Opinion


Je crois que malheureusement, nous sommes rendus à une époque que nous jugeons sévèrement des personnes, des groupes, des peuples à partir des opinions des autres. On ne prend pas la peine d’aller au fond des choses pour se faire sa propre idée
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Juger quelqu’un à partir de l’opinion des autres empêche d’avoir l’esprit ouvert.

Izzeldin Abuelaish

Le Saviez—Vous ► Petite histoire du casse-tête, par Guy Loubier


J’aime faire des casse-têtes, mais cette activité demande de l’espace. J’aimerais faire les 18 000 morceaux des animaux de la jungle … Peut-être un jour, en attendant voici l’histoire des casse-têtes
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Petite histoire du casse-tête

par Guy Loubier

On croit généralement que le premier casse-tête serait attribuable à John Spilsbury, graveur et cartographe de Londres, qui l’aurait produit autour de l’année 1760. Il avait monté l’une de ses cartes géographiques sur une feuille de bois feuillu, et découpé les frontières des pays à l’aide d’une fine scie de marqueterie. Au début du X1Xe siècle, le casse-tête était devenu un jouet éducatif pour l’enseignement de la géographie dans les écoles primaires de la Grande-Bretagne.

casse-tête de John Spilsbury

Vers la fin du siècle, on a commencé à utiliser le contreplaqué pour la fabrication des casse-tête et à se servir de scies à découper. Comme les illustrations étaient collées ou peintes sur la surface extérieure du bois, on traçait à l’endos au crayon les contours où il fallait découper.

Les premiers casse-tête en carton ont fait leur apparition à la fin des années 1880, et ils étaient essentiellement destinés aux enfants. Ce n’est qu’au 20e siècle que débuta le découpage à la forme, processus où de fines lames de métal sont vrillées en motifs  complexes et assujetties à une plaque. La forme de découpe est ensuite mise sous presse et la pression exercée sur le carton en permet le découpage.

Au début des années 1900, les casse-tête étaient disponibles en bois ou en carton. Avec le passage du temps, les casse-tête en bois ont été supplantés par les casse-tête en carton, qui coûtaient trois ou quatre fois moins chers. Les casse-tête ont connu leur apogée durant les années 20 et 30, car ils constituaient un divertissement peu coûteux et  tenaient les enfants tranquilles. Les casse-tête ont même été utilisés à des fins publicitaires, ainsi en 1931, la compagnie Einson-Freeman en offrait en primes avec des brosses à dents.

Casse-tête 1920-30

Récemment, l’écrivaine britannique, Margaret Drabble a publié The Pattern in the carpet – A Personal History with jigsaws. Elle raconte avoir été initiée aux casse-tête par une tante célibataire qui laissait toujours libre un coin du comptoir de cuisine pour se livrer à son passe-temps favori. Margaret avait été fort impressionnée par un casse-tête reproduisant l’oeuvre magistrale Jeux d’enfants de Pieter Bruegel, peintre flamand. Les experts se sont interrogés sur le symbolisme de cette oeuvre difficile à décoder sans toutefois pouvoir apporter une réponse précise à cette question. Se remémorant ces moments de quiétude et d’intense curiosité, Margaret a constaté qu’elle pouvait capter beaucoup mieux les nuances, les coloris et les motifs de ces tableaux que si elle avait pu admirer à quelques pieds de distance ces oeuvres dans un musée. Devant s’occuper à la maison de son mari atteint d’un cancer, se plonger dans un casse-tête lui permettait de soulager son stress. Des psychologues et des spécialistes des loisirs partagent également cet avis.

Certes, les casse-tête n’ont plus leur popularité d’antan, mais il m’arrive d’en faire parfois, et rien de tel pour chasser l’ennui. Assemblés autour d’une grande table, rien ne pouvait remplacer le sentiment d’émulation que nous éprouvions à tenter tour à tour de venir poser un morceau du casse-tête.

Pour ceux qui recherchent le gigantisme en tout, la firme Clementoni vous offre deux casse tête de 13 200 morceaux, qui, une fois rassemblés, couvrent une surface d’environ 3 x 9 pieds. Ne voulant pas être en reste, la société Ravenburger enfonce le clou avec un casse-tête de 18 000 morceaux,  qui est toutefois emballé en 8 sacs en plastique différents. On raconte qu’un maniaque des casse-tête, ne voulant pas avoir l’impression de tricher¸a ouvert tous les sacs, et a mélangé soigneusement tous les morceaux avant de se mettre à la tâche. 

13 200 pièce de Clementoni

18 000 pièces de Ravenburger

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Une des plus vielles pyramides découverte au Kazakhstan?


Certains ont cru que cette pyramide était la plus vieille que celles d’Égypte, mais non Par contre, elle renferme des mystères sur la culture à cette époque au Kazakhstan
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Une des plus vielles pyramides découverte au Kazakhstan?

 

Une

La pyramide découverte au Kazakhstan à  gauche face à  la pyramide de Djéser en Egypte à  droite

Les pyramides d’Égypte viennent-elles de se faire détrôner par une pyramide du Kazakhstan ? C’est ce qu’affirment depuis quelques semaines plusieurs médias.

Dans la région de Saryarka près de la ville de Karaganda, des archéologues ont en effet mis au jour un édifice pour le moins remarquable. Un mausolée mesurant 15 x 14 mètres de long pour deux mètres de haut. Si son âge exact reste incertain, les spécialistes pensent qu’il aurait été construit durant l’âge de bronze et remonterait donc au moins à  3.000 ans. Cette estimation a poussé certains à  s’emballer un peu, affirmant que l’édifice pourrait être la plus vieille pyramide au monde, dépassant de 1.000 ans les pyramides d’Égypte. Sauf qu’il n’en est rien.

Le premier édifice de ce genre, apparu en Égypte, est la pyramide de Djéser. Elle fut construite à  Saqqarah sous le règne du pharaon Djéser aux alentours de 2600 ans avant notre ère, soit près de 1.000 ans avant la pyramide découverte au Kazakhstan. La grande pyramide d’Égypte elle, est apparue quelque 100 ans plus tard.

L’édifice kazakh est donc loin d’être la plus vieille pyramide au monde. D’autant plus qu’elle présente une taille relativement petite comparée aux autres, a souligné Viktor Novozhenov, archéologue de l’Université d’État de Karaganda et qui participe actuellement aux fouilles. La pyramide de Djéser affiche environ 60 m de haut et celle de Khéops environ 140 m.

Bien que l’âge de la pyramide ne soit donc pas un record, la découverte de l’édifice n’en reste pas moins fascinante pour les spécialistes. Celui-ci présente cinq murs qui s’élèvent de plus en plus haut, rappelant la structure de la pyramide à  degrés de Djéser.

«Elle est faite de pierre, de terre et fortifiée avec des dalles sur la face extérieure», a précisé Novozhenov à  LiveScience.

Un mausolée construit pour un chef de clan

En menant leurs fouilles, les archéologues ont pu mettre en évidence une chambre funéraire mesurant sept mètres de diamètre mais ayant vraisemblablement été victime de pilleurs. Néanmoins, des artéfacts tels que des poteries, un couteau et des objets en bronze ont pu être découverts dans des tombes voisines du mausolée.

On ignore pour le moment si des ossements ont été découverts. D’après les spécialistes, la pyramide n’aurait pas été construite pour un pharaon mais plutôt pour le chef d’un clan. Bien qu’elle soit plus ancienne, elle ressemblerait ainsi à  d’autres mausolées construits par la culture Begazy-Dandybai qui vivait dans le Kazakhstan central du XII au VIIIe siècle avant notre ère. 

Les spécialistes savaient déjà  que ce type de mausolée était réservé à  des individus de haut rang tels que des rois ou des chefs de clan, mais cette culture reste largement mystérieuse.  L’équipe archéologique poursuit donc actuellement les fouilles sur le site kazakh espérant en découvrir davantage sur l’édifice et ses environs.

«Nous devons encore faire de nombreuses analyses supplémentaires et travailler dur pour tout interpréter», a conclu Novozhenov, précisant que toutes les découvertes réalisées à  l’intérieur du mausolée seront exposées au Musée archéologique du Karaganda.

http://fr.canoe.ca/

Voici la première exposition réservée aux chiens


C’est la journée internationale des chiens aujourd’hui, le 26 août, j’ai manqué celle des chats. Enfin, une exposition de toile pour chien m’apparaît un peu exagéré sauf pour l’aire de jeux et la bouffe a volonté pour les 4 pattes
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Voici la première exposition réservée aux chiens

WOUF – Pour la journée internationale des toutous le 26 août, parlons chiens. Et rien de tel pour ces fidèles compagnons qu’une aire de jeux sur-mesure. A Londres, un artiste a même conçu la toute première exposition d’art pour les chiens.

Mettre l’art à la portée des chiens, au sens propre comme au figuré, voilà un challenge. Une compagnie d’assurance pour animaux au Royaume-Uni, More Than, a cependant relevé ce drôle de défi en organisant une exposition exclusivement réservée aux Medor, Brutus et autres Fido.

Peintures pour chiens et gamelles géantes

Réalisée par un artiste designer britannique, Dominic Wilcox, et le concours de six peintres, l’exposition s’est déroulée à Londres du 20 au 22 août pour « encourager les propriétaires de chiens et de chats à passer plus de temps à jouer avec leurs animaux de compagnie ».

Au programme de ces œuvres interactives et spécialement conçues pour les chiens :

Des peintures murales, accrochées à hauteur de chien et adaptées au spectre visuel de nos fidèles compagnons.

Voici la première exposition réservée aux chiens

YouTube/morethan

Un simulateur de fenêtre de voiture ouverte, grâce à un ventilateur.

Voici la première exposition réservée aux chiens

YouTube/morethan

Le « Dîner de rêve », une gamelle de trois mètres de diamètre remplie de balles couleur pâtée.

Voici la première exposition réservée aux chiens

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Une installation d’eau envoyant des jets entres plusieurs gamelles posées à terre.

Voici la première exposition réservée aux chiens

YouTube/morethan

Et d’autres œuvres faites pour ravir et inspirer nos amis les chiens.

Voici la première exposition réservée aux chiens

YouTube/morethan

Entrez la légende de la vidéo ici

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L’épidémie de solitude


Au Canada, il y a une épidémie de solitude et je crois que dans d’autres pays, c’est la même chose. C’est surtout à l’automne que les gens s’encabanent et s’isolent des autres.
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L’épidémie de solitude

 

 

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Robert Whitley

Professeur adjoint au département de psychiatrie de l’Université McGill, chercheur à l’Institut Douglas

Août arrive à sa fin et l’automne approche à grands pas. Cette transition peut parfois s’avérer difficile. L’automne est synonyme de journées plus froides et de nuits plus longues. Il peut aussi signifier plus de travail et moins de temps avec la famille et les amis, offrant moins de possibilités de socialisation et de connexion.

Ceci est particulièrement préoccupant étant donné que les statistiques récentes suggèrent que nous connaissons une épidémie de solitude au Canada.

Par exemple, le nombre de personnes vivant seules a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières années, avec près d’un ménage sur trois ayant seulement un occupant. Le taux de mariage est à son plus bas, tandis que le taux de divorce atteint un niveau record, avec plus de 40% des mariages se terminant en divorce. L’adhésion à des organisations telles que les syndicats, les associations civiques et les clubs sportifs a également diminué abruptement. Les gens ont donc moins d’opportunité pour rencontrer des personnes semblables et se lier d’amitié.

Les médias sociaux ont joué un rôle important dans cette épidémie de solitude. Les statistiques indiquent qu’un nombre grandissant de Canadiens passe de plus en plus de temps sur les médias sociaux et de moins en moins de temps en personne. Or, de nombreuses études suggèrent que ce comportement peut nuire à la santé mentale. En effet, une étude de l’Université de Pittsburgh publiée plus tôt cette année indique que les gros utilisateurs de médias sociaux sont 2,7 fois plus susceptibles d’être déprimés que les autres.

D’autres études indiquent une corrélation entre l’isolement social et les problèmes de santé mentale, notamment le suicide, l’anxiété et la toxicomanie. Ceci est particulièrement vrai pour les personnes qui subissent des transitions de vie pouvant mener à l’isolement et la solitude, telles que le divorce, la perte d’emploi et le déménagement.

Même manger seul peut être mauvais pour la santé mentale. Une récente étude menée par le Dr Frank Elgar à McGill montre que diner en famille fréquemment peut contribuer au bien-être émotionnel et à une meilleure satisfaction de la vie chez les adolescents.

De nombreuses recherches démontrent que maintenir des liens sociaux denses et significatifs est bénéfique pour la santé mentale. Ceci comprend le soutien de la famille et des amis, ainsi que la participation à des communautés de soutien tel que les syndicats, les églises, les associations civiques et les clubs sportifs. Certaines nouvelles études suggèrent même que de bavarder avec des étrangers ou du personnel de vente peut améliorer le bien-être et la santé mentale.

Nous avons tous un rôle à jouer afin de lutter contre cette épidémie de solitude. Nous pouvons redoubler d’efforts pour soutenir et socialiser avec ceux qui ont des tendances solitaires. Nous pouvons bavarder avec des étrangers et du personnel de vente en échangeant quelques mots amicaux. Nous pouvons passer moins de temps sur les médias sociaux et plus de temps en personne. Ces gestes profitent à la santé mentale de celui qui donne comme de celui qui reçoit.

La morale de cette histoire: il est bon de parler, il est bon de casser la croûte ensemble, et il n’est pas bon que l’homme soit seul. Rappelez-vous de ces mots quand août se terminera et que l’automne commencera.

Êtes-vous dans une situation de crise? Besoin d’aide? Si vous êtes au Canada, trouvez des références web et des lignes téléphoniques ouvertes 24h par jour dans votre province en cliquant sur ce lien.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les mammouths pourraient devenir une espèce protégée


Comment blanchir des défenses d’éléphant ? On les fait passer par des défenses de mammouth ! Avec les changements climatiques, des défenses de mammouths sont une vraie mine d’or et elles peuvent servir aux blanchiments de celles des éléphants ..
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Les mammouths pourraient devenir une espèce protégée

 

Les défenses des mammouths se vendent aujourd'hui à prix d'or, et servent au blanchiment des défenses d'éléphants. © Pixabay/ CC0 Public Domain/ N_Steffens

Les défenses des mammouths se vendent aujourd’hui à prix d’or, et servent au blanchiment des défenses d’éléphants. © Pixabay/ CC0 Public Domain/ N_Steffens

Par Johanne-Eva Desvages

Disparus depuis plus de 4000 ans, les mammouths pourraient bientôt figurer sur la liste des espèces protégées. Cette décision pourrait permettre de lutter contre le braconnage des éléphants.

DISPARITION. Longtemps après leur mort, les mammouths font aujourd’hui les frais des pilleurs. Si ces animaux se sont éteints il y a plusieurs milliers d’années, leurs restes ont été relativement bien conservés dans le pergélisol (sol en permanence gelé). En raison du réchauffement climatique et de la fonte des glaces, plusieurs centaines de tonnes de défenses de mammouths ont pu être extraites ces dernières années, accélérant leur commercialisation. Leur valeur a d’ailleurs considérablement augmenté, passant en moyenne de 350 dollars le kilo (environ 300 euros) en 2010 à 1900 dollars le kilo (environ 1400 euros) en 2014 pour de l’ivoire en bon état, indique un rapport de l’organisation Save the Elephants. Contrairement aux défenses d’éléphants, la vente et l’exportation d’ivoire de mammouth est légale. Des trafiquants ont pourtant déjà été sanctionnés en Russie, pays qui fournit à la Chine plus de 93 % de son ivoire de mammouth. En 2010, deux Russes ont ainsi été condamnés à 8 mois de prison avec sursis pour« trafic de valeurs culturelles » après avoir vendu plus de 100 tonnes d’ivoire de cette espèce en Asie.

L’ivoire de mammouth sert à blanchir celui des d’éléphants

Mais l’ivoire de mammouth, bien que considéré comme alternative éthique au commerce d’ivoire d’éléphant, sert aujourd’hui au blanchiment illégal d’ivoire d’éléphants. Ces pachydermes, en danger de disparition, sont actuellement protégés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES) qui regroupe les animaux menacées en trois catégories appelées « annexes ». Pour les animaux figurant dans l’annexe 1, la protection est quasi totale, aucune commercialisation inter-pays n’est possible, sauf comme trophées de chasse.

« Les éléphants présents dans trois pays d’Afrique sont classés en annexe 2, qui autorise le commerce en quantité limitée et contrôlée de produits issus d’éléphants (notamment l’ivoire) », explique à Sciences et Avenir Florian Kirchner, chargé des espèces à l’UICN.

Les animaux sont classés en annexe 3 lorsqu’un seul pays décide d’interdire l’exportation d’une espèce.

Ainsi, des produits dérivés d’éléphant sont pour le moment autorisés à circuler en petit quota. Ce qui peut faciliter le blanchiment de l’ivoire.

« Dès qu’il y en a un peu qui circule légalement, il suffit d’avoir un faux permis pour faire passer des stocks d’ivoire illégal d’un pays à l’autre, ou les dissimuler dans un stock légal », nous détaille Florian Kirchner.

Actuellement, il est très difficile de déterminer à l’oeil nu si une défense commercialisée est celle d’un mammouth ou d’un éléphant. Seuls des tests ADN peuvent tracer l’origine de l’ivoire.

Et ainsi, « l’ivoire de mammouth se confond avec l’ivoire d’éléphants en voie de disparition », a déclaré le secrétaire général de la CITES, John Scanlon.

Interdire ou non l’ivoire de mammouth ?

La vente d’ivoire de cette espèce éteinte divise aujourd’hui les scientifiques. Certains chercheurs considèrent plutôt la commercialisation d’ivoire de mammouth comme une solution pour mettre fin au commerce illégal de défenses d’éléphants, à l’image de Naima Farah et John R. Boyce, auteurs d’une étude sur le sujet. Et craignent que la fin de sa commercialisation ne nuise davantage aux éléphants qu’elle ne les protège du braconnage. Quoi qu’il en soit, la question sera évoquée lors de la prochaine réunion de la CITES à Johannesbourg, en Afrique du Sud, du 24 septembre au 5 octobre 2016. Les Etats-Unis, la Chine et le Vietnam notamment, grands collectionneurs d’ivoire de mammouth, pourraient alors bientôt devoir s’en passer. 

http://www.sciencesetavenir.fr/