Hasard


Ce genre de citation me fait penser au Titanic, le iceberg qui s’est détaché il y a des milliers d’années, a pris une certaine route, le Titanic qui en principe n’aurait pas parti ce jour-là a changer la vie des voyageurs à jamais.
Le hasard ou destin
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Hasard

 

 

Il ne faut jamais sous-estimer l’influence du hasard sur l’existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date, à une certaine heure peut bouleverser la trajectoire d’un individu

Douglas Kennedy

Le Saviez-Vous ► 10 anecdotes pour mieux connaître les requins


Les requins inspirent la peur et pour profiter de la plage, beaucoup aimerait les voir disparaitre. Pourtant, ils font partie intégrante de faune marine.
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10 anecdotes pour mieux connaître les requins

 

Il existe plus de 400 espèces de requins décrites à ce jour. © Discovery Channel.

Il existe plus de 400 espèces de requins décrites à ce jour. © Discovery Channel.

Par Valentine Delattre

Savez-vous que les requins ont un sixième sens ? Qu’ils sont plus vieux que les dinosaures ? Sciences et Avenir vous propose dix faits pour mieux connaître ces remarquables prédateurs marins.

1. Il y a 47 fois plus de chances d’être foudroyé que d’être attaqué par un requin : une chance sur 80.000 contre une chance sur 3.750.000, d’après l’International Wildlife Museum de Tucson, aux États-Unis.

2. Lorsqu’un requin meurt, le sel de l’eau dissout son squelette : seules les dents perdurent et traversent les âges. En effet, le squelette d’un requin est entièrement composé de cartilage, à l’instar de la raie – ils appartiennent tous deux au groupe des Élasmobranches, cousins des poissons osseux.

3. Il existe plus de 400 espèces de requins recensées dans le monde, du requin pygmée Etmopterus perryi qui mesure jusqu’à 20 cm de long, au requin-baleine (Rhincodon typus, 10 mètres en moyenne).

4. Les premiers fossiles de requins datent de 420 millions d’années avant notre ère (période du Dévonien) : ils sont antérieurs aux dinosaures.

5. Outre les océans, les requins-bouledogues (Carcharhinus leucas) fréquentent aussi les eaux douces et saumâtres. Certains ont déjà été repérés dans des baies, des lagunes et des rivières, notamment dans le fleuve Mississipi.

6. Les requins ont un sixième sens : des organes sensoriels capables de détecter des champs électromagnétiques, appelés ampoules de Lorenzini, décrites en 1678 par le scientifique italien éponyme. Ces organes prennent la forme de pores constellant la tête du squale. Ceux-ci abritent une gélatine formée d’une protéine (du sulfate de kératane), noyée dans 97 % d’eau. Selon une étude parue en mai 2016 dans Science Advances, ce gel conduit extraordinairement bien l’électricité : sa conductivité atteint 1.8 millisiemens par centimètre, la plus élevée de tout le règne animal ! Les requins utiliseraient ces organes pour s’orienter en fonction du champ magnétique terrestre et pour détecter leurs proies.

7. L’odorat des requins est très développé : ils peuvent détecter une seule goutte de sang à l’autre bout d’une piscine olympique, d’aprèsDiscovery Channel.

8. Les requins conservent de l’urée dans leur corps pour lutter contre la déshydratation. En effet, l’eau a tendance à quitter le milieu le moins salé (le moins concentré en ions) pour rejoindre le milieu le plus salé : c’est l’osmose. Pour contrer ce phénomène naturel, les requins et les raies conservent de l’urée (provenant de l’urine) dans leur sang et leurs tissus, qui en comptent 2 à 2,5 %. Le but : garder une concentration en ions légèrement supérieure à celle de l’eau. Ils régulent les excès de sels grâce à une glande rectale, selon une étude publiée dans Science. Une seconde publication dans Biological Reviews précise que les requins urinent plus fréquemment que tous les poissons connus.

9. En 2015, 98 attaques de requins – dont 6 mortelles – ont été répertoriées dans le monde entier, d’après l’International Shark Attack File de l’université de Floride, aux États-Unis.

10. Chaque année, 100 millions de requins seraient tués pour la pêche commerciale, soit 700.000 tonnes, d’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Leur viande est considérée comme un mets de choix dans les contrées asiatiques. Po

ur en savoir plus, voir notre infographie sur la pêche aux requins depuis 1950, ainsi que notre bilan « humains versus requins ».

http://www.sciencesetavenir.fr/

Un biologiste sauve une espèce rare de papillon


C’est presque le même principe que le Québec a fait des publicités pour que l’on plante des graines d’asclépiade dans nos jardins pour aider les papillons monarques qui passent l’hiver au Mexique et viennent aux Canada pendant l’été
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Un biologiste sauve une espèce rare de papillon

 

Un biologiste sauve une espèce rare de papillon

Tim Wong a aidé cette espèce rare de papillons à recoloniser San Francisco.Capture d’écran Gentside Découverte

L’un des plus beaux papillons vient d’être sauvé de l’extinction par un biologiste marin. Tim Wong travaille pour la California Academy of Sciences où il prend constamment soin de pas moins de 30 000 animaux, d’alligators aux raies en passant par des pieuvres ou des crevettes. Mais ce sont d’autres espèces qui ont ravi son coeur depuis l’enfance: les papillons.

Hors de son travail, Tim Wong s’applique ainsi à élever et étudier n’importe quel papillon qui croise son chemin. Quand la route du biologiste a croisé celle du Battus Philenor, son hobby a toutefois pris une toute autre dimension. 

LE BATTUS PHILENOR, UN PAPILLON RARE

Appelé en anglais «Pipevine Swallowtail», ce papillon est originaire du sud des États-Unis mais sa population a commencé à décroître de façon alarmante, jusqu’à ce que les spécimens deviennent très rares à San Francisco notamment. Le problème est que cette espèce ne pond des oeufs que sur une seule plante, l’Aristolochia californica dont se nourrit ensuite la chenille.

Or la population de cette dernière a fortement réduit à cause de l’expansion des villes. En apprenant la situation de cette majestueuse espèce, Tim Wong a donc décidé d’intervenir en utilisant ses propres moyens.

«Finalement, j’ai réussi à  trouver cette plante au Jardin botanique de San Francisco. Et ils m’ont autorisé à prendre quelques boutures», explique le biologiste à Vox. 

Parallèlement, il a construit une enceinte spéciale à l’intérieur de son jardin, offrant à la fois les mêmes conditions que l’environnement extérieur et une protection contre les prédateurs. Puis le scientifique de 28 ans a installé les plants récupérés dans l’enceinte et est allé collecter 20 chenilles sauvages dans la campagne qu’il a transférées dans l’enceinte.

Les chenilles ont semblé s’y plaire puisqu’elles ont fini par se transformer en papillons et ont commencé le cycle qui a permis de multiplier l’espèce. Les premiers papillons ont pondu des oeufs sur la plante par groupe de 5 à 30. Au bout de 10 jours, les oeufs ont éclos pour laisser place à des chenilles qui ont formé des chrysalides pour émerger quelques semaines plus tard sous forme de papillons.

DES MILLIERS DE PAPILLONS

Depuis le début de son entreprise, Tim Wong a obtenu des milliers de papillons qu’il a systématiquement ramené au Jardin botanique de San Francisco. Un succès qui a permis le retour du papillon dans la ville américaine. Cette mission a également permis au biologiste de découvrir que la papillon était capable d’«hiberner» jusqu’à deux ans avant de sortir sous forme de papillons.  

«Chaque année depuis 2012, nous voyons davantage de papillons survivre dans les jardins, volant autour, pondant des oeufs, nymphoser [se transformer en chrysalide] avec succès et émerger l’année suivante. C’est le signe que nos efforts fonctionnent!», se réjouit le biologiste qui cultive maintenant près de 200 plants des espèces végétales préférées des lépidoptères.

Si son projet est un succès, Tim Wong tient à prévenir sur la difficulté de ce type de mission. Élever des animaux quels qu’ils soient demande de connaître parfaitement les besoins de ceux-ci. Même sans être un spécialiste, chacun peut toutefois participer à son niveau.

«Améliorer l’habitat de la faune locale est quelque chose que tout le monde peut faire. La conservation et la gestion peuvent commencer dans votre jardin», conclut-il ainsi.

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La banane comme nouveau combustible en Ouganda


Si le salaire moyen en Ouganda est d’environ 37 dollars par mois, le choix de combustible est donc important. L’utilisation des pelures de banane qui transformé en petites briques serait, je crois, à la fois biologique et pas cher. Cela pourrait lutter par la même occasion contre la déforestation du pays
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La banane comme nouveau combustible en Ouganda

 

Des bananes pour lutter contre la déforestation. En Ouganda, deux français ont mis en place un système pour transformer la peau de banane en biocombustible.

Tout commença en 2011, Vincent Kienzler et Alexandre Laure créent leur société Green Bio Energy avec pour but : mettre au point un biocombustible qui remplacerait le charbon en Ouganda. En effet, la majorité de la population utilise cette matière, ce qui fait que le pays est l’un des plus touchés par la déforestation avec 90 000 hectares de forêts brûlés par an.

combustible

Pour transformer les bananes en combustibles, les peaux sont collectées chez l’habitant « ensuite nous les étendons au soleil […] celles-ci sont réduites en cendres puis on ajoute un peu de farine de manioc diluée de manière à pouvoir faire des blocs » comme l’explique le trésorier de la société, Prossy Nankugu au journal sénégalais, Le Soleil.

La machine, conçue par Vincent Kienzler, moulera le mélange en briques baptisées « Briketi ». Ces dernières sont disponibles dans les épiceries autour de la capitale, Kampala, au prix de 30 centimes d’euros (0.43 cent cad). A long terme, Green Bio Energy souhaite que ce biocombustible soit utilisé dans l’ensemble du pays.

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Une baleine à la peau de porcelaine aperçue en Australie


Espérons que cette baleine ne sera jamais capturée par des pseudos scientifiques.
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Une baleine à la peau de porcelaine aperçue en Australie

 

Une baleine à bosse au teint de porcelaine a été aperçue au large des côtes orientales de l’Australie par des amateurs enthousiastes qui pensent qu’il s’agit de Migaloo, une des très rares baleines blanches jamais observées.

Depuis que Migaloo a été vu pour la première fois en 1991, son fan club ne cesse de s’élargir.

Migaloo est un mot aborigène qui signifie «le Blanc».

Le cétacé a été vu et photographié au large de Byron Bay alors qu’il se dirigeait vers le nord pour sa migration annuelle entre l’Antarctique et les eaux plus chaudes de l’État du Queensland (nord-est de l’Australie).

«J’ai pleuré, j’ai crié  »baleine magnifique, merci d’être là pour nous aujourd’hui »», a raconté la radio nationale Alison Reid, qui participait à une expédition de repérage des cétacés.

«Il est merveilleux, c’était une vision incroyable, irréelle».

D’après Oskar Peterson, directeur du Centre de recherches sur les baleines blanches, basé en Australie, une étude menée en 2004 par l’Université de Southern Cross à partir d’échantillons de l’épiderme de Migaloo avait montré qu’il s’agissait d’un mâle.

Son âge est estimé à une trentaine d’années.

Les baleines à bosse ont une espérance de vie d’environ 80 ans.

La population de baleines à bosse qui évoluent au large de la côte australienne orientale était menacée de disparition. Mais leur nombre a nettement augmenté depuis l’arrêt de la chasse à la baleine au début des années 1960.

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Les poulets comme rempart contre le paludisme ?


Se peut-il que la solution contre le paludisme, du moins une prévention viendrait simplement de l’odeur des poulets ? Semble-t-il que les moustiques ne piquent pas en présence de ces volailles .
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Les poulets comme rempart contre le paludisme ?

 

Et si les poulets nous aidaient à lutter contre la maladie la plus mortelle au monde ? L’idée a été soulevée par des chercheurs éthiopiens et suédois, qui ont découvert que les moustiques, vecteurs du paludisme, redoutaient particulièrement l’odeur du poulet.

Le moustique ne pique plus lorsqu’il sent un poulet à proximité

Malgré des moyens considérables dédiés à la recherche d’un vaccin contre le paludisme, les chercheurs peinent encore à déjouer les stratégies de cette maladie qui, jusqu’ici, a contourné tous les anticorps que la science a pu imaginer. Dans cette course contre la montre, le poulet pourrait devenir un allié de taille. C’est ce que suggèrent des chercheurs éthiopiens et suédois qui publient leurs conclusions dans le Malaria Journal.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs sont partis d’un constat : les moustiques se servent de leur odorat pour localiser leur proie. Ils ont alors testé plusieurs odeurs, et placé différentes espèces à leur contact. Lorsque ces insectes ont été placés à proximité d’une odeur de poulet, ces derniers sont devenus comme inaptes à piquer.

Créer un répulsif efficace grâce au poulet

Ces conclusions ont été confirmées sur le terrain, en Éthiopie, où les chercheurs ont analysé le sang bu par des moustiques. À l’extérieur, ces derniers se nourrissent du sang du bétail, et à l’intérieur principalement de celui des humains, mais fuient les zones où vivent des poulets. Les chercheurs ont également observé que placer des poulets près d’un piège limitait considérablement le nombre de moustiques piégés.

« Cette étude démontre que les volatiles non-hôtes ont le pouvoir d’offrir une protection aux personnes qui risquent de contracter une maladie transmise par les moustiques », expliquent ainsi les chercheurs, qui espèrent poursuivre leur étude afin d’isoler l’odeur du poulet pour créer un produit répulsif.

Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme touchait 214 millions de personnes en 2015. L’année dernière, 438 000 personnes sont mortes de cette maladie, qui se transmet principalement par les piqûres de moustiques infectés par le parasite Plasmodium. C’est en Afrique subsaharienne que le paludisme fait le plus de victimes, puisqu’on y recense 89 % des cas et 91 % des décès.

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Découverte d’un "instrument à corde" vieux de 40.000 ans !


Les Homo Sapiens étaient des gens qui savaient se débrouiller. Ils utilisaient des outils plus élaborés qu’on peut s’imaginer avec ce qu’ils avaient sous la main
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Découverte d’un « instrument à corde » vieux de 40.000 ans !

 

Découverte à Hohle Fels, en Allemagne, d'un rarissime outil préhistorique vieux de 40 000 ans. Destiné à fabriquer des cordes, il a été taillé dans de l'ivoire de mammouth. Crédit: Université de Tübingen

Découverte à Hohle Fels, en Allemagne, d’un rarissime outil préhistorique vieux de 40 000 ans. Destiné à fabriquer des cordes, il a été taillé dans de l’ivoire de mammouth. Crédit: Université de Tübingen

Par Bernadette Arnaud

Un étonnant objet préhistorique destiné à fabriquer des cordages a été mis au jour dans des niveaux de 40.000 ans, en Allemagne, époque où les premiers hommes anatomiquement modernes, homo sapiens, arrivaient en Europe.

Les hommes de la préhistoire ne taillaient pas que des silex ! Ils avaient même plusieurs cordes à leur arc… Pour aller à la chasse, fixer des outils de pierre sur des manches en bois, ou transporter leur matériel, ils utilisaient en effet ficelles et cordages qu’ils travaillaient avec adresse. Pour la première fois, des archéologues de l’université de Tübingen (Allemagne) et de l’université de Liège (Belgique) ont exhumé un objet de 40.000 ans conçu justement pour tresser des cordes à partir de fibres végétales. L’outil préhistorique provient de la grotte d’Hohle Fels, près de Schelklingen, dans la vallée de l’Ach, au sud-ouest de l’Allemagne. Une imposante cavité du Jura Souabe déjà célèbre pour de précédentes trouvailles réalisées au cours des deux dernières décennies par cette même équipe dirigée par Nicholas J. Conard, comme des figurines féminines dites « Vénus » ou des flûtes, tous façonnés dans de l’ivoire de mammouth.

Expérience montrant comment l’outil préhistorique d’Hohle Fels (Allemagne) était utilisé pour fabriquer des cordes. Crédit: Université de Tübingen

Selon les résultats publiés le 22 juillet 2016 dans la revue allemandeArchäologische Ausgrabungen Baden-Württemberg « la découverte [effectuée en août 2015, mais seulement révélée cette année NDLR] est un morceau d’ivoire de mammouth soigneusement sculpté et magnifiquement préservé, long de 20,4 cm avec quatre perforations de 7 à 9 mm de diamètre. Chacun des orifices porte des entailles hélicoïdales profondes ». 

Autrement dit, un appareillage conçu pour tisser des cordages. (Les fibres végétales étaient passées à travers les différents trous, puis ensuite torsadées ensemble, dans un mouvement de rotation, pour former une corde unique).

« D’apparences simples et modestes, les cordes et ficelles sont pourtant des composantes essentielles de la technologie des chasseurs cueilleurs préhistoriques », explique Christian Lepers, joint au CETREP (Centre d’Etudes des Techniques et de Recherche Expérimentale en Préhistoire), en Belgique.

Pour ce spécialiste de sparterie (l’ensemble des techniques qui associent les végétaux longs et souples destinés à créer des nattes, des cordes ou des éléments vestimentaires), seules des conditions particulières de conservation ont permis à ces fragiles artefacts en fibres végétales de parvenir jusqu’à nous, comme des environnements de glaciers, de tourbières ou de grottes. Exemples célèbres : la cape en fibres végétales portées par Otzi, l’homme des glaces de 5000 ans retrouvé en 1991 à 3210m d’altitude à la frontière de l’Autriche et de l’Italie, ou des restes de cordes de 17.000 ans rencontrés dans la grotte de Lascaux (Dordogne). A ce jour, les plus anciens de ces éléments connus étaient des empreintes de corde sur argile de 26.900 ans trouvées en République Tchèque; ainsi que des fibres de lin sauvaged’environ 30.000 ans, dans le Caucase (Géorgie). 

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