Il était une fois la maladie: la peur bleue du choléra, un fléau du passé qui pourrait bien revenir


Saviez-vous que le trousse-galant était un des premiers noms du choléra au début du 19e siècle ? Que l’origine de l’expression peur bleu viens aussi d’une des premières épidémies de cette maladie
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Il était une fois la maladie: la peur bleue du choléra, un fléau du passé qui pourrait bien revenir

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

En 1832, Paris comptait un peu plus d’un demi-million d’habitants. Voici ce qu’écrivait alors Anaïs Bazin, un historien et homme de lettres français au sujet de l’épidémie de choléra qui venait tout juste de se résorber :

« À la fin, moyennant un tribut de treize mille morts, nous pouvons nous en croire quittes, respirer quelque temps, et nous dire avec un faible espoir de répit : Voici encore un fléau du passé; à qui le tour maintenant? »

Le choléra : des origines inconnues

On retrouve dans les écrits d’Hippocrate (460-377 av J.-C.) le terme Cholèrè ainsi que dans ceux de Galien (129-216 ap J.-C.). Mais il demeure encore douteux qu’il s’agisse du choléra tel que nous le connaissons. Il semble cependant qu’une maladie proche de celle-ci se soit manifestée dans les plaines du Gange dès l’Antiquité.

Mais, en Europe, ce n’est qu’au début du 19e siècle que la maladie s’est fait connaitre. Elle portait alors le nom populaire de : trousse-galant puisqu’elle obligeait le jeune homme (le galant) à remonter souvent son pantalon.

L’arrivée du choléra en Europe représenta un défi de taille. Ce que les médecins connaissaient alors sous l’appellation choléra dérivée de la Grèce antique n’avait que peu à voir avec la maladie qui se présentait. Il s’agissait bien de diarrhées et de nausées, mais là s’arrêtaient les similitudes. On décida donc de classer le choléra en quatre formes distinctes : le choléra bénin (aussi appelé cholérine bénigne ou encore choléra nostras), le choléra franc facilement guérissable, le choléra ataxique, souvent fatal et le choléra foudroyant toujours mortel.

Quant aux causes de la maladie, elles mirent bien du temps à être éclaircies, ainsi que les traitements dont on peut lire ici un exemple, tiré du livre du docteur De Block, Le choléra morbus, publié en 1849 (le docteur De Block fut professeur à la faculté de médecine de l’Université de Gand).

« On prémunira les classes aisées contre les excès de table, qui conduisent si directement au choléra. On ne peut négliger l’usage de la flanelle, portée sur la peau; on se préservera ainsi du froid et des brusques changements de température.

Le grand moyen d’éviter le mal, c’est de ne pas le craindre. Les idées religieuses et un noble dévouement inspirent à l’âme une quiétude et une tranquillité, qui élève au-dessus de la terreur, et sauve des atteintes du fléau.

Nous recommandons, en terminant, aux personnes qui doivent approcher des cholériques et se trouver en contact avec eux, de se munir d’un morceau de camphre. Déjà en 1832, on a constaté l’heureux effet de ce moyen préservatif. »

Une recherche des causes

Entre 1820 et 1884, plusieurs théories s’affronteront, souvent dictées par la nécessité du commerce international. Un haut fonctionnaire français, Alexandre Moreau de Jonnès, militaire et aventurier, avait émis dès 1820 l’hypothèse que le choléra était une maladie hautement contagieuse. Fruit de ses observations en Inde et au Moyen-Orient, il remit son rapport au conseil supérieur de santé sur le choléra morbus pestilentiel en 1831. Mais la thèse rencontre bientôt bien des détracteurs, dont le médecin russe Jachnichen qui affirme haut et fort la non-contagiosité du choléra, ce qui apporta du répit pour les relations commerciales internationales.

D’autres cependant comme Joseph M. Limouzin-Lamothe prônent la présence d’animalcules ou encore d’atomes cholériques. Max Joseph von Pettenkofer avance la théorie tellurique qui affirme que c’est l’environnement qui prédispose la personne à attraper ou non la maladie et non les germes. Il ira même jusqu’à boire un verre rempli de bacilles du choléra, lorsque ceux-ci furent découverts pour continuer à défendre son idée. Heureusement pour lui, il y survécut sans séquelles.

Enfin la vérité

Il faudra attendre 1883 pour que celle-ci éclate. Une nouvelle épidémie sévissant en Égypte, les gouvernements français et allemands décidèrent d’y envoyer chacun une équipe de chercheurs pour tenter de résoudre le problème. C’est finalement l’équipe allemande avec à sa tête Robert Koch qui parvint à identifier dès 1884 l’agent causal : un bacille que Koch nomma Komma bacillus à cause de sa forme en virgule (en allemand, komma); aujourd’hui on appelle ce bacille le vibrio choléra.

Et les traitements suivent

En 1885, un premier vaccin est testé par Jaime Ferran et est utilisé à grande échelle. Au début des années 1890, les mécanismes d’action du bacille commencent à être révélés particulièrement par les travaux de Richard Pfeiffer qui découvre une substance toxique issue de la destruction de la membrane du bacille. Il formule le concept d’endotoxines.

C’est entre les années 1907 et 1920 que Sir Leonard Rogers développa en Inde la thérapie par hydratation intraveineuse faisant baisser radicalement le taux de mortalité. En 1950, les chercheurs indiens Sambhu Nath De et NK Dutta mettent en lumière que le bacille produit en réalité une puissante exotoxine. Cette toxine appelée la choléragène est purifiée par Richard Finkelstein en 1969. Elle a permis le développement de la thérapie par réhydratation orale.

Il faut aussi noter les travaux de Rita Colwell, professeur à l’Université du Maryland aux États-Unis qui a étudié pendant plus de 45 ans le choléra. Elle a en outre démontré que certaines bactéries comme le vibrio choléra peuvent demeurer latentes dans des environnements naturels et peuvent se transformer en état infectieux sous certaines conditions. Elle reçut le prestigieux Stockholm Water Prize en 2010 pour ses travaux.

Les grandes pandémies de choléra

Selon Wikipédia, il y aurait eu sept grandes pandémies répertoriées depuis le début du 19e siècle :

  • 1817 : originaire d’Asie, la pandémie touche à partir de 1823 l’Afrique, l’Asie mineure et l’Europe.
  • 1826 : Elle est répertoriée d’abord en Arabie saoudite, puis en Égypte avant d’atteindre l’Europe entière. Elle durera 15 ans.
  • 1846 : Après la Chine, cette pandémie touche l’Algérie puis l’Europe. On estime qu’elle s’est terminée vers 1861.
  • 1863 : La pandémie frappe toute l’Europe. Commençant par le nord, elle s’étend à la Belgique, à la France puis rejoint l’Afrique et finalement l’Amérique du Sud. Le tout s’étend sur 13 ans.
  • 1883 : Débutant en Inde, cette cinquième pandémie se répand d’est en ouest sur plusieurs continents. Elle se termine en 1896.
  • 1899 : Cette pandémie-ci trouve son départ en Asie, puis se répand en Russie ainsi qu’en Europe centrale et occidentale. Son règne se termine en 1923.
  • La dernière pandémie part d’Indonésie en 1961, touche l’Asie en 1962, puis le Moyen-Orient et une partie de l’Europe en 1965. Elle touche le continent africain en 1970, puis en 1991, l’Amérique latine.
  • Plus près de nous, Haïti est touché en 2010 et finalement, en janvier 2013, La Havane annonce une cinquantaine de cas de choléra.

En conclusion

Les principaux bassins du vibrio choléra sont l’être humain et les milieux aquatiques comme les eaux saumâtres et les estuaires, que l’on associe souvent à des proliférations d’algues. Le réchauffement climatique auquel nous assistons multipliera ces conditions apportant la possibilité de nouvelles épidémies avec la souche actuelle de vibrio bacillus ou de nouvelles souches non virulentes jusqu’à ce jour, mais qui pourraient fort bien le devenir. De quoi avoir une peur bleue.

D’ailleurs l’expression même, peur bleue, est née lors des premières épidémies de choléra en Europe au début du 19e siècle, les patients atteints étant fortement cyanosés (visage au teint bleuté, lèvres bleues, extrémités des doigts et des orteils bleues, etc.), on parla de peur bleue…

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Omran Daqneesh, le visage de l’horreur en Syrie


Cela n’a pas de sens ! Aucune religion ne permettrait ce genre d’action, même pas l’islam. Aucune personne ne devrait vivre de genre d’horreur et surtout pas les enfants qui n’ont absolument rien à avoir avec les imbécilités de certains adultes.
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Omran Daqneesh, le visage de l’horreur en Syrie

Omran Daqneesh... (PHOTO AMC, HO VIA AFP)

Omran Daqneesh

PHOTO AMC, HO VIA AFP

RANA MOUSSAOUI

Agence France-Presse

Beyrouth

Assis dans une ambulance, recouvert de sang et de poussière, le petit Omran fixe, abasourdi, l’objectif du photographe Mahmoud Rslan, quelques minutes après avoir échappé à un raid sur sa maison dans la ville syrienne d’Alep.

«J’ai pris beaucoup de photos d’enfants morts ou blessés par les raids qui s’abattent au quotidien» sur la partie rebelle d’Alep, deuxième ville d’un pays ravagé par plus de cinq ans de guerre, raconte Mahmoud, joint par téléphone depuis Beyrouth.

«D’habitude ils sont soit évanouis soit en pleurs. Mais Omran était là, sans voix, le regard vide, c’était comme s’il ne comprenait pas très bien ce qui venait de lui arriver», affirme ce photographe de 27 ans.

La photo, qui immortalise ce moment tragique, a bouleversé les réseaux sociaux.

Sur une vidéo tournée par le réseau de militants du Aleppo Media Center (AMC), on voit le petit Omran s’essuyer le front ensanglanté avec la main. Il regarde ensuite sa main, et incrédule, il l’essuie sur son siège.

Omran «résume la souffrance des enfants à Alep, soumis aux bombardements jusque dans leurs maisons», souligne Mahmoud.

Il était tout près du secteur de Qaterji, dans l’est de la ville divisée en secteurs loyalistes et rebelles, lorsque les raids se sont produits mercredi en début de soirée. Les quartiers Est sont régulièrement visés par l’armée de l’air du régime ou l’aviation russe.

«Vers 19h15 (12h15 HE), j’ai entendu les raids et me suis précipité sur les lieux» touchés par les frappes», raconte Mahmoud.

«Il faisait déjà nuit, mais j’ai vu un immeuble totalement effondré et un autre qui l’était à moitié» et dans lequel habitait Omran et sa famille, précise-t-il.

«Avec les secouristes de la Défense civile, on a dû enjamber trois cadavres avant d’entrer à l’immeuble … On a voulu accéder au premier étage, mais les escaliers s’étaient effondrés».

Entrez la légende de la vidéo ici

«Symbole de l’innocence»

Ils ont dû se rendre dans un immeuble adjacent et «retirer les membres de la famille d’Omran un par un, d’un balcon à l’autre».

Il y a eu d’abord Omran, puis son frère de cinq ans et ses deux soeurs de 8 et 11 ans. Enfin la mère et le père.

«Quand on a placé Omran dans l’ambulance, il y avait assez de lumière, donc j’ai pu prendre des photos», explique Mahmoud, qui apparaît de dos dans la vidéo d’AMC.

«Omran était en état de choc, car un mur s’était effondré sur lui et sa famille», explique Mahmoud.

Selon lui, le père du petit n’a pas voulu donner leur vrai nom de famille pour des raisons de sécurité.

«Cet enfant comme tous les enfants en Syrie sont le symbole de l’innocence. Ils n’ont rien à voir avec la guerre», déplore Mahmoud.

La photo du petit Omran rappelle par son côté symbolique la photo du petit Aylan.

L’image de ce réfugié de trois ans, le corps sans vie échoué sur une plage, avait ému le monde entier en septembre 2015 et est devenue emblématique du drame des réfugiés syriens.

Déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, le conflit en Syrie s’est complexifié avec l’intervention étrangère et la montée en puissance de djihadistes. La guerre a fait plus de 290 000 morts et jeté sur les routes des millions de personnes.

Alep, deuxième ville de Syrie et véritable enjeu de la guerre, est divisée depuis 2012 entre secteurs loyalistes et rebelles. L’armée de l’air du régime largue sur les quartiers Est des barils d’explosifs qui ont fait plusieurs centaines de morts, tandis que les rebelles lancent également des obus de mortier meurtriers sur la partie contrôlée par le gouvernement.

Pause humanitaire hebdomadaire

Le 31 juillet, les rebelles et leurs alliés djihadistes du Front Fateh al-Cham (ex-Al-Nosra) avaient lancé une offensive d’envergure leur ayant permis de briser le siège imposé aux secteurs rebelles par les troupes de Bachar al-Assad.

Chaque camp essaie d’assiéger et asphyxier l’autre sans succès pour le moment: les rebelles ont réussi à s’ouvrir une voie d’accès au sud par le quartier de Ramoussa et le régime par le nord.

Les 28 pays membres de l’UE ont réclamé «un arrêt immédiat» des combats à Alep afin de ne pas entraver l’intervention des secours et la poursuite des opérations humanitaires.

La Russie s’est dite prête à instaurer une pause humanitaire hebdomadaire de 48H qui concernera à la fois les quartiers Est d’Alep sous contrôle des rebelles et la partie Ouest sous contrôle des forces gouvernementales, en utilisant deux routes différentes.

Dans le même temps, «les avions du régime et russes mènent des dizaines de raids chaque jour sur la province d’Idleb et l’ouest de la province voisine d’Alep pour empêcher l’envoi de renforts vers les positions rebelles au sud d’Alep», a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

«Les rebelles ont mis toutes leurs forces dans les combats et les forces du régime sont épuisées», a dit M. Abdel Rahmane.

D’après lui, malgré l’atout que représente l’armée de l’air pour le régime et l’appui aérien russe, les raids «ne semblent pas très efficaces, car les combats sont très rapprochés. Le régime n’arrive pas à reprendre des positions aux rebelles».

Jeudi, les raids du régime se poursuivaient sur les quartiers Est d’Alep où 146 civils, dont 22 enfants, ont péri dans les frappes depuis le 31 juillet.

Premiers raids du régime contre les Kurdes

Jeudi, des avions du régime ont frappé pour la première fois des secteurs tenus par les forces kurdes qui maintenaient jusqu’ici une position neutre dans le conflit, selon l’OSDH.

Les frappes ont visé trois barrages et trois QG dans la ville de Hassaké, dont les deux-tiers sont contrôlés par les forces kurdes et le reste par le régime.

Un journaliste collaborant avec l’AFP a vu les avions du régime bombarder des positions dans cette cité, où depuis mercredi de violents combats opposent des forces prorégime à la police kurde.

«Ils ne faut pas qu’ils (les Kurdes) prennent leurs rêves d’autonomie pour une réalité», a dit à l’AFP une source de sécurité syrienne.

Les Kurdes de Syrie (15% de la population) ont autoproclamé en mars une «région fédérale» et rêvent de relier les régions sous leur contrôle dans le nord du pays.

Sur le front de la lutte contre le groupe Etat islamique. Moscou a fait état jeudi de frappes menées sur des positions de l’EI à Deir Ezzor (est) par 18 bombardiers russes partis de bases en Russie et en Iran.

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Une épave de plus de 200 ans retrouvée dans le lac Ontario


Un navire marchant à été découvert dans les Grands Lacs, précisément le lac Ontario qui aurait fait naufrage, il y a environs 200 ans
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Une épave de plus de 200 ans retrouvée dans le lac Ontario

 

L'épave du Washington

L’équipe de chercheurs américains rapporte avoir retrouvé l’épave du Washington plus tôt cet été près de la ville d’Oswego aux États-Unis.   PHOTO : (ROGER L. PAWLOWSKI/THE ASSOCIATED PRESS)

Une équipe de plongeurs américains croit avoir découvert une épave de plus de 200 ans dans le lac Ontario.

L’annonce a été faite mercredi par les trois explorateurs de Shipwreck World, Jim Kennard, Roger Pawlowski et Roland Stevens.

Ils ont présenté une vidéo filmée sous l’eau le 16 juillet en guise de preuve.

 

Le navire en question aurait été construit en 1798 en Pennsylvanie. On l’avait baptisé le Washington.

Il aurait sombré cinq ans plus tard lors d’une tempête, alors qu’il effectuait la liaison entre Kingston et le port du Niagara.

Le navire marchand serait le deuxième plus vieux bateau à avoir été retrouvé dans les Grands Lacs.

La plus ancienne épave découverte à ce jour est celle du HMS Ontario, un navire de guerre britannique qui a coulé dans le lac Ontario en 1780.

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Souffrant de calculs rénaux, elle sort de l’hôpital amputée de ses mains et ses pieds


Cela ne donne pas envie d’être malade au Pérou ! Être hospitalisée suite à une infection due à un cathéter dans le but de soigner un problème rénal et finir amputé des deux mains et des deux pieds, les auteurs devront reprendre leur cours d’hygiène et de stérilisation lors des traitements
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Souffrant de calculs rénaux, elle sort de l’hôpital amputée de ses mains et ses pieds

Shirley Melendez, une étudiante en administration âgée de 25 ans, dénonce une « négligence médicale ». © (capture d’écran).

C’est un authentique scandale qui a éclaté au Pérou. À un tel point que le président Pedro Pablo Kuczynski a présenté ses excuses en personne à Shirley Melendez. Souffrant de calculs rénaux, cette jeune femme de 25 ans était entrée à l’hôpital pour se faire soigner mais elle en est ressortie amputée de ses mains et ses pieds.

Shirley Melendez, une étudiante en administration âgée de 25 ans, dénonce une « négligence médicale ». Depuis le 15 janvier, elle a subi trois examens à l’hôpital Guillermo Almenara de EsSsalud. Mais il y a cinq mois, alors qu’elle se croyait guérie, elle a connu de graves soucis pour uriner.

À l’hôpital, l’état de santé de Shirley Melendez s’est empiré. La pose d’un cathéter a provoqué chez elle une infection généralisée.

« Les médecins ont voulu me poser un cathéter jusqu’au rein dans une partie du corps qui n’était pas stérilisée », se souvient-elle.

 

Shirley Melendez, fiévreuse, a été plongée dans le coma. Quelques jours plus tard, elle a été amputée de ses mains et ses pieds à cause d’un virus qui s’était propagé dans son corps.

La faute à qui?

« Trois mois plus tard, je suis toujours en vie mais je n’ai plus de mains et de pieds. Pour couronner le tout, j’ai toujours mes problèmes aux reins. Depuis tout ce temps, j’attends toujours une explication », ajoute Shirley Menendez.

Le président « indigné »

Hier, Pedro Pablo Kuczynski, le président du Pérou, s’est dit indigné par cette affaire.

« Je veux exprimer mon indignation totale. De tels cas ne peuvent plus se répéter dans notre système de santé », a-t-il reconnu

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77 scientifiques se sont attaqués à la coriace théorie du complot des «chemtrails»


Pour ma part, je n’ai jamais cru à la théorie du complot sur les chenails. Il y a bien d’autres choses qui polluent l’air et ce ouvertement
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77 scientifiques se sont attaqués à la coriace théorie du complot des «chemtrails»

 

CHEMTRAILS

| Environmental Research Letters

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozières

    Elle n’est pas aussi populaire que les Illuminati, mais vous avez surement entendu parler de cette théorie du complot. Les traînées blanches que vous voyez dans le ciel ne sont pas de la simple condensation de vapeur d’eau émise par les moteurs d’avion, mais des chemtails. Soit des produits chimiques déversés à haute altitude.

    Avec différents objectifs (réchauffement climatique, contrôle de la météo ou de la population, arme bactériologique, etc), ces épandages géants sont dissimulés au grand public par les gouvernements du monde entier. Même Kylie Jenner trouve ça intriguant:

    Sur les sites mettant en garde contre le complot chemtrails, on trouve également des « preuves scientifiques », présentées comme irréfutables… que de vrais scientifiques viennent de réfuter.

    Dans une étude publiée le 10 août dans la revue Environmental research letters, quatre chercheurs ont choisi de vérifier les dires des fervents défenseurs de la théorie des chemtrails, rapporte ScienceAlert.

    A l’épreuve des spécialistes

    Car mine de rien, précisent les auteurs, près de 17% des personnes interrogées dans un sondage international de 2011 croient que certains de ces traits dans le ciel sont des produits chimiques cachés.

    Les 4 chercheurs ont donc interrogé 77 scientifiques spécialisés dans la chimie atmosphérique et des géochimistes travaillant sur les dépôts de pollution. Ceux-ci ne sont pas choisis au hasard et sont les plus cités dans les publications scientifiques sérieuses (avec comité de lecture) depuis 1994.

    76 d’entre eux affirment n’avoir jamais rencontré une seule preuve validant la théorie des chemtrails.

    Le seul scientifique qui a répondu oui a précisé avoir observé « un haut niveau de barium atmosphérique dans une zone éloignée avec des niveaux bas de barium au sol ».

    L’étude est allée plus loin, en soumettant aux spécialistes les « preuves » mises en avant par les complotistes afin d’évaluer leur validité scientifique. En général, les preuves sont soit des photos de traînées bizarres, soit des analyses de l’eau, du sol et de la neige prélevée à des endroits supposés contaminés par les chemtrails.

    Des photos intrigantes, des réponses toutes simples

    Les chercheurs ont donc commencé par montrer quatre des photos les plus utilisées pour prouver que ces traînées ne peuvent pas être de la simple condensation formée si les conditions s’y prêtent (altitude, température notamment, plus de détails ici). Dans tous les cas, les scientifiques ont trouvé de nombreuses explications et aucun n’a mentionné les chemtrails.

    Pour cette photo, un tiers des chercheurs estime que cela peut être expliqué par des acrobaties d’avions militaires, les autres évoquant comme causes des avions volant en rond, de fort vents ou encore un important trafic aérien.

    chemtrails

    Pour ces deux photos (des traînées plus ou moins longues ou coupées), les scientifiques affirment pour plus de la moitié que l’explication la plus logique est un changement d’humidité de l’air, qui empêche la condensation.

    chemtrails

    chemtrails

    Enfin, pour cette traînée multicolore, les chercheurs penchent pour un air moite sursaturé, une réfraction de la lumière sur un cristal de glace, l’angle du soleil et de la prise de vue ou encore une température faible… mais jamais n’est évoquée l’idée d’une diffusion volontaire de produits chimiques.

    chemtrails

    Des analyses faussées (ou pas pertinentes)

    Dans la deuxième partie de leur étude, les quatre auteurs ont montré aux scientifiques, et notamment aux géochimistes, des analyses de laboratoires, présentées comme des preuves par les tenants de la théorie des chemtrails. A chaque fois, un échantillon a été récupéré dans l’air, dans un étang ou dans la neige. La teneur en différents éléments chimiques suspectés d’être épandus par les avions est alors analysée. En général, on retrouve l’aluminium, le cuivre ou encore le barium.

    Trois échantillons, mis en avant sur les sites complotistes, ont été présentés aux scientifiques. A chaque fois, l’écrasante majorité (plus de 8 scientifiques sur 10) ont trouvé que ces preuves ne permettaient pas de conclure à l’existence de chemtrails. Pour deux des échantillons pourtant, un expert a estimé que les taux étaient anormalement haut et pouvaient s’expliquer par un épandage massif de produits chimique.

    Et si finalement, ce spécialiste avait raison et tous les autres se trompaient? Sauf que sur ces deux échantillons, il y a plusieurs problèmes qui font douter de la véracité des analyses fournies. Le premier compare le niveau relevé dans l’atmosphère en barium, notamment, et le « niveau maximum autorisé ». Le graphique montre une différence énorme. Sauf que la limite est en réalité celle du nombre de particules dans l’eau potable et non dans l’air. Quant à la concentration anormalement haute dans ces échantillons récoltés dans l’atmosphère, elle est étrangement similaire à celle moyenne trouvée dans les sols ou les poussières désertiques, ont noté quatre des experts interrogés.

    De même, sur l’échantillon de neige avec des taux de ces molécules chimiques anormalement hauts. Le problème? Ce n’est pas de la neige tombée du ciel mais ramassée sur le sol, et donc potentiellement contaminée par autre chose.

    Plus d’avions… donc plus de traînées

    En fait, dans tous les cas, les scientifiques étaient souvent soit très sceptiques face aux preuves fournies, soit demandaient plus d’informations et de contexte. Chose que, évidemment, les sites complotistes ne fournissent pas, jouant justement sur la pseudo-science de leurs arguments.

    En conclusion, les auteurs de l’étude rappellent que même si une partie (37%) des experts sont d’accord qu’il y a de plus en plus de traînées dans le ciel, c’est surtout dû à la hausse du nombre d’avions, mais aussi aux moteurs plus gros et plus efficaces. Ceux-ci créent de la vapeur d’eau plus froide et permettent aux avions de voler plus haut. Les conditions nécessaires pour que des traînées de condensation se forment.

    Les auteurs affirment que c’est la première fois que des scientifiques s’interrogent rigoureusement sur la théorie des chemtrails. Même s’ils ne pensent bien sûr pas faire changer d’avis les auteurs de ces sites conspirationnistes, ils espèrent en tout cas que les « citoyens ordinaires », qui s’interrogent logiquement suite aux différents scandales sanitaires qui ont véritablement été couverts par des Etats, soient véritablement informés sur le sujet et ne se fassent pas avoir par ces preuves qui n’en sont pas

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Un parasite qui rend les abeilles zombies présent au Canada


Comme si les abeilles n’avaient pas assez de problèmes comme ça, voilà qu’un parasite fait son entrée et met en danger ces petites bestioles
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Un parasite qui rend les abeilles zombies présent au Canada

 

Apocephalus borealis

Un ver sort d’une abeille parasitée par Apocephalus borealis.    PHOTO : JOHN HAFERNIK

Des abeilles mellifères près de Nanaimo, sur l’île de Vancouver, sont mortes après avoir été parasitées par le ver de la mouche Apocephalus borealis. Il s’agit du premier cas au Canada répertoriant la présence de cet organisme sur les abeilles productrices de miel.

Le parasite est transmis par une petite mouche, appelée phoridé, qui grimpe sur l’abdomen de l’abeille, la pique avec un organe de ponte et y dépose des œufs qui se transformeront plus tard en asticots. Ces derniers s’alimentent ensuite de l’intérieur de l’abeille jusqu’à ce que mort s’ensuive.

L’asticot, qui est présent de l’Alaska au sud des États-Unis, était connu pour s’en prendre aux guêpes et aux bourdons, selon le professeur de biologie de l’Université d’État de San Francisco, John Hafernik. Toutefois, la découverte de sa présence sur des abeilles est assez récente et remonte à la dernière décennie.

Une apicultrice de C.-B. repère le parasite

L’apicultrice, Sarah Wallbank, a découvert la présence du parasite sur ses abeilles. Elle raconte avoir installé une ruche sur sa terrasse en avril dernier, mais remarqué en juillet le comportement étrange des insectes. Les abeilles sortaient la nuit, au moment où elles dorment généralement dans leur ruche, et se cognaient de manière répétitive sur la lumière à l’extérieur de la maison.

« Ces abeilles étaient tellement frénétiques. C’était comme si quelqu’un tapait ses doigts de manière stressée sur un bureau. Tap, tap, tap, tap, tap », explique-t-elle.

Elle ajoute que les abeilles sont finalement tombées au sol et sont mortes plus tard.

C’est juste la chose la plus triste et étrange. Sarah Wallbank, apicultrice

L’insulaire a par la suite effectué une recherche sur Internet et est tombée sur le site ZomBee Watch, qui donne notamment de l’information pour identifier les abeilles infectées et auquel participe John Hafernik de l’Université d’État de San Francisco.

Selon les recommandations données sur le site, Mme Wallbank a amassé les abeilles mortes, pris une série de photos de celles-ci et les a soumises en ligne. Un peu plus tard, elle a reçu la confirmation selon laquelle les abeilles étaient infectées.

Elle dit être contente d’avoir pu aider les scientifiques à retracer des abeilles touchées au Canada.

« Mais c’est décevant de constater qu’il y a un autre prédateur qui s’en prend aux abeilles », avance-t-elle aussi.

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