Endosser nos erreurs


Comme tout le monde fait des erreurs, nous ne devrions pas avoir honte. Ces erreurs sont un moyen pour changer notre façon de voir et de faire
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Endosser nos erreurs

 

Il faut endosser ses erreurs comme on endosse ses vertus avec fierté!
Et transformer, en avantages, les conséquences d’une faute

Madeleine Ferron

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les chats aiment-ils se mettre dans des boîtes?


Ceux qui ont des chats le savent, une boite de carton vide et c’est la fête. Mais pourquoi qu ces félins apprécient tellement se cacher, et même dormir dans ces espaces cartonnés ?
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Pourquoi les chats aiment-ils se mettre dans des boîtes?

 

Pourquoi les chats aiment-ils se mettre dans des boîtes?

Pourquoi les chats aiment-ils se mettre dans des boîtes?Capture d’écran Gentside Découverte

Les amateurs de chats le savent: mettez une boîte en carton au sol, en ni une, ni deux, la boîte trouve un nouveau propriétaire. Plus la boîte est petite, plus nos félins semblent être contents.

Pour nous, humains, venant de leur acheter le tout dernier nouveau jouet high-tech (qui nous a coûté un rein au passage), la scène paraît être d’une absurdité la plus totale. Même si elle semble inconfortable, il est capable d’y rester plusieurs heures. Tournant, virevoltant, la boîte se déplace toute seule dans la maison: le chat vient d’adopter l’habitacle.

Il semble que quelque chose nous dépasse, quel est le secret de ce qui ressemble à une caverne d’Alibaba pour le matou? Une étude scientifique révèle une partie du mystère.

UNE ÉTUDE SUR LE STRESS DES CHATS EN REFUGE

Plusieurs études ont montré que les chats avaient une préférence pour les endroits où se cacher, réduisant le stress de ces derniers, et par la même occasion, diminuant les risques de maladies infectieuses. Pour en savoir plus, des scientifiques de l’Université d’Utrecht ont décidé de mener une petite expérience dans un refuge animalier du Pays-Bas.

L’objectif était de tester l’influence des boîtes sur 19 nouveaux arrivants puisque le stress des chats survient à leur arrivée. Pour cela, ils ont séparé les minous en deux groupes: un groupe de 10 chats qui auront une boîte dans leur cage, et 9 chats qui n’en n’auront pas afin d’observer la différence de stress entre les deux groupes, et ce, sur une période de 14 jours.

Les résultats publiés en 2015 dans la revue Applied Animal Behaviour Science, montrent qu’il y a bel et bien une différence entre les deux groupes de chat. Ceux ayant bénéficié d’une boîte sont beaucoup moins stressés dès les premiers jours de leur arrivée. Le taux de stress des chats des deux groupes s’est égalisé au bout de 14 jours seulement.

En novembre 2014, Business Insider avait interviewé le Dr. Stephen Zawistowski de l’ASCPA (l’équivalent de la SPA aux États-Unis) qui avait expliqué:

«Les chats sont des animaux énigmatiques. Ils aiment se cacher et ils peuvent se sentir en sécurité dans une boîte. Ils y rentrent et personne ne peut les approcher par le côté, par derrière sans qu’ils le sachent».

«Ils peuvent aussi rester dans leur boîte et regarder tout ce qui se passe autour d’eux. Et si quelque chose d’intéressant se produit, ils peuvent sortir à toute vitesse», avait-il poursuivi.

En somme, ces recherches montrent donc que les chats sont capables de s’adapter plus vite à  leur nouvel environnement lorsqu’ils ont une boîte où se cacher.

LA BOÎTE: UN VÉRITABLE «CARTON» AUPRÈS DE LA COMMUNAUTÉ FÉLINE

Cependant, cela n’explique pas le comportement des minous qui sont bel et bien installés dans une demeure depuis un petit bout de temps. Au point qu’on se demande parfois si ce n’est pas nous qui vivons chez eux… L’étude suggère que davantage de recherches doivent être menées pour comprendre le comportement de ces chats qui souvent ne montrent pas de signe de stress.

D’autres spécialistes suggèrent que ce n’est peut-être pas tellement les boîtes mais plus les espèces confinés que les matous apprécieraient. Peut-être parce qu’ils présentent une certaine isolation et leur permettent de maintenir une température idéale sans faire d’effort. D’autant plus que les chats ne sont pas les seuls à raffoler des boîtes en carton.

En Floride, un refuge a en effet décidé de tester des grands félins. Immortalisée en vidéo, l’expérience a montré que les tigres, les panthères et les lions semblent tous être des passionnés de boîte.

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Greffe de tête sur le corps d’un mort : un patient est volontaire


Pourra-t-on un jour greffer une tête sur un corps ? Est-ce que cela en vaut-il la peine ? Le côté éthique n’est-il pas à considéré ? Imaginé qu’une personne puisse avoir des enfants, ce ne sera pas vraiment les siennes vu que le corps était à un autre donc la génétique aussi. Avec toutes les chirurgies esthétiques, une personne milliardaire pourrait-il changer de corps juste pour mieux paraitre ? Bon, nous ne sommes pas encore rendu là et j’espère que les questions ne se poseront pas non plus … C’est trop Frankenstein
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Greffe de tête sur le corps d’un mort : un patient est volontaire

 

Greffera-t-on bientôt le corps d'un autre sous une tête encore bien vivante ? Oui, selon le neurochirurgien italien Sergio Canavero. © Dmitry Kalinovsky, Shutterstock

Greffera-t-on bientôt le corps d’un autre sous une tête encore bien vivante ? Oui, selon le neurochirurgien italien Sergio Canavero. © Dmitry Kalinovsky, Shutterstock

Janlou Chaput

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero avait affirmé en 2015 qu’une greffe de tête serait réalisable en 2017. Aujourd’hui, un patient russe atteint d’une maladie grave se porte volontaire pour cette opération éthiquement discutable.

Valery Spiridonov est un homme russe de 31 ans souffrant d’une maladie génétique rare et mortelle : la maladie de Werdnig-Hoffmann, qui se caractérise par une grave faiblesse musculaire et la dégénérescence des neurones moteurs. Il est volontaire pour fournir sa tête à l’opération envisagée par Sergio Canavero et Xiaoping Ren, un chirurgien chinois.

Comme l’explique le neurochirurgien italien Sergio Canavero dans The Atlantic, l’opération qui aurait 90 % de chances de réussite nécessiterait 80 chirurgiens et coûterait 10 millions de dollars. En janvier dernier, les deux médecins ont affirmé avoir réalisé avec succès une greffe de tête chez le singe. Le chirurgien chinois est aussi l’auteur de plusieurs articles décrivant des opérations de greffe de tête chez la souris.

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Article initial paru le 01/07/2013 à 17:40

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero affirme que d’ici deux ans, on pourra transplanter la tête d’un patient tétraplégique, ou avec un cancer métastasique, sur le corps d’un mort. Impossible et farfelu ? L’expérience a déjà été partiellement réussie sur des singes dans les années 1970…

La médecine devient-elle comparable à la mécanique automobile ? Lorsque les soins apportés ne suffisent plus à guérir, les pièces défaillantes sont remplacées lors de transplantations, un procédé toujours délicat qui tend à se démocratiser. Les succès s’enchaînent. En parallèle, les chercheurs tentent d’éviter le recours aux donneurs, parfois incompatibles, mais essaient de recréer les organes entiers à l’aide de cellules souches, bien que les processus n’en soient encore qu’à leurs balbutiements.

Reste malgré tout un organe particulier, siège de notre pensée, qui semble exclu de ces considérations : le cerveau, notre ordinateur central. Le créer artificiellement in vitro ne lui conférerait pas les souvenirs et les traits caractéristiques associés à la personne. Alors que faire ? Une greffe ? Bien que l’idée paraisse saugrenue, elle est envisagée depuis bien des années, et le neurochirurgien italien Sergio Canavero estime dans un article paru dans la revue Surgical Neurology International que le dénouement est proche. Il l’affirme : d’ici deux ans, on pourra transférer la tête d’un être humain sur le corps d’un autre grâce au projet Heaven.

Alors, greffe de tête ou de corps ? Le receveur gardant sa tête, il semble plus pertinent de parler de greffe de corps.

Une greffe de corps déjà réalisée sur des singes

Aussi fou que cela puisse paraître, ces allégations reposent sur des faits scientifiques anciens. Le neurochirurgien américain Robert White (1925-2010) en est l’instigateur. Dans les années 1960, il réussissait à faire vivre un cerveau en dehors du corps quelques heures. Il tenta également l’expérience in vivo chez le chien : connecté au corps d’un animal, le cerveau continuait à vivre, même si on ignore encore si la conscience avait également été transplantée.

La science rattrape peu à peu la fiction. Certes, nous n'en sommes pas encore à ranimer les morts comme l'a réussi le docteur Frankenstein dans le livre de Mary Shelley, mais on touche du doigt des fantasmes que seuls les romans pouvaient se permettre de traiter, comme transférer sa tête dans un autre corps.
La science rattrape peu à peu la fiction. Certes, nous n’en sommes pas encore à ranimer les morts comme l’a réussi le docteur Frankenstein dans le livre de Mary Shelley, mais on touche du doigt des fantasmes que seuls les romans pouvaient se permettre de traiter, comme transférer sa tête dans un autre corps. © Universal Studios, Wikipédia, DP

Mais ses expériences les plus célèbres ont porté sur des primates. Dans les années 1970, il est devenu célèbre en transférant tout entière la tête d’un singe sur le corps d’un autre. Cette première tentative a permis au greffé de ne vivre que quelques heures seulement, mais avec un peu de perfectionnement et de pratique, les animaux semblaient vivre plus longtemps, bien qu’on n’ait pu réellement le mesurer puisqu’ils finissaient euthanasiés.

Seul hic, et de taille : si les singes semblaient conscients et gardaient leurs sens en éveil, il était impossible de reconnecter les moelles épinières du donneur et du receveur. Ainsi, les primates étaient paralysés en dessous du cou. Robert White prédisait donc que le jour où l’on réussirait à connecter le tissu nerveux, la technique serait applicable à l’Homme.

Un traitement pour des malades désespérés ?

C’est désormais le cas, affirme Sergio Canavero. Le médecin turinois explique qu’en mettant en contact les deux extrémités de moelle épinière dans une solution composée de deux polymèresque sont le polyéthylène glycol et le chitosane, il est possible de faire fusionner les cellules nerveuses. Ce qui manquait à Robert White serait maintenant à notre portée. Le neurochirurgien italien prévoit de s’entraîner sur des singes, puis sur des cadavres humains, avant d’être prêt à tester le procédé grandeur nature d’ici deux ans.

Mais qui cela concernerait-il et comment l’opération se déroulerait-elle ? Cette greffe serait ouverte à des patients tétraplégiques, ou des personnes atteintes d’une maladie mortelle ou fortement invalidante touchant des régions autres que la tête. Cancéreux en phase terminale, diabétiquesavancés ou des patients ayant de multiples organes défaillants pourraient y prétendre.

L’opération qui valait 10 millions

Pour procéder, une centaine de personnes devraient travailler en parallèle. Dans un premier temps, la tête du receveur est placée en hypothermie, à 15 °C, de manière à diminuer le métabolisme du cerveau et limiter les dégâts le temps du transfert. On sectionne au niveau du cou les muscles, les vaisseaux sanguins, la trachée et l’œsophage, tout en prenant soin de garder la thyroïde. Juste à côté, une seconde équipe réalise la même opération sur un patient en état de mort cérébrale, dont le corps est intact et dont la carrure et le sexe correspondent à ceux du receveur.

La tête est une région du corps très particulière puisqu'elle renferme le cerveau, un véritable ordinateur de bord qui centralise la grande majorité des fonctions, dont la conscience. Greffer une tête sur un corps revient un peu à dissocier le corps et l'esprit.

La tête est une région du corps très particulière puisqu’elle renferme le cerveau, un véritable ordinateur de bord qui centralise la grande majorité des fonctions, dont la conscience. Greffer une tête sur un corps revient un peu à dissocier le corps et l’esprit. © Mark Lythgoe et Chloe Hutton, Wellcome Images, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Une fois ces opérations effectuées, la moelle épinière est tranchée à l’aide d’une lame extrêmement fine, de manière à abîmer le moins possible le tissu nerveux. D’après l’auteur, les dégâts seront minimes et de bien moins grande ampleur que ce qu’on retrouve chez les patients tétraplégiques. À ce stade, la tête est dans un état dit de mort contrôlée. On la replace rapidement sur le corps dudonneur et on reconnecte les moelles épinières, en appliquant le traitement spécial à base de polymères. Puis les vaisseaux, muscles et autres tuyaux sont branchés.

À l’aide d’un traitement immunosuppresseur, le scientifique souhaite éviter le rejet de greffe. À son réveil, le patient bénéficie d’un suivi psychologique pour accepter son corps et d’une rééducation pour apprendre à s’en servir convenablement. Coût total estimé : 10 millions d’euros.

L’éthique au cœur du débat

Est-ce crédible ? Difficile à dire. D’ordinaire, les études les plus sérieuses paraissent dans les revues les plus célèbres, comme Nature ou Science. Cette fois, le journal est moins prestigieux. L’article a-t-il été proposé ailleurs et rejeté, ou l’auteur a-t-il délibérément choisi le Surgical Neurology International, sachant que son article aurait une visibilité bien moindre ?

Réelle ou pas, cette possibilité soulève des questions éthiques, auxquelles Sergio Canavero appelle à réfléchir et à trouver les réponses adaptées. Les lois de bioéthique n’avaient effectivement pas statué sur ce genre d’opérations, tout simplement parce qu’elles ne paraissaient pas réalistes. Se pose alors le problème de la reproduction : en théorie, le système sexuel fonctionne, mais les gamètes auront le patrimoine génétique du donneur, et non du receveur.

D’autre part, des dérives sont évidemment envisageables : si le traitement est normalement réservé à des patients malades en situation critique, sera-t-il possible d’empêcher un milliardaire insatisfait de son corps d’en revêtir un nouveau ? La question de la limite des donneurs disponibles reviendra inéluctablement sur la table, et il est fort probable qu’il faudra effectuer des choix dans la hiérarchie des patients, comme c’est déjà le cas pour les autres organes. En fin de compte, un problème tordu, à en perdre la tête…

http://www.futura-sciences.com/

Des fossiles font remonter l’apparition de la vie sur Terre à 3,7 milliards d’années


Il y a 4, 6 milliards d’années la terre est née et contrairement que les chercheurs pensaient la vie est venue beaucoup plus tôt alors qu’on croyait que le climat terrestre était plutôt hostile
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Des fossiles font remonter l’apparition de la vie sur Terre à 3,7 milliards d’années

 

Des stromatolithes de 3,7 milliards d'années découverts au Groenland.

Des stromatolithes de 3,7 milliards d’années découverts au Groenland.   PHOTO : AP/ALLEN NUTMAN/UNIVERSITÉ DE WOLLONGONG

Des fossiles découverts au Groenland démontrent la présence de formes de vie sur Terre il y a 3,7 milliards d’années, ont annoncé mercredi des scientifiques.

Ces traces fossilisées d’une longueur de 1 à 4 centimètres étaient piégées dans des roches à Isua, dans le sud-ouest du Groenland, dont la datation a permis cette
conclusion.

« Cela indique qu’il y a 3,7 milliards d’années, la Terre n’était plus une sorte d’enfer », a déclaré à Reuters Allen Nutman, de l’Université australienne de Wollongong, qui a participé aux travaux publiés dans la revue Nature. « C’était au contraire un endroit où la vie pouvait prospérer. »

Si cette découverte est confirmée, cela fera remonter de 220 millions d’années en arrière les premières traces de vie sur Terre.

Notre planète s’est formée il y a environ 4,6 milliards d’années et la sophistication des fossiles découverts, des amas bactériens dénommés stromatolithes, indique que la vie s’est assez rapidement développée après la fin du bombardement de la Terre par des astéroïdes, il y a 4 milliards d’années.

« Les stromatolithes contiennent des milliards de bactéries, ils sont l’équivalent d’immeubles d’appartements », explique Martin Van Kranendonk, chercheur à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, associé à la précédente identification des plus anciennes traces de vie, datant d’il y a 3,48 milliards d’années.

Pour les chercheurs, cette découverte a une autre portée : à l’époque, les conditions sur Terre étaient probablement similaires à celles qui régnaient alors sur Mars. De ce fait, estiment-ils, il est possible aussi que la vie se soit développée sur la planète rouge.

« Subitement, Mars pourrait être bien plus prometteur qu’avant quant à son potentiel de réceptacle de vie passée », note Abigail Allwood, du California Institute of Technology, dans un commentaire publié par la revue Nature.

http://ici.radio-canada.ca/

L’homme de Neandertal aurait disparu à cause de la fumée


Une hypothèse que les Hommes du Neandertal auraient disparu à cause de la fumée utilisée pour cuire leurs aliments ce qui a occasionné des maladies pulmonaires et qu’une mutation a eue lieu chez l’Homo Sapiens
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L’homme de Neandertal aurait disparu à cause de la fumée

 

L'homme

Selon l’équipe de recherche de l’Université de Pennsylvanie, une mutation génétique a permis aux humains de s’adapter à l’exposition à la fumée. Ce qui leur aurait donné par la même occasion un avantage sélectif par rapport à leur rival préhistorique : l’Homme de Neandertal.

Notre espèce est ainsi la seule parmi les primates à  être porteuse de cette mutation génétique qui permettrait d’augmenter la tolérance à certains composés carbonés issus de la combustion du bois et du charbon. Un net avantage quand le quotidien repose sur l’utilisation du feu pour cuire sa nourriture, se réchauffer ou encore se protéger.

Selon Gary Perdew, co-auteur de l’étude : «Si vous respirez de la fumée, vous métabolisez le composé et vous vous en débarrassez. Cependant, si vous le métabolisez trop rapidement, il sature votre système et cause une toxicité cellulaire.»

Or, c’est exactement ce qui serait arrivé aux Hommes de Néandertal selon les auteurs. Trop «sensibles», ils auraient pu être exposés à un haut niveau de toxines, développant ainsi des problèmes respiratoires, réduisant les capacités de reproduction chez les femmes et augmentant les risques de contracter des virus pulmonaires avant la pré-adolescence.

A l’inverse, l’Homo Sapiens, plus tolérant, aurait été capable de métaboliser plus lentement ces composés, évitant ainsi une surcharge dans ses cellules pulmonaires des composés toxiques issus de leur dégradation.

Le feu : facteur d’une diversification alimentaire

Vu le rôle important que le feu a dû jouer pour les humains et les Hommes de Neandertal, cette petite mutation aurait pu être l’un des nombreux facteurs expliquant la disparition progressive de ces derniers suggère l’étude.

«Cuisiner avec du feu a permis à nos ancêtres d’incorporer une plus grande variété de nourriture dans notre régime alimentaire, par exemple, en ramollissant les racines et les tubercules qui auraient été difficiles à mâcher» explique George Perry, anthropologue et biologiste qui a participé aux travaux.

Ainsi, c’est toute la digestion des aliments qui est améliorée par la cuisson : elle réduit le temps passé à  mastiquer, ainsi que l’investissement énergétique de notre corps pendant la digestion.

Si cette mutation donne aux humains une meilleure tolérance à  la fumée, elle «nous a permis de prendre de mauvaises habitudes» déclare Gary Perdew.

A commencer par la consommation de tabac. En effet, si les effets toxiques liés à la fumée sont moins prononcés que chez les Néandertaliens, ils n’en restent pas moins bien présents et surtout mortels, comme l’attestent ce fléau qu’est la cigarette. 

http://fr.canoe.ca/

Une dame de Sherbrooke trouve un serpent caché dans un ananas


C’est un fait que manger des fruits et légumes de d’autres pays il y a des risques malgré tous les contrôles possibles. Un serpent est plutôt rare. Je ne sais pas comment j’aurais réagi, mais je ne crois pas que je l’aurais tué, mais plutôt pris au piège et appeler la ville pour de l’aide
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Une dame de Sherbrooke trouve un serpent caché dans un ananas

 

Monique Fortin n’est pas prête d’oublier cet ananas qu’elle a acheté au Costco de Sherbrooke le 22 juillet dernier. C’est avec stupeur qu’elle a découvert qu’il cachait… un serpent!

Un texte de Geneviève Proulx

« J’ai acheté cet ananas le vendredi soir et en arrivant, je l’ai déposé sur mon comptoir. Le lendemain, je parlais au téléphone avec ma sœur et un moment donné, j’ai entendu un drôle de bruit, mais j’ai pensé que c’était une guenille qui était tombée par terre dans ma cuisine », raconte-t-elle.

C’était finalement l’ananas qui s’était retrouvé sur le sol. Monique Fortin n’était toutefois pas au bout de ses surprises.

« J’ai vu quelque chose bouger sur mon comptoir là où il y avait mon ananas. C’est là que j’ai vu le serpent! Ça m’a tellement prise par surprise! », raconte-t-elle encore sous le choc.

La bête, qui mesurait entre 12 et 14 pouces était là sur son comptoir tout enroulé. Complètement stupéfaite devant ce serpent, Monique Fortin s’est mise à hurler.

Je pensais que je faisais une crise cardiaque. Je ne pensais pas que je pouvais crier aussi fort!
Monique Fortin

Persuadée qu’il ne s’agissait pas d’une couleuvre, la résidente de Sherbrooke ne voulait pas quitter le serpent des yeux de peur qu’il ne s’enfuie.

« Je sais que ce n’était pas une couleuvre de jardin. J’ai grandi en campagne. Je connais ça. Ça m’a tellement pris par surprise. J’ai capoté et je me demandais quoi faire, qui appeler. Je me suis dit que je ne pouvais pas appeler la police pour ça », dit-elle.

Selon Mme Fortin, le serpent était bleu et vert, il avait une tête plate et il sortait la langue, comme s’il voulait attaquer.

Je crois qu’il avait aussi peur que moi. C’est un bel animal. Si je l’avais vu au zoo, je l’aurais trouvé beau, mais pas sur mon comptoir.
Monique Fortin

serpent ananas
Malgré sa frayeur, Monique Fortin a tout de même réussi à prendre une photo du serpent avec son téléphone cellulaire. « La photo est vraiment floue. Je tremblais tellement! »

Plusieurs scénarios pour capturer l’animal ont alors défilé dans sa tête.

Mais ce n’est pas comme une araignée que tu écrases. Tuer un animal, ç’a l’air de rien, mais c’est une créature. Ça m’a brisé le cœur.
Monique Fortin

Finalement, elle a saisi un plat de plastique vide et l’a mis par-dessus pour l’emprisonner.

« Le plat bougeait alors j’ai mis une conserve sur le dessus. J’ai ensuite glissé le plat dans un gros sac à poubelle dans lequel j’avais mis de l’eau de Javel. J’ai fait un gros nœud et j’ai attendu qu’il ne bouge plus. »

Le sac a, par la suite, pris le chemin de la poubelle extérieur.

Une première au MAPAQ

C’est à ce moment qu’elle a contacté la Société protectrice des animaux de l’Estrie (SPA).

« Quelqu’un devait passer, mais je n’en ai pas eu connaissance », dit-elle.

Selon la porte-parole de la SPA de l’Estrie, comme il ne s’agit pas d’un animal domestique, l’organisme n’est pas tenu de se déplacer.

« On peut aller aider pour capturer la bête, mais habituellement, il faut appeler le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) », soutient Geneviève Cloutier.

Du côté du MAPAQ, on n’a pas souvenir qu’une telle situation soit déjà arrivée. Toutefois, le porte-parole, Yohan Dallaire-Boily, n’était pas surpris.

« On ne sait jamais ce qu’il peut sortir des fruits importés. Le plus souvent, ce sont des araignées. »

Même son de cloche à l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Jamais une telle découverte ne leur a été rapportée. Toutefois, une telle mésaventure est arrivée à une famille de la Colombie-Britannique en 2013.

Que faire si on trouve un indésirable dans nos fruits et légumes?

Il faut toujours rincer ses fruits et ses légumes en arrivant à la maison. Si on trouve une bête, il faut garder la preuve au congélateur par exemple. Ça nous permet au MAPAQ de faire enquête. On peut aussi garder les fruits en question, car ils ont des traces des bêtes. Source : MAPAQ

Pour la Sherbrookoise, la théorie la plus plausible serait que l’animal se soit logé dans les feuilles de l’ananas.

« Ça m’étonne parce que j’ai tiré sur une des feuilles de l’ananas au magasin pour m’assurer qu’il était bien mûr. Je ne l’ai pas vu du tout », s’étonne-t-elle encore.

Chanceuse dans sa malchance

Malgré tout, la dame s’estime chanceuse d’avoir été là quand le serpent est tombé sur le comptoir.

« Ça aurait pu arriver dans mon auto et j’aurais pu avoir un accident. Ça aurait pu être une famille avec des enfants. On ne sait pas s’il était venimeux. »

serpent

Radio-Canada Estrie a questionné un spécialiste du Zoo de Granby afin de tenter d’identifier le serpent en question. Quelques espèces du Costa Rica, l’endroit d’où provient l’ananas, ont été suggérées comme un serpent de vigne, un colubridé ou un serpent ratier vert. Mais étant donné la piètre qualité de la photo, il est difficile d’identifier le reptile en toute certitude.

Costco réagit

Monique Fortin a aussi téléphoné à l’entrepôt Costco de Sherbrooke pour leur faire part de sa mésaventure.

« La seule chose que le commis a trouvé à me dire, c’est que j’avais été chanceuse que ce ne soit pas une tarentule. »

Chez Costco, on a eu vent de la plainte que mardi. Le porte-parole de l’entreprise, Ron Damiani, soutient que la plainte est prise très au sérieux.

« On va faire une investigation complète puis nous partagerons notre information avec notre service d’achat. On veut savoir si c’est un incident isolé ou si c’est un problème local. »

M. Damiani soutient que c’est la première fois qu’une telle situation se produit chez Costco au Canada.

« Reste que ce sont des fruits qui proviennent de pays tropicaux. Il y a des risques de retrouver des insectes. »

Ce dernier rappelle que c’est quand même étonnant que ce serpent soit resté si longtemps sur l’ananas sans que personne ne s’en aperçoive.

« Il y a beaucoup de manipulations entre la récolte de l’ananas, son transport vers le centre de distribution, son transport vers ici et les différents contrôles de la qualité. Personne ne l’a jamais, jamais vu! »

http://quebec.huffingtonpost.ca/