Si le salaire moyen en Ouganda est d’environ 37 dollars par mois, le choix de combustible est donc important. L’utilisation des pelures de banane qui transformé en petites briques serait, je crois, à la fois biologique et pas cher. Cela pourrait lutter par la même occasion contre la déforestation du pays
Nuage
La banane comme nouveau combustible en Ouganda
Des bananes pour lutter contre la déforestation. En Ouganda, deux français ont mis en place un système pour transformer la peau de banane en biocombustible.
Tout commença en 2011, Vincent Kienzler et Alexandre Laure créent leur société Green Bio Energy avec pour but : mettre au point un biocombustible qui remplacerait le charbon en Ouganda. En effet, la majorité de la population utilise cette matière, ce qui fait que le pays est l’un des plus touchés par la déforestation avec 90 000 hectares de forêts brûlés par an.
Pour transformer les bananes en combustibles, les peaux sont collectées chez l’habitant « ensuite nous les étendons au soleil […] celles-ci sont réduites en cendres puis on ajoute un peu de farine de manioc diluée de manière à pouvoir faire des blocs » comme l’explique le trésorier de la société, Prossy Nankugu au journal sénégalais, Le Soleil.
La machine, conçue par Vincent Kienzler, moulera le mélange en briques baptisées « Briketi ». Ces dernières sont disponibles dans les épiceries autour de la capitale, Kampala, au prix de 30 centimes d’euros (0.43 cent cad). A long terme, Green Bio Energy souhaite que ce biocombustible soit utilisé dans l’ensemble du pays.
En Ouganda il aiment bien les bananes. lol
Ils sont débrouillards avec ce qu’ils ont en main
On fait pas mal de choses avec des peaux de bananes.