Ignorance


Il est vrai que l’ignorance fait beaucoup de dégât et peut-être encore plus aujourd’hui, car nous avons plusieurs possibilités de s’informer, mais nous préférons les ouïes-dires, les rumeurs pour se forger une opinion
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Ignorance

 

“L’ignorance d’autrui est ce qui a rendu impossible l’unité jusqu’à aujourd’hui.”

Malcolm X

Le Saviez-Vous ► Pourquoi le boutonnage des chemises homme/femme est-il inversé ?


Vous avez sans doute remarqué que les boutons sur les chemises, blouses, manteaux … ne sont pas sur le même côté chez l’homme et la femme. Cela est depuis le 17e siècle
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Pourquoi le boutonnage des chemises homme/femme est-il inversé ?

 

Alors que les chemises pour hommes ont les boutons du côté droit, c’est l’inverse pour les chemisiers des femmes.

Cette différence se serait établie au cours du XVIIe siècle.

Celle-ci serait liée au fait que, par le passé, les femmes d’un certain statut, qui portaient des vêtements à boutons, se faisaient le plus souvent aider de servantes pour se vêtir. 

Il était donc plus facile pour ces employées de maison, majoritairement droitières comme le reste de la population, d’avoir les boutons positionnés à leur droite lorsqu’elles se trouvaient face à leur maîtresse.

En revanche, les boutons sont situés de l’autre côté pour les hommes car ces derniers s’habillaient le plus souvent seuls. En effet, les valets de chambre n’intervenaient que pour préparer les vêtements et les ornements finaux.

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Un fromage vieux de 340 ans découvert dans une épave suédoise


Il semble que l’odeur de ce fromage datant de plus de 300 ans trouvés dans une épave ne sentirait pas vraiment mauvais. Mais, je douterais de son goût quoiqu’il est quand même très bien conservé
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Un fromage vieux de 340 ans découvert dans une épave suédoise

Crédits photo : HO/AFP

Des plongeurs qui exploraient l’épave d’un vaisseau coulé au 1676, ont remonté un trésor surprenant : un fromage âgé de plus de trois siècles.

Diamants, ducats et statues: les plongeurs pensaient avoir fait rendre tous ses trésors au Kronan, vaisseau de guerre coulé en 1676 le long des côtes suédoises en mer Baltique, quand ils ont exhumé ce qu’ils croient être un fromage.

Exhalant un fort parfum de levure et de roquefort, la mystérieuse pâte qui, à l’oeil nu, peut rappeler la texture d’un foie gras, se trouvait dans une sorte de pot étanche au fond de la mer.

«Nous pensons qu’il s’agit d’un produit laitier. Contrairement à d’autres, je trouve l’odeur assez agréable, on sent la vie», a expliqué jeudi à l’AFP Lars Einarsson, responsable de l’exploration du navire au large de l’île d’Öland.

Les conditions de conservation à l’endroit de la découverte sont optimales:

la Baltique est très peu salée et le pot reposait sous une couche de sédiments formant comme «une gangue de céramique» le préservant de la corrosion des siècles, selon l’archéologue.

Le fromage du «Kronan» va être confié à l’université agricole d’Uppsala, près de Stockholm, pour analyses.

Une fin explosive

Le navire de guerre a explosé accidentellement le 1er juin 1676 au cours d’une bataille navale opposant la flotte suédoise à une armada dano-néerlandaise.

L’équipage manœuvrait face à l’ennemi lorsque le vaisseau a chaviré par bâbord. Des rivalités entre officiers et une surface de voile trop importante expliqueraient la tragédie. Sur les 800 hommes d’équipage, seuls une quarantaine en réchappa.

L’épave avait été découverte en 1980 par Anders Franzén, lequel avait déjà sorti des eaux en 1961 le célèbre «Vasa» qui avait coulé le 10 août 1628 dans le port de Stockholm lors de son voyage inaugural.

30.000 pièces ont été ramenées à l’air libre

Depuis, quelque 30.000 pièces diverses provenant du «Kronan» ont été ramenées à l’air libre: canons de bronze, coffres, vaisselle, instruments de mesure et de navigation, une trompette de facture allemande, diamants et pièces d’or, etc.

Les plongeurs ont aussi remonté de la farine, des os d’animaux, des spiritueux et du vin. Les morceaux du «Kronan» sont assez dispersés en raison de l’explosion, de l’érosion, des filets de pêche et du dragage de mines. Environ 80% des fonds de la zone ont été explorés.

En 2010, des nageurs avaient remonté 145 bouteilles de champagne Veuve Clicquot, Heidsieck et Juglar, du ventre d’un navire qui avait coulé entre les années 1825 et 1830 au large de l’archipel finlandais d’Åland.

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Cette boule violette bizarre trouvée au fond de l’océan laisse les scientifiques perplexes


Que reste-t-il à découvrir dans les fonds marins ? Beaucoup plus que la moitié, car les fonds marins, c’est l’inconnu. Les chercheurs ont trouvé une petite boule et ne savent si c’est une nouvelle espèce, ou bien une branche d’un animal connu.
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Cette boule violette bizarre trouvée au fond de l’océan laisse les scientifiques perplexes

 

 

S’il y a bien une chose que nous connaissons encore mal, c’est le fond de l’océan. Une nouvelle preuve avec cette vidéo, repérée par Vox, montrant une sorte de boule violette bizarre qui ne ressemble à rien de connu.

Le 25 juillet, les scientifiques du navire d’exploration Nautilus ont publié sur YouTube une vidéo de leur étrange découverte, filmée grâce à un robot sous-marin. On peut les entendre commenter en direct la découverte de cet organisme. Sac d’oeufs, embryons, oeufs d’araignée, voire boule à facettes, les hypothèses s’enchaînent, pendant que le robot aspire l’orbe afin de pouvoir l »examiner en détail.

Serait-on en présence d’une nouvelle espèce? Les scientifiques du Nautilus ne rejettent pas l’idée, mais depuis le 28 juillet, ceux-ci ont une nouvelle hypothèse. Il pourrait s’agir d’un pleurobranches, soit un cousin des nudibranches. Bref, une sorte de limace des mers.

Les chercheurs se sont associés avec les experts du Muséum de zoologie comparée de l’Université Harvard pour essayer d’avancer sur le sujet.

Après analyse, il semble que l’orbe soit composé de « deux lobes distincts ». Les chercheurs estiment que des années de recherches seront peut-être nécessaires « afin de déterminer si nous avons découvert une nouvelle espèce ».

Ce ne serait pas impossible, étant donné que 75% des fonds marins très profonds sont encore inexplorés.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Climat : les records s’accumulent trop vite


El Niño est un des responsables des records de chaleurs que la planète subit, même si ce dernier est terminé depuis mai 2016. Que nous réserve l’avenir, comme mon neveu dit que cette question est difficile  à répondre, mais on voit bien présentement des signes importants, la fonte des glaces, la sécheresse, les coûts de l’épicerie, la chaleur … Même si El Niño n’est présentement plus là, et que le mal est fait par notre inconscience et notre égoïsme, il reste qu’on peut diminuer les effets néfastes des changements climatiques
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Climat : les records s’accumulent trop vite

 

(Agence Science-Presse) Même ceux qui recensent les records semblent dépassés par les événements. Ce n’est pas seulement le 14e mois d’affilée à battre un record de chaleur, le semestre le plus chaud en 130 ans et la fonte estivale des glaces de l’Arctique la plus hâtive. C’est surtout que tout cela se produit plus vite que ce qui semblait possible.

Et pendant ce temps, il faisait, le 21 juillet, 54 degrés Celsius dans la ville de Mitribah, Koweït. Un possible record, suivi de peu par 53,9 à Bassora, Irak, le 22 juillet.

Pour ce qui est du reste de la planète, c’est mardi dernier, 19 juillet, que la NASA et l’agence américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA) annonçaient officiellement la nouvelle série de records. Le surlendemain, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) renchérissait : 2016 va très certainement battre le record de 2015, qui avait elle-même battu 2014.

Tous les observateurs avaient prévenu l’automne dernier : parce que c’était une année El Niño — le réchauffement des eaux du Pacifique pendant l’hiver 2015-2016 — la température moyenne de la planète aurait un petit coup de pouce supplémentaire à la hausse. Mais pour les six premiers mois de 2016, la température moyenne a été de 1,3 °C au-dessus de la moyenne de l’ère préindustrielle, selon la NOAA, ce qui est beaucoup plus que le coup de pouce attendu.

« C’est la tendance lourde qui produit ces records de température », a insisté le directeur de l’Institut Goddard de la NASA, Gavin Schmidt, lors de la conférence de presse du 19 juillet. « Si nous avons autant de surprises cette année, combien d’autres surprises nous attendent », a ajouté David Carlson, directeur du programme de recherche climatique de l’OMM, lors de la conférence de presse du surlendemain.

Même en tenant compte du fait que le deuxième semestre fera perdre un peu de terrain à cette moyenne — El Niño est terminé depuis mai — 2016 a déjà pris trop d’avance pour ne pas surclasser 2015, conclut l’OMM. Son secrétaire général, Petteri Taalas, n’a pas manqué de rappeler dans sa déclaration l’engagement pris par 200 gouvernements à Paris en décembre dernier : limiter cette hausse sous les 2 degrés.

D’autres chiffres :

  • pour cinq des six premiers mois de 2016, l’Arctique avait sa plus petite surface couverte de glace depuis que de telles mesures ont commencé, en 1979 ; la surface moyenne en juin était de 11,4 % sous la moyenne des années 1981-2010 ;
  • des températures au-dessus de la normale dans la majeure partie de l’Afrique : le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1910 qu’on fait des mesures systématiques ;
  • des températures au-dessus de la normale dans la majeure partie de l’Amérique du Nord : le mois de juin le plus chaud depuis 1910.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

P.S Mon neveu a été invité à parler sur  L’année 2016 est la plus chaude jamais vue sur la planète

pour l”écouter  cliquer ici

Consommerons-nous bientôt du lait de cafard ?


Brrr, boire du lait de cafard, très peu pour moi, cependant si cela était reproduit en laboratoire, un peu comme les poudres de protéines vendu en magasins, je pourrais peut-être l’essayer
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Consommerons-nous bientôt du lait de cafard ?

 

L’entomophagie, ou le fait de manger des insectes, fait partie intégrante d’un régime alimentaire dans certaines civilisations. La consommation d’insectes touche près de 2,5 milliards de personnes dans le monde. Aujourd’hui, des scientifiques nous interpellent sur le fait que nous pourrions bientôt boire du lait de cafard.

Le Cockroach Milk, ou lait de cafard

C’est en étudiant une certaine race de cafards, appelée Diploptera punctate, que les chercheurs ont découvert une protéine présente dans leur intestin. Elle serait trois fois supérieure à celle du lait de vache. Par conséquent, elle aurait trois fois plus d’impact sur notre organisme. Généralement, les cafards ne produisent pas de lait mais étonnamment, cette race produit un liquide énergisant pour nourrir sa descendance.

Les chercheurs ont donc peut-être trouvé la clef pour nourrir un maximum de personnes sur terre, en utilisant les ressources naturelles qu’elle nous procure. Cette hypothèse serait une véritable solution pour les populations qui souffrent de malnutrition.

L’objectif est de reproduire cette protéine

L’objectif des chercheurs de l’Institut de biologie des cellules souches et la médecine régénératrice en Inde est de reproduire les cristaux de protéine de lait, produits par des cafards dans leur laboratoire.

D’après Sanchari Banerjee, un chercheur de l’étude, « ils ont des protéines, des graisses et des sucres ». Il poursuit : « si vous regardez dans les séquences de protéine, ils ont tous les acides aminés essentiels ».

L’objectif est d’obtenir de la levure pour produire ces cristaux de protéine en grande quantité.

D’après Subramanian Ramaswamy, auteur principal de la recherche, cela pourrait être « un supplément de protéines fantastique ».

http://www.passeportsante.net/

Un cas rare de mutualisme entre hommes et animaux sauvage


Très impressionnant, un oiseau sauvage ne vivant qu’en Afrique subsaharienne ont une grande coopération avec les chasseurs de miel au Mozambique. C’est le respect mutuel pour l’entraide et chaque partie en profite
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Un cas rare de mutualisme entre hommes et animaux sauvage

Un chasseur de miel et son collaborateur animal

Les chasseurs de miel mozambicains de la tribu Yao collaborent avec les grands indicateurs pour la recherche de nourriture dans ce qui est un cas rare de mutualisme entre les hommes et les animaux sauvages en liberté.

William Rowe-Pirra

 

Grâce à un son spécifique, les chasseurs de miel du Mozambique mobilisent des oiseaux sauvages qui les aident à trouver des ruches.

« Il en faut peu pour être heureux : quelques rayons de miel et de Soleil », chante Baloo dans le Livre de la Jungle.

Cet adage n’a jamais été aussi vrai que pour les chasseurs de miel de la tribu Yao au Mozambique, et pour les grands indicateurs, des oiseaux qui les aident à dénicher les ruches dans les arbres de la réserve nationale de Niassa. Claire Spottiswoode, de l’Université de Cambridge, et ses collègues ont montré qu’un son spécifique émis par les chasseurs de miel mozambicains est à la base de cette coopération.

Les grands indicateurs (Indicator indicator, ou honeyguides en anglais) sont une espèce d’oiseau endémique de l’Afrique subsaharienne. Se nourrissant de cire d’abeille, ils connaissent la position des ruches dans les arbres. De leur côté, les hommes, friands de miel, possèdent tous les outils pour chasser les abeilles et ouvrir les ruches. Ensemble, homme et oiseau forment un duo efficace pour la chasse au miel. Leur coopération est un exemple rare de mutualisme entre des humains et des animaux sauvages en liberté. En effet, une fois le miel récolté, les chasseurs laissent la cire derrière eux pour le plus grand bonheur des indicateurs.

Les grands indicateurs sont des oiseaux endémiques d’Afrique subsaharienne. On ne les trouve nul part ailleurs.

© Claire Spottiswoode

Mais comment fonctionne cette collaboration ? Pour attirer l’attention des hommes, les oiseaux se mettent à chanter fort, puis ils volent d’arbre en arbre en direction de la ruche jusqu’à ce que leur coéquipier l’ait trouvée. Réciproquement, les chasseurs de miel utilisent eux aussi un son particulier pour attirer l’attention de leurs guides à plumes : un grognement léger suivit d’un fredonnement (« brrrr-hm »).

Les chercheurs se sont penchés plus en détail sur ce mode de fonctionnement. Dans un premier temps, ils ont confirmé que cette relation est efficace : 75,3 % des recherches guidées par un oiseau ont effectivement mené à la découverte d’au moins une ruche. Par ailleurs, 74,5 % des ruches ont été dénichées grâce à l’aide d’un oiseau.

Claire Spottiswoode et ses collègues ont ensuite voulut déterminer si le son spécifiquement émis par les chasseurs fournit des informations concrètes aux indicateurs. Tous les hommes de la tribu ont confirmé qu’ils n’utilisent ce son, transmis par leurs pères, que pour rechercher du miel. Pour tester le degré de compréhension de ce signal par les oiseaux, les chercheurs ont utilisé trois sons différents, le « brrrr-hm », un son de contrôle humain (le mot Yao pour désigner le grand indicateur), et un son de contrôle animal (le chant de la tourterelle du Cap). Ces sons ont été diffusés à intervalle régulier, à même amplitude et dans des contextes identiques. Résultat : le son spécifique des chasseurs de miel améliore le guidage des oiseaux et triple les chances de trouver une ruche par rapports aux deux autres sons contrôles. Ceux-ci échouent à mobiliser l’oiseau ou le poussent à abandonner sa collaboration après quelques minutes seulement. Les grands indicateurs sont donc capables de reconnaître ce son et de le comprendre comme une invitation à la coopération mais aussi comme une opportunité de se nourrir.

Cette étude montre qu’un animal sauvage peut correctement interpréter un signal donné par un être humain pour coopérer. Jusqu’à présent, cela n’avait été observé qu’avec des animaux domestiqués, comme les chiens ou encore les faucons.

 

http://www.pourlascience.fr/