Architecte


La vie est un choix constant et nous avons cette opportunité d’avoir choisir que ce soit par nos actes ou nos pensées
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Architecte

 

 

Certaines personnes placeront toujours des pierres sur ton chemin. C’est à toi de décider ce que tu en feras. Construire un pont ou un mur.
Rappelle-toi que tu es l’architecte de ta vie

Auteur Inconnu

19 photos de frontières de pays étonnantes !


Les frontières entre pays ne sont pas tous naturelles au contraire, l’homme a mit les limites a bout de conquête et de revendication
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19 photos de frontières de pays étonnantes !

 

1.  À la frontière entre la Chine et la Mongolie, deux brontosaures s’embrassent au-dessus d’une autoroute. Comme un symbole de paix, mais aussi et surtout parce que la région est connue pour être un des berceaux de la vie des dinosaures !

2. Si vous êtes belges, vous irez boire votre café selon les us et coutumes hollandais !

3. Ici, Etats-Unis à gauche et le Mexique à droite.

4. Frontière vertigineuse et poudreuse entre la Suède et la Norvège !

5. Pour vous rendre de l’Espagne au Portugal, rien de plus original que d’emprunter une tyrolienne !

6. Frontière très « stylée » entre la Pologne et l’Ukraine : poisson géant créé par l’artiste polonais Yaroslav Kozyara et traversée par une rivière.

7. Un pont gigantesque et majestueux sépare le Danemark et la Suède. Au bout, vous prenez le bateau pour passer.

8. Une simple ligne droite au milieu de nulle part pour séparer l’Amérique du Nord… avec le Canada !

9. Pique-niquez à trois, chacun dans un pays différend ! Frontière entre la Slovaquie, l’Autriche et la Hongrie.

10. Un fleuve, trois possibilités ! Cette frontière naturelle sépare trois pays : le Brésil, l’Argentine et le Paraguay.

11. La Tchoukotka (Russie) d’un côté, l’Alaska (Etats-Unis) de l’autre. Entre les deux, le détroit de Béring large de 35 kilomètres !

12. Frontière surréaliste entre l’Allemagne et la République Tchèque !

13. Regardez bien la ligne noire au sol : elle sépare le bâtiment entre d’un côté le Canada, de l’autre les Etats-Unis !

14. La longue marque « biscornue » au sol sépare bien deux pays ! Ici : l’Allemagne et la Hollande.

15. L’Everest, le plus haut sommet sur Terre, est à la frontière entre la Chine d’un côté et le Népal de l’autre.

16. Il est possible de jouer au golf entre la Suède et la Finlande !

17. Un peu d’Histoire: la grande muraille de Chine, ancienne frontière entre la Chine et la Mongolie, pour parer aux invasions venant du nord à l’époque.

18. A la frontière Argentino-brésilienne, les chutes d’Iguazu.

19. Les chutes du Niagara, entre le Canada et les Etats-Unis.

Source : Genial

http://www.demotivateur.fr/

Le Saviez-Vous ► À quoi servent les bandes sur les tubes de dentifrice?


Effectivement, on m’a moi aussi donné une explication erronée sur les petites bandes de couleurs que l’on voit sur les tubes de dentifrice, alors qu’en réalité, la signification est vraiment banale
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À quoi servent les bandes sur les tubes de dentifrice?

 

À quoi servent les bandes sur les tubes de dentifrice?

C’est bien moins scientifique qu’on ne le croit.Capture d’écran Gentside

Elles vous intriguent? Les petites bandes de couleurs présentes sur le bas des tubes de dentifrices n’ont pas la signification que vous pensez. Une rumeur circulant sur internet affirmait que ces marquages de couleurs dévoilaient les composants du produit.

VOICI L’EXPLICATION QUI ÉTAIT DONNÉE:

 

Bandelette verte: Dentifrice 10% naturel.

Bandelette bleue: Contient des ingrédients naturels et médicinaux.

Bandelette rouge: Contient des éléments naturels et chimiques.

Bandelette noire: 100% d’ingrédients chimiques.

Or, cette explication est totalement fausse! En réalité, la signification de ces bandes est beaucoup plus banale. Elles servent uniquement d’indicateur (aussi appelé «eyemark») pour que la machine de fabrication coupe et scelle les tubes au bon endroit. Alors ne cherchez plus à décoder les composants de votre dentifrice, ils sont tout simplement inscrits au dos de la boîte.

http://fr.canoe.ca/

Le chat et les phéromones : comment il nous comprend ?


Nos chats comprennent nos émotions grâce aux phéromones. Ils savent si un endroit est hostile pour eux en humant les phéromones laissées par les humains, et même par les autres animaux. Le seul hic, c’est que nous n’avons perdu cette forme de communication
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Le chat et les phéromones : comment il nous comprend ?

 

Non, Félix n’est pas extralucide, il déchiffre votre humeur par le biais de vos phéromones, communes avec celles du chat à plus de 80% (entre 80 et 95%).

Je le dis souvent : notre cerveau depuis que nous avons remplacé la communication olfactive par une communication verbale, ne lit plus les phéromones, mais il les émet malgré tout, au cas où… Mais cela reste pour le chat son principal mode de communication ! Il vous comprend quand vous lui parlez, pas par les mots, mais par les phéromones.

Et il ne conçoit pas que quand il vous répond, vous ne réagissiez pas, d’où le développement de certains troubles récurrents.

Les phéromones, des messages à déchiffrer

Votre chat est souvent près de votre cou ? Il se roule dans les chaussures, chaussons, chaussettes et autres collants ? Il renifle pendant des heures des objets venant de l’extérieur ?

En fait, il lit les phéromones laissées par nous, nos congénères, les autres animaux, sur tout ce qu’il trouve. Cela lui permet de savoir si une personne lui veut du mal, si le chien face à lui est un prédateur de chats, mais aussi si les animaux dans la salle d’attente du vétérinaire ont eu peur, mal, etc,.

Notez que si un chien agressif ou un animal agonisant est passé avant vous il sera bien plus angoissé que s’il est le premier de la journée à se rendre dans cette salle ! C’est simple, sorti du kennel, sur la table de consultation, il perd ses poils par paquets, et ses coussinets sont humides… Il stresse, il transpire (eh oui, Félix transpire par les coussinets, entre autres) et on dit qu’il a peur du vétérinaire.

En réalité, plus que du vétérinaire et d’un geste peu agréable mais pas forcément douloureux, il a plutôt peur des messages des autres disant attention « ici danger, on souffre on a mal, on nous laisse à moitié endormis dans une cage sans nos humains, on meurt » etc., qu’il sent grâce aux phéromones.

Bien sûr, un chat qui a souffert a peur du vétérinaire par anticipation de la douleur, mais aussi en raison des odeurs des lieux trop bien connus. Et c’est ce Minet là qui rend le vôtre aussi angoissé, à cause des phéromones !

Nos chats lisent dans nos pensées

L’avantage est que Félix vous comprend, parfois même trop bien, ou, se sentant le centre du monde, il pense qu’une émotion le concerne à tort, et là, on tombe dans les problèmes.

Il faut donc apparendre à doser tout cela, mais comment retenir ses pensées, ses émotions ? S’il lit dans nos pensées comme dans un livre ouvert par le biais de nos phéromones, comment s’empêcher d’être en colère par exemple ? C’est impossible ! Mais on peut atténuer les choses en jouant avec les odeurs que le chat aime ! On sait, par exemple, que la lavande masque certaines phéromones, y compris celles de la salle d’attente du vétérinaire.

Un peu d’eau de lavande (ou hydrolat) frottée sur le chat et il sera plus tranquille, plus détendu (attention jamais d’huile essentielle sur le pelage ou en contact direct avec le chat). Quelques gouttes d’huile essentielle diffusées en fond dans la pièce où il se trouve quand vous rentrez énervé par un collègue, et vous verrez que la communication olfactive peut devenir un plus à votre avantage !

Crédits photo : fofurasfelinas – Flickr

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat

http://wamiz.com/

Etats-Unis : il tue accidentellement son fils sur un stand de tir


Oui des accidents d’arme à feu cela arrive, cependant, je crois que Les USA montrent très bien les dangers. Si ce n’est pas un père, un père qui tuent leur enfant par accident, ce sont les enfants qui tuent les parents ou un frère, une soeur, par accident, sans compter les armes se retrouvent dans des mains de personnes perturbées.
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Etats-Unis : il tue accidentellement son fils sur un stand de tir

 

Le père de famille a tué son fils au stand de tir. 

Le père de famille a tué son fils au stand de tir.

JEWEL SAMAD / AFP

ACCIDENT – Un père de famille a tué par balle son fils de 14 ans ce dimanche sur un stand de tir en Floride. Ses deux autres enfants étaient présents.

Le coup est parti par maladresse. Un homme a involontairement tué par balle dimanche 3 juillet son fils de 14 ans dans un stand de tir en Floride, le drame venant s’ajouter à une série d’accidents similaires au Etats-Unis, a rapporté la police.

William Brumby s’exerçait à viser une cible avec son arme de poing quand une douille expulsée par l’engin a ricoché sur le mur et terminé sa course sur sa chemise.

« Brumby a alors utilisé sa main droite, celle qui tenait l’arme, pour tenter d’enlever la douille », a expliqué le bureau du shérif du comté de Sarasota dans un communiqué. « Il a alors involontairement pointé son arme juste derrière lui et un coup est parti », blessant fatalement son fils Stephen.

Le stand de tir, un loisir comme les autres

Deux autres enfants de William Brumby, un fils de 24 ans et une fille de 12 ans, étaient présents mais n’ont pas été touchés par le tir. La police a ouvert une enquête mais n’a pas décidé de poursuivre le père.

De tels accidents ne sont pas rares aux Etats-Unis, où le nombre d’armes individuelles dépasse le nombre d’habitants. Pour des millions de familles américaines, la sortie au stand de tir est un loisir classique, y compris avec les enfants.

http://www.metronews.fr/

Juno: pari réussi


Ce n’est pas la porte d’à côté que la Nasa a envoyé une sonde en orbite. Attendre près de 50 minutes après le rapprochement de Juno, cela a du être un grand moment pour les scientifiques ..
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Juno: pari réussi

 

Un modèle de la sonde Juno... (AFP)

Un modèle de la sonde Juno

AFP

MATHIEU PERREAULT
La Presse

La sonde américaine Juno a réussi une manoeuvre délicate hier soir, qui lui a permis de se mettre en orbite autour de Jupiter. Ses moteurs se sont allumés pendant 35 minutes pour ralentir sa vitesse de 250 000km/h à moins de 2000km/h, juste avant minuit.

Comme il faut 48 minutes aux signaux radio pour aller de Jupiter à la Terre, la Nasa n’a eu la confirmation du succès de la manoeuvre qu’un peu avant 1h du matin. La salle de contrôle du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa en Californie a résonné des cris de célébrations des ingénieurs responsables de la mission. L’allumage des moteurs était déclenché par le pilote automatique et s’il y avait eu un problème, la Nasa aurait eu très peu de temps pour faire quoi que ce soit.

« Bienvenu à Jupiter! » s’est exclamé un commentateur à la conférence de presse où ont été annoncés en direct les résultats, selon le site space.com.

Juno a ensuite réorienté ses trois panneaux solaires, qui font neuf mètres de long, vers le soleil. À cette distance, l’énergie solaire est 25 fois moindre qu’au niveau de la Terre.

« C’est bien la première fois où ça ne me dérange pas d’être pris dans une pièce sans fenêtre le soir du 4 juillet », a dit Scott Bolton, le chef scientifique de Juno, à la conférence de presse. « Quand j’ai vu les résultats de télémétrie, j’ai eu un grand soulagement. La manoeuvre devait être parfaite. Nous avons conquis Jupiter. »

Juno fera deux orbites jusqu’au 19 novembre, quand le moteur principal sera rallumé une dernière fois pour rapprocher encore la sonde de la géante gazeuse. Il y aura ensuite une trentaine d’orbites « scientifiques » de 14 jours, où Juno frôlera parfois les pôles joviens à un peu plus de 4000km.

D’ici là, le plan de mission prévoit les derniers tests des systèmes de Juno et la calibration de ses instruments. Mais les cinq ans qu’a mis la sonde pour arriver à destination ont permis aux astrophysiciens de trouver une manière de glaner dès maintenant des données.

« Notre phase scientifique commence officiellement en octobre, mais nous avons réussi à devancer les premiers résultats bien avant cela », a dit M. Bolton.

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20 ans après Dolly, mange-t-on un peu de viande clonée?


J’espère qu’au Canada s’ils vendent de la viande clonée, que se soit bien spécifiée sur l’emballage. Cela me dérange qu’on clone des animaux pour l’alimentation, pour l’élevage, il me semble que ce n’est vraiment pas naturel
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20 ans après Dolly, mange-t-on un peu de viande clonée?

 

20 ans après Dolly, mange-t-on un peu de viande clonée?

C’est la plus célèbre des brebis. Le 5 juillet 1996, Dolly, premier mammifère à avoir été cloné à partir d’une cellule adulte, voyait le jour en Ecosse. Vingt ans plus tard, le clonage à des fins agricoles est pratiqué dans plusieurs régions du monde mais l’Europe résiste.

Révélé en février 1997, le clonage de Dolly, réalisé par l’institut Roslin d’Edimbourg, est salué à l’époque comme une avancée scientifique majeure. Il provoque aussi une vive polémique sur son éventuelle application à l’être humain.

Pour Dolly, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. La brebis vieillit prématurément. Elle souffre d’arthrite puis développe une maladie des poumons, qui lui vaut d’être euthanasiée en 2003. Sa dépouille naturalisée trône à présent au musée national d’Écosse.

Le clonage est une technologie lourde. Pour Dolly, les chercheurs ont transféré le noyau d’une cellule de glande mammaire prélevée sur une brebis adulte dans un ovocyte énucléé. Ils ont ensuite implanté l’embryon obtenu dans l’utérus d’une brebis «porteuse».

Dans le monde de l’élevage, «le clonage a été perçu comme un outil d’aide à la reproduction d’animaux», déclare à l’AFP Jean-Louis Peyraud, chercheur à l’Inra, l’institut français de recherche agronomique.

La technique étant fort coûteuse – plus de 14 000 dollars canadiens – le but n’est pas d’avoir des clones pour commercialiser leur viande mais pour améliorer les troupeaux.

Des sociétés privées américaines ont ainsi entrepris de cloner des animaux à forte valeur génétique: vaches donnant beaucoup de lait mais aussi des ovins et des porcins à haut potentiel.

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a autorisé en 2008 la commercialisation des produits provenant d’animaux clonés et de leur progéniture, estimant qu’ils étaient «aussi sûrs que ceux des animaux conventionnels».

En dépit d’un taux de succès relativement faible – de 15 % à 30 % selon M. Peyraud -, le clonage a poursuivi son chemin aux États-Unis. La société texane ViaGen s’enorgueillit sur son site d’avoir «développé des milliers d’animaux clonés en bonne santé et actifs», avec sa maison-mère Trans Ova Genetics.

L’Argentine, le Brésil, le Canada, l’Australie pratiquent également le clonage d’animaux d’élevage.

La Chine a fait sensation fin 2015 avec l’annonce de la construction d’une usine de clonage de divers animaux. La société Boyalife promet 100 000 embryons de vaches la première année et un million par an à terme.

Face à son opinion publique majoritairement hostile au clonage, l’Union européenne ne produit pas de clones pour l’élevage. Depuis 1997, elle impose une autorisation de mise sur le marché pour la vente de produits clonés. Jusqu’à présent, personne n’a déposé de dossier.

http://fr.canoe.ca/

Des lacs en guerre contre une « plante zombie »


Une plante, invasive venant d’Europe, probablement par la voie des eaux envahissent les lacs du Québec. Sa nourriture la pollution, et si elle est tranché par un moteur de bateau, elle se refait une beauté. Il sera difficile de s’en débarrasser
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Des lacs en guerre contre une « plante zombie »

 

Le myriophylle à épi crée des boutures lorsqu'il est... (Photo François Roy, La Presse)

Le myriophylle à épi crée des boutures lorsqu’il est sectionné, ce qui lui permet de proliférer à grande vitesse, et à terme de déloger les plantes aquatiques indigènes, créant de vastes plaques vertes à la surface des lacs.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

TRISTAN PÉLOQUIN
La Presse

C’est un monstre aquatique vert qui se nourrit de la pollution et qui se multiplie chaque fois qu’il est coupé par une hélice de bateau ou même un innocent coup de pagaie. Pour s’en débarrasser, des municipalités québécoises investissent en ce moment des centaines de milliers de dollars dans des technologies expérimentales dont l’efficacité est mise en doute par les scientifiques. Le nom de la bête : le myriophylle à épi.

« On se bat contre quelque chose qui est équipé pour survivre », dit le biologiste Sébastien Duchesne, dont l’organisme tente d’éradiquer la prolifération de cette plante exotique envahissante dans le lac à la Tortue, à Shawinigan

La solution retenue par la Ville pour lutter contre le myriophylle : installer 30 000 mètres carrés de tapis de jute – la toile des « poches de patates » – au fond du lac.

Dans les Laurentides, au lac Quenouille, près de Val-des-Lacs, une centaine de propriétaires riverains s’apprêtent aussi à débourser près de 100 000 $ pour installer des kilomètres de jute au fond du lac.

« Il y a quatre ou cinq ans, il n’y avait qu’une centaine de tiges de myriophylle dans le lac. Aujourd’hui, on retrouve la plante sur une superficie de 50 000 mètres carrés. Ça se propage à une vitesse hallucinante. » – Benoît Huet, président de l’Association des propriétaires du lac Quenouille

« Ça monte au nord. Et ce n’est que le début », affirme la directrice du Conseil québécois des espèces exotiques envahissantes, Hélène Godmaire, qui a étudié la prolifération de cette plante dans le fleuve Saint-Laurent il y a quelques années.

« Ça défait le décor et ça ne sent pas bon », commente la biologiste.

La plante crée aussi un environnement parfait pour la prolifération des larves responsables de la dermatite du baigneur, une affection de la peau provoquant des démangeaisons et des plaques rouges.

INTRODUCTION ET PROLIFÉRATION

Arrivée d’Europe dans nos cours d’eau il y a une cinquantaine d’années, possiblement introduite par les eaux de ballast des navires transocéaniques, l’espèce envahissante s’implante très rapidement dans les lacs des Laurentides, de l’Outaouais et de l’Estrie en s’accrochant aux coques et aux remorques des petites embarcations que les plaisanciers déplacent d’un lac à l’autre. La plante crée des boutures lorsqu’elle est sectionnée, ce qui lui permet de proliférer à grande vitesse, et à terme de déloger les plantes aquatiques indigènes, créant de vastes plaques vertes à la surface des lacs.

Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques affirme que le myriophylle est présent dans toutes les régions du Québec, mais dit n’avoir aucune statistique à son sujet. Ses scientifiques ne s’entendent d’ailleurs pas sur la façon de combattre le myriophylle à épi.

Récemment, le Ministère a autorisé l’installation de deux aérateurs au lac Ludger, à Lantier, dans les Laurentides. Les deux machines, qui injectent de l’air dans les sédiments depuis une quinzaine de jours afin de les assainir, ont coûté 45 000 $ aux 840 résidants du village. Et pourtant, le Ministère affirme dans un avis que de tels aérateurs « ne sauraient être recommandés […] pour contrer l’envahissement du lit des lacs par les macrophytes [plantes visibles à l’oeil nu] ».

Mais c’est un peu à force de faire pression que le maire de Lantier, Richard Forget, a réussi à convaincre le Ministère de laisser sa ville essayer cette solution censée affamer les plantes en raréfiant les polluants dont elles se nourrissent dans les sédiments.

« Ç’a été l’enfer. Ça a pris deux ans de démarches pour obtenir les autorisations », soutient-il.

La Ville a notamment consenti à réaliser une étude scientifique afin d’établir si, oui ou non, les aérateurs étaient efficaces.

LA VALEUR DES MAISONS ÉCOPE

« Il a fallu qu’on se batte contre tout le monde, mais quand tu as un résidant qui a une maison de 2 millions au bord de l’eau qui te dit que le myriophylle fait baisser sa valeur marchande de 10 %, tu n’as pas le choix d’agir », dit le maire de la petite municipalité.

C’est justement là une partie du problème, croit le biologiste de l’Université Laval Claude Lavoie, qui offre des formations sur le myriophylle à épi.

« La clientèle touchée par le myriophylle est plus fortunée. Les gens qui habitent au bord de l’eau sont prêts à payer des sommes considérables pour éliminer la plante. Ça a fait apparaître beaucoup de vendeurs de solutions miracles et de gugusses technologiques », dit-il. 

Outre l’arrachage à la main par des plongeurs formés – une solution généralement très dispendieuse, qui doit être répétée tous les ans -, peu de solutions pour l’éliminer se sont révélées vraiment efficaces une fois qu’il s’est implanté.

« Quand le myriophylle prolifère, c’est généralement le symptôme d’un mal plus profond. Il s’étend particulièrement dans les lacs pollués. »– Claude Lavoie, biologiste

« Le myriophylle à épi, c’est une sorte de pied de nez à la population. C’est une plante qui a un rôle biologique. Elle n’est pas là par hasard », renchérit le biologiste Benoît Courteau, dont l’entreprise ÉcoIndustrielle se spécialise dans la valorisation d’algues envahissantes en Afrique. « Tant que nous ne changerons pas notre mode de vie et notre mode d’agriculture, elle sera là, et il faudra apprendre à vivre avec », croit-il.

http://www.lapresse.ca/