Le fleuve Saint-Laurent a des visiteurs ou habitants que je n’aurais jamais cru qu’il était possible que des requins puissent nager dans son lit. Heureusement, la plupart ne sont pas dangereux, sauf un : le grand blanc qui vient probablement que rarement dans les eaux québécoises
Nuage
Top des requins au Québec
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Les requins n’aiment pas uniquement les eaux chaudes de la Floride ou de l’Australie. Voici sept espèces qui – le saviez-vous? – ont adopté ou visitent parfois l’estuaire du fleuve Saint-Laurent.
Le requin pèlerin
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Peu dangereux pour l’humain, ce mammifère (l’auteur a fait une erreur, car un requin est un poisson, il n’est pas un mammifère nldr) est le deuxième plus gros après le requin-baleine et peut atteindre jusqu’à 10 mètres. La période de gestation peut durer jusqu’à trois ans. Cette raison, combinée à la chasse qui a été pratiquée ailleurs dans le monde pour l’huile de son foie, en fait une espèce en déclin.
Le requin blanc
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Classé au premier rang des attaques sur l’homme, ce requin n’a été observé qu’à quatre reprises au Québec. Sa présence dans le Saint-Laurent n’est pas récente et n’a pas de lien avec les changements climatiques. Ses 44 à 52 dents peuvent trancher comme des lames de rasoir.
Le requin du Groenland
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Ce requin, qui vit en eau très profonde, est souvent considéré comme inoffensif. Il nuit toutefois aux pêcheurs puisqu’ils détruisent leurs appareils de pêche. Pourtant, certains incidents, notamment celui de 1940 où un agent de la faune a été traqué pendant de longues minutes alors qu’il marchait à l’île aux Basques, laissent croire qu’il chassait aussi le phoque à la surface.
Le requin bleu
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Reconnu comme l’un des plus beaux, ce requin est probablement l’espèce la plus rencontrée dans les eaux canadiennes. Il vit à la surface, dans des eaux tempérées et est facilement reconnaissable grâce à son dos indigo foncé, ses flancs d’un bleu métallique et son « ventre » blanc.
Le requin maraîche
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L’espèce est peu dangereuse pour les humains, mais l’homme la menace toutefois. Souvent pêchée accidentellement, elle est aussi convoitée pour ses ailerons, qui sont l’ingrédient principal d’une soupe très populaire en Asie.
L’aiguillat commun
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Mesurant environ deux mètres, l’aiguillat commun est l’un des requins les plus répandus dans le monde et vit en bancs composés de milliers d’individus. Autrefois, son huile était utilisée pour les lampes. Espèce migratrice, elle établit une semi-résidence notamment dans le fleuve Saint-Laurent jusque dans l’estuaire marin à partir de Tadoussac.
L’aiguillat noir
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Plus petit que l’aiguillat commun, cette espèce dépasse rarement un mètre de longueur et se distingue par sa couleur foncée. Comme il habite les profondeurs, on l’observe rarement à la surface, sauf lorsqu’il est capturé à travers la glace en hiver.
On en trouve de partout enfin de compte.