Parole d’enfant ► Coup de soleil


Mlle est capable d’estimer une blague amusante ou non
Nuage

 

Coup de soleil

 

 

Maman raconte :

Papa fait des blagues ennuyantes

Jezabelle me regarde: Il a pris un coup de soleil, c’est pour ça qu’il est comme ça

Ana-Jézabelle, 4 ans / 17 juillet/2016

Le Saviez-Vous ► Un hamburger de 74.75 kg (164.8 livres) commercialisé dans un restaurant du Michigan


C’était en 2008, a quoi cela sert de faire ce genre de records ? L’histoire ne dit pas, si ce hamburger est encore au menu et combien ils en ont vendu depuis, je trouve personnellement que c’est plus dégoutant qu’autre chose
Nuage

 

Un hamburger de 74.75 kg (164.8 livres) commercialisé dans un restaurant du Michigan

 

Le 29 août 2008, Steve Mallie entrait dans le Guinness World Records grâce à son hamburger géant.

Composé de steak haché, de feuilles de salade, de tomates, de fromage fondu, d’oignons et de cornichons, il pèse près de 75 kilos.

Pour pouvoir le déguster, il faut se rendre au Mallie’s Sports Grill & Bar à Southgate aux États-Unis et débourser la modique somme de 399$ US.

http://www.insoliteqc.com/

Le sang des jeunes et des femmes moins bon pour la transfusion?


Une constatation assez surprenante que le sang serait meilleur chez les donneurs hommes entre 40 et 50 ans que les jeunes en bas de 20 ans et les femmes. Cependant, cela ne devrait pas décourager les femmes et les jeunes a faire des dons de sang, car d’autres études devront être faites
Nuage

 

Le sang des jeunes et des femmes moins bon pour la transfusion?

 

Don de sang

Don de sang   PHOTO : ROIBU

Les patients qui reçoivent des transfusions sanguines de donneurs plus jeunes ou de sexe féminin risquent davantage de mourir, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs associés à l’hôpital d’Ottawa. Des résultats qui étonnent.

Un reportage de Jean François Bouthillette  de l’émission Les Années lumière

Cette vaste enquête met en évidence une association claire entre l’âge et le sexe des donneurs, d’une part, et le risque de décès des receveurs de transfusions sanguines au cours des années qui suivent, d’autre part.

Par exemple, les patients ayant reçu six unités de globules rouges données par des femmes présentent un taux de mortalité de 36 % dans l’année suivant les transfusions, par rapport à un taux de 27 % pour des patients ayant reçu du sang d’hommes uniquement.

Une baisse de 8 % du taux de survie est aussi enregistrée chez les patients ayant reçu du sang de donneurs de moins de 20 ans, par rapport aux patients ayant reçu du sang de donneurs de 40 à 50 ans.

Des chiffres qui étonnent

Les résultats de cette analyse, publiés cette semaine dans la revue JAMA Internal Medecine, surprennent les auteurs eux-mêmes.

À la lumière de la littérature existante, ils s’attendaient plutôt à ce que le sang « jeune » puisse être plus performant, affirme l’auteur principal de l’étude, le Dr Michaël Chassé, médecin intensiviste au CHU de Québec et associé à l’Institut de recherche de l’hôpital d’Ottawa.

À ce stade, on ne peut qu’émettre des hypothèses quant aux raisons pour lesquelles ces caractéristiques du donneur pourraient influencer la santé de certains receveurs – si cela s’avérait.

Les chercheurs pensent qu’un tel effet pourrait s’expliquer par la différence entre les systèmes immunitaires du donneur et du receveur.

« Les jeunes ont un système immunitaire plus actif, plus agressif contre les invasions », ce qui pourrait entraîner une réaction chez le receveur, explique le Dr Chassé.

Avec la collaboration de la Société canadienne du sang et de quatre hôpitaux ontariens, le Dr Chassé et ses collègues ont pu analyser les dossiers médicaux anonymisés de 30 503 patients ayant reçu 187 960 transfusions de sang issu de 80 755 donneurs uniques.

Ils ont pu suivre cette cohorte sur sept ans et comparer la survie des receveurs ayant reçu du sang de donneurs d’âge et de sexe différents.

Si les résultats sont statistiquement significatifs, il faut souligner que ce genre d’étude ne démontre pas l’existence d’une relation de cause à effet entre l’âge ou le sexe du donneur et la santé du receveur.

Pas d’inquiétude, mais de l’intérêt

On ne doit pas changer nos pratiques transfusionnelles sur la base d’une seule étude. C’est la première à montrer ce genre d’observation, et elle doit encore être confirmée. L’auteur principal de l’étude

D’autres études seront nécessaires pour arriver à ce genre de certitude. Le Dr Chassé s’affaire d’ailleurs à mettre sur pied une étude randomisée d’envergure qui permettrait d’isoler plus précisément l’effet de l’âge ou du sexe du donneur sur le receveur.

Le sang transfusé au Canada n’a jamais été aussi sécuritaire, insiste d’ailleurs le Dr Chassé, qui prescrit lui-même des transfusions à ses patients, dans sa pratique médicale.

Les banques de sang à l’affût

De leur côté, les gestionnaires de banques de sang s’intéressent de près à cette nouvelle piste. À la Société canadienne du sang, qui a contribué à l’étude, on estime que ces données pourraient mener à une meilleure compréhension des effets des caractéristiques du donneur sur la santé du receveur.

Chez Héma-Québec, on se dit interpellé par l’article.

« C’est une étude très bien réalisée, il faut prendre ses résultats très au sérieux », affirme le Dr Marc Germain, vice-président aux Affaires médicales.

Cela dit, il ne faut pas sauter aux conclusions. Avant de catégoriser en fonction de critères aussi larges que l’âge ou le sexe, il faudrait identifier des facteurs plus pointus qui nous permettraient de savoir quels produits sanguins provenant de ces groupes-là sont de moins bonne qualité. Dr Marc Germain, vice-président aux Affaires médicales

Or, dit-il, si de tels effets se confirmaient, on verrait à adapter les pratiques.

L’étude publiée cette semaine ouvre peut-être la voie vers des soins plus personnalisés dans le domaine de la médecine transfusionnelle. Si l’on confirmait l’existence d’avantages pour des patients fragiles, par exemple, on pourrait à terme choisir le sang à transfuser en fonction de la compatibilité du donneur et du receveur, notamment en matière d’âge ou de sexe.


Le Dr Marc Germain, vice-président, affaires médicales chez Héma-Québec, explique que ce genre d’étude a déjà amené les banques de sang et les médecins à adapter leurs lignes directrices et à exclure certains produits sanguins, dans le passé

http://ici.radio-canada.ca/

Natation: encore des records en vue pour une Japonaise de 101 ans


Vieillir n’est pas une raison pour rester sédentaire, cette dame l’a très bien compris. Elle centenaire et participe encore à des compétitions de natation
Nuage

 

Natation: encore des records en vue pour une Japonaise de 101 ans

 

 

Tandis que les grands de la natation se préparent aux jeux Olympiques de Rio, une pétillante centenaire japonaise affirme qu’elle continuera encore à battre des records d’ici ceux de Tokyo en 2020.

Mieko Nagaoka va vers ses 102 ans et a déjà conquis dans l’eau une série de premières places mondiales pour sa classe d’âge. Mais elle n’a pas l’intention de s’arrêter là.

« Je suis en pleine forme », a-t-elle dit au cours d’un entretien accordé à l’AFP après avoir réalisé un 400 mètres nage libre en 26 minutes et 16 secondes 81 pour une compétition de l’Association japonaise de natation à Chiba, en banlieue de Tokyo.

« Le secret c’est de bien manger et d’être actif. Ce n’est pas bon de rester assis à mon âge. Je veux continuer à nager jusqu’à 105 ans, et au-delà », a ajouté cette native de Yamaguchi, dans le sud-ouest de l’archipel, qui a vécu 22 jeux Olympiques d’été jusqu’à présent.

Mme Nagaoka a nagé ce jour-là un dos crawlé en bonnet blanc et fringant maillot de bain noir et orange. Elle a terminé 17 bonnes minutes derrière le gagnant, le « jeune » Etsuko Azumi, 80 ans.

Dure d’oreille, elle n’a pas entendu les cris de la foule en terminant la huitième et dernière longueur de la course et repartait gaillardement pour une neuvième lorsque les juges l’ont sortie de l’eau sous l’oeil inquiet du personnel médical.

– ‘Juste une compétition de plus’ –

La Japonaise Mieko Nagaoka lors d'une compétition, le 14 juin 2016 à Tokyo © TORU YAMANAKA AFP

La Japonaise Mieko Nagaoka lors d’une compétition, le 14 juin 2016 à Tokyo © TORU YAMANAKA AFP

« C’est juste une compétition de plus », a souri Mme Nagaoka, après s’être coquettement habillée d’une veste rose clair et coiffée d’un chapeau assorti, qui lui illuminait le teint.

« Nager me rend heureuse, c’est pour cela que ça me plaît. Quand je nage, je suis dans mon petit monde à moi ».

Avec le sprinter de 105 ans Hidekichi Miyazaki, entré dans le livre Guinness des records, Mme Nagaoka montre l’exemple aux retraités pleins d’entrain du Japon, où l’espérance de vie est une des plus élevées au monde.

Mais son temps chronométré était ce jour-là bien loin de son record du monde de 16 minutes, 36 secondes et 80 centièmes accompli il y a deux ans.

Ses concurrents, secs depuis longtemps, bavardaient au bord de la piscine lorsqu’elle a finalement atteint le but sous un tonnerre d’applaudissements. Toujours battante, elle s’est tournée vers l’avenir.

– Neuf records du monde –

« Je veux continuer à nager aussi vite que je peux », a dit cette détentrice du record mondial des femmes de 100 à 104 ans dans neuf courses, dont le 1.500 m nage libre, une distance que la plupart des gens de son âge auraient du mal à parcourir à pied.

« Tant que je serai en vie, je continuerai », dit-elle.

Elle est née en 1914, quelques jours après le début de la première guerre mondiale, et continue d’étonner ses entraîneurs et sa famille.

La Japonaise Mieko Nagaoka avec son entraîneur  lors d'une compétition, le 14 juin 2016 à Tokyo © TORU YAMANAKA AFP

La Japonaise Mieko Nagaoka avec son entraîneur lors d’une compétition, le 14 juin 2016 à Tokyo © TORU YAMANAKA AFP

« Son attitude envers la vie est simplement scandaleuse », plaisante son fils Hiroyuki, âgé de 76 ans. « Elle refuse de respecter les règles. Elle n’accepte que les aliments les plus raffinés et boude tout ce qui ne lui plaît pas. On est censé lever le pied avec l’âge mais elle, elle a accéléré à partir de 90 ans et battu record après record. Cette joie de vivre et le sens qu’elle donne à la vie sont le secret de sa longévité ».

Mme Nagaoka continue de s’entraîner trois fois par semaine à Yamaguchi, sous la direction de son coach de longue date, Shintaro Sawada.

« Au début, je pensais qu’elle plaisantait quand elle disait vouloir nager après 100 ans, mais elle y croyait dur comme fer », dit cet homme de 41 ans. « Je n’ai jamais rien vu de tel. Elle mange quand elle veut, elle dort quand elle veut. Elle est têtue comme une mule et d’une détermination redoutable ».

A ses côtés son fils rayonne alors de fierté.

« Elle est incroyable. Mentalement elle est encore très alerte. C’est la maman la plus formidable du monde ! ».

http://www.lepoint.fr/

Les jeux pour booster le QI des adultes sont-ils inutiles ?


Peut-on vraiment augmenter son QI avec l’entrainement mémoire ? Il semble que certaines études ont été faussées. Ce qui a donné un marché florissant pour ces exercices
Nuage

 

Les jeux pour booster le QI des adultes sont-ils inutiles ?

 

Le marché des tests "pour booster son QI" est florissant © Creative Commons

Le marché des tests « pour booster son QI » est florissant © Creative Commons

Par Florine Galéron

Une étude américaine remet en cause l’efficacité des exercices d’entraînement cérébral chez l’adulte en raison d’un effet placebo.

 

L’entraînement cérébral permet-il vraiment d’améliorer ses capacités cognitives ? C’est ce que suggère une dizaine d’études scientifiques récentes. Et on peut se demander si cette perspective ne motive pas les joueurs à se tourner vers le marché florissant des tests « pour booster son QI ». Ce secteur en plein essor devrait générer 4 à 10 milliards de dollars d’ici à 2020. Pourtant, une équipe de psychologues vient de démontrer que ces résultats sont biaisés par un effet placebo !

L’industrie de l’entraînement cérébral devrait nuancer ses promesses »

Dans cette étude publiée le 20 juin 2016 par l’Académie américaine des sciences, les chercheurs ont mené une expérimentation dans leur propre université, en Virginie. Pour recruter des volontaires, ils ont placardé deux types d’affiches dans le campus. La première s’intitulait « Entraînement cérébral et amélioration des performances cognitives » avec la mention d’études scientifiques sur le sujet. La seconde faisait seulement référence à une étude pour gagner des crédits universitaires. Au bout d’une heure d’entraînement cérébral à l’aide d’un jeu de mémoire, le quotient intellectuel des participants des deux groupes était évalué. Les chercheurs ont remarqué 5 à 10 points de QI en plus pour les participants du premier groupe, ceux à qui on avait justement fait la promesse de booster leurs compétences cérébrales. En revanche, chez les étudiants inscrits via l’affiche neutre, aucune amélioration notable sur le QI n’a été observée.

Pour les auteurs de l’étude, « l’industrie de l’entraînement cérébral devrait nuancer ses promesses en attendant que l’impact de l’effet placebo sur les performances soit mieux compris » et les chercheurs devraient prendre en compte cet effet dans leurs futures expérimentations.

L’étude rappelle enfin que « l’une des principales entreprises du secteur (Lumosity) a été condamnée en janvier 2016 à une amende de deux millions d’euros par la commission fédérale du commerce pour des publicités mensongères sur les résultats de ses programmes. »

http://www.sciencesetavenir.fr/

Ce qu’on ne vous a jamais dit sur les produits bio


Achetez-vous bio ? Pourquoi ? Il semblerait que l’agriculture biologique emploie des pesticides, insecticides eux aussi. Bon des produits bio, mais quand, ils peuvent être nocifs pour les consommateurs, mais aussi pour l’environnement, les animaux. Est-ce que cela vaut la peine de payer un peu plus cher ? Il y a le goût qui peut être meilleur bio que le conventionnel, mais point de vu nutritif, rien de spécial
Nuage

 

Ce qu’on ne vous a jamais dit sur les produits bio

 

François Doyon

Docteur en philosophie

Les aliments biologiques sont très en vogue. Certains en consomment simplement parce qu’ils croient qu’ils sont meilleurs pour la santé et l’environnement, d’autres parce qu’ils croient qu’un acte de consommation est un acte politique pouvant améliorer le monde.

Bien qu’elle soit moins polluante, l’agriculture biologique ne peut pas être considérée comme durable, car elle présente encore bien des aspects négatifs de l’agriculture conventionnelle: pratique de la monoculture, labours qui détruisent la pédofaune et oxydent l’humus des sols, arrosage de pesticides contre les ravageurs. En fait, la principale différence entre l’agriculture biologique et l’agriculture conventionnelle, c’est que ce ne sont pas les mêmes produits qui sont utilisés. Mais est-ce que ça fait vraiment une grosse différence? D’après les études scientifiques, il semblerait que non.

Bio ne veut pas dire sans pesticides

Les agriculteurs biologiques peuvent utiliser certains pesticides s’ils sont d’origine non synthétique. Leur origine naturelle ne signifie pas pour autant qu’ils sont moins dangereux pour les êtres humains. La pyréthrine, un extrait de fleur de chrysanthème toxique (Tanacetum cinerariifolium), est un produit autorisé en agriculture biologique, mais tout de même dangereux:

«La substance est très toxique pour les organismes aquatiques. La substance peut être dangereuse pour l’environnement; une attention particulière doit être accordée aux abeilles.»

Aux États-Unis, l’Environmental Protection Agency classe la pyréthrine parmi les cancérogènes probables chez l’homme. La roténone est un autre insecticide biologique toxique pour les êtres humains. Ce composé est un extrait de la racine du derris (Paraderris elliptica). La roténone cause la maladie de Parkinson chez le rat. Elle peut être utilisée par les agriculteurs biologiques pour lutter contre les pucerons, les thrips et autres insectes sur les fruits. Ses résidus présentent probablement peu de risques pour les humains, mais les pesticides de synthèse avec le même genre de profil toxicologique sont vilipendés par les partisans de l’agriculture biologique. La pyréthrine et la roténone se dégradent rapidement et ses résidus sont négligeables, mais, comme le dit Joe Schwarcz, professeur de chimie à l’Université McGill, c’est aussi le cas pour la plupart des pesticides synthétiques modernes.

«La documentation scientifique ne montre pas de manière assez probante que les aliments biologiques surpassent réellement les aliments traditionnels sur le plan nutritionnel.»

Aucun bénéfice nutritionnel

Il n’a jamais été prouvé que les aliments biologiques sont plus nutritifs. Une méta-analyse de plus de 150 études, publiée en Allemagne en 1997, a montré qu’il n’y a pas de différence significative entre la valeur nutritionnelle des aliments biologiques et ceux issus de l’agriculture conventionnelle . Les résultats de cette méta-analyse sont confirmés par une étude de 2010:

«Il n’y a pas assez de données pour qu’on puisse recommander les légumes biologiques de préférence aux légumes traditionnels.»

Une méta-analyse de 2012 publiée par des chercheurs de l’Université de Stanford confirme celle de 1997:

«La documentation scientifique ne montre pas de manière assez probante que les aliments biologiques surpassent réellement les aliments traditionnels sur le plan nutritionnel.»

De plus, une étude publiée en 2012 par l’Université Aarhus au Danemark conclut que la consommation à long terme d’aliments biologiques ne fait pas une grande différence du point de vue de la santé:

«Les divers traitements alimentaires, composés chacun d’ingrédients issus d’un mode de culture distinct, n’ont entraîné aucune différence significative sur les biomarqueurs de la santé mesurés, sauf pour ce qui est du taux d’immunoglobulines G plasmatiques.»

Oui, mais le goût du bio!

C’est la variété utilisée et le moment de la récolte qui influencent de façon clairement perceptible le goût des fruits et légumes biologiques. En agriculture conventionnelle, on préfère souvent des variétés qui résistent au transport et à l’entreposage, souvent au détriment du goût.

Bref, avant de payer plus cher pour des aliments biologiques ou avant de vous sentir coupable de ne pas être assez riche pour être un bon citoyen (car si «acheter c’est voter», les pauvres n’ont pas les moyens d’être d’aussi bons citoyens que les petits-bourgeois ), n’oubliez pas que l’étiquetage «bio» est avant tout une stratégie de marketing qui se fonde sur l’ignorance des gens

.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un message en code morse sur les dunes de Mars?


Encore une fois, des personnes cherchent ardemment la preuve d’extraterrestres sur la planète Mars. Alors peut-être qu’ils ont laissé un message en code morse ? Je suis d’avis aussi que cela est peu probablement, mais plutôt les vents qui s’amusent à façonner le sol martien
Nuage

 

Un message en code morse sur les dunes de Mars?

 

Un

Ces dunes de Mars révèlent-elles une message?Photo Gentside

Les Martiens tentent-ils de nous envoyer un message ? C’est ce qu’ont suggéré de nombreux internautes après avoir vu la dernière image du Mars Reconnaissance Orbiter, le satellite de la NASA. Et il suffit d’y jeter un coup d’oeil pour comprendre pourquoi. Particulièrement net, le cliché montre des dunes sombres repérées à  la surface de la planète rouge.

Habituellement, les dunes sont influencées par la topographie locale et notamment par la direction des vents qui joue dans leur forme et leur orientation. Ici toutefois, les structures affichent des formes complexes, une alternance de tirets et de points très semblable à du code morse. Les dunes cacheraient-elles un message secret ?

Pas vraiment, selon Veronica Bray l’une des scientifiques qui analysent les données de la caméra HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment). C’est ce dispositif qui a capturé l’image le 6 février 2016 alors que le MRO se trouvait en orbite à  quelque 24 000 kilomètres d’altitude. Le cliché affiche une netteté inédite mais ce type de dunes en revanche ne l’est pas.

DES FORMES DUES À UNE TOPOGRAPHIE PARTICULIÈRE

Comme la NASA l’explique dans un communiqué, la forme de ces dunes s’expliquerait par des conditions particulières. Les scientifiques pensent qu’elles se trouvent dans une dépression circulaire, probablement un ancien cratère d’impact. Une configuration qui aurait limité la masse de sable disponible pour former des dunes et aurait aussi influencé les vents y circulant. 

L’hypothèse des chercheurs suggère que les lignes de sable devraient leur formation à des vents bi-directionnels, ne soufflant pas parallèlement aux dunes mais dans deux directions et selon des angles très précis. Les «points» quant à eux seraient dus à  une interruption dans le processus de formation des lignes.

Une chose est sure en revanche, le fameux message ne semble pas vouloir dire grand chose. Interrogée par Gizmodo, Veronica Bray l’a traduit par:

«NEE NED ZB 6TNN DEIBEDH SIEFI EBEEE SSIEI ESEE SEEE».

Du langage martien peut-être… 

MIEUX CONNAITRE LA SURFACE DE MARS

L’obtention de ce type d’images est la mission de la caméra HiRISE qui doit permettre une étude approfondie de la surface de Mars. Ainsi, ces figures avaient déjà été observées par le passé mais dans des conditions non optimales qui ne permettaient pas une analyse. Les nouvelles données devraient permettre de mieux comprendre les processus qui façonnent la surface de la planète.

 http://fr.canoe.ca/