La Réussite


C’est quoi la réussite ? Tout ce qui est matériel n’a pas de conscience, ni de souvenir. Alors que les liens que nous avons, si elles sont riches en émotions, en contacts alors nous avons réussi
Nuage

 

La Réussite

 

 » Nous avons tendance à mesurer la réussite à l’importance de notre salaire ou à la grosseur de nos voitures plutôt qu’aux liens que nous cultivons avec les autres. « 

– Martin Luther King

Le requin-lutin, rare et unique en son genre


Un requin qu’on ne sait que très peu de choses et ce que l’on sait, c’est que certains d’entre eux se sont pris dans les filets de pêche. Est-ce un fossile vivant du temps des dinosaures ? On croit qu’il évolue depuis l’époque de la préhistoire, mais dire qu’il serait un fossile vivant, reste à prouver
Nuage

 

Le requin-lutin, rare et unique en son genre

 

"Fais un bisou à Tata Raymonde !" avec sa mâchoire télescopique, le requin-lutin (Mitsukurina owstoni) est spécial. Très spécial. © Museum Victoria/Wikimedia Commons.

« Fais un bisou à Tata Raymonde ! » avec sa mâchoire télescopique, le requin-lutin (Mitsukurina owstoni) est spécial. Très spécial. © Museum Victoria/Wikimedia Commons.

Par Valentine Delattre

Nez proéminent et bouche télescopique, Mitsukurina owstoni est un curieux requin des profondeurs : rencontre avec ce gros poisson aux allures préhistoriques.

UNIQUE. C’est le monstre à bisous des abysses : avec son long nez aplati et sa mâchoire télescopique garnie de dents en forme de clous, le requin-lutin, ou requin gobelin (Mitsukurina owstoni) est une curiosité de la nature. Une espèce rare et unique en son genre, puisque c’est le seul rescapé de la famille Mitsukirinidae. Mesurant probablement 3 à 4 mètres de long à l’âge adulte, ce requin des grands fonds est encore très mal connu : seule une centaine d’individus a été capturée à ce jour. Ces squales se retrouvent par accident dans les filets et chaluts des pêcheurs à divers endroits du globe, comme au Japon, où il a été décrit en 1898, en Nouvelle-Zélande ou au Mexique. L’espèce n’est pas considérée comme menacée. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime en effet que les activités de pêche des humains n’ont que peu d’incidence sur les populations de requins-lutins. Dans les profondeurs aveugles de l’océan, la bête rôde sur les talus continentaux, les monts et les canyons sous-marins, en quête de crustacés (crevettes, crabes), de céphalopodes (poulpes, pieuvres) et surtout de poissons.

Un nez constellé des fameuses ampoules de Lorenzini

Son corps flasque, son squelette peu rigide et ses petites nageoires suggèrent que le requin-lutin est un nageur lent : il capterait ses proies par surprise. Par le biais d’organes propres aux squales appelés ampoules de Lorenzini, il détecterait ses proies grâce au faible champ électrique qu’elles émettent malgré elles en respirant. Léger et silencieux, l’animal se faufilerait jusqu’à ses proies… Puis, étendant brusquement sa mâchoire rétractable, le requin avalerait ses victimes tout crues. C’est justement pour mieux « sentir » son environnement que le requin-lutin aurait développé son long museau mou si curieux. Un nez constellé de ces fameuses ampoules de Lorenzini, d’autant plus utile que le requin se sert probablement peu de sa vue, étant donnée la maigre place dédiée à ce sens dans son cerveau. L’animal ne peut probablement pas compter sur ses yeux pour se méfier du requin bleu (Prionace glauca), son prédateur naturel. Quant à la reproduction du squale Pinocchio, elle reste très mal connue. S’il partage les caractéristiques de ses cousins, l’animal est probablement vivipare, c’est-à-dire que la femelle donne naissance à des petits requins, qui mesureraient peut-être autour de 82 centimètres de long, soit la taille du plus petit spécimen capturé à ce jour.

Rare spécimen de requin-lutin au Museum Victoria, en Australie.

« Un bon fossile est un fossile mort »

Cette étrange créature à l’allure préhistorique aurait très peu évolué physiquement depuis le Crétacé (145 à 66 millions d’années avant notre ère) : ses ancêtres étaient contemporains des dinosaures ! Le requin gobelin a même hérité du titre de « fossile vivant », à l’instar du cœlacanthe (Latimeria spp.), mythique poisson africain, le nautile (Nautilus macromphalus) ou le Ginkgo, dit « arbre aux quarante écus » (Gingko biloba). Une dénomination qui hérisse le poil de certains scientifiques, à l’image du biologiste Patrick Laurenti, maître de conférences à l’Université Paris Diderot.

« Un bon fossile est un fossile mort », affirme-t-il sur le blog de son confrère Pierre Kerner,Strange Stuff And Funky Things.

Ce terme de fossile vivant « laisse penser à tort que les espèces n’auraient pas évolué depuis des dizaines de millions d’années », écrit-il.

Ce qui est bien évidemment faux : l’évolution est un phénomène continu ; de plus, elle ne se limite pas à l’apparence d’une espèce.

« Seuls 5 % des gènes sont impliqués dans l’apparence d’un organisme, explique le chercheur. On peut ajouter qu’un véritable fossile reste franchement peu informatif sur de nombreux critères d’apparences ! Qui nous dit que le chatoiement des écailles du cœlacanthe n’a pas changé ? »

Au-delà même de ces objections, le biologiste s’est rendu compte que chez le cœlacanthe, une telle qualification tient du véritable mythe puisque l’on ne dispose d’aucun fossile de cette espèce et que ceux qui s’en rapprochent le plus… ont une apparence très différente, ce qui laisse supposer que les cœlacanthes actuels ont bel et bien évolué et continuent encore de le faire, comme il l’explique dans une étude publiée en 2013 dans la revueBioessays. Si aucune preuve n’étaye (ou n’infirme) un tel raisonnement sur le requin-lutin, il semblerait plus prudent de se passer pour l’heure du qualificatif de « fossile vivant ». Le requin-gobelin n’en est pas moins fascinant… et assurément, il nous réserve encore de nombreuses surprises !

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le mystère des vampires polonais résolu


 

Il y a fort longtemps, quand une épidémie sévissait dans une population, on croyait que c’était le mal qui en était la cause. En Pologne, ce mal portait le nom de vampirisme qui a guidé l’ignorance de la maladie inconnue
Nuage

Le mystère des vampires polonais résolu

Les étranges sépultures de prétendus vampires en Pologne, semblent finalement trouver explication. Ces squelettes enterrés aux alentours du 17ème et 18ème siècles dans le cimetière de Drawsko, avaient été retrouvés avec une pierre dans la mâchoire et une hachette sous la gorge.

Manifestement, les chercheurs savaient que ces défunts étaient craints et considérés comme des vampires par la population de l’époque, mais pourquoi? 

À l’époque, le vampirisme était une croyance populaire. On accusait de vampires les personnes non baptisées ou encore les victimes de mort violente. Pour les empêcher de revenir hanter les vivants, on bloquaient la mâchoire des défunts à l’aide d’une pierre et plaçait une petite machette, ou faucille, au niveau du cou ou de l’abdomen: si le vampire venait à se réveiller, il se couperait la tête ou s’éventrerait aussitôt. 

vampires polonais sépultures

Les défunts découverts en Pologne ne semblaient cependant ni étrangers, ni victimes de mort violente, laissant à nouveau planer le mystère de ces sépultures. Suite à de plus récentes recherches et analyses chimiques, une équipe de chercheurs a conclu qu’il s’agissait probablement des premières victimes d’une large épidémie de choléra. Les habitants d’alors ne connaissant pas la maladie, les malades ont été perçus comme des vampires.

Les scientifiques mènent toutefois d’autres analyses sur les fameux squelettes afin d’en apprendre davantage sur leurs histoires.

http://www.canald.com/

Son tout petit cerveau ne l’empêche pas de vivre une vie normale


Une hydrocéphalie non traitée affecte les capacités intellectuelles et l’espérance de vie.. Suite à des traitements, cet homme a pu mener une vie normale, malgré que son cerveau s’est aplati et une petite partie du cerveau a su s’adapter, une preuve que sans évènement brusque, le cerveau est capable d’une adaptation extraordinaire
Nuage

 

Son tout petit cerveau ne l’empêche pas de vivre une vie normale

 

Hydrocéphalie Cerveau

© Moodboard

Un Français de 44 ans mène une vie tout à fait normale avec un cerveau 2 à 3 fois plus petit que la moyenne. Venu pour une douleur à la jambe gauche, les médecins s’aperçoivent d’une anomalie cérébrale ne remettant pas ses jours en cause malgré le caractère exceptionnel du cas.

Ce cas extraordinaire de « cerveau aplati », « quasiment absent » à l’IRM, est décrit dans un article de la revue médicale The Lancet publié en 2007 par trois médecins de l’hôpital de la Timone à Marseille.

Le patient se plaignant à l’origine d’un déficit moteur à la jambe prévient son médecin qu’il a été traité plus jeune pour hydrocéphalie. Cette affection neurologique provoque une accumulation du liquide céphalo-rachidien à l’intérieur de la boîte crânienne. Cette maladie réduit considérablement les capacités intellectuelles et l’espérance de vie en l’absence de traitement.

Lors d’une première intervention à l’âge de 6 mois, le patient se voit poser une dérivation des ventricules cérébraux afin d’acheminer le liquide céphalo-rachidien (LCR) vers la cavité cardiaque, ce qui permet ainsi de le délester d’un « trop plein » crânien pour survivre. S’en suit une enfance sans problèmes majeurs jusqu’à ses 14 ans où une opération chirurgicale de même type est de nouveau pratiquée.

Un pouvoir d’adaptation du cerveau à toute épreuve

Trente ans plus tard, à la suite de plusieurs examens d’imagerie cérébrale, le neurologue Lionel Feuillet et son équipe découvrent l’état du cerveau de leur patient.

Comme atrophié, une grande partie du cerveau s’est échouée contre les parois crâniennes poussées par le LCR d’années en années, ne laissant alors qu’une petite partie ayant progressivement parvenue à s’adapter.

Malgré un résultat inférieur à la moyenne aux tests neuropsychologiques avec un QI de 75, l’homme de 44 ans, marié, deux enfants et travaillant dans le service public, ne semble pas pour le moins du monde affligé par sa condition

. Il est entièrement capable de vivre une « vie considérée comme normale », souligne le Dr Feuillet, en témoigne sa vie sociale et professionnelle.

Une troisième dérivation a suffi à normaliser son état neurologique en à peine quelques semaines.

« [Ce cas] illustre l’étonnante plasticité du cerveau. Chez cet homme, comme il ne s’agissait pas d’un phénomène brutal, le cerveau s’est adapté au cours du développement à la contrainte à laquelle il était soumis du fait de l’hydrocéphalie », conclut le professeur Pelletier, co-auteur de l’article interrogé par Le Monde .

Une note positive qui réjouit les chercheurs quant au bon pronostic des opérations de grosses hydrocéphalies chez l’enfant.

http://www.topsante.com/

Une nouvelle espèce d’araignée trouvée au parc Ojibway, à Windsor


Elle est nouvelle au pays, mais viendrait probablement des États-Unis. Est-ce les changements climatiques y sont pour quelque chose ? Ou cette petite bête a voyagé dans une valise .. Difficile à savoir. Elle est quand même très jolie
Nuage

 

Une nouvelle espèce d’araignée trouvée au parc Ojibway, à Windsor

 

Phidippus putnami serait une nouvelle espèce au Canada.

Phidippus putnami serait une nouvelle espèce au Canada.   PHOTO : WINDSOR ESSEX NATURE SIGHTINGS

Des visiteurs du parc Ojibway ont trouvé une espèce d’araignée qui semble nouvelle au Canada.

Elle s’appelle Phidippus putnami. C’est une araignée sauteuse et poilue.

Même si les araignées sauteuses sont courantes dans le secteur, l’espèce trouvée lundi n’avait jamais été vue dans le parc Ojibway.

Les petites araignées poilues se trouvent habituellement dans le sud des États-Unis.

Selon la page Facebook du groupe d’observation de la nature Windsor Essex Nature Sightings, il s’agirait de la 28e nouvelle espèce au Canada découverte au complexe d’Ojibway Prairie, à Windsor, depuis les trois dernières années.

http://ici.radio-canada.ca/

Un chat peut-il avoir peur devant un film d’horreur ?


Une spécialiste du comportement des chats, doute que les chats puissent avoir peur des films d’horreur, comme il est montré sur la vidéo. Ce petit chat, n’a pas les caractéristiques d’un chat qui a peur
Nuage

 

Un chat peut-il avoir peur devant un film d’horreur ?

 

Par Johanne-Eva Desvages

Des vidéos de chats devant un écran, on en trouve partout sur internet. Le regard éveillé et attentif, les chats semblent parfois captivés par un programme diffusé à la télévision. Une attitude décryptée par la comportementaliste Charlotte de Mouzon.

CHAT. Dans une vidéo mise en ligne sur Youtube en mai 2016, un chat semble captivé par un film d’horreur, qu’il suit avec attention. Au début, il paraît étonné. Ensuite ses pupilles se dilatent et le chat semble avoir toujours plus d’intérêt pour la vidéo…

« La perception des images n’est pas la même que dans la réalité. Il y a bien sûr une perception visuelle et auditive, mais pas de stimulations tactiles ni olfactives à la télévision, or la perception olfactive est particulièrement importante chez le chat », explique l’éthologue Charlotte de Mouzon, spécialiste du comportement félin.

D’après la comportementaliste, « il s’agit d’un jeune chat sur le qui-vive. Il peut être étonné qu’un personnage entre brusquement dans son champ de vision ou qu’il se passe une action brusque mais ne va pas avoir peur comme un humain » puisque l’animal, ne comprenant pas le scénario du film d’horreur, ne peut déceler la dimension oppressante de celui-ci. Il se contenterait d’avoir peur de ce qu’il ne connaît pas, comme certains bruits.

Les chats étant très sensibles au son, celui se dégageant du film d’horreur (de toute évidence Psychose en ce qui concerne cette séquence) peut être inquiétant pour l’animal. Mais s’il était réellement effrayé, il aurait le poil hérissé et les pupilles dilatées beaucoup plus longtemps.

Quand à sa réaction à la toute fin de la vidéo, qui pourrait s’apparenter à de la peur, « il faut connaître le contexte pour la juger. Si ça se trouve, il y a une mouche à côté de l’écran où un laser que les maîtres pointent pour inciter le chat à sauter », indique à Sciences et Avenir Charlotte de Mouzon, « mais dire qu’un chat peut avoir peur d’un film d’horreur ce serait juste de l’interprétation humaine, de l’anthropomorphisme »  conclut la spécialiste des félins. 

http://www.sciencesetavenir.fr/