Bonheur


Bien sûr, il arrive des évènements hors de notre contrôle, mais notre attitude peut faire toute la différence sur nos choix et ce que nous trouverons en retour
Nuage

Bonheur

 

 » Le bonheur ne nous est pas donné ni le malheur imposé. Nous sommes à chaque instant à la croisée de chemins et il nous appartient de choisir la direction à prendre. « 

Matthieu Ricard

Le Saviez-Vous ► Le jour où une éruption solaire a failli déclencher une guerre nucléaire


Heureusement qu’en 1967, les scientifiques connaissaient déjà les impacts sur Terre des orages magnétiques, sinon nous aurions connu une vraie guerre nucléaire
Nuage

 

Le jour où une éruption solaire a failli déclencher une guerre nucléaire

 

Éruption solaire | Thomas Besson via Flickr CC License by

Éruption solaire | Thomas Besson via Flickr CC License by

Repéré par Agathe Charnet

En 1967, les États-Unis ont cru à une attaque nucléaire soviétique. Il s’agissait en réalité de dégâts commis par une éruption solaire. Un phénomène qui pourrait mettre en péril nos systèmes de communication satellite.

Mai 1967, des deux côtés du rideau de fer, les États-Unis et l’Union soviétique sont sur le pied de guerre. Chacun a préparé son camp à riposter à la «première frappe» qui déclencherait une guerre nucléaire entre les deux puissances qui s’affrontent pour le moment par le biais de conflits interposés. Le 23 mai 1967, Johnson, dont la présidence est gravement entachée par l’interminable guerre du Vietnam, croit bel et bien voir sonner l’heure d’un inéluctable conflit nucléaire.

Les radars du Ballistic Missile Early Warning System (BMEWS), situés dans le cercle polaire, ne répondent plus. Ce système avait été mis en place par les États-Unis en 1959 afin de prévenir le lancement d’un missile nucléaire par l’URSS. Les Américains voulaient se donner les moyens de riposter avant que celui-ci n’atteigne leur sol. L’armée croit immédiatement que l’URSS est responsable de la soudaine défaillance de ses radars et les avions de la Air Force se préparent à décoller, chargés de leurs fatales cargaisons.

Mais l’ordre de départ ne leur sera jamais donné, puisque les scientifiques du Centre de prévision solaire américain réalisent qu’une considérable éruption solaire a coupé les radars du BMEWS.  S’ils avaient attendu quelques minutes de plus pour donner l’alerte, le monde aurait peut-être connu les affres d’une guerre nucléaire…

La menace des éruptions solaires

C’est cette histoire quasi-hollywoodienne mais pourtant bien réelle que rapporte une étude publiée par la revue Space Weather, de l’American Geophysical Union. Et comme le souligne un article publié par Popularmechanics.com, les éruptions solaires n’ont rien d’un mystère. Andreï Klochko, docteur en Physique des plasmas à l’École Polytechnique, confie à Slate.fr:

«Les éruptions solaires donnent parfois lieu à des éjections de masse coronale en provenance du soleil que l’on pourrait comparer à un nuage de particules très dense et très énergétique qui se déplacerait à très grande vitesse.»

Si cette masse se dirige vers la Terre, elle est susceptible d’engendrer des orages géo-magnétiques pouvant empêcher le fonctionnement des satellites en haute orbite.

«Il suffit de quelques particules tombant sur des composants électroniques sensibles pour dérégler des satellites, décrit Andreï Klochko. Si plusieurs satellites sont ainsi mis hors d’usage, cela peut avoir un impact redoutable sur les communications terrestres: les communications radio et télévision, les GPS ou même les systèmes de communication des avions.» 

De plus, ces tempêtes solaires peuvent également agir directement sur Terre: les masses coronales sont, en effet, repoussées par le champ magnétique terrestre. Ce mouvement de protection généré par le champ magnétique peut alors entraîner un dérèglement des lignes de haute tension comme ce fut le cas au Québec en mars 1989 où des milliers de foyers furent privés d’électricité. Doit-on alors craindre de se retrouver un jour privés d’électricités suite à ces éruptions solaires?

«Il faudrait une éruption d’une intensité exceptionnelle pour que nous soyons gravement impactés sur Terre, tempère Andreï Klochko. Depuis une trentaine d’année, les satellites que nous envoyons aujourd’hui dans l’espace sont de plus en plus protégés contre les radiations causées par ces phénomènes solaires.»

En juillet 2012, une super-tempête solaire avait manqué de frapper la Terre. À neuf jours près, elle aurait occasionné dans le pire des cas «mille milliard de dollars de dégâts»,

selon Le Nouvel Observateur.

http://www.slate.fr/

Relâcher son poisson rouge dans la nature est une très mauvaise idée


Au Québec aussi, des gens pour se débarrasser des poissons rouges les jettent dans des cours d’eau sans savoir tout le mal qu’ils peuvent faire dans l’environnement marins. Au lac Témiscouata en 2014, ils avaient trouvé des poissons rouges pouvant aller à 30 cm. De toute manière, toutes espèces animales exotiques ne devraient pas se retrouver dans la nature
Nuage

 

Relâcher son poisson rouge dans la nature est une très mauvaise idée

 

Omnivore dans la nature, le poisson rouge sauvage ne se gêne pas pour engloutir toute denrée se trouvant sur son chemin, oeufs de poisson compris, et laisse donc les miettes aux autres espèces. © thinkstock.

Une nouvelle étude vient de le confirmer: il vaut mieux éviter de relâcher votre poisson rouge dans la nature.

Si vous vous êtes lassé de votre (ou vos) poisson(s) rouges(s), ne vous avisez surtout pas de les relâcher dans la rivière près de chez vous. Cet acte qui parait anodin peut se révéler destructeur.

En effet, des chercheurs du centre des poissons et de la pêche de la Murdoch University en Australie ont tenté de contrôler pendant douze ans des poissons rouges relâchés dans la Vasse River, située dans le sud-ouest du pays. Ces petits poissons d’aquarium peuvent devenir gigantesques dans la nature, détruisant peu ou prou tout sur leur passage.

© Freshwater Fish Group .

Un comportement destructeur

D’après une étude publiée par ces mêmes chercheurs dans le journal Ecology of Freshwater Fish et relayée par Mashable, ces poissons libérés par leurs ex-propriétaires se sont multipliés, créant ainsi une nouvelle population dans la rivière. Sauf que le comportement de ces nouveaux arrivants est destructeur pour l’écosystème.

Omnivore dans la nature, le poisson rouge sauvage ne se gêne pas pour engloutir toute denrée comestible se trouvant sur son chemin, oeufs de poisson compris, et laisse donc les miettes aux autres espèces. Outre la détérioration de la qualité de l’eau à force de déranger les sédiments des fonds, il creuse la végétation et est aussi responsable de l’introduction de maladies.

Marathoniens

En plus d’atteindre une taille et un poids hallucinants, le poisson rouge sauvage est aussi un marathonien. L’un des spécimens découverts par les chercheurs avaient ainsi avalé pas moins de 230 km en une année seulement. On imagine les dégâts…

© Freshwater Fish Group .

© Freshwater Fish Group .

http://www.7sur7.be/

Un homme a tenté d’arracher le visage de sa victime avec ses dents


Quelle horreur ! J’avoue ne pas comprendre qu’on puisse vouloir prendre des drogues et en plus ne rien connaitre de sa composition. Ce jeune étudiant à gâcher sa vie et comment il se sent quand les effets de cette drogue s’est dissipée ?
Nuage

 

Un homme a tenté d’arracher le visage de sa victime avec ses dents

 

L'étudiant, membre d'une fraternité sur le campus, n'avait... (ARCHIVES AP)

L’étudiant, membre d’une fraternité sur le campus, n’avait pas d’antécédent de violence signalé.

ARCHIVES AP

Agence France-Presse
Miami

Un étudiant de 19 ans a été arrêté par la police sur les lieux d’un double homicide en Floride, au moment où il arrachait avec ses dents des morceaux du visage d’une des victimes.

La police a expliqué qu’Austin Harrouff, étudiant à l’université d’État de Floride, poussait des grognements tandis qu’il retirait avec ses dents la chair du visage d’un homme mort, allongé sur la voie d’accès d’une maison de Tequesta, à environ 150 km au nord de Miami.

L’étudiant est soupçonné d’avoir poignardé lundi soir cet homme et son épouse, et d’avoir blessé un de leurs voisins.

William Snyder, shérif du comté de Martin, a relevé que cette agression «déconcertante et inexplicable» était sans doute le fruit du hasard et probablement liée à la consommation d’une drogue synthétique appelée «sels de bain», «flakka» ou gravier.

Des «sels de bain». ... (PC) - image 2.0

Des «sels de bain».

PC

Le sud de la Floride, particulièrement touristique, pâtit de la présence de cette drogue bon marché, aux effets puissants et mortelle – également connue sous le nom Alpha-PVP – qui est produite en Chine et est chimiquement semblable à des sels de bain.

John Stevens, 59 ans, et sa femme Michelle Mishcon, 53 ans, sont décédés sur place. Un voisin qui a essayé de les aider en s’interposant a également été poignardé, mais est parvenu à appeler les secours. Il a été transporté à l’hôpital pour être soigné.

L’étudiant, membre d’une fraternité sur le campus, n’avait pas d’antécédent de violence signalé. Mais il a fallu l’intervention de plusieurs policiers, chiens et l’utilisation d’un pistolet paralysant pour qu’il arrête de s’acharner sur sa victime.

«Le suspect dans cette affaire était anormalement fort», a relevé M. Snyder, ajoutant qu’il n’y avait pas de lien connu entre le couple et Austin Harrouff.

Des analyses de sang ont pour l’instant écarté la présence d’héroïne et de cocaïne.

«Je ne vais pas faire de spéculation sauf à dire que nous savons dans notre boulot que les personnes sous l’emprise de la flakka ont ce type de comportement dans lequel elles attaquent leur victime et mordent et arrachent des morceaux de chair», a-t-il ajouté.

http://www.lapresse.ca/

Ce corbeau ne veut plus quitter la femme qui l’a sauvé


 

Un sauvetage qui a pour conséquence d’un lien spécial avec un oiseau et humain. L’oiseau est libre de voler ou bon lui semble, mais il revient à la maison et assiste sa sauveuse à toutes ces tâches
Nuage

Ce corbeau ne veut plus quitter la femme qui l’a sauvé

Ce corbeau ne veut plus quitter la femme qui l'a sauvé

Vikkie Kenward et Fagin.Capture d’écran Gentside Découverte

En mai 2016, Vikkie Kenward a sauvé un bébé corbeau tombé du nid. La femme de 29 ans l’a recueilli chez elle dans le comté du Sussex de l’Ouest, en Angleterre, et l’a nourri comme le ferait la mère de l’oiseau avec des grillons et des vers de farine.

En peu de temps, le petit s’est rétabli et a développé avec sa bienfaitrice un lien incroyablement fort. Vikkie Kenward a nommé le corbeau Fagin, du nom d’un des personnages de l’oeuvre Oliver Twist. Selon elle, l’animal serait désormais très attaché à son nouveau foyer.

TOUJOURS À LA MAISON

Elle souligne à The Dodo: «Fagin est libre de voler et il peut partir quand il veux. Cependant il reste toujours à la maison».

La fenêtre est en effet constamment ouverte mais ce dernier n’a jamais tenté de partir à la conquête du vaste monde.

«Il va et vient et il sait où est la maison», ajoute Vikkie Kenward.

Cette dernière passe d’ailleurs beaucoup de temps avec le corbeau. Il l’accompagne partout, même lorsque cette dernière part promener son chien, faire ses courses ou s’acheter de quoi à manger dans un fast-food.

Le corbeau assiste également son hôte durant toutes ses tâches quotidiennes: de la toilette, à la cuisine en passant par les moments de repos devant la télévision ou au téléphone.

«Fagin est avec moi absolument partout» résume la femme.

DE PETITS DÉSAGRÉMENTS

Le seul problème est lié à son apprentissage. Fagin se situe en effet à la frontière entre un animal sauvage et de compagnie. N’ayant en effet jamais eu l’occasion d’observer ses semblables, il ne vole qu’occasionnellement et considère la maison de Vikkie Kenward comme la sienne.

En revanche, ce dernier a sans surprise un peu de mal avec les règles du foyer et se soulage un peu partout, particulièrement sur celle qui l’accueille.

«Je dois me changer tout le temps», confie la femme. «Cela me dérange mais pas au point de le chasser de chez moi.»

Cette dernière est en effet très attachée à son nouvel ami.

Sans elle, Fagin n’aurait certainement pas survécu, son nid étant perché tout en haut d’un vieux chêne imposant rendant tout accès impossible. Aujourd’hui, Vikkie Kenward ne regrette donc rien.

«Pour être honnête, je n’imagine pas de le quitter. Je serais vraiment triste s’il s’en allait», conclut-elle.

http://fr.canoe.ca/

Les choses que l’on devrait arrêter de dire aux enfants


 

Moi la phrase que je me souviens le plus dans mon enfance, c’était que les piqûres (prise de sang ou injection) ne font pas mal, et cela, me fâchait quand une infirmière me disait, c’est comme une piqûre de maringouin. Pour moi, c’était un mensonge. Je crois aussi que nous ne devrions faire attention des mots que nous employons envers les enfants
Nuage

Les choses que l’on devrait arrêter de dire aux enfants

© thinkstock.

« Ignore-les et ils arrêteront de te harceler. »

Certaines phrases entendues pendant l’enfance ne sont pas toujours aussi innocentes qu’elles en ont l’air. Sur un forum de Reddit, des internautes ont dressé la liste de toutes les choses que les parents feraient mieux de ne pas répéter.

En premier lieu, on retrouve cette idée répandue sur le harcèlement: « Ignore-les et ils arrêteront de te harceler. » Un utilisateur dément: « Si tu les ignores, ça devient encore pire. » Dans tous les cas, il vaut mieux encourager les enfants à parler de leurs problèmes au lieu de se taire.

« Mourir, c’est comme dormir. » Un mensonge qui peut faire croire aux enfants que les personnes décédées vont se réveiller un jour, et leur transmettre une peur du sommeil.

« Donner des surnoms mignons aux organes génitaux ». Vagin et pénis ne sont pas des mots si compliqués.

« Il est méchant avec toi parce qu’il t’aime bien », « Elle t’ennuie parce qu’elle est jalouse. » Un comportement cruel ne devrait pas être présenté comme quelque chose d’affectueux. 

« Tu es un génie. » Selon les internautes de Reddit, les parents devraient plutôt encourager le travail et les efforts de leurs enfants, au lieu de souligner leur intelligence ou leurs capacités innées. 

« On devrait arrêter de dire aux enfants que c’est impoli de ne pas faire de bisous à tous les gens qu’ils rencontrent », peut-on lire aussi. « Parce que si jamais un inconnu, ou un membre de la famille, leur fait des avances inappropriées, ils auront peur de refuser. »

« Dire non sans expliquer pourquoi. » Et il faut pouvoir donner une explication plus valable que « parce que c’est comme ça. »

« Les garçons ne pleurent pas », « C’est un truc de fille », « Les hommes sont tous pareils », ou toute autre sorte de cliché sur l’identité sexuelle et le genre.

Enfin, sur une note un peu plus triste, quelqu’un fait remarquer:

« On ne devrait pas dire aux enfants qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent dans la vie. Parfois, certains rêves sont impossibles à réaliser. »

http://www.7sur7.be/

Faut-il avoir peur de l’astéroïde Bennu ?


La Nasa veut faire le même exploit que les Européens sur un astéroïde qui passe à tous les 6 ans près de l’orbite terrestre. Il fallait s’y attendre
Nuage

 

Faut-il avoir peur de l’astéroïde Bennu ?

 

(Agence Science-Presse) L’Agence spatiale américaine s’apprête à explorer un astéroïde géant du nom de Bennu. Pas de panique : contrairement à ce que vous avez pu lire ailleurs, ce gros caillou extraterrestre ne risque pas de détruire la Terre lors de sa prochaine visite, prévue en 2135. Au contraire, la NASA pourrait en apprendre beaucoup sur la constitution de cet objet, mais aussi sur notre origine.

C’est vrai, l’énorme Bennu effraie avec son diamètre de près de 500 mètres. Découvert en 1999, cet astéroïde croise l’orbite terrestre – son orbite, pas la Terre — tous les six ans et voyage à la vitesse de 101 000 km/h. Il devrait s’approcher si près de la Terre, dans près de 200 ans, qu’il pourrait bien passer entre elle et son satellite – et risque éventuellement d’être capturé par la gravité terrestre.

Déjà, les rapprochements avec la boule de feu qui a traversé le ciel de Chelyabinsk, en Oural (Russie) en février 2013, donnent des frissons. Si elle est due au croisement orbital du météore de 19 mètres Duende – cela reste un mystère, les scientifiques y voyant plutôt deux événements séparés – et comme le diamètre de Bennu s’avère 26 fois plus important que ce précédent visiteur, qu’est-ce qui nous tombera sur la tête ?

Pas d’affolement, ce n’est pas le premier astéroïde de belle taille à nous frôler, comme ce qui s’est produit en début d’année – et dont l’impact anticipé avec la Terre n’est pas sans rappeler le film Armaggedon dans les nombreuses manchettes de ces derniers jours.

« La Terre est-elle en sécurité avec l’astéroïde Bennu ? » titre le Scientific American, un peu par provocation. «L’astéroïde Bennu risque d’être le problème de la Terre du XXIIe siècle », ajoute même Space.

Pour nous rassurer un peu, la NASA a calculé le risque de collision : 0,037 %, soit une chance sur 2 700. La probabilité que Bennu viole notre atmosphère est donc faible – ou élevée, si vous êtes pessimiste – d’autant plus que l’on ne connaît pas exactement la trajectoire de cet objet extraterrestre et que des impacts ou les radiations solaires pourraient la modifier.

Le grand voyage d’OSIRIS-REx

Connaître la future route de Bennu constituera l’un des pans de la mission OSIRIS-REx (pour Origins-Spectral Interpretation Resource Identification Security Regolith Explorer) – un acronyme qui rappelle le nom de la divinité égyptienne Osiris, connu pour être le souverain du royaume des morts, mais aussi celui par lequel l’agriculture, et donc la vie, est parvenue aux hommes.

L’objectif principal demeure le prélèvement d’un échantillon de l’astéroïde Bennu, afin d’en analyser sa composition. Lancé au mois de septembre prochain, l’engin spatial mettra deux ans à rejoindre sa cible pour en prélever au moins 60 grammes de minéraux, avant de prendre le chemin du retour et d’atteindre la Terre cinq ans plus tard, en 2023.

Le 8 septembre 2016, OSIRIS-REx emportera donc avec lui de nombreux instruments, dont l’altimètre laser canadien qui cartographiera la surface de Bennu durant six mois et dressera la topographie de ce corps céleste d’exception. En échange, les chercheurs canadiens recevront et analyseront 4 % des échantillons prélevés sur Bennu.

Grâce au système d’acquisition TAGSAM (Touch-and-Go Sample Acquisition Mechanism), la collecte des échantillons se fera au bout d’un bras articulé et grâce à une aspiration rapide des poussières de Bennu – ou plus exactement par propulsion de gaz nitrogène poussant les poussières de minéraux vers la chambre de collecte.

Le risque de rebondir, comme l’a fait l’atterrisseur Philae sur la comète Tchouri, reste très faible pour OSIRIS-REx et ne modifierait pas le captage des minéraux, soutiennent les chercheurs de la NASA – ils assurent qu’un toucher rapide de quelques secondes par le collecteur suffirait pour prendre les échantillons désirés.

Une quête des origines

Les anciens astéroïdes constituent des capsules temporelles pour comprendre les origines de notre système solaire, car ils conservent depuis plus de 4 milliards d’années les matériaux originels de sa constitution. La surface de Bennu, riche en carbone et en histoire, s’avère très attirante.

OSIRIS-Rex va y chercher la présence de matière organique, d’acides aminés et d’eau, sous la forme d’une sorte d’argile. Ces éléments pourraient contribuer à expliquer le démarrage de la vie sur Terre. Si les impacts d’astéroïdes ont pu mettre fin à certaines formes de vie – l’extinction des dinosaures, il y a 65 millions d’années – ils ont aussi, par leur rencontre avec la Terre, pu jouer un rôle de facilitateur pour le grand commencement.

– Isabelle Burgun

http://www.sciencepresse.qc.ca/