Harmonie


C’est un fait, nous sommes passés à côté de quelque chose d’important en ne respectant pas la nature. Elle nous a donné plusieurs signes de faire attention et encore aujourd’hui, il est difficile de faire passer le message, malgré que la nature montre de plus en plus son mécontentement
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Harmonie

 

L’Homme doit réapprendre à vivre en Harmonie avec la Nature
Respect, harmonie et écologie

Le peuple des Bishnoïs (Inde)

Le Saviez-Vous ► La torche olympique est une invention nazie


La flamme Olympique comme telle a son origine en Grèce, mais le relais que fait la flamme vient du régime Nazi, mais le symbole était bien différent de ce qu’il est maintenant
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La torche olympique est une invention nazie

 

La flamme en route pour Berlin en 1936 via Wikimedia License by

La flamme en route pour Berlin en 1936 via Wikimedia License by

Et non grecque comme on pourrait le penser.

On l’a présenté comme un héritage de la Grèce antique, pourtant le rituel de la flamme olympique tel qu’on le connaît aujourd’hui nous vient tout droit d’Hitler et des nazis, rapporte le site internet The Atlantic.

Certes, comme le rappelait en 2008 RFI, la flamme est effectivement née en Grèce, au sanctuaire d’Olympie, où elle brûlait sans discontinuer sur l’autel de la déesse Hestia.

L’idée de faire parcourir différents pays à la torche, elle, a en cependant germé dans la tête de Carl Diem, secrétaire général du comité d’organisation des Jeux de Berlin, en 1936. Hitler et Goebbels ont tout de suite adhéré à l’idée. Comme l’explique The Atlantic:

«Commencer le relais en Grèce et le terminer environ 2.400 kilomètres plus loin, à Berlin, renforçait l’idée d’un héritage aryen entre l’ancien et le nouveau pouvoir. Cela faisait également allusion à la conception d’Hitler d’une progression naturelle et civilisationnelle entre l’empire grec, romain et allemand.»

Bien sûr, la cérémonie actuelle n’a plus du tout la même signification, remarque The Atlantic, mais elle porte dans sa forme le fondement propagandiste du régime nazi, des costumes au code à respecter scrupuleusement.

http://www.slate.fr/

Bolivie : la plus grande empreinte de dinosaure jamais découverte


Une empreinte est légèrement plus petite que moi. Un genre de dinosaure carnivore qu’on ne voudrait pas rencontrer. C’est une chance pour nous, que ces animaux gigantesques n’existent plus aujourd’hui
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Bolivie : la plus grande empreinte de dinosaure jamais découverte

 

 

Un guide touristique a découvert une empreinte géante de dinosaure en début de semaine en Bolivie, sur le cratère de Maragua. La trace préhistorique mesure environ 1,20 mètres et aurait été laissée par un carnivore éteint depuis 70 millions d’années.

Un spécimen qui pourrait mesurer 12 mètres

C’est une découverte impressionnante qu’a faite un guide touristique en Bolivie cette semaine. Alors qu’il était en randonnée sur le cratère de Maragua, il a mis à jour une empreinte laissée par un aberlisaurus, un dinosaure carnivore qui a vécu il y a 70 millions d’années. L’envergure spectaculaire de la marque a surpris les archéologues. En effet, dans la région, les autres empreintes découvertes ne mesuraient pas plus d’un mètre, alors que celle-ci fait 1,20 mètre. 

« C’est la plus grosse empreinte de dinosaure carnivore jamais découverte dans le monde entier », a déclaré à CNN Sebastian Apesteguia, archéologue Argentin. 

Cette race de dinosaure vivait en Amérique du Sud et se déplaçait sur ses pattes postérieures, à la façon des tyrannosaures. Un seul fossile de l’aberlisaurus a été découvert par les scientifiques jusqu’à présent, un crâne exposé au musée de Cipoletti en Argentine. La découverte de cette empreinte pourrait permettre de confirmer les hypothèses des scientifiques quant à la taille exacte de l’animal, estimée entre 6,50 et 9 mètres. Celui qui a laissé cette trace dans le sol Bolivien pourrait mesurer jusqu’à 12 mètres.

http://www.ladepeche.fr/

Les astronautes d’Apollo davantage touchés par les maladies cardiovasculaires


Si les vols habités dans l’espace comportent des dangers majeurs pour les astronautes à cause des radiations, alors qu’ils sont en général sont choisi par des critères rigoureux dont la santé. Il se pourrait bien le vol habité sur Mars risque fort bien d’être retardé. Les Terriens ne sont pas faits pour vivre à l’extérieur de la Terre
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Les astronautes d’Apollo davantage touchés par les maladies cardiovasculaires

 

L'étude prend en compte seulement sept de ces... (PHOTO ARCHIVES NASA)

L’étude prend en compte seulement sept de ces décès, Edgar Mitchell, qui apparaît sur cette photo historique, étant décédé en février 2016 alors que les données étaient déjà rassemblées.

PHOTO ARCHIVES NASA

 

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
Paris

Gare aux rayons cosmiques : les astronautes d’Apollo meurent davantage de maladie cardiovasculaire que leurs homologues restés plus près de la Terre, sans doute en raison d’une exposition plus forte aux radiations venues de l’espace, révèle une étude.

Les astronautes de ce programme de la NASA qui a permis à l’Homme de faire ses premiers pas sur la Lune sont les seuls humains à avoir voyagé au-delà de la magnétosphère qui protège la Terre d’une partie de ces radiations.

Alors que les États-Unis envisagent d’envoyer un vol habité sur Mars à l’horizon 2030, que le milliardaire Elon Musk pense y parvenir dès 2024 et que la Lune attire à nouveau les puissances spatiales, ces travaux confirment que l’excitante conquête spatiale présente un risque pour la santé.

« Nous connaissons très peu les effets des radiations de l’espace sur la santé humaine, particulièrement sur le système cardiovasculaire » (coeur et circulation sanguine), souligne Michael Delp, principal auteur de l’étude publiée jeudi dans Scientific Reports. « Elle nous donne un premier aperçu de l’impact négatif que ces radiations peuvent avoir sur les hommes », ajoute ce chercheur de l’Université d’État de Floride (FSU).

Le programme Apollo de la NASA s’est déroulé entre 1961 et 1972. Il a été marqué par le premier pas de l’Homme sur la Lune le 21 juillet 1969 (Apollo 11).

Neuf des onze vols habités d’Apollo sont allés au-delà de l’orbite terrestre basse, dans laquelle se trouve actuellement la Station Spatiale Internationale (ISS).

Sur les 24 hommes du programme Apollo qui ont volé dans l’espace lointain, huit sont désormais morts. L’étude prend en compte seulement sept de ces décès, Edgar Mitchell étant décédé en février 2016 alors que les données étaient déjà rassemblées.

« Quarante-trois pour cent des décès des astronautes d’Apollo sont dus à un problème cardiovasculaire », relève l’étude. « C’est près de cinq fois plus » que pour les astronautes décédés qui n’ont jamais volé (9 %). Et « quatre fois plus » que pour ceux qui sont restés dans l’orbite basse de la Terre (11 %), note l’étude.

« Les risques vont augmenter »

« Ces résultats suggèrent que les vols habités dans l’espace lointain pourraient être plus dangereux sur le plan cardiovasculaire qu’on ne le pensait auparavant », ajoutent les scientifiques.

Les astronautes diffèrent de la moyenne de la population générale dans la mesure où ils font l’objet d’une exigeante sélection, qu’ils font du sport, qu’ils ont un haut niveau d’éducation et des revenus élevés, qu’ils bénéficient d’un suivi médical régulier, etc. Autant de facteurs positifs pour la santé. C’est pourquoi les chercheurs ont choisi de comparer la mortalité des membres d’Apollo à celle d’autres astronautes.

Les scientifiques n’ont pas trouvé de différences entre les astronautes sur le plan des cancers.

Pour aller plus loin, les chercheurs ont mené des expériences sur des souris en les exposant au type de radiations subies par les astronautes d’Apollo. Au bout de six mois (l’équivalent de 20 ans pour un homme) – elles ont présenté des atteintes des artères.

« Cela montre que les radiations de l’espace lointain sont mauvaises pour la santé vasculaire », souligne Michael Delp.

Avec les projets de vols habités pour Mars ou de missions sur la Lune, « les risques pour la santé vont augmenter », avertit l’étude.

Durant leur long voyage interplanétaire, les astronautes seront exposés à toutes sortes de radiations ionisantes, dont des rayons cosmiques galactiques et des particules énergétiques solaires liées à l’activité du Soleil.

Une précédente étude, publiée en 2015 dans Science Advances, a déjà montré que l’exposition à des radiations de l’espace endommage le système nerveux central et entraîne des déficiences cognitives permanentes, selon des expériences sur des souris.

La NASA travaille à trouver des protections efficaces contre ces radiations.

http://www.lapresse.ca/

Pokémon Go bouffe vos données… personnelles


La plupart des applications sur le web demandent d’avoir accès à certaines informations et qui seraient « confidentielles ». Le jeu Pokémon est différent dans le sens que la collecte est encore plus vaste grâce au GPS qui est l’espionnage rêvé pour des publicités ciblées
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Pokémon Go bouffe vos données… personnelles

 

Un pokémon se tient sur un trottoir du centre-ville de Toronto, prêt à être capturé. (Photo: Cole Burston/La Presse Canadienne)

Un pokémon se tient sur un trottoir du centre-ville de Toronto, prêt à être capturé. (Photo: Cole Burston/La Presse Canadienne)

Jean-Philippe Décarie-Mathieu est cofondateur de Crypto.Québec, un regroupement qui sensibilise la population aux enjeux relatifs à la vie privée sur le Web et à la sécurité informatique. Écoutez leur émission en baladodiffusion, enregistrée chaque semaine dans les locaux de L’actualité.

L’été 2016 passera à l’histoire comme l’été Pokémon! Pas seulement parce que le premier jeu en réalité augmentée destiné aux cellulaires s’est retrouvé en tête des applications gratuites sur l’App Store dès sa sortie, appli que des millions de personnes ont téléchargée depuis. Plutôt parce que sous ses airs ludiques, Pokémon Go ajoute sa pierre à l’édifice de la société de surveillance. Position par GPS, accès à l’historique des endroits visités, à la fréquence et aux habitudes de jeu… Chaque fois qu’un joueur chasse les Pokémon, il alimente son empreinte numérique unique, mise à jour en temps réel et archivée pour une période indéterminée, pour le meilleur et pour le pire.

L’entreprise qui a développé l’application, Niantic, accumule des quantités incroyables d’informations personnelles sur les utilisateurs dès l’enregistrement. Les conditions d’utilisation qui s’affichent précisent que la société californienne collecte votre adresse Google ou Facebook (si vous les utilisez comme identifiants), et par ricochet l’ensemble de vos informations publiques. Elle note votre adresse IP (l’équivalent sur Internet de votre adresse de maison), votre positionnement géographique par satellite lors de l’enregistrement, le nom et la version de votre système d’exploitation. Elle recense la page Web que vous visitiez juste avant de vous inscrire à Pokémon Go, les mots clés que vous avez utilisés pour y arriver, ainsi que l’ensemble de vos journaux, qui contiennent les informations techniques générées dès qu’un utilisateur fait quoi que ce soit.

Votre compte, en soi, est lui aussi une mine d’informations: vos nom et date de naissance, le nom du pays dans lequel vous êtes… et l’ensemble des messages que vous envoyez à d’autres utilisateurs de Pokémon Go. Les témoins (cookies) et les pixels-espions (Web beacons, des images minuscules qui permettent de suivre vos comportements d’un site à l’autre) permettent eux aussi une collecte impressionnante: statistiques sur la consommation et le trafic Web, tendances d’utilisation à long terme, temps passé sur les différences sections de l’application et du site Web de Niantic.

Le positionnement géographique étant essentiel au bon fonctionnement de Pokémon Go, normal que Niantic utilise tous les outils à sa disposition, notamment la géolocalisation par satellite (le fameux GPS), pour déterminer très précisément le lieu qu’occupe le joueur tout au long du jeu. Rien n’indique que l’entreprise ait des intentions malveillantes. Les métadonnées qu’elle récolte sont probablement rendues anonymes, mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une entreprise privée, et donc qu’aucune surveillance externe n’est possible.

Dans ses conditions d’utilisation de Pokémon Go, Niantic se dégage de toute responsabilité en cas de partage des données, notamment avec son partenaire Pokémon Company. En cas de liquidation ou de rachat de Niantic, l’ensemble des données collectées (décrites comme des «actifs» dans la politique de vie privée) pourraient se retrouver dans les mains d’une entreprise qui aurait gros à gagner à acquérir un tel trésor numérique. Un utilisateur peut toujours demander un retrait de ses informations personnelles des serveurs, mais elles demeurent dans les copies de sauvegarde.

Au départ, l’application était encore plus gourmande. Pour jouer à Pokémon Go, vous deviez littéralement ouvrir votre compte Google à Niantic, qui se réservait le droit de modifier l’ensemble de vos données: l’application pouvait lire tous les courriels de votre compte Gmail, apporter des modifications à vos documents sur Google Drive, consulter votre historique de recherche, accéder à vos photos personnelles, etc. Et aucune fenêtre n’apparaissait, au moment de son installation, pour vous en prévenir.

Niantic — une ancienne filiale de Google — prétend que cet accès total au compte Google était un «accident». Et elle a rectifié le tir. L’ouverture d’un compte Pokémon Trainer ou un simple Google ID suffit maintenant pour l’authentification du joueur.

L’application mise au point par Niantic n’est pas la première à recueillir autant de renseignements. Mais ce qui dérange dans son cas, c’est l’ubiquité de la collecte de métadonnées tous azimuts, inhérente au bon fonctionnement de l’application.

Force est de constater que l’utilisation de Pokémon Go contribue à la société de surveillance, en plus de créer une couche supplémentaire d’espionnage orwellien. Le pistage d’informations devient non seulement socialement acceptable, mais attrayant, puisqu’il s’accompagne d’une récompense instantanée. L’ensemble des déplacements d’un joueur, son âge, ses habitudes Web valent leur pesant d’or dans l’univers de la publicité ciblée.

Pas étonnant que Pokémon Go soit gratuit. Le produit, ici, n’est pas le jeu. C’est le joueur. À cogiter.

http://www.lactualite.com/

Une première entreprise privée autorisée à aller sur la Lune


Est-ce une bonne chose que des entreprises privées puissent aller en mission dans l’espace. Pourquoi les USA peuvent donner l’autorisation d’aller dans l’espace, sur la lune ? Sont-ils propriétaires de l’espace ? Il y a t-il d’autre intérêt ?? Comme coloniser et exploiter l’espace ?
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Une première entreprise privée autorisée à aller sur la Lune

 

 

À ce jour, seuls les gouvernements des États-Unis, de la Chine et de ce qui était alors l'Union soviétique ont envoyé des engins sur la Lune.

À ce jour, seuls les gouvernements des États-Unis, de la Chine et de ce qui était alors l’Union soviétique ont envoyé des engins sur la Lune.   PHOTO : DINUKA LIYANAWATTE / REUTERS

Pour la première fois, une entreprise privée a reçu la permission du gouvernement américain d’envoyer une capsule non habitée sur la Lune.

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET ASSOCIATED PRESS

L’entreprise américaine Moon Express, fondée en 2010, compte poser sur la Lune un engin de la taille d’une machine à laver pour une mission de deux semaines. 

« Nous sommes à présent libres d’aller explorer le  »huitième continent » de la Terre, la Lune, pour en apprendre davantage et y chercher des ressources pour le bien de toute l’humanité », a dit Bob Richards, PDG de Moon Express.

La construction de l’appareil baptisé MX-1 n’est pas tout à fait terminée. Toutefois, il devrait décoller vers la fin de 2017 à partir de la Nouvelle-Zélande à l’aide d’une fusée produite par Rocket Lab, une autre société émergente.

Cette première mission privée vers la Lune est évaluée à 10 millions de dollars.

L’approbation officielle a été octroyée par l’Agence fédérale de l’aviation, qui a auparavant consulté la Maison-Blanche, le département d’État et l’Agence spatiale américaine (NASA).

Une permission qui se révèle « un grand bond pour l’humanité », selon Bob Richards.

Jusqu’ici, seules les agences gouvernementales des États-Unis, de la Chine et l’ancienne Union soviétique ont envoyé des engins sur la Lune.

Moon Express compte cinq clients pour cette mission, dont une compagnie qui offre la possibilité aux gens de déposer leurs cendres sur la Lune. Celles des parents de M. Richards feront d’ailleurs partie du premier voyage.

Cette décision des États-Unis ouvre la porte à d’autres missions privées vers la Lune, des astéroïdes ou Mars.

http://ici.radio-canada.ca/

Quand des baleines à bosse protègent les autres animaux


 

Parmi les animaux marins, il y a-t-il un héros qui vient à la rescousse des plus faibles ? Ce héros ira-t-il jusqu’à se battre par altruisme ? Est-ce vraiment possible que les baleines à bosse protègeraient les victimes des épaulards, et ce, sans en tirer profit ?
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Quand des baleines à bosse protègent les autres animaux

Quand des baleines à bosse protègent les autres animaux

Une baleine à bosse.Capture d’écran Gentside Découverte

Avec ses quatorze mètres de long et son poids moyen de 25 tonnes, la baleine à bosse peut être tranquille: elle ne risque pas trop de se faire attaquer par un quelconque prédateur marin. Quand bien même l’animal est intouchable, il ne reste pas passif face au monde qui l’entoure, bien au contraire.

De régulières observations montrent en effet que ces spécimens peuvent s’interposer pour protéger les victimes d’attaques d’orques. Ce comportement a d’ailleurs laissé les scientifiques perplexes et pour cause, il semble que les géants marins ne tirent aucun profit de ces interventions.

UN COMPORTEMENT SANS BÉNÉFICE

En s’entremettant dans les dynamiques de chasse des prédateurs les plus redoutables des océans, les baleines se mettent sérieusement en danger. Cette prise de risque sans bénéfice direct a amené certains chercheurs à penser qu’il s’agirait tout simplement d’un témoignage d’altruisme.

Une équipe de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a étudié le phénomène de plus près dans l’espoir de déceler les mécanismes évolutifs pouvant avoir conduit à  ce genre de comportement. Les recherches dirigées par l’écologiste marin Robert Pitman ont consisté à analyser les enregistrements de 115 altercations entre des orques et des baleines.

Les confrontations documentées remontent entre 1951 et 2012 et ont été rapportées par 54 observateurs différents. L’une d’elle a même pu être filmée par des caméras et diffusée dans un documentaire de la BBC (ci-dessus). On peut y voir des baleines à bosse tenter de prendre la défense du petit d’une baleine grise.

UN VÉRITABLE JUSTICIER DES MERS

Les résultats de l’étude des observations, publiés dans la revue scientifiqueMarine Mammal Science, suggèrent que dans 57% des cas, le combat est initié par les baleines à bosse. La plupart du temps (87%), cette prise d’initiative se produit au moment où les épaulards sont en train de chasser leurs proies.

Quant aux victimes de chasse, elles appartiennent en grande majorité (89%) à des espèces différentes. Parmi ces dernières, on retrouve notamment l’otarie de Californie, le poisson lune, le phoque commun ou encore la baleine grise. Pour repousser les orques, les baleines adoptent une variété de stratégies offensives alliant cris et coups de nageoire.

Ces mécanismes ont pour objectif de dissuader les prédateurs à poursuivre leurs victimes et les conduire à rebrousser chemin. Selon les auteurs, la baleine pourrait jouer les justiciers des mers de manière préventive, par peur que les orques ne s’attaquent à ses propres petits. Dans ce contexte, elle interviendrait alors automatiquement, sans vraiment connaître la nature de la proie chassée. 

http://fr.canoe.ca/