Langage animal


Plus on entend parler des zoos, plus je suis convaincue que les animaux n’ont pas leur place dans ces endroits confinés.
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Langage animal

 

 

Le jour où l’on comprendra qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires.

Doris Cyrulnik

La mamie culturiste la plus musclée du monde vient de fêter son 80e anniversaire.


C’est toute une leçon qu’Ernestine Shepherd donne a ceux qui ont plus de 50 ans. Il n’est jamais trop tard pour changer. Aujourd’hui, cette culturiste est octogénaire de Baltimore aux États-Unis. Elle a commencé à s’entrainer à 56 ans, et au cours des années Ernestine a remporté deux prix, soit en 2010 et 2011 et d’après le Livre Guinness a déclaré qu’Ernestine Sheperd était la culturiste active en compétition la plus âgée du monde
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La mamie culturiste la plus musclée du monde vient de fêter son 80e anniversaire.

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: de la catoche à la maladie de Parkinson


Kampavata, la catoche cela vous dit quelque chose ? Ce sont les anciens noms de la maladie de Parkinson. Ce qui est le plus surprenant, il y a plus de 6000 on connaissait la maladie mais aussi le remède et ce n’est que que dans les années 1960 que le médicament réapparu
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Il était une fois la maladie: de la catoche à la maladie de Parkinson

 

Bien sûr, la maladie est plus connue sous le nom du médecin britannique Parkinson. Mais elle existait bien avant et son remède principal aussi. Tous deux furent longtemps tombés dans l’oubli.

L’Antiquité

En Inde, il y a plus de 6 000 ans, on retrouvait le terme Kampavata. Dans le vaste traité médical de l’Ayurvéda, on décrivait plusieurs maladies présentant des tremblements. L’une d’entre elles ressemble beaucoup au Parkinson. Les tremblements alors étaient attribués à Vata, représentation des éléments de l’air et de l’éther liés à la circulation, la respiration et les fonctions motrices entre autres. On proposait alors comme traitement une plante: la Mucuna Pruriens aussi connue vulgairement sous le nom de haricot de velours ou de pois Mascate. Ce qui n’est pas dénué de bon sens, la partie interne de la gousse contient de la dihydroxyphénylalanine mieux connu sous le nom de Lévodopa qu’on utilise actuellement. Puis pour plus de 6 000 ans, la maladie et son remède disparaissent des écrits médicaux.

Il faudra attendre plus de 200 ans après Jésus-Christ pour la voir réapparaitre sous la plume de Claudius Galien qui décrivit à son tour diverses maladies avec tremblements. Parmi celles-ci, on trouve cette description: il s’agit d’une affection cérébrale avec sopor, engourdissement, rigidité et immobilité du tronc et des membres, enfin avec écartement des paupières et fixité du regard. Le patient git sur son lit, rigide, comme fait de bois, tremblant, constipé, et ayant des problèmes psychiatriques. Galien nomme cette maladie: la catoche, d’un verbe latin signifiant retenir, saisir.

Puis on oublie à nouveau

De nouveau la maladie semble passer aux oubliettes, si bien qu’on en retrouve la trace seulement en 1680 alors que John Aubrey, un écrivain et érudit anglais surtout connu pour ses recueils de courtes biographies, relatait dans l’une de celles-ci que le philosophe Thomas Hobbes souffrait de paralysie tremblante des mains. Aubrey écrivait au sujet de Hobbes:

«Il n’a plus pu écrire lisiblement depuis 1665 ou 1666. J’ai pu l’observer dans certaines des lettres qu’il m’a écrites.» (Référence : Aubrey, John, Briefs Lives, Clarendon Press, Oxford, England, 1898. P.352)

Puis un médecin méconnu

Le docteur Ferenc Papai Pariz, un médecin hongrois, écrivit un texte qui pour la première fois dans l’histoire décrivait parfaitement la maladie de Parkinson selon ses quatre signes distincts: le tremblement au repos, la rigidité, la lenteur du mouvement et l’instabilité posturale. Mais le livre de Pariz a été publié en Hongrie et ne connut qu’une diffusion des plus limitées, autrement, il serait fort à parier que la maladie porterait le nom de Papai Pariz. Ce texte a été découvert seulement en 2010 par le neurologue hongrois Daniel Bereczki, professeur à University Medical School, Debrecen. (Référence : Berezki, Daniel, The description of all four cardinal signs of Parkinson’s disease in a Hungarian medical text published in 1690, Parkinsonism & Related Disorders, Volume 16, Issue 4, Elsevier, Canada, May 2010, pp 290-293)

Et enfin Parkinson

James Parkinson était le fils de John Parkinson, lui-même médecin chirurgien à Londres vers le milieu des années 1760 jusqu’à la fin des années 1780 où il céda son cabinet à son fils James. Celui-ci était d’ailleurs doté d’un esprit encyclopédique assez remarquable. C’était un véritable touche-à-tout. Ainsi, il déclarait à qui voulait l’entendre que tous les médecins devraient connaître la sténographie, méthode qu’il pratiquait lui-même pour écrire les dossiers de ses patients, ses articles scientifiques et ses livres.

De 1799 à 1817, le docteur Parkinson signa trois traités médicaux d’importance: le premier sur la goutte (1799), l’autre sur la péritonite et le troisième sur la paralysie tremblante (ou agitante, selon les sources). Son traité intitulé An Essay on the Shaking Palsy) parut à Londres en 1817 et fit histoire. Il y décrivait de façon claire et précise les symptômes de six patients souffrant de cette affection. Le plus surprenant est que le bon docteur n’examina réellement qu’un seul de ces patients. Pour les autres, il ne s’agissait que d’observations faites au hasard dans les rues.

Mais le docteur Parkinson voulait bien caractériser cette maladie, méconnue selon lui. Il écrivit:

«Parmi les diagnostics incorrects, la confusion et l’emploi vague du terme de la paralysie tremblante, c’est Galien qui a marqué son caractère particulier par un terme approprié: catoche.» (Réf : Parkinson, James. An Essay on the Shaking Palsy, Sherwood, Neely and Jones, London, England 1817)

L’autre grand nom dans la description de la maladie de Parkinson est un neurologue français: Jean-Martin Charcot (1825-1893). Œuvrant à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, il y contribuera de manière remarquable à l’étude de la physiologie et de la pathologie du système nerveux. C’est donc plus de 60 ans plus tard, que ce célèbre médecin donnera le nom maladie de Parkinson à cette maladie en son honneur.

Les causes

Dès 1919, un médecin russe, le Dr Konstantin Tretiakof, grâce à des autopsies sur des patients atteints, montra que la maladie origine d’un mauvais fonctionnement de la partie la plus profonde du cerveau au niveau du tronc cérébral dans une région appelée locus niger ou encore substance noire. Il y observe une perte de neurones et une dépigmentation. En 1920, l’encéphalite épidémique de von Economo fait de nombreuses victimes, plusieurs de ceux qui y survivent se révèlent atteints de la maladie de Parkinson. Il devient alors possible de discerner entre la maladie de Parkinson (idiopathique) et le syndrome parkinsonien.

Et le remède

La dopamine est, toujours de nos jours, le remède principal utilisé contre la maladie de Parkinson. La paternité en revient au médecin suédois Arvid Carlsson. Lorsque ce chercheur parle pour la première fois du rôle de la dopamine dans le cerveau en 1957, il est pratiquement perçu dans la communauté scientifique comme un hérétique.

À cette époque et jusqu’à la fin des années 1950, deux thèses pour expliquer le fonctionnement cérébral s’affrontaient. Il y avait les tenants de la thèse électrique qui étaient de loin les plus nombreux et qui croyaient que le signal nerveux voyageait entre les neurones par l’influx électrique. Il y avait aussi ceux, une très faible minorité, dont faisait bien sûr partie Carlsson, qui croyait que la chimie pouvait aussi y avoir un rôle à jouer.

Mais il faut croire qu’il avait raison: en 2000, Arvid Carlsson, Paul Greengard et Eric R. Kandel se virent attribuer le Prix Nobel de Médecine ou de Physiologie pour leurs découvertes. En 1967, un chercheur autrichien, Oleh Hornykiewiez démontre que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent une perte massive de la dopamine. Mais la L-dopa était difficile d’administration, car il fallait utiliser de très fortes doses pour qu’une partie de celles-ci puissent atteindre les zones du cerveau visées et les résultats demeuraient mitigés.

La même année, un autre pas sera franchi par le scientiste américain Georges C. Cotzias et son équipe. Au lieu d’administrer de fortes doses, ils eurent l’idée de fragmenter la dose en plusieurs traitements. Ainsi en donnant de faibles doses de L-dopa toutes les deux heures, ils réussirent à obtenir une disparition quasi complète des tremblements chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson. Les lettres de noblesse de la Lévidopa étaient dès lors signées.

La lévidopa était devenue et demeure le traitement de première ligne contre la maladie de Parkinson. C’est un détour historique de plus de 8 000 ans entre la médecine ayurvédique qui traitait le Kampavata avec le haricot de velours (contenant de la Lévidopa) et la médecine moderne qui administre aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson le Lévidopa. Comme quoi, la vérité finit toujours par s’imposer…

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Quand les pirates protègent (involontairement) les récifs en péril


Qui aurait cru que le piratage sur mer soit bénéfique pour la faune marine, C’est pourtant bien le cas en Somalie, les récifs coraux sont en santé et des poissons divers en grande quantité
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Quand les pirates protègent (involontairement) les récifs en péril

 

Pirates

Des chercheurs de l’université Curtin, en Australie, et de l’Académie des sciences de Californie ont confirmé la richesse des récifs coralliens du Somaliland. © ANE SINCLAIR-TAYLOR

Au Somaliland, une région du golfe d’Aden, la piraterie contribue à la préservation des récifs.

Hier comme aujourd’hui, les pirates sont craints parce qu’ils se livrent au pillage. Mais, au Somaliland, une région qui a fait sécession de la Somalie, ils contribuent involontairement à préserver la richesse des récifs coralliens. Mon équipe de recherche a prélevé des échantillons d’ADN de poissons des récifs côtiers, près de Berbera. Les premiers résultats ont révélé que les coraux sont sains et abritent à la fois des espèces endémiques de la mer Rouge et du golfe d’Aden, ainsi que d’autres, plus largement répandues. Les récifs ont bénéficié de l’instabilité de la région, car la guerre civile et la piraterie ont découragé l’exploitation des ressources marines.

Les pirates somaliens, principalement basés dans la région voisine du Pount, menacent les gigantesques pétroliers circulant dans le golfe d’Aden et dissuadent les navires étrangers illégaux de piller les stocks de poisson de ces eaux. La protection des récifs découle aussi des préférences alimentaires locales pour la viande (principalement le bœuf, la chèvre et le chameau) plutôt que pour le poisson. Les rares espèces consommées viennent avant tout des zones profondes, situées au-delà des récifs. Certaines organisations non gouvernementales proposent l’introduction du poisson sur les tables du Somilaland. Cette idée pourrait bénéficier à l’économie de la région si les ressources halieutiques étaient gérées de manière durable ; sinon, cela risquerait de dilapider le précieux capital marin. Car, si le Somaliland devenait plus sûr, il pourrait obtenir d’autres sources de revenus grâce au tourisme et à la plongée sous-marine, et partager ses trésors aquatiques avec le reste du monde.

Par Joseph DiBattista

http://www.nationalgeographic.fr/

Un symptôme ? Google proposera des diagnostics potentiels


Présentement, mieux vaut consulter quand on doute des symptômes, néanmoins Google test aux États-Unis, son moteur de recherches pour les symptômes, proposant l’automédication ou une suggestion de consulter un médecin. Enfin, il faut quand aussi se fier à notre jugement et ne jamais oublier qu’Internet n’aura pas le dernier mot, en fait d’analyse fait par un rendez-vous chez le médecin
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Un symptôme ? Google proposera des diagnostics potentiels

 

Google a annoncé, le 20 juin, le lancement d’une nouvelle fonctionnalité facilitant la recherche d’informations médicales en ligne.

Le moteur de recherche, sur lequel près de 1 % des requêtes sont liées à des symptômes médicaux, proposera prochainement des fiches d’informations « fiables » sur les diagnostics potentiels liés aux symptômes.

Ces fiches, qui comportent notamment des suggestions de traitements en automédication et des signes qui devraient inciter à consulter un médecin, ont été conçues en collaboration avec des médecins de la Havard Medical School et de la Mayo Clinic.

La liste de symptômes a été créée à partir des conditions de santé mentionnées dans les résultats de recherche qui ont été vérifiées au moyen des informations médicales « de haute qualité » recueillies auprès de médecins pour le Google « Knowledge Graph » qui est une base de connaissances, ajoutée au moteur en 2012, pour améliorer les résultats de recherche au moyen d’informations sémantiques.

La fonctionnalité sera d’abord testée en anglais sur l’application de recherche pour smartphones (iOs et Android) aux États-Unis.

Psychomédia avec source : Google Official Blog.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Un campement de 12 000 ans mis au jour au Nouveau-Brunswick


Un site découvert dans une province de l’Est du Canada, le Nouveau-Brunswick, des ancêtres des Première Nations qui date de plus 12 000 ans sera conserver, la route devra donc se situer ailleurs. Je trouve cela vraiment génial …, cependant d’un autre côté, on protège plus les sites archéologique à travers le monde que l’environnement
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Un campement de 12 000 ans mis au jour au Nouveau-Brunswick

 

Archéologues

PHOTO : CBC/SHANE FOWLER

Radio-Canada avec CBC

Les archéologues estiment qu’un campement mis au jour à quelques mètres d’une nouvelle route à Fredericton est âgé d’environ 12 000 ans.

Le campement recélait environ 600 objets de toute sortes, surtout des outils, ainsi qu’un foyer contenant du charbon.

Il est très rare de trouver des campements aussi âgés et intacts, souligne l’archéologue provincial Brent Suttie, qui supervise sur les lieux une équipe de 22 techniciens.

Parmi les objets trouvés, on remarque des fragments d’outils en pierre et des pointes façonnées qui auraient pu servir à fabriquer des lances. Aucun objet cérémonial n’a cependant été trouvé.

Le campement semble être situé sur ce qui serait une ancienne plage lacustre. M. Suttie explique que ce lac glaciaire avait environ dix fois la superficie du plus grand lac actuel de la province.

Un lien ancestral

Certains techniciens sur les lieux ont un lien ancestral avec les Autochtones qui avaient établi le campement. Shawna Goodall, une Malécite, dit être émerveillée. Elle explique qu’il s’agit de ses ancêtres et qu’elle a la chair de poule en touchant ces anciens objets.

Tyson Wood, un autre technicien malécite, a grandi dans la Première Nation de St. Mary, à quelques kilomètres du campement. Il dit aussi avoir la chair de poule en pensant à ces ancêtres qui prenaient place autour d’un feu pour façonner leurs outils.

 

Photo : CBC/Shane Fowler

Le ministre des Transports du Nouveau-Brunswick, Bill Fraser, a visité les lieux. Il a déclaré que le site est très important pour la population de la province et que son gouvernement va s’assurer de le protéger.

D’après le reportage d’Alan White et de Shane Fowler, CBC

http://ici.radio-canada.ca/

L’hostilité a un impact sur l’activité du système immunitaire


Les émotions peuvent avoir un rôle à jouer sur nos émotions. Les négatives sont donc importantes à cerner, car elles pourraient être des facteurs importants sur certaines maladies
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L’hostilité a un impact sur l’activité du système immunitaire

 

L’hostilité a un impact sur l’activité inflammatoire du système immunitaire, particulièrement chez les femmes, selon une étude québécoise publiée dans la revue PLOS ONE.

Des études précédentes ont montré que la tendance à l’hostilité augmente le risque de maladie coronarienne. Les mécanismes sous-jacents à ce risque accru sont encore peu connus, bien que l’activité inflammatoire altérée puisse être impliquée.

Pour étudier le lien entre l’hostilité et l’inflammation, Bianca D’Antono, professeure de psychologie à l’Université de Montréal et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 99 hommes et femmes en bonne santé, âgés de 19 à 64 ans. Ils ont été expérimentalement exposés des situations de stress interpersonnel. Ils ont complété un questionnaire mesurant l’hostilité (le « Cook-Medley Hostility questionnaire ») et fourni des échantillons de salive.

L’hostilité était associée à une augmentation de l’activité inflammatoire, particulièrement chez les femmes.

Chez les femmes qui ressentaient le plus d’hostilité, la capacité du corps à se protéger contre l’inflammation (l’activité anti-inflammatoire) diminuait de façon importante. Une plus grande activité pro-inflammatoire et une moins grande activité anti-inflammatoire pourraient augmenter leur risque de développer une maladie cardiaque, souligne la chercheure.

« Ces résultats démontrent l’impact des facteurs psychologiques sur la santé et les effets cardiovasculaires du stress », souligne Jean-Claude Tardif, coauteur. L’hostilité est une composante psychologique beaucoup moins souvent considérée comme cible d’évaluation et d’intervention que la dépression ou l’anxiété, ajoute-t-il. « Des actions tenant compte de la nature hostile de certains patients pourraient potentiellement prévenir, ou du moins ralentir, la progression d’une maladie coronarienne ».

L’hostilité, précisait Bianca D’Antono lors de la présentation d’étude précédente, « correspond à un trait de caractère, sans que cela soit du domaine de la pathologie. La plupart du temps, ces gens sont très agréables et s’affirment positivement. (…) Je m’intéresse à l’hostilité des gens normaux, qu’elle soit liée à un trait de la personnalité ou qu’elle soit une réponse à celle des autres ». Dans ces cas, « l’hostilité peut se refléter sur le plan de l’affect par de la colère ou encore par des comportements interpersonnels plus querelleurs et moins agréables. Ainsi, un tel discréditera ce qu’une personne de son entourage a dit, une autre ne communiquera pas un renseignement utile à un collègue de travail. »

(1) Dominique Girard, Jean-Claude Tardif, Julie Boisclair Demarble.

Psychomédia avec sources : ICM, PLOS ONE.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Quelle différence entre 1 degré et demi et 2 degrés ?


Les pronostics avec les changements climatiques sont difficiles à prévoir avec précisions quand les choses iront de plus en plus pire, mais on sait par contre, que c’est un fait, nous sommes dans un changement qui donnera des sueurs froides en catastrophes et tout le monde sera touché
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Quelle différence entre 1 degré et demi et 2 degrés ?

 

(Agence Science-Presse) Pour notre planète, quelle serait la différence entre une hausse de 1 degré et demi et une hausse de 2 degrés ? On l’ignore, parce que les scientifiques ont à peine commencé à mener des recherches spécifiques de la cible de 1 degré et demi.

Il y a une « pauvreté d’analyses scientifiques » sur le degré et demi, lit-on dans une analyse publiée le 6 juin dansNature Climate Change. L’équipe de l’Université Oxford souligne l’importance de l’enjeu, alors que cette cible a été soulignée à maintes reprises lors de la Conférence de Paris, en décembre.

Les conséquences d’une hausse de 2 degrés Celsius par rapport aux températures moyennes de l’ère préindustriellesont elles-mêmes approximatives : entre les glaces de l’Arctique, les ouragans de l’Atlantique ou l’acidification des océans, personne n’est en mesure de tracer une frontière précise à partir de laquelle les choses commencent à se dégrader pour notre environnement. Mais un consensus s’est dégagé au cours des années 1990 et 2000 : la barre des deux degrés marque l’entrée dans une zone dangereuse. Déjà, avec « seulement » un degré Celsius d’augmentation — un seuil que nous venons d’atteindre — des experts de disciplines aussi diverses que la glaciologie, l’océanographie et la biologie, peuvent déterminer des conséquences tangibles. Qu’en sera-t-il quand la planète aura atteint le degré et demi ?

  • Les événements météorologiques extrêmes se produiront plus souvent. Mais que veut dire « plus souvent », si cela varie avec chaque type d’événement extrême et chaque région géographique ? Scénario pessimiste : selon Erich Fischer, de l’Institut des sciences du climat et de l’atmosphère en Suisse,
      • un événement catastrophique qualifié jadis de « un par 1000 ans » doublerait à « un par 500 ans » avec un degré et demi, et doublerait encore à deux degrés.
  • Sécheresses accrues en Afrique, en Amérique centrale et dans le bassin méditerranéen, selon Carl-Friedrich Schleussner, de l’Institut Postdam de recherche sur les impacts climatiques, en Allemagne.
  • Il prévoyait l’an dernier une baisse du débit des fleuves dans ces régions oscillant entre le tiers et la moitié.

Les experts disent depuis peu qu’avec le seuil des deux degrés, des régions entières du Golfe Persique et de l’Asie du Sud-Est seraient carrément inhabitables, à moins de rester perpétuellement dans une pièce climatisée. Mais à un degré et demi ? Même interrogation pour une bonne partie des terres agricoles qui sont aujourd’hui indispensables à la survie d’une partie de l’humanité. Avec un degré, elles souffrent déjà, avec deux degrés, une bonne partie de leur productivité déclinera.

À un degré et demi, résume le journaliste Fred Pearce dans Yale E360, on empêche une partie du sol gelé de l’Arctique de dégeler, et on limite ainsi la libération de milliards de tonnes de méthane dans l’atmosphère. À deux degrés, c’est moins sûr.

Une seule chose est à présent claire au milieu de toutes ces incertitudes : notre planète atteindra au cours du présent siècle le seuil du degré et demi d’augmentation, peu importe la vitesse à laquelle nous cessons d’émettre des gaz à effet de serre. Toute la question est de savoir jusqu’à quel niveau nous laisserons l’augmentation se poursuivre ensuite.

http://www.sciencepresse.qc.ca/