Deux choses


Quand on rumine le passé, on ne vit pas le présent et quand on juge les autres, on manque de très belles occasions de mieux connaitre et notre coeur vieillit plus vite
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Deux choses

 

Deux choses nous empêchent d’être heureux : vivre dans le passé et de juger les autres

Paulo Coelho

Ce jeu de «bubble» soccer avec des taureaux est un peu (trop) intense


Je n’aime pas le rodéo, le soccer, c’est bon sport, mais combiné avec un taureau, je trouve cela bête de risquer se briser les os en énervant un taureau. Puis, un animal, ce n’est pas un jouet qu’on peut disposer comme on le veut. Le seul point positif, l’animal ne sera pas sacrifié avec des épées
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Ce jeu de «bubble» soccer avec des taureaux est un peu (trop) intense

 

Un jeu lors d’un festival rodéo à Waconia, dans l’état du Minnesota aux États-Unis est en train de faire sensation sur la toile.

Le concept? Jouer au «bubble» soccer, mais avec des taureaux.

Dans la vidéo, on peut y voir 4 hommes portant la «bulle» pour jouer, un ballon de soccer, puis un taureau qui «s’amuse» à attaquer les participants.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Les plus longs cils du règne animal


Avoir des longs cils donne un regard plus profond et c’est très joli. Che le règne animal qui a les plus cils ?
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Les plus longs cils du règne animal

 

Avec de près de 0,7 cm de longueur de cil, le Puma, ou Cougar (Puma concolor), possède l'un des plus beau regard du règne animal. ©Warden/SUPERSTOCK/SIPA

Avec de près de 0,7 cm de longueur de cil, le Puma, ou Cougar (Puma concolor), possède l’un des plus beau regard du règne animal. ©Warden/SUPERSTOCK/SIPA

Par Morgane Kergoat

À quoi servent les cils ? Qui sont les animaux qui ont les plus longs ? Une étude américaine a établi le classement des 10 animaux qui ont les regards les plus intenses.

ANATOMIE. Non, la longueur des cils ne sert pas uniquement à rendre le regard séduisant. Selon une étude américaine, menée sur 22 espèces de mammifères, la longueur de cils optimale est d’environ un tiers de la largeur de l’œil. Des tests en soufflerie ont révélé l’avantage aérodynamique d’une telle proportion : les cils détournent ainsi les flux d’air, et réduisent jusqu’à 50% l’évaporation lacrymale. De fait, les cils protègent l’œil du dessèchement, mais aussi des poussières contenues dans l’air. Découvrez, en images, qui sont les animaux qui ont les plus longs cils du règne animal.

Les plus longs cils du monde animal

 

Le plus grand des marsupiaux, le Kangourou roux (Macropus rufus) est 10e du classement avec une longueur de cils de 0,5 – 0,6 cm, soit 1/3 de la longueur du cil de l’animal en tête de ce classement.

©Theo Allofs / Minden Pictures / Biosphoto

À la 9e place : les chimpanzés. Ils sont les seuls primates dans ce top 10 : leurs cils atteignent les 0,6 cm de longueur.

©Mint Images / Rex Featu/REX/SIPA

Le lycaon, le chameau et le sanglier sont dans un mouchoir de poche avec une longueur de cils de 0,6 – 0,7 cm.

©Andy Rouse / Rex Featur/REX/SIPA

Les chameaux et les dromadaires (tous deux du genre Camelus) sont juste devant le lycaon avec une longueur de cils de 0,7 cm.

©CAROLINE SEIDEL / DPA / dpa Picture-Alliance

La sanglier est 6e du classement avec de cils de près de 0,7 cm.

©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Le Puma, ou Cougar (Puma concolor), vit dans les montagnes du continent américain. Avec une longueur de cils de près de 0,7 cm, il talonne de près un autre grand félin, mais reste à la 5e place.

©Warden/SUPERSTOCK/SIPA

Malgré ses beaux yeux, l’once, ou léopard des neiges (Panthera uncia), est seulement 4e du classement. Ses cils sont longs d’environ 0,8-0,9 cm.

©Jarno Mela / LEHTIKUVA / AFP

L’argali (Ovis ammon) est sur la plus petite marche du podium avec un peu moins d’1 cm de longueur de cils. Ce mouflon est une espèce de mouton sauvage qui vit dans les montagnes de l’Altaï (Asie).

©Berndt Fischer / Biosphoto / AFP

Le tapir de Baird (Tapirus bairdii) est l’une des cinq espèces de tapir qui existe. Discrets, ses cils sont pourtant longs de plus d’1 cm. Ce qui le hisse à la 2e place du classement.

©Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA

Avec plus de 1,5 cm de longueur de cil, la girafe (Giraffa camelopardalis) remporte la médaille d’or. Non contente d’avoir les plus longs cils, elle a aussi les plus épais du règne animal !

©JENS BUTTNER / DPA / AFP

http://www.sciencesetavenir.fr/

La solitude, cause de maladies mentales ?


La solitude peut être pesante surtout, si la personne n’a pas d’amis, pas de bons contacts avec d’autres et s’isolent de plus, cela peut affecter sa santé mentale. Je pense beaucoup aux personnes âgées, que leurs familles ne viennent que de temps en temps et meurent sans que personne le sache .. Comme mon voisin, cela a pris 4 à 6 jours, avant qu’il soit découvert.
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La solitude, cause de maladies mentales ?

 

En 2013, cinq millions de personnes étaient en « situation d’isolement ». Cela se traduit par peu ou pas de contacts familiaux, professionnels ou amicaux…

D’après une étude menée par la Fondation de France, « la pauvreté reste déterminante dans la solitude », qui peut elle-même devenir dangereuse pour la santé.

Plus de problèmes de santé mentale

Une étude australienne menée par la Swinburne University of Technology a démontré que le sentiment de solitude pourrait conduire à des problèmes plus graves de santé mentale comme la dépression, l’anxiété sociale ou la paranoïa.

En 2014, un Français sur huit était seul et une personne âgée sur quatre l’était également. En deux ans (de 2013 à 2015), le nombre de personnes isolées a augmenté de quatre millions, ce qui représentait en 2015 15 % de la population. Pour comprendre cette situation que vivent des millions de personnes, l’étude s’est penchée sur la question en suivant 1 000 personnes âgées de 18 à 87 ans, sur une période de six mois.

À noter que la dépression et la solitude restent deux faits psychologiques bien distincts : la solitude porte plus spécifiquement sur les relations, tandis que la dépression englobe plus généralement la santé mentale.

Les anxieux sont plus susceptibles d’être seuls à l’avenir

D’après un chercheur de l’ Université de technologie de Swinburne, Michelle Lim, pour The Conversation, « la solitude est couramment utilisée pour décrire un état émotionnel négatif connu quand il y a une différence entre les relations que l’on veut avoir et celles que l’ on a réellement. (…) Les chercheurs ont trouvé que la solitude (…) est davantage liée à la qualité des relations, plutôt qu’à la quantité. Une personne seule se sent incomprise par les autres, et pense qu’elle n’aura jamais de relations significatives ».

Le constat est tel que la solitude est susceptible d’augmenter le risque des problèmes de santé mentale. L’inverse n’étant pas prouvé, seule l’anxiété sociale augmenterait le risque de solitude, du fait que ces personnes évitent généralement les interactions sociales. La solitude peut également amener à une mauvaise santé physique et augmente les risques de développer de maladie d’Alzheimer.

http://www.passeportsante.net/

Le réchauffement bouleverse aussi les nuages


Nous avons réussi à polluer en peu de temps, la terre, les mers, l’air, les nuages et l’espace… Avec les volcans et la pollution créer par l’homme, les nuages subissent aussi les conséquences des gaz à effet de serre.
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Le réchauffement bouleverse aussi les nuages

 

Les nuages régulent la température terrestre en renvoyant... (PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS)

Les nuages régulent la température terrestre en renvoyant vers l’espace une partie des radiations solaires avant que celles-ci puissent toucher le sol. La nuit, ils agissent comme une couverture permettant de limiter les pertes de chaleur.

PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Agence France-Presse
Paris

Les nuages, régulateurs thermiques de la planète, ont changé sous l’effet du dérèglement climatique, qu’en retour ils pourraient contribuer à empirer, selon une étude parue dans la revue Nature.

Depuis les années 1980, la nébulosité s’est réduite dans les zones tempérées de moyenne latitude, avec une expansion des zones sèches subtropicales en direction des pôles, révèle l’analyse de quelque 20 ans d’images satellite. Et partout, les nuages se sont élevés en altitude.

«Ces changements renforcent l’absorption par la Terre de la radiation solaire et réduisent le retour des radiations thermiques vers l’espace,» explique-t-on à la Scripps Institution of Oceanography, de l’Université de Californie à San Diego, qui a pris part à l’étude.

«Le tout exacerbe le réchauffement mondial, en augmentant les concentrations de gaz à effet de serre (GES)».

Les nuages régulent la température terrestre en renvoyant vers l’espace une partie des radiations solaires avant que celles-ci puissent toucher le sol. La nuit, ils agissent comme une couverture permettant de limiter les pertes de chaleur.

Leurs liens avec le changement climatique constituent «l’une des principales zones d’incertitude pour les scientifiques qui travaillent sur le climat et tentent d’anticiper son évolution future», rappellent les chercheurs.

Les satellites, conçus à l’origine pour prévoir la météo, ne sont pas suffisamment stables pour suivre l’évolution des nuages sur des décennies. Mais l’équipe a pu corriger les données, en agissant sur l’orbite des satellites, la calibration des instruments ou la dégradation des capteurs.

Les résultats ont ainsi montré des changements nets dans la répartition des nuages, que les auteurs ont ensuite mis en parallèle à l’historique des concentrations de GES dans l’atmosphère.

«Le comportement des nuages est alors apparu en cohérence avec l’augmentation, générée par l’homme, des concentrations de GES», poursuit l’institut de recherche dans son communiqué.

Tandis qu’aucune corrélation n’apparaissait avec d’autres facteurs éventuels comme les niveaux d’ozone, les aérosols d’origine humaine, ou des changements naturels de radiation solaire.

Autre facteur d’influence en revanche, deux éruptions volcaniques importantes — l’éruption du Chichon au Mexique en 1982 et celle du Pinatubo aux Philippines en 1991 — ont agi sur les nuages et eu un impact refroidissant pendant quelques années, en envoyant dans l’air de la poussière réfléchissant la lumière du soleil.

Mais «sauf nouvel événement volcanique de ce type, les scientifiques s’attendent à ce que les tendances affectant les nuages se poursuivent tandis que la planète se réchauffe sous l’effet des concentrations accrues de GES», préviennent les auteurs.

http://www.lapresse.ca/

Sucer son pouce, se ronger les ongles: les enfants moins sensibles aux allergies, selon une étude


Nous avons peut-être trop insisté sur l’hygiène des enfants. À leur jeune âge, le contact avec les germes éviterait bien allergies pour un certain nombre d’entre eux
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Sucer son pouce, se ronger les ongles: les enfants moins sensibles aux allergies, selon une étude

 

THUMB BABY

PeopleImages.com via Getty Images

Les enfants qui sucent leur pouce ou se rongent les ongles ont moins de risque de développer des allergies plus tard dans leur vie, révèle une étude publiée lundi.

S’ils cumulent ces deux « mauvaises habitudes », ces enfants seront probablement moins sensibles aux acariens, au foin, aux poils de chats, de chiens et de chevaux ou aux spores de moisissures dans l’air, ont déterminé les chercheurs dont l’étude paraît dans la dernière édition de la revue médicale américaine Pedriatrics.

« Les résultats confortent la théorie concernant l’hygiène selon laquelle être exposés très jeunes à la saleté ou aux germes réduit le risque de développer des allergies », explique le professeur Malcolm Sears de la faculté de médecine de l’université McMaster au Canada, le principal auteur.

« Nous ne recommandons pas que ces habitudes soient encouragées chez les enfants mais cette étude semble en montrer un bon côté », ajoute-t-il.

Pour cette étude, les chercheurs ont travaillé en Nouvelle-Zélande avec un groupe de 1 000 enfants nés à partir de 1972. Ils ont constaté que 31% des enfants suçaient fréquemment leur pouce ou se rongeaient les ongles.

Parmi tous les participants, testés à 13 ans et jusqu’à 32 ans, 45% ont montré des prédispositions à des allergies. Mais chez ceux qui, soit suçaient leur pouce ou se rongeaient les ongles, seulement 40% avaient des allergies. Dans le groupe de ceux cumulant les deux habitudes, ce pourcentage chutait à 31%.

L’absence d’allergie chez ces enfants a persisté à l’âge adulte.

Toutefois, cette étude n’a pas déterminé de lien entre le fait de sucer son pouce ou de se ronger les ongles et l’apparition de l’asthme ou du rhume des foins, une allergie aux pollens.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Si une chèvre vous fixe intensément, c’est sûrement qu’elle a besoin d’aide


Je n’ai pas trop l’occasion de voir très souvent des chèvres, mais il est vrai que ces animaux peuvent nous regarder avec une intensité peu commune. On croit que ce regard est une forme de communication quand, les chèvres ne peuvent résoudre un problème
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Si une chèvre vous fixe intensément, c’est sûrement qu’elle a besoin d’aide

 

«À l’aide» | Trialsanderrors via Wikimédia CC License by

«À l’aide» | Trialsanderrors via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Le regard fixe de ce ruminant signale qu’il aurait besoin d’un coup de main face à un problème qu’il ne peut résoudre seul.

Quand on navigue sur internet, il suffit de quelques clics pour voir à quel point la chèvre, pourtant adorable, est un animal étrange. Les mèmes, vidéos ou gifs qui lui sont consacrés mettent à jour des comportements qui nous paraissent souvent bien mystérieux.

L’un des plus fascinants, c’est la capacité des chèvres à nous fixer dans le blanc des yeux quand on se retrouve face à elles.

Capture d’écran via YouTube

Cette manie du «eye contact» est telle qu’un biologiste a décidé de se pencher sur le sujet et de savoir si les ruminants veulent nous dire quelque chose. Dans le journal Biology Letters, Christian Nawroth de l’université de Queen Mary à Londres explique sa démarche:

«On sait que les chiens et les chevaux sont capables de communiquer de façon référentielle et intentionnelle avec les humains. Nous voulions savoir si cela était aussi valable pour les espèces d’élevage qui sont utilisées pour la production de denrées alimentaires plutôt que pour vivre en notre compagnie.»

Pas de regard vide de sens

Pour répondre à la question, il s’est rendu dans un refuge spécialisé près de Londres et a étudié le comportement de trente-quatre chèvres adultes.

«L’équipe a entraîné les chèvres pour qu’elles soulèvent une boîte en plastique afin d’accéder à de la nourriture», écrit PBS sur son site.

Dans un second temps, ils ont fixé la boîte de telle sorte que la chèvre ne puisse plus la bouger, Christian Nawroth se plaçant juste à côté de l’animal.

Et ce qu’il s’est passé est pour le moins étonnant: dès que l’animal réalise qu’il ne peut pas accéder à la nourriture, il se tourne vers le scientifique et le fixe du regard. Le regard est encore plus fréquent si l’homme fait face à l’animal. Trente-deux des trente-quatre chèvres ont réagi de cette façon.

«Non seulement elles fixent les humains, mais elles s’approchent, se tiennent devant eux pendant une courte période, puis se retourne vers la boîte, explique à NPR le chercheur.Si l’on parle un peu d’anthropomorphisme, je dirais qu’elles essayent de vous faire remarquer la boîte, pour vous dire qu’elles ont un problème et qu’elles ont besoin d’aide.»

Ce comportement est très intéressant parce que tous les animaux, domestiqués ou non, ne sont pas dotés de ces capacités de communication avec l’homme. On ne retrouve par exemple pas ce type de comportement chez les loups, même lorsqu’ils sont élevés comme des chiens. Tout comme on l’observe peu chez les chats, qui, confrontés à des expériences similaires, vont rarement regarder les humains alentour.

Quoi qu’il en soit, la prochaine fois qu’une chèvre décide de vous fixer avec intensité, n’hésitez pas à engager le dialogue avec elle: elle a peut-être besoin de vous. 

http://www.slate.fr/

Neandertal cannibale : c’est confirmé


Les hommes du Néandertal pouvaient aussi être cannibales. On ne sait pas s’ils, mangeaient leurs semblables après une mort « naturelle » où ils étaient choisis en cas de disette
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Neandertal cannibale : c’est confirmé

 

L'homme de Néandertal découpait ses congénères comme du gibier. AFP/HORST OSSINGER / DPA

L’homme de Néandertal découpait ses congénères comme du gibier. AFP/HORST OSSINGER / DPA

Par Rachel Mulot

L’examen d’ossements de -40.000 ans découverts en Belgique confirme que Neandertal découpait et boulottait proprement ses morts. Il taillait même des armes dans leurs tibias.

PALÉOANTHROPOLOGIE. Comment Neandertal traitait-il ses morts ? Cette question fascine les chercheurs parce qu’elle éclaire les capacités symboliques et de cognition de ce cousin préhistorique disparu il y a 40.000 ans environ. On sait qu’il les enterrait parfois, mais de nouvelles fouilles confirment qu’il les boulottait aussi de temps à autre. Et même qu’il réutilisait leurs ossements comme outils ! Une équipe internationale menée par l’anthropologue française Hélène Rougier, actuellement à l’université d’État de Californie (États-Unis) a étudié 99 restes néandertaliens, provenant de la troisième caverne de Goyet, en Belgique, et vieux de 42.000 à 47.500 ans. Les ossements — de quatre adolescents et un enfant — portaient des traces de coupures, de stries et d’incisions caractéristiques de la boucherie, expliquent les chercheurs dans la revue Scientific Reports. Les néandertaliens dépouillaient les membres de leur propre espèce, morcelaient la viande et fracassaient les os pour en extraire la moelle.

“Les carcasses de chevaux et de cerfs que nous avons retrouvées sur le site étaient traitées de la même façon”, précise le directeur de recherche Hervé Bocherens, de l’université de Tübingen (Allemagne).

Ces ossements de néandertaliens de la grotte de Goyet portent des marques de découpes semblables à celles infligées au gibier. © Asier Gomes-Olivencia et Al.

Un fémur et 3 tibias ont été utilisés comme percuteurs

D’autres preuves du cannibalisme de Neandertal avaient déjà été trouvées en  France dès 1999 , sur le site de Moula-Guercy (Ardèche), puis sur celui des Pradelles (Charente). En Espagne,  les restes découverts dans les grottes de Zafarraya et d’El Sidron montrent également qu’Homo neanderthalensis ne dédaignait pas la chair de ses congénères. Mais c’est la première fois que cette pratique est également attestée sans ambiguïté au nord de l’Europe, même si le site de Spy, toujours en Belgique le laissait déjà supposer. Mais il y a plus : les traces d’usure et de chocs de quatre des os analysés montrent que les néandertaliens utilisaient les restes des défunts comme des outils. Un fémur et trois tibias ont été utilisés comme percuteurs doux pour façonner des outils de pierre. De manière similaire, les hommes préhistoriques utilisaient fréquemment les os des animaux pour des opérations de débitage. C’est la première fois qu’un si grand nombre d’ossements humains retouchés pour servir d’outils sont découverts dans un même site. On en sait peu en revanche sur la façon dont les quatre adolescents et l’enfant cannibalisés sont morts. Les ossements ne permettent pas de dire s’ils ont connu une mort violente, sont décédés naturellement ou de maladie. La question de savoir s’il s’agissait d’un cannibalisme de disette ou d’un cannibalisme rituel reste ouverte.

http://www.sciencesetavenir.fr/