Même si nous avons des échecs, il n’y a pas de raison de baisser les bras.
Nuage
Plan “A”
Si le plan « A » ne marche pas, il reste encore 25 lettres dans l’alphabet
Auteur inconnu
Même si nous avons des échecs, il n’y a pas de raison de baisser les bras.
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Plan “A”
Si le plan « A » ne marche pas, il reste encore 25 lettres dans l’alphabet
Auteur inconnu
Certaines photos, ont été vues l’an dernier ou plus, mais les voir en regroupant la bonté des enfants, on peut se permettre d’espérer un bel avenir pour ces bambins.
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12 photos d’enfants qui redonnent confiance en l’avenir
1. Un enfant de 8 ans complète un mini-triathlon avec son frère handicapé
2.Bangladesh: un jeune garçon risque sa vie pour sauver un faon d’inondations
3. Un enfant de seulement 9 ans a créé un refuge pour animaux dans son garage
4. Un jeune garçon a préparé des repas pour les sans-abris avec les 120$ qu’il avait épargnés cette année
5. Un enfant aide un lapin à grimper
6. Pendant presque 2 ans, ce garçon de 8 ans a été intimidé alors qu’il laissait pousser ses cheveux pour faire des perruques aux enfants atteints du cancer
7. Une fillette de 3 ans donne ses cheveux à une fille malade
8. Un bébé essuie les larmes d’un politicien japonais
9. Quelques enfants au Canada ont attaché des manteaux aux poteaux dans les rues pour aider les sans-abris
10. Elle utilise son parapluie pour protéger un chien errant
11. Un jeune homme a préparé des repas pour ses camarades de classes qui n’en ont pas
12. Ces deux inconnus se sont donné un câlin dans un restaurant
Agatha Christie est une grande romancière. Si sa carrière est devenue florissante, on ne peut pas dire que sa vie personnelle n’a connu le même succès. La romancière a disparu plusieurs jours. Personne ne sait vraiment pourquoi.
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Agatha Christie jeune | via Wiki media CC License by II Agatha Christie plus âgée | via Wiki media CC License by
Elise Costa
Jusqu’où une personne acculée par le chagrin peut-elle se rendre pour apaiser sa douleur? Certains videraient les verres d’alcool. D’autres se refuseraient à l’inaction et trouveraient un exutoire dans la fureur. Quelques-uns, enfin, pourraient se réfugier dans une folie passagère. C’est peut-être bien ce qu’a connu Agatha Christie entre le 3 et le 14 décembre 1926. Quoique, il ne s’agit que d’une hypothèse. Ce qu’il s’est passé durant les onze jours de sa disparition, elle l’a emporté dans sa tombe. Retour sur ce fait divers qui a marqué l’Angleterre.
Slate.fr vous propose tout l’été des histoires mystérieuses impliquant de grands écrivains. Pour ce premier volet: Agatha Christie.
En 1926, Agatha Christie vient de publier son sixième roman, Le Meurtre de Roger Ackroyd. Elle a la cote dans les librairies britanniques, quoique sa popularité n’atteigne pas encore des sommets. Et pendant que sa carrière décolle, son cœur prend l’eau: son mari, Archibald, souhaite divorcer pour épouser sa maîtresse. Il lui reproche de préférer ses livres à leur couple et à leur fille, Rosalind. Agatha Christie vient de perdre sa mère. Il dit ne pouvoir supporter de vivre avec des gens malheureux. Le départ de son mari, dont elle est très éprise, finit de l’achever.
Le vendredi 3 décembre au soir, elle embrasse Rosalind –qui a alors 7 ans– et laisse une lettre à sa secrétaire lui demandant d’annuler ses rendez-vous. Elle prend alors le volant de sa Morris Cowley et quitte sa demeure du Berkshire en pleine nuit. Au petit matin, elle n’est toujours pas réapparue et ses draps sont froids.
Sa voiture est identifiée au bord de l’étang sombre de Silent Pool, les phares allumés, sans qu’il n’y ait vraiment de trace d’accident. À l’intérieur, la police retrouve ses affaires personnelles, son manteau en fourrure et son permis de conduire périmé. Plus loin, le poudrier de sa mère. Les journaux s’emparent de l’histoire. S’agit-il d’un suicide? d’un kidnapping? d’un meurtre commandité par Archibald Christie? Dans ce dernier cas, le crime serait parfait: malgré des aéroplanes survolant la zone (une première à l’époque), les chiens, le drainage de l’étang, une battue de 1.000 policiers, suivie d’une autre de 15.000 volontaires, son corps reste introuvable. Qu’est-il arrivé à Agatha Christie?
La presse crée divers photomontages à partir de son portrait: voici à quoi la mère d’Hercule Poirot ressemblerait avec un chapeau, avec des lunettes, les cheveux courts.
Après tout, Agatha Christie adore se déguiser. Les journaux ne vont pas jusqu’à la grimer d’une moustache, mais un témoin prétend l’avoir vue habillée en homme. Un autre pense l’avoir aperçue chez Harrods, à Londres. Deux collègues auteurs de polars participent à leur manière aux recherches: Dorothy L. Sayers visite les lieux de sa disparition, Sir Conan Doyle confie un de ses gants à un médium, qui affirme qu’elle est vivante et qu’elle ne va pas tarder à se montrer. En attendant, le pays se passionne pour l’affaire et 100 livres sterling sont promis en récompense de toute information sérieuse.
Fugue dissociative?
Le 14 décembre 1926, le monde est toujours sans nouvelle d’Agatha Christie. À Harrogate, une ville charmante du nord de l’Angleterre, un groupe de jazz entre au Swan Hydropathic Hotel pour donner un concert. Le saxophoniste (ou le batteur, selon les versions) reconnaît l’écrivaine. Quand son mari vient la chercher, Agatha Christie ne le reconnaît pas. Les enquêteurs découvrent qu’elle est enregistrée sous le nom de Theresa Neele. Le même nom que la maîtresse d’Archibald. Elle remonte dans sa chambre payée cash, essaie plusieurs robes afin d’en choisir une qui lui convienne, et redescend dans le hall. Puis, au bras de son mari, elle rentre chez elle sans adresser un mot à personne.
Jamais Agatha Christie ne parlera de sa disparition. Pas même à Rosalind.
Interrogée sur le sujet des années après, elle dira bien avoir enregistré, pour son autobiographie, un chapitre consacré à cette escapade sur son magnétophone. Que, malheureusement, les bandes étaient inaudibles. Et que de toute façon, eh bien, elle a des problèmes de mémoire.
Les théories sur le sujet se comptent sur les doigts de la main. Ou bien Agatha Christie voulut donner une leçon à son mari (ce que la famille a toujours démenti). Ou bien elle fut atteinte de fugue dissociative, sorte d’amnésie temporaire causée par le stress, la dépression. Les plus cyniques y virent un formidable coup de pub: car à la suite de sa disparition dans la nuit brumeuse et des gros titres des journaux, Agatha Christie atteignit son rang d’écrivaine superstar. Aujourd’hui, la reine du polar a dépassé les 350 millions d’exemplaires vendus à travers le monde.
Son histoire a inspiré, entre autres, Alfred Hitchcock (pour le film The Lady Vanishes) et Gillian Flynn (pour son best-seller Les Apparences). Dans ses romans, il est parfois question de femmes trompées et vengeresses. Cela suffit-il à donner une réponse? En 1923, dans «La Disparition de M. Davenheim», Hercule Poirot explique:
«Il existe [plusieurs] catégories de disparition. Dans la première, la plus courante, se rangent les disparitions volontaires. Dans la seconde, les cas d’amnésie dont on abuse beaucoup: peu fréquents, il arrive quand même de temps à autres qu’il y en ait d’authentiques.»
Des missions de plusieurs mois dans l’espace comportent des risques pour les astronautes de perdre la vision. Un astronaute qui a une vision de 20/20 et quelque temps après sa mission revient avec une moyenne de 20/100. Si 80 % des astronautes en mission à long terme, alors qu’arrivera-t-il pour la vision de ceux qui voleront vers Mars ?
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Au retour de leur mission, les astronautes constatent une perte de la vision | Tom B via Flickr CC License by
Repéré par Camille Malnory
Les chercheurs étudient un mystérieux syndrome oculaire qui touche 80% des astronautes après de longues missions dans l’espace.
Passer d’une vision de 20/20 à 20/100 en l’espace de quelques mois n’est pas chose courante. C’est pourtant ce qu’a vécu John Philips, astronaute ayant passé six mois sur la Station spatiale internationale en 2005. Il constate qu’il voit flou après seulement trois mois dans l’espace mais ne s’en inquiète pas.
Pour lui, «tout rentrera dans l’ordre à son retour sur Terre», explique t-il au Washington Post.
Sauf que, à son retour, la Nasa lui fait passer une batterie de tests qui montrent que non seulement sa vision est altérée mais que l’arrière de son globe oculaire s’est aussi aplati, poussant sa rétine vers l’avant, et que ses nerfs optiques sont enflammés. Ce phénomène, appelé pour le moment déficience visuelle par pression intracrânienne (VIIP), toucherait près de 80% des astronautes.
Les experts de la Nasa ne savent pas à quoi est dû ce phénomène mais penchent pour une hypothèse: sur Terre, la gravité fait descendre le fluide intracrânien vers les pieds, contrairement à ce qu’il se passe dans l’espace, ce qui aurait pour conséquence une trop grande pression intracrânienne, laquelle affecterait directement les yeux.
Partie émergée de l’iceberg
Pour l’instant, il est difficile de vérifier si un surplus de liquide dans le crâne est effectivement la cause du VIIP. Les tests pour ce faire sont invasifs et ne peuvent s’effectuer dans l’espace sans représenter un grand danger pour les astronautes.
Les chercheurs tentent de mettre au point des techniques moins risqués, utilisant par exemple des ondes sonores, mais, pour le moment, «aucune des techniques n’est assez précise», explique Eric Bershad, neurologue au Baylor College Medicine.
Peut-être faudra-t-il alors mener ces tests malgré leur danger, comme la Nasa avait dû le faire dans les années 1990 afin de vérifier l’impact d’un voyage dans l’espace sur le cœur. Car Richard Williams, médecin et chef de la santé à la Nasa, est presque certain que les troubles de la vision ne sont que la partie émergée du problème. Et ce n’est pas une question anodine: la Nasa a besoin d’en savoir plus sur le VIIP avant d’envoyer le premier homme sur Mars, d’ici 2030 si tout se passe selon les plans.
On se souvient qu’en 2012, l’histoire d’un aigle qui essayait d’enlever un enfant au Québec était un canular. En Australie, l’histoire semble réelle.
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Le 6 juillet dernier, un spectacle d’oiseaux de proie à Alice Springs Desert Park dans le Territoire du Nord de l’Australie a mal tourné après qu’un oiseau a, apparemment, essayé d’enlever un petit garçon, rapporte The Guardian.
«Nous avions décider d’aller voir un spectacle d’oiseaux de proie dans un parc national à Alice Springs. Pendant que nous regardions le spectacle, un jeune garçon dans un gilet vert s’amusait à descendre et à remonter la fermeture éclair de celui-ci», écrivait Christine O’Connell sur Instagram, une spectatrice de l’incident. «Pour une raison quelconque, l’aigle d’Australie n’a pas aimé ça et a immédiatement foncé sur garçon pour l’attaquer.»
Un autre témoin, Keenan Lucas, aurait déclaré à NT News que la mère de l’enfant était désemparée et que, à cause cet incident, le spectacle s’est terminé plus rapidement.
Le site Internet d’Alice Springs Desert Park a décrit le spectacle comme une occasion de «se rapprocher du plus grand oiseau d’Australie».
Le petit garçon n’aurait subi que quelques blessures mineures. Le parc a déclaré par voie de communiqué qu’il étudierait cet incident. L’aigle sera retiré du spectacle jusqu’à nouvel ordre.
Le parc a confirmé à NT News et au Guardian que l’incident avait bel et bien eu lieu. Cette histoire n’est pas sans rappeler un canular qui avait fait bien jaser en 2012, alors qu’un vidéaste disait avoir capté un aigle s’envolant avec un bébé sur le mont Royal.
Cet article initialement publié sur le Huffington Post américain a été traduit de l’anglais.
J’ai vraiment hâte que les Américains puissent voter une fois pour toute qui sera le Président du pays. Quand depuis le début de cette course folle au pouvoir, on voit les comment Trump veut diriger le pays, on espère qu’en deux maux, les États-Unis choisiront le moins pire
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Donald Trump a laissé entendre que la science des changements climatiques faisait partie d’un complot pour affaiblir l’économie américaine.
PHOTO AP
Associated Press
Washington
S’il est élu président, Donald Trump deviendra le seul chef d’État ou de gouvernement dans le monde à croire que l’enjeu des changements climatiques est une supercherie, indique une étude.
Le Sierra Club a compilé des déclarations publiques des dirigeants des 195 pays reconnus par le département d’État. Un exemplaire du rapport a été fourni à l’Associated Press avant son dévoilement, mardi.
En contraste avec les propos du présumé candidat républicain à la présidence qualifiant la question des changements climatiques d’«arnaque» et de «mythe», les dirigeants de tous les pays alliés des États-Unis ont appelé à des gestes pour réduire les émissions de carbone responsables du réchauffement de la planète, incluant le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, le Japon et le Canada.
Le président chinois Xi Jinping, à la tête du pays le plus populeux et du plus grand émetteur de gaz à effet de serre, a appelé à éventuellement éliminer graduellement les centrales au charbon et dirige des efforts ambitieux pour construire des réseaux massifs de panneaux solaires et d’éoliennes.
Le régime du dictateur nord-coréen Kim Jong Un a signé l’accord de Paris sur le climat, et met en vigueur un plan sur dix ans pour planter de nouvelles forêts dans le cadre d’un «effort national pour atténuer les changements climatiques en réduisant les émissions de gaz à effet de serre».
De son côté, M. Trump a promis de «renégocier» les engagements américains en vertu de l’accord de Paris et a laissé entendre que la science des changements climatiques faisait partie d’un complot pour affaiblir l’économie américaine.
«Le concept du réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois dans le but de rendre le secteur américain de la fabrication non compétitif», a écrit M. Trump sur Twitter en 2012.
Nous savons maintenant que certains aliments sont dangereux pour nos animaux de compagnie, mais cela n’écarte pas les autres dangers d’empoisonnement. Dans la maison, dans le jardin, partout, il peut y avoir des substances, des plantes, des insectes qui sont toxiques pour ces bêtes
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Pendant sa promenade, Bidule doit éviter de lécher des crapauds ou des chenilles processionnaires du pin. Entre autres : liste complète des poisons du quotidien, en infographie, par le laboratoire TVM. © Cécile Fouquemberg.
Par Valentine Delattre
INTOXICATION. J’accuse le chocolat avec sa théobromine dans la cuisine. J’accuse les mégots de cigarette avec leur nicotine dans le petit salon. J’accuse… La plaidoirie est longue. Car les poisons potentiels de nos animaux domestiques sont légion au quotidien : depuis la salle de bain jusqu’au jardin, le laboratoire vétérinaire TVM a réalisé une infographie listant les principales sources d’intoxication chez nos amis quadrupèdes.
Dans le jardin tout d’abord, méfions-nous des crapauds, de l’anti-limace et de la chenille processionnaire du pin.
« L’écrasement des glandes cutanées du crapaud libère un venin dangereux pour les animaux, explique TVM dans un fascicule d’information. L’envenimation est grave et peut conduire rapidement à la mort, surtout pour les animaux de petite taille. »
Gare aussi à l’anti-limace (métaldéhyde), des granulés bleus au goût sucré dont les chiens raffolent. C’est un poison qui entraîne des convulsions et irrite le tractus digestif, alertent les vétérinaires. Quant aux chenilles processionnaires du pin, leurs poils urticants contiennent une toxine (appelée thaumétopoéine) très allergisante. L’envenimation des animaux, par contact direct avec la chenille ou avec les soies urticantes, est souvent très grave et peut être mortelle, surtout en cas d’ingestion. Salivation excessive, vomissements, démangeaisons, gonflement de la gorge, fièvre et nécrose de la langue sont autant de symptômes survenant 2 à 3 heures après l’exposition à la toxine.
« Ne pas toucher l’animal au niveau de la zone de contact avec la chenille, préconise le laboratoire, les poils urticants sont encore présents et vous pourriez vous envenimer également. »
Le mot d’ordre : empêcher l’animal de se gratter et l’amener en urgence chez le vétérinaire.
Principaux agents d’intoxication chez les animaux domestiques au quotidien. © TVM.
Raticide, antigel, solvants et détergents
Gare aussi au raticide, un anticoagulant qui provoque des hémorragies souvent mortelles, et de l’antigel, un alcool qui, même à faibles doses, entraîne la formation de cristaux dans les reins potentiellement mortels pour l’animal.
« Attention, son goût sucré attire les chiens et les chats : ne pas laisser un bidon ouvert traîner. »
En outre, gare aux détergents qui provoquent des lésions par irritation – les chats sont particulièrement attirés par certains détergents comme l’eau de Javel, notent les vétérinaires – et les solvants domestiques tels que white spirit, acétone, dissolvants ou essence de térébenthine.
« Facilement volatiles, l’intoxication peut avoir lieu par inhalation, par contact ou par ingestion. Le contact même avec une faible quantité de produit peut déjà entraîner des lésions », avertit le laboratoire.
Irritation des yeux, troubles respiratoires et nerveux… les symptômes surviennent rapidement après l’exposition à l’agent toxique.
MÉDICAMENTS. Dans la cuisine, les vétérinaires de TVM attirent l’attention sur plusieurs ingrédients toxiques pour les animaux de compagnie : du chocolat à l’oignon en passant par l’édulcorant, Sciences et Avenir a réalisé une liste de ces dangers en mai 2016. Méfions-nous également des médicaments comme le paracétamol ou l’ibuprofène, les chats sont très sensibles au moindre surdosage et cela provoque chez eux des troubles nerveux, rénaux et digestifs.
« Attention aux antiparasitaires externes (puces et tiques) pour chien, à base de perméthrine : ne jamais en utiliser sur un chat ! En effet, cette molécule est très toxique chez cette espèce et provoque des troubles digestifs et nerveux (convulsions, coma) pouvant conduire à la mort. »
Pour finir, les vétérinaires soulignent la dangerosité des cigarettes (entières, mégots ou patchs de nicotine), le tabac et la nicotine étant toxiques chez les animaux dès lors qu’ils sont ingérés en grandes quantités. Idem pour certaines fleurs comme le lys. Ingérées ou mâchonnées, sa tige, ses fleurs ou ses feuilles peuvent empoisonner les reins des chats et provoquent des troubles digestifs non graves chez le chien et les petits mammifères.
« Si votre animal a été en contact avec l’un de ces agents toxiques, sachez que les vétérinaires possèdent l’arsenal thérapeutique adapté à la prise en charge des intoxications et que la majorité du temps, l’animal s’en sort bien. Toutefois, pour cela, il y a quelques règles importantes à respecter », tempère pour Sciences et Avenir Dr Céline Maillet, vétérinaire à TVM.
Dansson fascicule, le laboratoire préconise ainsi de « ne pas attendre l’apparition de symptômes d’intoxication. Ne pas tenter les remèdes de ‘grand-mère’ ni de faire vomir soi-même l’animal, car cela peut être dangereux et aggraver la situation. Appeler immédiatement votre vétérinaire ou un service d’urgences vétérinaires. Si possible, indiquer le produit et la quantité ingérée ainsi que l’heure à laquelle cela est arrivé ».
La canicule affecte beaucoup les gens âgées, et comme au Québec, nous connaissons de longs mois froids, l’été est plus difficile a supporter pendant les grandes chaleurs. Faut-il combattre le chaud par le chaud ?
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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
NICOLAS BÉRUBÉ
La Presse
Est-il possible d’entraîner le corps humain à mieux réagir aux périodes de canicule, comme celle qui est prévue dans le sud du Québec cette semaine? Un chercheur de l’Institut de cardiologie de Montréal s’intéresse à la question.
Des séances de sauna peuvent-elles préparer le corps à mieux faire face aux canicules – notamment chez les personnes âgées ? C’est l’hypothèse sur laquelle travaille Daniel Gagnon, spécialiste des effets de la chaleur sur le corps humain que vient d’embaucher l’Institut de cardiologie de Montréal.
« Lors des vagues de chaleur, ce sont les personnes de 65 ans et plus qui sont les plus affectées, dit-il. On ne sait pas vraiment pourquoi. Il n’y a pas beaucoup d’études qui ont été faites sur ce phénomène. C’est un domaine de recherche grandissant. »
Chercheur postdoctoral à l’Institute for Exercise and Environmental Medicine de Dallas, au Texas, depuis deux ans et demi, M. Gagnon vient de rentrer au Québec avec l’intention d’en apprendre plus sur la façon dont les gens pourraient améliorer leurs aptitudes à faire face à des épisodes de canicule.
« On sait que les canicules seront plus nombreuses, qu’elles dureront plus longtemps et seront plus intenses. C’est mieux de faire des recherches aujourd’hui, plutôt que d’essayer de trouver quelque chose lorsque nous les vivrons. »
Les Québécois mal acclimatés
Au Texas, M. Gagnon a étudié les effets de la chaleur sur le corps humain, et plus précisément comment l’âge des gens influence leur réaction à la chaleur.
Les adultes de 35 ans et moins ont en effet beaucoup plus de facilité en moyenne que les gens de 65 ans et plus à composer avec la chaleur. Dans ses recherches au Texas, M. Gagnon a constaté que c’était vrai même chez les aînés en bonne santé.
« Ce qui est intéressant, c’est que nous avons réussi à avoir des personnes âgées en santé, des gens qui ne prenaient pas de médication. Malgré cela, on a remarqué des différences assez importantes vis-à-vis des plus jeunes sur la réaction à la chaleur », dit-il.
La première différence entre les aînés et les plus jeunes est le débit cardiaque, soit la quantité de sang poussée par le coeur chaque minute.
« Cette capacité est diminuée de 50 % chez les personnes âgées. Elles ne sont pas capables de pousser autant de sang avec leur coeur. Donc elles sont moins capables de pousser le sang vers la peau, ce qui pourrait affecter les échanges de chaleur avec l’environnement », explique M. Gagnon.
Des études suggèrent que des aînés sportifs et actifs pourraient mieux s’en tirer à ce chapitre, mais ce secteur aurait besoin de davantage de recherche, dit M. Gagnon.
Dans ses nouvelles fonctions au Centre de médecine préventive et d’activité physique de l’Institut de cardiologie de Montréal, M. Gagnon compte donc utiliser la chaleur pour essayer d’améliorer la santé cardiovasculaire des gens.
« D’habitude, les études se penchent sur les effets néfastes de la chaleur, mais certaines données suggèrent qu’une utilisation modérée – saunas, bains chauds, etc. – pourrait en fait être bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Est-ce que, disons, 3 séances de sauna de 30 minutes par semaine auront un impact ? Ça pourrait aider le système cardiovasculaire, qui serait mieux entraîné. Ça pourrait peut-être aider les gens lorsqu’il y a une canicule. »
Les saunas sont très populaires au Japon et dans les pays scandinaves, mais étonnamment, leurs effets sur l’organisme sont encore peu étudiés.
« Il y a des études dans les pays nordiques, mais ou bien elles sont de petite taille, ou bien l’effet des saunas est étudié de manière indirecte. »
Les Québécois ne sont pas assez exposés à la chaleur durant l’année pour y être acclimatés, dit le chercheur.
« Il peut faire 30 degrés et Environnement Canada lance des avertissements de canicule, alors qu’au Texas, il peut faire 40 degrés pendant des jours et ce n’est pas extraordinaire. »
Le phénomène de la climatisation omniprésente peut toutefois venir brouiller les cartes.
« Au Texas, les gens se déplacent de leur voiture climatisée au centre commercial climatisé, alors est-ce qu’ils sont vraiment mieux adaptés ? Il faut prendre ça avec un grain de sel. »