Transformer le monde


On se plaint que le monde va mal, bien assis devant l’écran, mais si nous faisions notre petite part, nous pourrions participer à un changement, même si ce n’est que notre entourage, c’est comme donner au suivant
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Transformer le monde

 

Faites le bien, par petits bouts, la où vous êtes car ce tous ces petits bouts de bien, une fois assemblés, qui transforment le monde.

Desmond Tutu

Le Saviez-Vous ► 9 dangers qui menacent vos animaux pendant la période estivale


L’été, une saison que maîtres et animaux passent plus de temps à l’extérieur. Cependant, c’est aussi une saison que nos animaux pourraient avoir à faire face aux dangers de la saison
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9 dangers qui menacent vos animaux pendant la période estivale

 

Il fait doux, le ciel est bleu et dans quelques jours (pour certains) ce sont les vacances. Un moment de détente que vous avez d’ailleurs prévu de partager avec votre chien et/ou votre chat. Mais attention : le danger n’est jamais bien loin…

A chaque saison son lot de dangers pour nos amis à quatre pattes. Aussi, il vous faudra donc être très prévoyant afin de protéger comme il se doit votre fidèle compagnon des périls malencontreux qui le menacent lorsque l’été s’installe.

1. La chaleur

Les coups de chaleur sont très dangereux pour la santé du chien et du chat ! Pour les en préserver vous devez donc ne jamais les laisser seuls dans une voiture en plein soleil et absolument veiller à ce qu’ils restent bien hydratés. Mettez toujours à leur disposition une gamelle d’eau fraîche que vous renouvellerez dans la journée.

Si les chats pensent d’instinct à se protéger du soleil en se mettant à l’abri à l’ombre, les chiens sont plus dépendants de vous, notamment pour les promenades. Entre 11 heures et 16 heures, hors de question donc de les faire sortir : pour les balades, préférez en effet les débuts de matinées ou fins de journées.

Par ailleurs, si vous comptez emmener votre petit compagnon à la plage, pensez à vous munir d’un parasol et de crème solaire adaptée à lui pour protéger son museau et ses coussinets.

2. Les lieux de baignades

Moins évident pour les chats mais flagrant pour les chiens : l’amour fou de l’eau pour s’amuser. La moindre flaque d’eau est en effet pour eux une invitation au jeu. Imaginez donc lorsque ces derniers se retrouvent face à la mer, un lac, une rivière ou encore, une piscine ! Ils n’ont pas conscience de se mettre en danger, à vous donc de rester attentif face au risque de noyade. Car oui, si les chiens savent nager, ils se fatiguent, peuvent se laisser emporter par le courant… et le pire peut arriver. Vous devez donc toujours surveiller ces moments et vous assurer qu’ils ne s’éloignent pas trop.

Par ailleurs, si votre petit compagnon se baigne, vous devez également le rincer à l’eau douce et claire juste après afin d’ôter tous éventuels parasites et préserver son épiderme : le sel et le sable sont très irritants pour sa peau.

3. Les barbecues

Chats et chiens ont beaucoup à risquer à rester aux abords d’un barbecue ! Il suffit qu’un morceau de charbon incandescent s’échappe de l’engin, que votre animal y voit une invitation au jeu et… se brûle une patte ou gueule malgré lui. Et c’est pire encore si l’un d’eux l’avalent.

Par ailleurs, sachez que les restes de viandes cuites au barbecue ne sont pas bons pour vos boules de poils : les parties grasses et brûlées, voire carbonisées, sont en effet assez mauvaises pour leur santé en plus de ne pas être nécessairement nutritives…

4. Les plantes

épillet

La plante la plus dangereuse pour les animaux lorsque l’été arrive ? L’épillet. Aussi appelée folle avoine, elle pousse de mai à septembre, essentiellement dans les pelouses et les hautes herbes, aussi bien à la campagne qu’en ville. Et malgré son apparence inoffensive, elle s’accroche dans les poils de vos poilus et peut s’incruster dans tous leurs orifices. Un épillet bien installé peut causer de vives douleurs à l’animal ainsi qu’une sinusite purulente s’il pénètre dans les cavités nasales.

Par ailleurs, azalées, bégonias et buis sont très présents l’été. Faites attention à ce que chiens et chats en restent loin car il s’agit là de plantes qui sont extrêmement toxiques pour eux s’ils venaient à les ingérer.

5. Les insecticides/huiles essentielles

On le sait, qui dit été dit pléthore d’insectes. Si vous avez choisi de lutter contre eux en usant d’huiles essentielles ou d’insecticides veillez tout de même à ne pas empoisonner vos animaux avec car ces produits restent très toxiques ! Avant d’en mettre, consultez donc bien la notice d’utilisation afin de vous assurer que ce dernier ne nuira en aucun cas à vos petits compagnons.

6. Les moustiques

Comme pour vous, les piqûres de moustiques sont désagréables pour les animaux. En plus, ces petits insectes peuvent être porteurs de la leishmaniose, une maladie mortelle pour les poilus. Vous devez donc vous assurer que votre petit compagnon soit bien vacciné contre ce mal et lui administrer des répulsifs – adaptés à lui – afin de limiter les éventuelles piqûres.

7. Les chenilles processionnaires

Autre danger de l’été pour nos amis chiens et chats : les chenilles processionnaires. Se déplaçant en groupe les unes derrière les autres, elles rendent curieux les animaux qui n’hésitent alors pas à venir les renifler et parfois même, à les manger. Une grave erreur puisque dotées de poils urticants reliés à une glande de venin, elles peuvent causer de graves ennuis de santé tels que des vomissements, des difficultés respiratoires ou encore, des graves infections.

La seule chose à faire en cas de contact avec l’un de ces spécimens : emmener votre chien ou votre chat en urgence chez le vétérinaire.

8. Les abeilles et les guêpes

De la mer à la montagne et de la ville jusque dans les campagnes, elles sont partout et peuvent être très dangereuses surtout si elles attaquent votre boule de poils et que cette dernière y est allergique ! En cas de piqûre, vous devez immédiatement chercher à retirer l’aiguillon et surtout, bien désinfecter la plaie. Si l’œdème est trop important, n’hésitez pas à vous rendre chez le vétérinaire le plus proche afin qu’un médicament adapté soit administré à votre animal !

9. Les puces et les tiques

Avant de partir en vacances, traitez de manière préventive votre animal contre les puces et les tiques à l’aide de l’antiparasitaire (collier, pipette, poudre…) de votre choix. Et pour cause, si les puces peuvent être embêtantes dans la commune mesure où elles vont pousser votre compagnon à se gratter, les tiques peuvent – eux – le rendre malade !

Par Deborah Koslowski

Crédits photo : Shutterstock

http://wamiz.com/

Un essaim d’abeilles s’installe sur un vélo à Toulouse


On peut trouver un essaim d’abeilles n’importe où, même sur le siège d’un vélo qui pourtant était utile pour un stagiaire. Comme on sait, le malheur des uns, font le bonheur des autres
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Un essaim d’abeilles s’installe sur un vélo à Toulouse

 

Photo Sapiens Sapiens

Photo Sapiens Sapiens

Un essaim d’abeilles sur un vélo. Cette image peu banale s’est passée mardi après-midi dans le quartier des chalets à Toulouse. Des milliers d’abeilles ont élu domicile sur le vélo d’un stagiaire de l’agence de reportages Sapiens Sapiens. 

Un apiculteur a été appelé pour récupérer les 10000 abeilles qui viendront coloniser une vraie ruche et qui pourront produire du miel. L’apiculteur utilise une sorte d’aspirateur pour récupérer l’essaim.

Opération terminée. Le stagiaire a pu récupérer son vélo, et l’apiculteur un bel essaim de 10000 abeilles, qui vont bientôt rejoindre les champs de la banlieue toulousaine.

http://www.ladepeche.fr/

Mauvaise nouvelle pour les arachnophobes, on a découvert une nouvelle espèce de mygale


C’est en Colombie qu’une nouvelle araignée, une mygale a été retrouvée. Cette araignée est très différente par ses défenses et la façon qu’elles se reproduisent
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Mauvaise nouvelle pour les arachnophobes, on a découvert une nouvelle espèce de mygale

 

  Par Aurélien Deligne

ANIMAUX – Arachnophobes, votre peur des araignées ne va pas s’arranger en lisant cet article. Une nouvelle espèce d’araignée, de mygale plus précisément, a été découverte par une équipe de scientifiques dans le nord de la Colombie. Comme ils l’expliquent sur Zookeys le 29 juin, la « Kankuamo marquezi » a la particularité de rentrer en contact avec ses ennemis, pour leur enfoncer ses poils urticants.

« Ces poils servent de défense », explique le biologiste Carlos Perafán au New York Times. « Mais ceux-là sont différents de ce qu’on trouve habituellement sur le corps des mygales. Ils ont une pointe qui permet de pénétrer la peau et de causer des irritations », explique-t-il. C’est donc au contact de ses ennemis qu’elle se libère de son arme, alors que d’autres espèces les projettent directement sur leurs cibles.

Au moins des centaines d’espèces pas encore découvertes

Mais les chercheurs n’ont pas seulement découvert une nouvelle espèce, ils ont mis la main sur un nouveau genre. Comme l’explique National Geographic, le mâle n’a pas vraiment de pénis à proprement parler mais plutôt des sortes d’ampoules au bout des pattes avant qui lui permet le transfert des semences vers la femelle.

Son nom de « Kankuamo marquezi » a été choisi en référence aux indigènes vivant dans la montagne de Santa Marta, ou l’animal a été trouvé.

Mais selon Gustavo Hormiga, biologiste spécialisé dans les araignées à l’Université George Washington aux États-Unis, « il y a actuellement des centaines d’espèces de tarentules connues, mais il y en a au moins autant que nous n’avons encore jamais découvertes ».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un ado démuni rencontre son ange gardien dans une épicerie


Des fois, la route nous met des personnes qui changent la vie de tout au tout. Ce jeune homme devait subvenir aux besoins de sa mère tout en allant à l’école. Puis un jour, parce qu’une personne s’est arrêtée sur sa condition, il a eu de l’aide pour permettre un meilleur avenir a lui et sa mère
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Un ado démuni rencontre son ange gardien dans une épicerie

L'histoire de Chauncy a ému de nombreux internautes qui ont fait preuve de générosité. 

L’histoire de Chauncy a ému de nombreux internautes qui ont fait preuve de générosité.

Capture d’écran gofundme Chauncy’s Chance

ETATS-UNIS – Alors qu’il proposait ses services à des clients d’une épicerie contre quelques biscuits, Chauncy Black, 16 ans, a rencontré un homme qui a changé sa vie.

Chauncy Black, 16 ans, était dans une épicerie de Memphis lorsqu’il a rencontré son ange gardien, Matt White. L’adolescent démuni venait de lui demander s’il pouvait l’aider à transporter ses courses en échange de quelques donuts.

« C’était un bon petit gars. Il est venu vers moi et il avait faim. Si j’avais son âge, je ne pense que j’aurais eu le courage de faire ce qu’il a fait », a expliqué M. White à CNN.

Comme souvent, le garçon avait en effet traversé la ville à pied pour se rendre dans les épiceries de ce quartier riche de la ville afin de proposer ses petits services contre un peu d’aide alimentaire. Le généreux White, touché par le jeune homme, a décidé de lui payer ses courses afin de lui remplir son frigo et de le raccompagner en voiture chez lui.

Une campagne de dons 

Matt White a été frappé de découvrir l’extrême pauvreté dans laquelle vivaient l’adolescent et sa mère. Celle-ci, handicapée suite à une grave maladie, ne pouvait compter que sur l’aide de son fils.

« C’est un étudiant qui fait de son mieux dans ce milieu sans argent et si peu de ressources. Il travaille, aide sa mère financièrement… Il a des projets, veut travailler, veut monter son entreprise, veut avoir une chance », a raconté l’homme de 30 ans. 

Très touché par la situation de cette famille, Matt White a alors décidé de raconter sa rencontre avec ce « héros » ordinaire et son histoire sur Facebook. Puis a lancé une page de dons en ligne « The Chauncy’s Chance« .

But de l’opération ? Acheter les choses les plus basiques qui lui fait défaut : des habits, un matelas et un lit ainsi qu’une tondeuse à gazon pour que le jeune homme puisse proposer ses services dans les maisons environnantes.

« J’ai lancé cet appel aux dons pour aider Chauncy à avoir une chance dans la vie ». 

Le retour a été inespéré. En moins d’une dizaine de jours, Matt White a récolté plus de 300.000 dollars. De l’argent qui devrait permettre à l’enfant et sa mère d’acheter une maison salubre et à Chauncy Black de poursuivre ses études. 

http://www.metronews.fr/

Murs, clôtures, barbelés : quand les animaux sont victimes des conflits humains


Nous sommes tous des êtres humains et nous n’arrivons pas à vivre ensemble malgré nos différences. Alors on met des barrières, des clôtures, des barbelés et en plus de fermer la porte aux personnes en difficultés, on met en péril des espèces animales
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Murs, clôtures, barbelés : quand les animaux sont victimes des conflits humains

 

La multiplication des frontières en Asie et en Europe entraîne de graves conséquences sur la biodiversité. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

La multiplication des frontières en Asie et en Europe entraîne de graves conséquences sur la biodiversité. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

La multiplication des frontières physiques en Asie et en Europe entraîne de graves conséquences sur la biodiversité, selon une étude publiée dans PLOS biology.

FRONTIÈRES. L’année 2015 aura été celle de l’afflux massif de réfugiés en Europe, fuyant les violents conflits faisant rage en Syrie, en Afghanistan, en Irak mais aussi dans la Corne de l’Afrique. En réponse à cette crise, des clôtures ont été érigées à l’intérieur comme en dehors de l’Union Européenne. Une politique qui rappelle celle adoptée sur le continent asiatique après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Dans une étude publiée le 22 juin 2016 sur le site PLOS biology, des chercheurs révèlent que ces frontières, censées bloquer le déplacement des réfugiés, ont également de graves conséquences sur les populations animales qui vivent dans les zones en question. Même si la démarche de conservation des espèces animales a toujours dû s’arranger avec la politique et la réalité économique des pays, la situation géopolitique actuelle induit de nouvelles contraintes sur la préservation des espèces animales.

Concernant l’Europe, les chercheurs ont plus précisément étudié la frontière physique entre la Slovénie et la Croatie construite en 2015. Cette barrière de 670 kilomètres coupe le massif montagneux Dinaric en deux sur 349 kilomètres. Ce lieu abrite de nombreuses espèces menacées dont l’une des plus grandes populations mondiales de loups gris (Canis lupus) et de lynxs Boréals (Lynx lynx). Mais aussi des grands mammifères plus répandus comme par exemple l’ours brun (Ursus arctos). Ces animaux ont souvent une faible densité de population et ont besoin de grands espaces pour vivre dans de bonnes conditions. Selon les scientifiques, les frontières réduisent encore ces densités de populations en séparant physiquement les animaux. Par exemple, sur dix meutes présentes en Slovénie, cinq ont normalement un territoire étendu des deux côtés de la frontière avec la Croatie. Les clôtures ont entraîné la formation de groupes isolés ce qui va provoquer une diminution de la reproduction et donc du nombre de loups. Concernant le lynx, les chercheurs estiment que les frontières peuvent entraîner purement et simplement la disparition de l’espèce sur le long terme. Certains animaux se retrouvent même coincés dans des pays qui tolèrent le braconnage ou dont l’espèce n’est pas considérée menacée.

Certains animaux meurent, piégés par les barbelés

L’Europe n’est pas la seule région du monde confrontée à ce problème : des barrières en Asie Centrale et dans le Caucase, particulièrement proche des zones de conflits, ont été créées et d’autres ont été renforcées. Des espèces telles que l’âne sauvage d’Asie (Equus hemionus) vivant entre la Mongolie et la Chine, et la gazelle de Daourie (Procapra gutturosa) qui, elle, vit sur un territoire à cheval entre la Russie et la Chine, subissent aussi le renforcement des frontières. Outre la séparation des populations et parfois même des familles (les clôtures peuvent être construites très rapidement), les barrières empêchent l’accès à certaines zones de ressources. Elles causent également la mort par étranglement des animaux qui tentent de les franchir. Ou alors, de nombreuses photos prises le long des frontières montrent que certaines bêtes se retrouvent prisonnières des barbelés et des grillages sans jamais pouvoir se libérer.

RECOMMANDATIONS. Selon les chercheurs, des solutions sont possibles. Sont-elles applicables ? Ils estiment en tout état de cause que la consultation d’un biologiste spécialisé est nécessaire avant l’installation des clôtures entre deux pays ou au sein d’une même nation. Les scientifiques demandent également aux entreprises de réfléchir à la fabrication de barrières inoffensives pour la faune. Enfin, ils estiment que certaines zones ne devraient pas être clôturées et bénéficier d’une surveillance électronique ou, le cas échéant, que les barrières soient momentanément retirées pendant les périodes de migration.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Cyberprédation: les cas de leurre d’enfants explosent


 

C’est malheureux qu’un outil comme internet permet aux prédateurs une facilité de leurrer les enfants. C’est important de donner une bonne éducation des risques sans pour autant être alarmiste. Une bonne relation entre parent et surtout des ados est un grand atout pour prévenir la cyberprédation
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Cyberprédation: les cas de leurre d’enfants explosent

Cyberprédation: les cas de leurre d'enfants explosent

Photo Fotolia

QUÉBEC Les cas de leurres d’enfants sur internet sont en hausse fulgurante au Québec, selon les plus récentes données du ministère de la Sécurité publique (MSP).

Les corps policiers de la province ont enregistré 413 cas de leurre d’enfant au moyen d’un ordinateur en 2014, comparativement à 246 infractions en 2013. Il s’agit d’une augmentation de 67,8 %.

La hausse du nombre de victimes est encore plus notable. En 2014, 357 enfants ont signalé avoir été l’objet d’un leurre, comparativement à 196 l’année précédente. Cela représente une croissance de 82,1 %.

Les jeunes filles, dans une proportion de 77,5 %, sont les principales victimes des leurres au moyen d’un ordinateur. Près d’une victime sur deux (45,6 %) est une adolescente âgée de 12 à 14 ans.

Dans 30,8 % des cas de leurre d’un enfant, l’auteur présumé est un étranger, tandis qu’il s’agit d’une connaissance dans 19 % des cas.

LES AVANCÉES TECHNOLOGIQUES EN CAUSE

Selon le MSP, la hausse pourrait être en partie attribuable au développement des technologies de l’information, qui sont de plus en plus accessibles, tant pour les prédateurs sexuels que pour leurs victimes.

La formation d’escouades policières spécialisées dans la cybercriminalité, la sensibilisation du public et la mise en place de programmes et de services nationaux, comme le site Cyberaide.ca, qui permettent d’effectuer des signalements en ligne, pourraient également expliquer la croissance du phénomène.

MISER SUR L’ÉDUCATION

Pour prévenir les cas de leurre d’enfants au moyen d’un ordinateur, Thierry Plante, spécialiste en éducation aux médias chez Habilo Médias, recommande aux parents de miser sur l’éducation.

«En plus d’enseigner aux jeunes des compétences en pensée critique pour tout ce qui concerne internet, il faut leur apprendre ce qu’est une relation saine et à quoi ressemble une relation malsaine. Ça va avoir un effet considérable sur la propension de l’enfant à répondre ou non aux avances d’un prédateur», a expliqué M. Plante en entrevue avec l’Agence QMI.

Il recommande également aux parents de demeurer vigilants par rapport à la façon dont leur enfant utilise internet et aux moyens qu’il utilise pour s’y connecter.

«Ce qui est un peu paradoxal, c’est que c’est habituellement au début de l’adolescence que les parents commencent à lâcher prise pour ce qui est de la surveillance et de l’accompagnement dans l’utilisation des technologies, alors que c’est à cet âge-là qu’ils sont le plus vulnérables», a soutenu Thierry Plante.

ENTRETIEN AVEC THIERRY PLANTE, SPÉCIALISTE EN ÉDUCATION AUX MÉDIAS CHEZ HABILO MÉDIAS

Quels sont les enfants les plus à risque d’être victime d’un leurre sur internet?

Les jeunes âgés entre 13 et 17 ans, surtout les filles, sont plus à risque. Il y a également les jeunes qui sont homosexuels ou qui se questionnent sur leur sexualité, en particulier les garçons, ceux qui ont des relations très difficiles avec leurs parents ou leur tuteur, les jeunes qui sont victimes de violence domestique, qu’elle soit sexuelle ou non, et ceux qui ont une très faible estime de soi.

Que cherchent-ils?

Les jeunes qui ont des relations difficiles avec leurs parents vont rechercher l’affection et l’attention d’un adulte. Ils croient pouvoir trouver une vraie relation d’amour sur internet. Il y a aussi des jeunes qui ont le goût de l’aventure, du risque et qui souhaitent explorer un peu n’importe quoi sur internet.

Qu’est-ce que les parents peuvent faire pour protéger leurs enfants?

Il faut aussi montrer aux jeunes des compétences dans toutes sortes de domaines, savoir gérer les différentes situations en ligne. Les parents doivent aussi agir selon l’âge et le stade de développement de leur enfant.

Faut-il interdire l’utilisation des ordinateurs et autres moyens de se connecter à internet?

L’interdiction ne donne à rien, puisque le jeune, tôt ou tard, va se retrouver en ligne. Il faut plutôt miser sur l’éducation et être très présent et conscient de l’utilisation que les jeunes font de tout appareil pouvant se brancher à internet, y compris les consoles de jeux.

ÉVOLUTION DU NOMBRE DE CAS DE LEURRE D’ENFANTS AU QUÉBEC, 2002-2014

2014: 413

2013: 246

2012: 155

2011: 126

2010: 121

2009: 136

2008: 80

2007: 41

2006: 23

2005: 13

2004: 10

2003: 7

2002: 2

Source: ministère de la Sécurité publique du Québec

http://fr.canoe.ca/