Comme l’arbre


S’ouvrir au monde permet de mieux connaitre les autres et se défaire de nos préjugés tout en gardant nos propres principes
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Comme l’arbre

 

Faites comme l’arbre, changez vous feuilles et garde vos racines. Changez vous idées et  gardez vos principes

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Homme-chien et freakshow, la vie de Fédor Jeftichjew


 

Je me demande si ces hommes étaient heureux de faire partie d’un cirque ? À mon avis, non ! Sauf que, c’était peut-être le seul moyen de survivre en ce temps-là quand notre physique était vraiment différent des autres. Se faire appeler homme-chien à cause de son apparence devait être vraiment humiliant et il fallait sûrement marcher sur son orgueil pour japper et grogner pendant la représentation
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Homme-chien et freakshow, la vie de Fédor Jeftichjew

La famille d’homme-chien

Dans le cercle des personnes atteintes d’hypertrichose, on constate que ça se refile entre parents et enfants. Si l’on ne connait pas les parents de Julia Pastrana, on sait que son enfant avait tout plein de poils. Il en est de même pour les Jeftichjew. Il y a le père Andrian, et le fils Fédor, encore surnommé Jojo.

Andrian, le père

On ne connait pas grand chose de son état civil, il est russe et probablement né dans le coin de Kostroma (à 5h de Moscou). C’est un paysan qui vit en lisière de forêt, Andrian est du genre rustre. Non seulement il a une carrure herculéenne pour une taille moyenne, mais en plus, il n’est pas très intelligent et a une démarche de pataud. Ça ne fait pas rêver quoi. Il a manifestement contracté une maladie de type tuberculeuse car il a quelques marques sur le corps, le visage et les yeux. Mais surtout, surtout, il a des poils plein le visage et il n’a que cinq dents. Lorsqu’il est découvert par un impresario en 1871, il semble avoir une quarantaine d’années, il apparaît très sauvage et difficilement domptable. Oui, alors, on ne parle pas d’un animal mais bien d’un humain. En revanche, son comportement est bel et bien bestial. Son fils, qui a hérité de sa crinière faciale, paraît plus docile. Il n’a que trois ans.fedor jojo homme chien

Malgré tout, Andrian est réputé pour sa religiosité. En fait, Andrian aimerait bien aller au paradis, mais il a peur que son visage poilu l’en empêche, alors il donne tout l’argent qu’il gagne à un ordre religieux russe, qui doit prier pour son salut.

Fédor, ou Jojo l’homme caniche

Fédor est découvert à l’âge de trois, il est tout l’opposé de son père, très vif, autant de corps que d’esprit. Bon, par contre, il est semblable à son père par sa pilosité faciale. Eh oui, déjà à trois ans, le petit garçon a le visage couvert de poils. D’ailleurs, ils sont plus longs et plus blonds que ceux de son père et sont disposés en rond sur son nez, comme s’il s’agissait d’une couronne de poils par dessus un parterre de poil.

Durant les années 1870, il est donc sur des tournées européennes, où on l’exhibe avec son père. Ce sont les hommes-chiens. Ils vont notamment passer au Vauxhall de Paris. A la mort de son père, Fédor va signer un contrat avec le cirque américain Barnum et commence une grande carrière d’homme-chien en solo.

La carrière d’homme-chien

Pour les spectacles, il faut grogner, aboyer. C’est rigolo. Mais les gens viennent surtout pour observer les poils. C’est pas courant d’avoir une sorte de barbe de poils doux qui s’étendent du menton au front. Les poils de Fédor sont blonds, plutôt soyeux et d’une longueur pouvant atteindre 8 cm (selon les mèches) et du coup, on raconte qu’il ressemble à un chien griffon.

Pendant le spectacle, Fédor se déshabille afin d’exhiber son torse. Entièrement velu. Il porte toujours un costume de cavalier russe. En revanche, jamais l’homme-chien n’a voulu se laisser examiner par une équipe médicale. C’était également le cas pour la Vénus Hottentote. Fédor, encore surnommé Jojo l’homme caniche, est décédé en 1904 en Grèce, après avoir parcouru les Etats Unis d’Amérique et l’Europe pour ses spectacles.

L’hypertrichose

En réalité, la pilosité n’est pas la seule caractéristique des hommes-chiens. Il y a également la dentition. Le père de Fédor, ne possède que cinq dents. Une en haut, quatre en bas qui sont arrivées très tardivement (fin adolescence). Alors que Fédor, lui, il n’en a pas une seule. On sait également que Julia Pastrana avait quelques problèmes de dentition, une première rangée de dents où il manque beaucoup de dents et une seconde rangée (oui oui, comme les requins) où il en manque plein aussi. Mais les rangées ne se complètent pas.

Autre caractéristique : l’intelligence de Fédor et de Julia Pastrana, tous les deux parlent plusieurs langues et sont très vifs d’esprit (on peut pas être aussi affirmatif en ce qui concerne Andrian). A ce jour, il existe une centaine de cas dans le monde et des chercheurs pensent avoir (enfin) trouvé la cause de l’hypertrichose, à savoir un excès d’ADN sur le chromosome X.

http://www.racontemoilhistoire.com/

Poursuite déposée à Calgary contre le créateur de Pokemon Go


Je pense qu’on va entendre parler un bout de temps des Pokémon Go, surtout quand il est question de vie privée. C’est quand même un droit que d’être chez soi en toute quiétude chez soi
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Poursuite déposée à Calgary contre le créateur de Pokemon Go

 

Mme Schaeffer et son mari disent avoir été... (PHOTO Jean-Marie Villeneuve, Le Soleil)

Mme Schaeffer et son mari disent avoir été envahis par les joueurs de Pokémon Go qui se sont amassés devant leur domicile.

PHOTO JEAN-MARIE VILLENEUVE, LE SOLEIL

La Presse Canadienne
CALGARY

Une demande d’action collective a été déposée au Canada contre le créateur de Pokemon Go, au nom d’un propriétaire qui dit souffrir d’une violation de son intimité.

La poursuite, au nom de Barbra-Lyn Schaeffer, a été déposée à Calgary et n’a pas encore été certifiée en cour.

Mme Schaeffer et son mari disent avoir été envahis par les joueurs de Pokemon Go qui se sont amassés devant leur domicile de Torrington, à 160 kilomètres au nord-est de Calgary.

Elle affirme qu’elle ignore pourquoi sa résidence est désignée comme étant un «gym», où les joueurs de Pokemon peuvent se provoquer en duel.

Mme Schaeffer élève des chiens et précise que ceux-ci ne sont pas contents de cet afflux de visiteurs non désirés, surtout en soirée.

Elle dit avoir demandé à Niantic, l’entreprise derrière le jeu, de retirer sa résidence de sa liste de «Pokestops», mais n’a reçu qu’une réponse automatisée.

Mme Scheffer ajoute qu’elle a entrepris cette action collective par frustration et qu’elle souhaite simplement retrouver son intimité.

http://www.lapresse.ca/

Chine : quand la géologie confirme un mythe d’origine


La géologie permet de remonter dans le temps pour raconter l’histoire de l’environnement. C’est grâce a divers indices archéologiques et l’étude du sol qu’une lointaine légende chinoise a peut-être vraiment existé
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Chine : quand la géologie confirme un mythe d’origine

 

Les gorges de Jishi, sur le cours du Fleuve Jaune, dans la province de Qinghai, où auraient été trouvées les preuves d'une inondation 1900 ans avant notre ère. CREDIT: Qinglong Wu - Nanjing Normal University

Les gorges de Jishi, sur le cours du Fleuve Jaune, dans la province de Qinghai, où auraient été trouvées les preuves d’une inondation 1900 ans avant notre ère. CREDIT: Qinglong Wu – Nanjing Normal University

Par Bernadette Arnaud

En Chine, des géologues auraient décelé les traces d’une crue légendaire supposée être au fondement de la première dynastie de la civilisation chinoise.

 

FLEUVE JAUNE. Selon la tradition, il y a 4000 ans, une inondation catastrophique dans la vallée du Huang He (fleuve Jaune), aurait été à l’origine de l’établissement de la dynastie Xia (2200 av.J.C à 1766 av.JC), la première de la civilisation chinoise. Or une équipe de géologues et d’archéologues dirigée par Qinglong Wu, du département de géographie de l’Université Normale de Nanjing (Jiangsu), en auraient retrouvé des indices… dans la province du Qinghai, au niveau des gorges de Jishi, ainsi que dans le bassin de Guanting, plus à l’est. A la suite d’un épisode pluvieux dévastateur, les eaux impétueuses de ce fleuve seraient brutalement montées de plusieurs dizaines de mètres, ravageant tout sur leur passage. La découverte de restes humains liés à cette catastrophe majeure et leurs datations radiocarbones 14C, associés aux données stratigraphiques ont permis d’en fixer la date à 1920 avant notre ère, réconciliant ainsi chronologies historiques et archéologiques.

Restes humains découverts sur le site de Lajia, dans le bassin de Guanting, sur le cours du Fleuve Jaune, vestiges des destructions de l’inondation catastrophique de 1900 avant notre ère (©Cai Linhai).

Un « Déluge » chinois, qui ferait débuter cette dynastie mythique, et le règne de l’empereur Yu, deux à trois siècles avant la date traditionnellement retenue de 2200 avant notre ère.

« Si cette grande crue s’est véritablement produite, il est probable que la dynastie Xia a réellement existé », a déclaré lors d’une interview David Cohen, du département d’anthropologie de l’Université nationale de Taïwan, à Taipeh, un des co-signataires de l’article publié dans Science.

 Dans l’historiographie chinoise, la renommée de l’empereur Yu le grand est venue de sa capacité à maîtriser les eaux. Le ShiJi, les « Mémoires historiques » de Sima Qian (l’Hérodote chinois), relatent en effet les travaux d’aménagement hydraulique de ce souverain (lire encadré). La première dynastie chinoise, pourrait donc bien s’être enracinée dans un événement naturel historique.

La part des choses

Il est toutefois utile de rappeler que dans l’histoire chinoise, le thème du déluge apparaît dans différentes légendes, que ce soit celles de fondations de la dynastie Xia autant que de leurs successeurs Shang (1570-1045 av. J.-C). Pour nombre d’historiens, elles sont à mettre en relation avec le culte du Fleuve Jaune situé au cœur de l’ancienne Chine. Où des souverains héroïques parviennent à vaincre les flots. Des chefs présentés comme possédant un pouvoir régulateur sur les choses et les hommes, et dont la vertu est garante de l’ordre du monde. Des vertus toutes confucéennes, ferments des grands principes dynastiques tels que le «Mandat céleste », leTian Ming, à l’origine du titre de « fils du ciel » attribué aux empereurs deChine.

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Extrait des « Mémoires historiques » de Sima Qian (145 av.J.-C – 86 av. J.-C)

Yu dit: « Les eaux débordées s’élevaient jusqu’au ciel; l’immense nappe entourait les montagnes et submergeaient les collines, tout le peuple de la plaine était accablé par les eaux; […] j’approfondis les canaux d’un pied*, et les canaux de seize pieds*, et je les conduisis au fleuve« .
* unité de mesure chinoise antique

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http://www.sciencesetavenir.fr/

Le requin du Groenland est l’animal vertébré le plus vieux du monde


Faut croire que le froid conserve bien les requins de cette espèce, car il semble être l’animal parmi les vertébrées qui vivraient le plus longtemps
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Le requin du Groenland est l’animal vertébré le plus vieux du monde

 

ANIMAL LE PLUS VIEUX

L’animal le plus vieux du monde vertébré est un requin qui peut atteindre les 400 ans. | Julius Nielsen

Par Grégory Rozières

    SCIENCE – Quand on pense à l’animal le plus vieux sur Terre, on pense souvent à la tortue de mer et ses plus de 250 ans d’espérance de vie. Pour commencer, sachez que le plus vieil animal est un mollusque, le qhahog nordique, qui peut dépasser les 500 ans.

    Dix demi-siècles, mais ce n’est qu’un mollusque. Or, une équipe internationale de chercheurs a découvert l’espèce vertébrée la plus vieille du monde: le requin du Groenland, qui pourrait vivre plus de 400 ans. Dans leur étude publiée vendredi 12 août dans Science, les scientifiques expliquent avoir réussi à dater pour la première fois ces requins bien spécifiques, dont plusieurs spécimens sont toujours en vie, que l’on soupçonnait depuis des années d’être

    très, très vieux.

    animal le plus vieux
    Un requin du Groenland dans la baie de Disko, à l’ouest du Groenland

    En effet, ceux-ci peuvent dépasser les 5 mètres de long alors qu’ils grandissent de moins d’un centimètre par an. Mais les méthodes de datation utilisées habituellement ne fonctionnaient pas avec le requin du Groenland. Les chercheurs ont donc essayé une autre technique: ils ont daté des cellules prélevées sur le cristallin de l’oeil des requins grâce à la datation au carbone 14.

    Sur les 28 spécimens analysés, deux (les plus grandes femelles) étaient incroyablement âgées. L’une faisait 4,93 mètres et était âgée de 335 ans environ. L’autre, pour 5,02 mètres, atteignait l’honorable âge de 392 ans. Attention, il y a une marge d’erreur de 120 ans sur ce dernier chiffre. Cela veut dire que les chercheurs sont certains que ce requin avait au moins 272 ans, soit plus que tous les vertébrés connus à ce jour. Cela veut aussi dire que le requin pourrait être âgé de 512 ans!

    animal le plus vieux
    Un requin du Groenland capturé par un bateau de recherche dans le sud-ouest du Groenland.

    En conclusion de leur étude, les auteurs appellent à être plus vigilants concernant la conservation de cette espèce, qui est parfois pris dans les filets de pêche dans les régions arctique et subarctique.

    Or, s’ils vivent très longtemps, les requins du Groenland mettent également beaucoup de temps avant d’atteindre la maturité nécessaire pour se reproduire. Selon les travaux des chercheurs, les femelles ne peuvent pas se reproduire avant d’avoir atteint 156 ans environ.

    animal le plus vieux
    Un requin marqué et suivi par les scientifiques

    animal le plus vieux
    Un requin du Groenland qui vient d’être relâché par le navire de recherche Sanna au nord-est du Groenland


http://www.huffingtonpost.fr/

Un nid de fourmis chez vous?


Ceux qui n’aiment pas les insectes dans les maisons, seront contents d’apprendre qu’ils y auraient plus de ces petites  » bebites » dans les quartiers riches. Quoique certains insectes sont très utiles quoi qu’on en pense
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Un nid de fourmis chez vous?

Des lieux de rêve pour habiter… Mais avec des tas d’insectes dans leurs maisons. © TI, Shutterstock

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

En milieu urbain, la diversité des araignées, des mille-pattes et des insectes est plus grande dans les habitations des quartiers cossus, selon une étude menée aux États-Unis. Ce serait probablement dû à la végétation extérieure, généralement plus abondante.

Où que nous vivions, nous partageons notre intérieur avec des animaux, qu’ils y soient les bienvenus quand il s’agit d’animaux de compagnie, ou qu’ils n’y soient pas vraiment invités, comme les mouches, les araignées et autres puces… Dans l’inconscient collectif, les beaux quartiers sont plutôt perçus comme des lieux dépourvus d’insectes nuisibles et autres animaux rampants ou volants. Pourtant, l’étude de la biodiversité à proximité des habitations montre qu’il existe un « effet luxe » : la richesse d’un lieu semble corrélée à la biodiversité présente dans l’environnement.

Ainsi, dans les beaux quartiers, se rencontre une plus grande diversité d’espèces de plantes ou d’animaux (oiseaux, chauve-souris, lézards…). La présence de plantes dans l’environnement citadin dépend des choix d’urbanisme mais aussi des ressources financières présentes. Et la présence de plantes influence celle d’animaux, comme les arthropodes, qui trouvent chez elles un habitat et une source de nourriture.

Mais qu’en est-il à l’intérieur des habitations ? Des chercheurs californiens ont mené une enquête dans 50 logements à Raleigh en Caroline du Nord et dans ses environs. Ils ont récupéré des arthropodes vivant à l’intérieur des logements. Les rebords de fenêtre, les bords des planchers, les toiles d’araignée dans les coins, étaient des endroits riches en arthropodes, vivants ou morts.

Dans une société mondialisée, les espèces d’arthropodes présents dans les habitations, comme les mouches, se retrouvent dans le monde entier
Dans une société mondialisée, les espèces d’arthropodes présents dans les habitations, comme les mouches, se retrouvent dans le monde entier. © irin-k, Shutterstock

Des colocataires souvent méconnus et inoffensifs

Les résultats de cette étude parue dans PeerJ montre la grande diversité des espèces vivant dans les habitations : entre 32 et 211. En moyenne, un logement contient une centaine d’espèces d’arthropodes, dont la majorité sont bien connus : mouches (diptères), araignées, coléoptères (comme les cafards), guêpes et fourmis (hyménoptères). 98 % des habitations avaient des psoques, ou « poux de livre », qui se nourrissent de moisissures, et 100 % des moucherons de la famille des cécidomyies, des insectes bien moins connus.

Ensuite, les chercheurs ont voulu savoir pourquoi certaines habitations renfermaient davantage de diversité que d’autres. Ils ont combiné leurs résultats avec des images satellite montrant la végétation. D’après un second article paru dans Biology Letters, plus une banlieue est riche, plus la diversité à l’intérieur des habitations est grande et la corrélation liée à la surface de sol présente dans l’environnement.

Dans les secteurs où il y avait plus de sol, la richesse du quartier n’affectait pas vraiment la diversité des arthropodes. Mais quand il y avait moins de sol dans l’environnement, le revenu faisait une différence. La végétation affecte les arthropodes présents dans les habitations car beaucoup sont en fait des animaux vivant à l’extérieur qui se sont retrouvés accidentellement dans les habitations. Si la végétation est rare à l’extérieur, il n’y a pas tellement d’habitats pour des insectes ou des araignées.

Jusqu’à présent, les recherches sur l’entomologie urbaine s’intéressaient plutôt aux espèces nuisibles, comme les moustiques ou les puces. Mais la plupart des arthropodes vivant dans nos maisons sont inoffensifs. Certains seraient même bénéfiques car ils se chassent les uns les autres. Les arthropodes vivant dans les maisons peuvent donc influencer les populations de nuisibles qui sont des vecteurs de maladie ; ils jouent aussi un rôle dans les allergies et le microbiome.

http://www.futura-sciences.com/

3 maladies favorisées par le changement climatique


Dans un billet récent, on parlait des enfants ou petits enfants, qui pourraient vivre jusqu’à 150 ans, mais peut-être qu’ils n’ont pas tenu compte des changements climatiques qui risque de faire revivre certaines épidémies du passé comme fut le cas en Sibérie. Les moustiques qui ont des saisons plus longues pour transmettre des maladies … et autres problèmes que nous allons rencontrer au cours des prochaines années
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3 maladies favorisées par le changement climatique

 

Les polluants présents dans l'air, responsables de certaines maladies repiratoires, sont plus élevés en cas de chaleur extrême

Les polluants présents dans l’air, responsables de certaines maladies repiratoires, sont plus élevés en cas de chaleur extrême

Photo : DELAHAYE CATHERINE/SIPA

ENVIRONNEMENT ET SANTÉ – Températures, montée des eaux ou encore émissions de gaz à effet de serre ne cessent de battre des records. Mais voilà, le changement climatique n’est pas sans conséquence sur la santé. Il réveille des bactéries et favorise la prolifération de maladies infectieuses.

Le lundi 8 août correspond au Jour du dépassement de la Terre en 2016. Les hommes ont ainsi consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année. Mais cette surexploitation des ressources naturelles participe à l’accumulation de carbone dans l’atmosphère et au réchauffement climatique. En plus plus du danger écologique que cela représente, le changement climatique laisse planer un risque pour la santé.

« Bien que le réchauffement climatique puisse présenter localement quelques avantages, tels qu’une baisse de la mortalité hivernale dans les zones tempérées ou une augmentation de la production vivrière dans certaines régions, ses effets risquent dans l’ensemble d’être très largement négatifs, craint l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le changement climatique influe sur les déterminants sociaux de la santé: air pur, eau potable, nourriture en quantité suffisante et sécurité du logement. »

► L’anthrax refait surface

Le changement climatique pourrait être responsable de la réapparition de la bactérie Bacillus anthracis en Sibérie. En cause, la température avoisinant les 34°C au lieu des 15°C habituel.

Le site Pourquoidocteur.fr explique ainsi que cette hausse aurait favorisé « la libération des spores de la bactérie retenus depuis des décennies dans le permafrost (le sol dont la température est en dessous de 0°C) », jusqu’alors retenue dans une carcasse de renne congelé. Aussi appelé maladie du charbon, l’anthrax a causé la mort d’un enfant de 12 ans et l’hospitalisation de 90 personnes dans la région. La dernière épidémie datait de 1947.

► Zika, dengue, chikungunya…des zones d’endémie plus larges

En France, la période d’activité des moustiques s’étend de mai à novembre.

Mais « le changement climatique allongera probablement la saison de transmission de certaines grandes maladies à transmission vectorielle et modifiera leur répartition géographique », prédit l’OMS.

Ainsi, les moustiques du genre Aedes, qui transmettent le virus zika, la dengue ou le chikungunya pourrait se déplacer vers d’autres régions du globe, auparavant plus hostiles.

La hausse des températures et des épisodes caniculaires contribue « directement à la mortalité par maladies cardiovasculaires ou respiratoires, en particulier chez les personnes âgées », relève l’OMS.

Mais la température augmente aussi la teneur de l’air en ozone et en autres polluants, des facteurs de risques de nombreuses pathologies. De même pour les concentrations en pollens, tant redoutées par les allergiques.

S’il est difficile de mesurer tous les méfaits du changement climatique sur la santé avec les données actuelles, « l’OMS, dans une évaluation prenant en compte seulement un petit groupe d’effets possibles sur la santé, et prenant pour hypothèse la poursuite de la croissance économique et des progrès sanitaires, a conclu que le changement climatique pourrait entraîner environ 250 000 décès supplémentaires par an entre 2030 et 2050: 38 000 dus à l’exposition à la chaleur des personnes âgées, 48 000 dus à la diarrhée, 60 000 dus au paludisme, et 95 000 dus à la sous-alimentation des enfants. »

Si toutes les populations sont à risque, celles qui vivent dans les petits états insulaires et dans les régions côtières sont les plus vulnérables.

http://www.metronews.fr/