le squelette de Lucy, ici exposé à Houston en 2007,continue de fasciner les chercheurs MICHAEL STRAVATO/AP/SIPA

Par Rachel Mulot

Sciences et Avenir a demandé à un taphonomiste et archéozoologue français d’examiner à son tour les “fractures” de l’australopithèque. Verdict : elles ont été faites après sa mort…

« Il semble que Lucy ne se soit pas tuée en tombant d’un arbre. »

Christophe Griggo, archéozoologue et taphonomiste au laboratoire Edytem de l’université de Savoie-Mont-Blanc et maître de conférences à l’Université de Grenoble-Alpes a accepté de réexaminer pour Sciences et Avenir les élements du squelette de Lucy, l’Australopithecus afrensis découverte en 1974 dans l’Afar éthiopien.

Dans une étude parue dans Naturel’anthropologue John Kappelman, de l’université du Texas à Austin (États-Unis), estime en effet que cette australopithèque arboricole et bipède s’est tuée en chutant d’un arbre, subissant de multiples fractures au passage.

Christophe Griggo est spécialiste en archéozoologie, la science qui étudie les restes des animaux pour comprendre leurs relations avec l’homme,  mais aussi en  taphonomie osseuse.  La taphonomie est une discipline qui s’intéresse à tous les processus naturels ou anthropiques qui peuvent affecter les ossements au cours de la fossilisation, depuis la mort de l’animal jusqu’à leur découverte.  Son expertise lui permet de déterminer si des brisures sur des ossements ont été provoquées par un accident ante mortem, ou causées post mortem  par des glissements, remaniements ou compactage des terrains où le corps de l’animal a été enseveli. Il a également étudié des dizaine de milliers d’ossements d’animaux préhistoriques tombés dans des avens (gouffres), sur lesquels il a pu repérer, dans de très rares cas, la signature incontestable d’une chute. Rien de tel sur Lucy, apparemment.

Os frais, os sec : des fractures différentes

“La lecture de l’article publié dans Nature et un examen  approfondi des illustrations   — ainsi que d’autres images du squelette de Lucy — , me font penser que Kappelman et ses collègues profitent de la notoriété de Lucy pour faire le buzz, pointe-t-il. L’aspect des différentes fractures ou fissures indique qu’elles résultent très certainement de problèmes taphonomiquespost mortem.” 

Et d’énumérer :

“La tête de l’humérus, le plateau tibial, le sacrum, le pelvis, le tibia distal et le fémur distal présentent des écrasements qui pourraient bien correspondre à des mouvements du sédiment ou à un compactage sédimentaire.”

Un sol peut se compacter sous le poids des sédiments ou glisser le long d’une pente, même très faible ou encore se tasser après évaporation de l’eau.

“Les fractures des os longs, comme l’humérus, sont très souvent perpendiculaires à l’axe longitudinal des os, et surtout l’aspect assez irrégulier des cassures est caractéristique d’une fracturation sur des os secs… donc survenues longtemps après la mort.”

Christophe Griggo s’étonne que John Kappelman ne se soit pas penché sur la morphologie des surfaces de cassure des os longs.

“C’est l’observation indispensable que fait tout archéozoologue pour distinguer des cassures faites sur os frais de celles faites sur os secs, explique-t-il. Lorsqu’un os frais a été brisé, (au cours d’une chute, d’un accident ou pour l’extraction de la moelle), on retrouve des cassures en spirale et présentant des surfaces de cassure lisses. En revanche, des cassures (dues à des mouvements du sol ou à des compactages des sédiments) sur os sec, ayant perdu tout ou partie de son collagène, donnent des cassures perpendiculaires ou parallèles à l’axe de l’os, et des surfaces de cassure irrégulières.”

Piétinée par un troupeau ? Noyée ?

Le chercheur français partage donc les doutes exprimés par Donald Johanson, de l’université d’État de l’Arizona et  Tim White, de l’université de Californie à Berkeley, deux paléontologues américains qui partagent la paternité de la découverte de Lucy, il y a 42 ans, avec le paléoanthropologue français Yves Coppens.

Interrogé par le Guardian, Donald Johanson estime que Lucy aurait tout aussi bien pu être piétinée par un troupeau après sa mort, avant d’être recouverte par les sédiments et progressivement intégrée dans la roche.

“Il y a des myriades d’explications pour de telles fractures, proteste l’archéologue. Le scénario selon lequel elle serait tombée de l’arbre n’en est qu’un parmi d’autres […] impossible à prouver.”

 Tim White, de son côté identifie les “fissures”  du squelette de Lucy comme des “dommages de routine infligés aux fossiles”, comme on en voit par centaines sur le terrain.

“Si les paléontologues devaient appliquer la même logique et conclusion aux nombreux mammifères dont les os fossilisés ont été tordus, malmenés par les forces géologiques, alors nous aurions aussi des gazelles, des hippopotames, des rhinocéros et des éléphants grimpant aux arbres et tombant des branches”, ironise le paléontologue.

Le mystère sur les circonstances de la mort de Lucy, il y a 3,2 millions d’années, est donc loin d’être éclairci. Mais une hypothèse reste valable : si le fossile nous est parvenu aussi complet avec ses 52 os, c’est probablement parce qu’il a été enseveli très vite dans les sédiments qui l’ont protégé de l’altération climatique et des charognards. Dans les années 1980, les chercheurs imaginaient même que Lucy, découverte dans les alluvions d’une ancienne rivière, avait pu mourir… noyée.

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Une espèce de poisson-chat est capable de manger des souris


Le poisson-chat d’Australie porte mieux son nom que les autres, car lui aussi aiment les souris pas vraiment pour jouer, mais bien pour les manger
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Une espèce de poisson-chat est capable de manger des souris

 

Le Neoarius graeffei est capable de se nourrir de souris sauteuses (photo d'illustration) © Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA

Le Neoarius graeffei est capable de se nourrir de souris sauteuses (photo d’illustration) © Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

 

MENU. Si les poissons-chats sont appelés ainsi, c’est normalement à cause de leurs barbillons qui ressemblent étrangement aux moustaches d’un chat. Mais des chercheurs australiens viennent de démontrer que la similitude ne s’arrête pas là entre ces animaux.

Ces scientifiques ont pêché 18 poissons-chats de l’espèce Neoarius graeffei dans l’Ashburton River, un fleuve situé en Australie-Occidentale. Ils ont ensuite relevé différentes informations telles que leur taille, leur sexe mais également le contenu de leur estomac. Selon les résultats de ces analyses, publiés en août 2016 dans la revue Journal of Arid Environment, des traces de souris sauteuses de l’espèce Notomys alexis, ont été retrouvées dans 8 estomacs sur les 18 étudiés. Chez les poissons consommateurs de souris, les rongeurs représentaient environ 95 % du contenu total de l’estomac. Cette consommation importante de rongeurs constituerait donc une source non négligeable d’énergie dans un environnement rude. Les poissons-chats de l’espèce Neoarius graeffei seraient devenus des omnivores opportunistes c’est-à-dire qu’ils possèdent un régime très varié et basé sur la nourriture disponible. Ainsi, en période de saison sèche, ils ont une consommation accrue de mammifères terrestres. Selon les chercheurs, c’est la première fois que des cas de consommations de mammifères terrestres par des poissons d’eau douce australiens sont reportés.

Un comportement opportuniste

Comment ces poissons peuvent-ils attraper des souris sauteuses ? Pour cette question, les chercheurs n’ont toujours pas de réponse. Bien que l’on sache que les silures soient capables de s’échouer volontairement sur la berge pour chasser des pigeons, ce n’est pas l’hypothèse que privilégient les auteurs de l’étude. Selon eux, il est plus probable que ce soit les rongeurs qui entrent dans l’eau et que les poissons saisissent l’occasion pour les attraper. Les deux espèces étant nocturnes, la probabilité d’une rencontre est loin d’être nulle. De plus, les souris sauteuses ont pour habitude de creuser des terriers dans le sable des berges. Parfois, les abris s’effondrent ou sont inondés ce qui provoque la noyade des rongeurs qui se retrouvent presque directement dans l’estomac des poissons-chats.

Selon un rapport du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) et du Bureau de Météorologie australien, le nord de l’Australie va être particulièrement touché par le réchauffement climatique. Les récentes projections font état d’une augmentation importante des températures, de vagues de chaleur plus longues et d’une hausse inquiétante des précipitions. Selon les chercheurs, étudier cet écosystème est important pour prévoir les menaces qui pèseront plus tard sur la biodiversité de cette région.

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Les chiens sont-ils rancuniers ?


 

Je pense qu’on ne peut qu’être d’accord que les chiens ne sont pas des rancuniers, même les chiens maltraités. Bien sûr, qu’un chien ayant subi de la maltraitance pourrait avoir des problèmes de comportement, mais ce n’est pas pour une vengeance
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Les chiens sont-ils rancuniers ?

 

Il ne vous a pas fait la fête ? Il a fait pipi sur le tapis ? Est-ce un signe de vengeance ?

La réponse est non. Les chiens ne sont pas rancuniers et ne cherchent pas à se venger. Ils ne complotent pas non plus derrière votre dos pour vous faire payer vos erreurs ! En revanche, ils sont capables d’associer des faits à d’autres : par exemple, si vous êtes un jour rentré chez vous et avez grondé et/ou puni votre chien parce qu’il avait fait une bêtise en votre absence, il se peut qu’il s’en souvienne. Ainsi, même si le jour suivant, il n’a pas fait de bêtise en votre absence, il se peut qu’il associe votre retour à la punition de la veille. De ce fait, il restera méfiant par crainte que vous le punissiez de nouveau. Exactement comme le ferait un enfant, il ne vous fera donc pas la fête. Le chien est ainsi capable de faire le rapprochement entre votre retour et le « traumatisme » (aussi minime soit-il) qu’il a vécu la dernière fois que vous êtes revenu à la maison. En bref, le chien peut utiliser sa mémoire pour adapter son comportement en fonction de ses souvenirs.

La mémoire joue un rôle important

Les chiens ayant vécu de grands traumatismes (maltraitance notamment), eux, ne sont pas rancuniers non plus. Il se peut que certains restent méfiants, voire agressifs avec certains types de personnes leur rappelant leur vie passée. Ainsi, si le chien a été battu par un homme chauve, il pourra rester sur ses gardes à chaque fois qu’il rencontrera un homme chauve. On ne peut pas pour autant parler de rancune, mais plutôt de « phobie post-traumatique ».

Il ne faut cependant pas en faire une généralité : des chiens ayant vécu de terribles situations ne sont pas pour autant traumatisés. Même battus, mêmes enfermés, certains chiens peuvent se révéler tout à fait bien dans leurs pattes et ne montrer aucun signe post-traumatique. Alors que d’autres, au contraire, assimileront de nombreuses situations et/ou personnes à ce qui les a tant fait souffrir… 

Si, toutefois, vous rencontrez des difficultés avec votre chien, le mieux est d’en parler à un vétérinaire ou comportementaliste canin. Avec l’aide d’un professionnel, vous pourrez obtenir les clés pour remédier aux problèmes rencontrés. 

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Égypte: première découverte de métal dans une barque pharaonique


Les barques construites à l’époque du pharaon Khéops avaient des anneaux en métal, ce qui étaient probablement une nouveauté.
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Égypte: première découverte de métal dans une barque pharaonique

 

Découvertes complètement démontées en 1954 au sud de... (PHOTO KHALED DESOUKI, AFP)

Découvertes complètement démontées en 1954 au sud de la pyramide de Khéops, les deux barques se trouvaient dans deux fosses rectangulaires. La première a été exposée près des pyramides tandis qu’une mission archéologique japonaise de l’université Waseda s’occupe de récupérer et de restaurer les vestiges de la seconde (photo).

PHOTO KHALED DESOUKI, AFP

Agence France-Presse
LE Caire

La découverte en Égypte d’anneaux métalliques sur une barque ensevelie depuis 4500 ans près des pyramides de Guizeh révèle pour la première fois l’utilisation de métal dans la construction des navires au temps des pharaons, selon des experts.

Cette barque est l’une des deux ayant appartenu à Khéops, pharaon de la IVe dynastie qui régna sur l’Égypte plus de 2600 ans avant Jésus-Christ, et bâtisseur de la Grande pyramide qui porte son nom, près du Caire.

Découvertes complètement démontées en 1954 au sud de la pyramide de Khéops, les deux barques se trouvaient dans deux fosses rectangulaires.

La première, longue d’une quarantaine de mètres, a été exposée près des pyramides tandis qu’une mission archéologique japonaise de l’université Waseda (à Tokyo) s’occupe de récupérer et de restaurer les vestiges de la seconde.

Mercredi, le ministre égyptien des Antiquités Khaled al-Anani a exhibé devant les journalistes une planche de bois vermoulue longue de huit mètres, sur laquelle sont fixés des anneaux en métal, appartenant à cette seconde barque.

« Cette pièce importante qui a été retirée aujourd’hui possède des anneaux en métal qui ne sont pas présents sur la première barque de Khéops », a souligné le ministre.

« Sur aucun des navires découverts en Égypte nous n’avons retrouvé de métal, contrairement à ce qui est le cas pour cette barque », s’enthousiasme Mohamed Mostafa Abdel Méguid, un spécialiste de la construction des navires à l’ère pharaonique, qui dirige le département des antiquités sous-marines au ministère.

Les barques étaient utilisées lors de la cérémonie funèbre pour le passage du pharaon d’une rive à l’autre du Nil. Elles étaient aussi destinées à servir le défunt dans ses voyages dans l’au-delà en compagnie du dieu solaire Rê.

« Les anneaux, certains fermés et d’autres prenant la forme d’un U, étaient utilisés pour fixer les rames et empêcher le bois de la rame de ronger celui de la barque », explique de son côté Sakuji Yoshimura, le chef de la mission archéologique japonaise.

Au total, la fosse de la seconde barque aurait compté plus de 1200 planches de bois, dont 700 ont été récupérées.

« Nous avons trouvé 33 rames jusqu’à maintenant pour la seconde barque, et je crois que nous allons encore en trouver d’autres, alors que la première barque qui est exposée avait 12 rames » explique M. Abdel Méguid.

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