Juger les autres


Il y a es gens qui critique sur tout, sans se regarder eux-mêmes, et que seule leurs opinions comptent
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Juger les autres

 

Nous devons vivre notre propre vie, et cesser de juger les autres. Nous sommes tous notre propre chemin, et personne ne peut réellement voir qui nous sommes. Il faut cesser de rechercher à l’extérieur ce que nous portons en notre sein.

Inconnu

Les plus beaux arbres du monde


 

Les arbres ont une grande importance pour la terre et pour nous, ils produisent l’oxygène que nous respirons Leur ombre permettent de nous protéger du soleil et peuvent être des refuges pour les animaux et insectes. Parmi les arbres certains sont spectaculaires, intrigants, magnifiques
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Les plus beaux arbres du monde

 

1- Rhododendrons de 125 ans, Canada

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REDDIT

2- Glycines de 144 ans, Japon

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TUNGNAM

3- Des arbres courbés par les vents forts, en Nouvelle-Zélande

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FLICKR

4- Érables japonais, Oregon, États-Unis

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FALCOR88

5- Tout de mousse vêtus, Oregon, États-Unis

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DREW HOPPER

6- Cerisiers en fleurs, Allemagne

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ADAS MELIAUSKAS

7- Majestueux, Caroline du Sud, États-Unis

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DANIELA DUNCAN

8- Flamboyant, au Brésil

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SALETE T SILVA

9- Artistiques, au Yémen

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CSILLA ZELKO

10- Des érables en forme de tunnels, Oregon, États-Unis

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IAN SANE

11- Arc-en-Eucalyptus, Hawaï, États-Unis

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JWILSONNORTON

12- Bois de rose, Afrique du Sud

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ELIZABETH KENDALL

13- Magnifiques, Caroline du Sud, États-Unis

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LEE SOSBY

14- Baobabs, Madagascar

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CONFITALSURF

15- Mystiques, Irlande du Nord

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STEPHEN EMERSON

16- Sequoia, le troisième plus grand arbre du monde, Californie, États-Unis

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BORED PANDA

http://incroyable.co/

Le Saviez-Vous ► Quand l’opinion publique désapprouvait les parapluies


Le parapluie si utile en cas de pluie, n’a pas toujours été apprécié. En Angleterre, à une certaine époque, il fut considéré comme un objet ridicule surtout quand un homme l’utilisait. Sans compter que les conducteurs fiacres risquaient de perdre de l’argent les jours de pluies
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Quand l’opinion publique désapprouvait les parapluies

 

Jonas Hanway se rit de l'averse grâce à son parapluie (Photo: Bettmann/Getty Images)

Jonas Hanway se rit de l’averse grâce à son parapluie

Un homme excentrique appellé Jonas Hanway a commencé à porter un parapluie pour se déplacer dans Londres au début des années 1750. Il revenait alors de France ou le parapluie était en très en vogue. Son accessoire a fait grandement débat et provoqué des chocs dans l’opinion publique. On reprochait à l’objet toutes sortes de choses : qu’il était trop efféminé pour être utilisé par un homme, qu’il était une preuve de l’affaiblissement du caractère, qu’il était trop français (hérité du parasol). On trouvait que son utilisation était tabou et ridicule.

Les conducteurs de fiacre et ceux qui proposaient des services de chaises à porteur ont pris Jonas Hanway en grippe et l’ont agressé à plusieurs reprises dans la rue. Ces moyens de transport étaient très utilisés lorsqu’il pleuvait et le parapluie promu par Hanway leur semblait de nature à leur faire perdre de l’argent (ce qui était exact).

Hanway a continué d’utiliser fièrement son parapluie et il a fini par faire des émules dans toute l’Angleterre. Trois mois après sa mort en 1786 une publicité paraissait dans la London Gazette, au grand dam des conducteurs de fiacre. On y vantait « la manufacture des nouveaux parapluies inventés par Gatward », faciles à ouvrir et refermer grâce à leur mécanisme à ressort. Le progrès était en marche.

Des parapluies dans les rues de paris, 1803. Peinture par Louis-Léopold Boilly. (Photo: Public Domain)

Des parapluies dans les rues de paris, 1803. Peinture par Louis-Léopold Boilly

Jonas Hanway, Esquire, 1781. (Photo: Wellcome Images, London/CC BY 4.0)

Jonas Hanway, Esquire, 1781. (Photo: Wellcome Images, London/CC BY 4.0)

http://www.laboiteverte.fr/

Tout savoir sur les ennuis de santé du capitaine Haddock


 

Faut bien s’amuser un peu en science ! L’étude sur la santé du Capitaine Haddock à travers les aventures de Tintin. En fait, le Capitaine Haddock est vraiment un personnage fictif, car humainement, personne ne réussirait de tels exploits avec tous les problèmes de santé qu’il a connue
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Tout savoir sur les ennuis de santé du capitaine Haddock

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WITNESS/SIPA

Tonnerre de Brest, ces cinq auteurs-là ne sont pas une bande d’ectoplasmes, mais de sacrés fans de Tintin ! Les médecins et chercheurs Eric Caumes, Loïc Epelboin, Géraldine Guermonprez, France Leturcq et Peter Clarke ont publié le 21 juillet 2016 dans la revue La Presse Médicale un article détaillant tous les pépins de santé que le capitaine Haddock a enduré au cours de ses aventures avec son ami Tintin. Ces auteurs s’étaient déjà amusés à recenser les problèmes médicaux éprouvés par le célèbre globe-trotter de 1930 à 1976 et avaient publié leurs résultats dans la même revue en mars 2015.

Ces tintinophiles ont méticuleusement répertorié les traumatismes et autres ennuis de santé du capitaine Haddock, des simples bosses et égratignures aux commotions cérébrales en passant par les brûlures et pertes de connaissance, sans évidemment oublier les états d’ébriété et le delirium tremens. Ils ont évalué les causes et conséquences de tous les soucis de santé du héros de Hergé qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence.

Le personnage d’Haddock, impulsif, colérique et alcoolique, apparaît dans la 9e des 23 aventures imaginées par Hergé, ce qui explique qu’il en ait vécu quinze. Le commandant de la marine marchande a accompagné Tintin dans ses péripéties à partir de l’épisode du Crabe aux pinces d’or (1941) et a partagé durant plus de vingt ans la vie mouvementée de son meilleur ami. Le valeureux loup de mer s’est rendu sur cinq continents, a visité 14 pays (10 existants et 4 imaginaires) en plus de la Belgique, et a même marché sur la Lune.

Au total, 249 accidents médicaux ont été comptabilisés, contre 244 problèmes pour Tintin. Il a subi 193 traumatismes et 56 événements non traumatiques. Le solide capitaine Haddock a connu 109 commotions cérébrales légères ou moyennes, dont 15 survenant dans un contexte de polytraumatisme.

Outre son penchant pour l’alcool, Haddock est un fumeur. Il a été victime de brûlures à 15 reprises, occasionnées par une mauvaise utilisation d’allumettes, de cigares ou de sa pipe. Dix fois, il se brûle la barbe ou les doigts.

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BENHAMOU LAURENT/SIPA

Quand il ne s’agit de traumatismes, les ennuis de santé de Haddock sont en rapport avec son alcoolisme. Les auteurs ont dénombré 21 états d’ivresse. Ceux-ci ont été plus nombreux au cours des premières aventures que par la suite. L’unique épisode de delirium tremens est survenu lors de sa toute première aventure alors qu’il était un grand buveur. Au total 17 épisodes d’imprégnation alcoolique ont été responsables d’euphorie, de logorrhée, d’hallucinations, de troubles du comportement, de tristesse, d’anxiété et troubles du sommeil et d’agressivité. Le diagnostic d’ « insuffisance fonctionnelle du foie » a également été posé lors de la quatrième aventure. Par ailleurs, il a été victime des effets désagréables de la prise concomitante d’alcool et d’une pilule anti-alcool expérimentale inventée par le Professeur Tournesol (Tintin et les Picaros) !

Archibald Haddock a fait 13 pertes de connaissance, dont quatre liées à des commotions cérébrales sévères. Quatre autres sont survenues lors de décollages de fusée et d’atterrissages. Trois évanouissements se sont respectivement produits lors d’un manque d’oxygène à bord d’un vaisseau spatial au cours des dernières minutes de vol, à l’occasion d’un coup de chaleur et en état d’hypnose. 

Malgré tout, le courageux capitaine n’a été hospitalisé que deux fois, suite à une explosion (L’Affaire Tournesol) et pendant plusieurs jours après avoir été hypnotisé par un extra-terrestre (Vol 714 pour Sydney). Il ne fut jamais opéré.

Par ailleurs, il a souffert d’un trouble du rythme cardiaque après le retour sur Terre de la fusée (On a marché sur la Lune). En outre, une entorse sévère de la cheville d’origine traumatique a nécessité le port un plâtre pendant deux semaines (Les Bijoux de la Castafiore).

Il a ressenti des douleurs en rapport avec un barotraumatisme de l’oreille moyenne lors d’un voyage en avion (Vol 714 pour Sydney). Il a été piqué par des insectes à quatre reprises et développa une énorme réaction sur le nez après une piqûre de guêpe (Les Bijoux de la Castafiore). Le personnage de fiction a également souffert de sept traumatismes résultant de coups portés par un crocodile, un anaconda, un yéti, un tapir, des singes et une anguille électrique. Enfin, il s’est fait mordre par un perroquet, par la petite tzigane Miarka et par Milou. Au total, il a été mordu quatre fois par des animaux.

Suivant pas à pas Tintin et Haddock, les auteurs soulignent que le nombre de soucis de santé par aventure diminue pour Tintin alors qu’il augmente pour Haddock. Si globalement le nombre de traumatismes et de commotions cérébrales est comparable pour nos deux héros, ils sont cependant moins graves pour Haddock que pour Tintin. En effet, sur les 109 commotions qui ont touché Haddock, 5 ont été sévères (grade III et IV), contre 28 sur 118 chez Tintin. Lors de ces traumatismes crâniens, Haddock a perdu connaissance 14 fois, contre 46 fois pour Tintin. Enfin, comme on pouvait s’y attendre, le capitaine Haddock a connu plus de problèmes de santé liés à l’alcool (38) que Tintin (5).

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BENHAMOU LAURENT/SIPA

Selon Hergé, Tintin eut une influence positive sur Haddock, l’image de celui-ci évoluant de celle d’un ivrogne lors de sa première apparition à celle d’un gentleman lors de sa quatrième aventure, au cours de laquelle il ne boit que de façon sporadique. Une tendance que confirment les auteurs, soulignant que les soucis de santé liés à l’alcool se sont produits dans un tiers des cas lors de la première aventure du personnage. Aucun problème de santé lié à un état d’ébriété n’est en effet survenu au cours des trois dernières aventures.

Pour conclure, les auteurs notent des points communs entre Haddock et Tintin. Ainsi, aucun des deux héros n’a souffert de diarrhée liée aux voyages, d’infection respiratoire, de coup de soleil, de mal de mer (ce qui aurait été le comble pour un marin), de pathologie liée à l’altitude, de fièvre.

Il apparaît finalement que le capitaine Haddock a connu un plus grand nombre d’ennuis de santé que son meilleur ami.

Pour les auteurs, c’est « un personnage extraordinaire qui souvent surpasse Tintin ».

Mille millions de mille milliards de mille sabords !

Marc Gozlan, journaliste à Sciences et Avenir

auteur du blog RÉALITÉS BIOMÉDICALES

http://biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr

Pour en savoir plus :

Caumes E, Epelboin L, Guermonprez G, Leturcq F, Clarke P. Captain Haddock’s health issues in the adventures of Tintin. Comparison with Tintin’s health issues. Les problèmes de santé du Capitaine Haddock au cours des aventures de Tintin. Comparaisons avec ceux de Tintin. Presse Med. Available online 21 July 2016.

Caumes E, Epelboin L, Leturcq F, Kozarsky P, Clarke P. Tintin’s travel traumas: Health issues affecting the intrepid globetrotter. Presse Med. 2015 Jun;44(6 Pt 1):e203-10.

Chanson P. Les aventures de Tintin chez le médecin. Presse Med. 2015 Jun;44(6 Pt 1):584-5.

Castillo M. Tintin and colleagues go to the doctor. Am J Neuroradiol. 2011;32:1975–6.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. La médecine et son univers. Louvain Med. 2010;129:195–200.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. Le boire et le manger. Louvain Med. 2010;129:228–33.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. Quelle place pour la gastro-entérologie. Louvain Med. 2010;129:263–6.

Huaux JP, Huaux P, Lietaert N. Les aventures médicales de Tintin et Milou. Place de la rhumatologie. Louvain Med.1986;105:589–603.

http://biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr/

Le syndrome de la queue de cheval, une urgence peu connue


Voici un autre syndrome qui n’est pas banal et qui demande des traitements médicaux
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Le syndrome de la queue de cheval, une urgence peu connue

 

 

Le syndrome de la queue de chevalaffecte les vertères lombaires L1 à L5 et le sacrum decade3d-anataomy online /shutterstock.com

Le syndrome de la queue de chevalaffecte les vertères lombaires L1 à L5 et le sacrum decade3d-anataomy online /shutterstock.com

Le syndrome de la queue de cheval se caractérise par une douleur irradiant les racines nerveuses dans le bas du dos, dans les membres inférieurs et le périnée. Les facteurs de risque (tumeur, hernie discale, lombalgie) sont multiples. L’approche thérapeutique en revanche est unique : seule la chirurgie permet de lever cette compression des nerfs.

Le syndrome de la queue de cheval se caractérise par une compression des nerfs en bas de la colonne vertébrale. La zone concernée s’étend précisément des vertèbres lombaires L1 à L5, situées dans le bas du dos, et descend jusqu’au sacrum. Dissimulées sous la moelle épinière, ces racines nerveuses ont la forme d’une queue de cheval.

Différents symptômes caractérisent ce syndrome. Des douleurs radiculaire et rachidienne, appelées syndrome rachidien, entraînent un déficit sensitif et moteur. Des troubles sphinctériens (incontinence, perte des besoins et de la sensation d’urinerconstipation, impuissance) sont également rapportés. Des atteintes neurologiques comme une paralysie flasque (sans spasticité) des membres inférieurs sont aussi fréquentes.

Quels facteurs de risque ?

Le syndrome de la queue cheval est multifactoriel. Il peut se développer chez les patients atteints d’un cancer, lorsque les métastases sont localisées dans le canal rachidien, ou d’un neurinome (tumeur intradurale la plus fréquente au niveau lombaire). Autres facteurs de risque, la hernie discale.

Enfin, l’hématome épidural provoque une lombalgie, mécanisme qui favorise aussi ce syndrome. Cet hématome peut survenir après une ponction lombaire, une anesthésie du rachis ou chez les patients souffrant de troubles de la coagulation (thrombopénie, traitement anti-vitamine K).

Du diagnostic aux traitements 

Le syndrome de la queue de cheval peut être diagnostiqué par une radiographie ou un scanner mais l’IRM reste l’examen de premier choix. Le traitement s’effectue par chirurgie afin de lever la compression nerveuse. Si aucun signe infectieux ne survient après l’intervention, un traitement par corticothérapie est mis en place.

En cas de tumeur maligne osseuse, la radiothérapie est le traitement de référence, associée en urgence à la corticothérapie lorsque la chirurgie n’est pas envisageable ou après l’opération.  Les tumeurs intradurales et les hernies discales font elles aussi l’objet d’une intervention chirurgicale.

Mais la chirurgie ne fait pas tout. Dans les cas aigus, malgré une prise en charge dans les 6 heures, 30% des patients auront des séquelles invalidantes : troubles sphinctériens et sexuels.

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L’origine de la longueur du corps des serpents enfin dévoilée


Pourquoi les serpents sont-ils si longs, aucun autre vertébrés vivant sur terre n’ont pas le corps si allongé qu’eux. Les scientifiques croient détenir la réponse grâce à leurs gènes
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L’origine de la longueur du corps des serpents enfin dévoilée

 

Les serpents sont les seuls vertébrés possédant un corps aussi allongé. © MARY EVANS/SIPA

Les serpents sont les seuls vertébrés possédant un corps aussi allongé. © MARY EVANS/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Des chercheurs ont découvert le facteur qui permet au corps des serpents d’être aussi long par rapport à ceux des autres espèces de vertébrés.

 

GÉNÉTIQUE. Sur Terre, on trouve des vertébrés de toutes tailles et de toutes morphologies. Cette diversité reste toujours mal comprise par les chercheurs. Mais l’un des plus grands mystères concernant ces animaux a peut-être été résolu. Dans un article publié le 8 août 2016 dans la revue spécialisée Developmental Cell, des chercheurs affirment avoir découvert l’origine de la longueur du corps des serpents. Ils ont mené leur expérience sur un gène particulier baptisé Oct4. Ce dernier étant présent chez tous les vertébrés, les chercheurs ont procédé à la suractivation ou à l’inactivation de Oct4 sur des embryons de souris. Dans le cas où le gène était suractivé, les foetus présentaient un corps plus long alors que s’il était désactivé, le corps était anormalement court. Pour les scientifiques, ce gène produit donc un facteur qui régule la taille du tronc chez les embryons de vertébrés. Plus il est produit en grande quantité dans le corps de l’animal, plus le tronc va croître pendant la gestation.

Une importante production de Oct4 au cours du développement

Chez les vertébrés, les gènes Hox sont qualifiés de gènes architectes. Ils ont un rôle central dans le développement de l’axe antéro-postérieur de l’animal car ils vont permettre de définir l’identité des cellules de chaque région qui vont alors induire la formation de la tête, du tronc et de la queue.

D’après les chercheurs, le facteur Oct4 activerait les gènes Hox postérieurs. De plus, son action couplée à celle d’un autre facteur nommé Gdf11 permettrait de définir la taille du tronc et celle de la queue et ce, chez tous les vertébrés. Oct4 serait donc responsable de la morphologie longiligne des serpents.

En effet, d’après les résultats de cette étude, ce gène est actif pendant une longue période au moment du développement embryonnaire de ces animaux ce qui n’est pas le cas pour les autres vertébrés. Une analyse ADN a permis de découvrir autour de ce gène, des séquences non codantes qui ne sont pas présentes chez les autres reptiles. Ces régions peuvent jouer un rôle dans la régulation de la transcription des gènes. Chez le serpent, elles pourraient donc être responsables de l’importante production de Oct4 pendant le développement embryonnaire. 

http://www.sciencesetavenir.fr/

Utiles, les rats? Ils détectent des mines et dépistent la tuberculose


Les rats sont intelligents et peuvent être très utile par la capacité de son odorat, sa légèreté et sa vitesse de travail. Bien entrainé, ils peuvent détecter des mines, ce fait est, je crois, connu de plusieurs, mais dépister la tuberculose, est assez extraordinaire, surtout pour des pays manquant d’effectifs et de matériels pour revérifier les échantillons
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Utiles, les rats? Ils détectent des mines et dépistent la tuberculose

 

À Morogoro, les rats suivent une formation de...

À Morogoro, les rats suivent une formation de six à neuf mois pour reconnaître soit le TNT, soit la tuberculose. Lorsqu’un rongeur désigne l’échantillon, en grattant le sol, le formateur émet grâce à un petit instrument un bruit de « click » similaire à celui des castagnettes, signe que l’animal peut venir téter une seringue sans aiguille remplie d’un mélange de banane, beurre de cacahuète et noisettes : sa récompense !

NICOLAS DELAUNAY
Agence France-Presse
MOROGORO

 

Le soleil se lève à peine au pied du massif de Morogoro, en Tanzanie, mais Jon Stewart et Stephen Hawking agitent déjà frénétiquement leur museau inquisiteur sur le sol humide d’un champ truffé de mines antipersonnel inactives.

Ces rats géants, des jumeaux nés en juin 2015, participent à la dernière phase de leur entraînement avant d’être envoyés au Mozambique, en Angola ou au Cambodge, pays dans lesquels l’ONG belge Apopo, leur employeur, a déjà neutralisé plus de 83 000 mines antipersonnel après avoir remporté des appels d’offres pour le déminage de ces zones meurtries par la guerre.

À deux pas de là, dans une cage aux larges fenêtres de verre installée dans un laboratoire du campus de l’université Sokoine, Violet et Oprah s’affairent d’éprouvette en éprouvette à la recherche d’une maladie qui tue 1,5 million de personnes par an : la tuberculose.

Ces deux rongeurs ne sont, eux, plus à l’entraînement, mais au travail. Ils reniflent à longueur de journée des échantillons de crachats envoyés par 29 hôpitaux de la région et tentent de détecter les cas de tuberculose passés entre les mailles du filet lors de tests par microscopie peu avancée.

L’utilisation de rats pour ces tâches délicates peut sembler incongrue et n’est dans le cas de la tuberculose pas homologuée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), mais elle a fait ses preuves, assure l’ONG Apopo, selon laquelle ces animaux repèrent les mines à un rythme plus rapide que lorsqu’on recourt aux méthodes traditionnelles et permettent d’augmenter de 40 % le nombre des cas de tuberculose dépistés.

« En fait, le principal obstacle, c’est la perception négative que les gens ont du rat », concède en souriant Christophe Cox, directeur d’Apopo, créée en 1997 et installée à Morogoro depuis 2000.

L’ONG dispose actuellement de 222 rats géants, dont 108 participent à des activités de déminage en Angola, au Mozambique et au Cambodge et 42 dépistent la tuberculose en Tanzanie et au Mozambique, les rongeurs restants étant en « formation » ou utilisés pour la reproduction.

Quadrillage efficace

Si le chien, autre animal au flair reconnu, peut apprendre des tâches multiples et plus compliquées, le rat « est plus adapté pour des tâches très répétitives », souligne M. Cox. Plus petit, il est en outre plus facile à transporter, à loger et à nourrir.

À Morogoro, les rats suivent une formation de six à neuf mois pour reconnaître soit le TNT, soit la tuberculose. La méthode d’entraînement est la même.

Lorsqu’un rongeur désigne l’échantillon, en grattant le sol, le formateur émet grâce à un petit instrument un bruit de « click » similaire à celui des castagnettes, signe que l’animal peut venir téter une seringue sans aiguille remplie d’un mélange de banane, beurre de cacahuète et noisettes : sa récompense !

Pour le déminage, les rats effectuent des allers-retours le long d’une corde tendue au ras du sol miné et décalée de 50 centimètres à chaque passage pour un quadrillage efficace.

« Cela va beaucoup plus vite qu’avec les méthodes traditionnelles, car les rats ne détectent que les mines, alors qu’un détecteur de métaux va sonner pour le moindre débris métallique », soutient Jared Mkumba, coordinateur de l’entraînement de ces petits démineurs, par ailleurs « très légers » et qui « ne font pas exploser les mines ».

Ce rongeur ne remplace pas pour autant les autres moyens utilisés, nuance M. Mkumba, évoquant une « complémentarité ». « Les rats sont plus efficaces sur les vastes terrains où les mines sont éparpillées, mais sur des terrains densément minés, comme les ceintures de mines, ils sont inutiles vu qu’on sait où elles sont ».

« Suspects »

Le dépistage de la tuberculose s’effectue, lui, dans deux laboratoires, à Morogoro depuis 2007, et à Maputo, au Mozambique, depuis début 2013, en vertu de contrats passés avec les autorités locales. Les rats y passent en revue des échantillons provenant de centres de santé avoisinants.

« Par manque de moyens, de qualifications et de temps, les hôpitaux de la région passent à côté de 50 % des cas de tuberculose », assure Christophe Cox. « Grâce aux rats, nous augmentons de 40 % le taux de détection ».

Sont soumis aux rats un mélange d’échantillons déjà testés positifs et d’échantillons ayant été jugés sains, mais qui ont tous été décontaminés, pour des raisons de sécurité.

« Le virus est rendu inactif, mais son odeur est toujours bien présente », souligne Haruni Ramadhan, qui supervise la formation des rats pour le dépistage de la tuberculose.

Lorsqu’un rat désigne un échantillon qui n’avait pas été initialement détecté, celui-ci est soumis à un test de confirmation.

« Le grand avantage ici, c’est à nouveau la rapidité des rats, ils peuvent passer 100 échantillons en revue en 20 minutes alors qu’un technicien de laboratoire mettra quatre jours », indique Christophe Cox.

La présence d’échantillons déjà testés positifs peut étonner, mais elle est indispensable au bon fonctionnement des opérations : le rat n’est en effet récompensé que lorsqu’il détecte un échantillon déjà testé positif.

« On ne peut pas récompenser le rat pour les échantillons non confirmés, car on ne sait pas s’ils sont contaminés et on ne peut pas récompenser le rat si on n’est pas sûr qu’il a raison », explique M. Ramadhan. « Or si le rat n’était jamais récompensé, il arrêterait de chercher. »

Apopo dit avoir détecté 10 000 cas de tuberculose grâce à ces rats dépisteurs. Et sa boîte à idées regorge de projets, comme la détection du cancer ou des maladies neurodégénératives.

http://www.lapresse.ca/

Surveillez vos dents pour éviter des problèmes cardiaques


Même si le dentiste vous fait horreur, il est quand même important d’y aller. Cela peut éviter des maladies cardiovasculaires et d’autres problèmes comme le diabète
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Surveillez vos dents pour éviter des problèmes cardiaques

 

Surveillez vos dents pour éviter des problèmes cardiaques

Il faut surveiller sa dentition!Photo Fotolia

Pour avoir un coeur en bonne santé, on vous a souvent recommandé de pratiquer une activité physique régulière et de veiller à votre alimentation. Mais saviez-vous que l’hygiène bucco-dentaire jouait aussi un rôle important pour votre coeur? C’est ce que des chercheurs de l’université d’Helsinki viennent de démontrer.

LES INFECTIONS BUCCALES DANGEREUSES POUR LE COEUR 

Leur étude a permis d’établir un lien, entre des maladies de dents, et le syndrome coronarien aigu (SCA), soit l’obstruction complète d’une ou plusieurs artères coronaires. Les infections dentaires sont fréquentes, et leur symptômes minimes… C’est pourquoi on ne les détecte parfois qu’au bout de quelques années après leur apparition. 

«Le syndrome coronarien aigu (SCA) est 2,7 fois plus élevé chez les personnes avec une parodontite apicale (NDLR: inflammation de la gencive autour de la racine de la dent) qui ont besoin d’un traitement que chez les personnes qui n’ont pas ce problème», explique John Liljestrand, l’un des chercheurs de l’étude.

Pour obtenir ces conclusions, les chercheurs ont fait appel à 508 patients avec un âge moyen de 62 ans, qui éprouvaient des symptômes cardiaques. Leurs artères coronaires ont été examinées à  l’aide d’une angiographie (imagerie médicale ciblant les vaisseaux sanguins). 33 % d’entre eux souffraient d’un syndrome coronarien aigu. Ensuite, un examen des dents de ces patients a révélé que 58 % d’entre eux souffraient d’une ou plusieurs lésions inflammatoires.

ATTENTION AUX CARIES 

La parodontite apicale peut parfois être causée par des caries ou des maladies parodontales. La gingivite par exemple, qui se traduit par une inflammation de la gencive, qui devient rouge foncé et saigne au moindre contact, est le premier stade de ces maladies parodontales. Ces pathologies favorisent l’apparition de nombreuses maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, et elles sont peu étudiées…

Les chercheurs ont ainsi découvert que les infections de la racine de la dent provoquent un taux élevé d’anticorps, dû à  la présence de mauvaises bactéries.

«Cela montre que les infections buccales peuvent affecter d’autres parties du corps également», précisent-ils.

C’est pourquoi il est vivement recommandé de ne pas oublier de se brosser les dents deux fois minimum dans la journée, et d’aller consulter un dentiste au moins tous les ans. 

http://fr.canoe.ca/